Saint Maurice sur Vingeanne Visite au coeur du village

L’opération Cœurs de village a été inaugurée samedi 31 octobre à Saint-Maurice-sur-Vingeanne. Cette inauguration marque la célébration d’une série de travaux d’exception.

 

L’idée de l’opération Cœur de village est née en avril 2003, lorsque le conseil municipal a décidé d’acheter des maisons qui tombaient en ruine. La municipalité s’est mise en relation avec le conseil régional afin d’avoir l’autorisation de les acquérir. Le 13 juillet 2004, une convention a été signée entre la commune et la région. Une étude d’aménagement du village a été réalisée, puis présentée aux habitants en décembre 2004. La première maison a été louée en décembre 2006 et la seconde en février 2008, permettant l’arrivée de deux familles au village. Les annuités d’emprunts sont couvertes par les loyers qui sont de 770 € par mois par maison. L’aménagement du village a débuté par la rénovation de la salle des fêtes : le parquet, la réfection du chauffage et surtout la création de l’office étaient nécessaires. La rénovation de l’illumination du pont de la Vingeanne, au centre du village avec 40 mètres de leds posés de chaque côté, met en valeur le patrimoine du village. Le lavoir a été lui aussi rénové : les travaux, réalisés eux aussi par l’association Sentiers concernaient la construction d’un mur en pierre sur 31 mètres de long. Tous ces travaux sont terminés depuis le 31 aout dernier. L’opération a été subventionnée à la hauteur de 138 530euros par le conseil régional, 77 324 euros par le conseil général, 31 108 euros par l’État, dont 7000 euros de dotation parlementaire. 25 980 ont été apportés par le SICECO afin de subventionné l’électrification du pont.

 

INFO Étaient présents : Françoise Tenenbaum, vice-présidente du conseil régional de Bourgogne ; Rémi Delatte, député ; François Sauvadet, député et président du conseil général ; Nicolas Urbano, conseiller général maire de Fontaine-Française ; les élus du canton ; les représentants des entreprises qui ont participé aux travaux

 

Une collection printemps été fruitée

 

Dans le monde de la pâtisserie comme dans celui de la haute couture il y a des nouvelles collections, des modes et des saisons.  C’est dans cet esprit que se déroulent que se mettent en place des journées de formation permettant de présenter la réalisation de nouveaux produits issus  de la production  artisanale.  A Bèze,  le 25 janvier,  chez Patrick Moreau, boulanger-pâtissier, président de la Confédération des Alimentaires de Détails, se déroulait un stage de formation appelé : « Entremets en cadre d’été ».  A l’invitation de l’Union des boulangers de la Cote d’Or  qui est une organisation professionnelle, une dizaine de boulangers du département et de Saône et Loire ont suivi cette formation à Bèze. Cette cession s’est déroulée en présence Bruno Liégeon, président de l’Union départementale. Les cours étaient donnés par Arnaud  Cadoret de l’Institut National de Boulangerie Pâtisserie, qui dispense son savoir  partout en France et en Europe. Les boulangers cotisent à un Fond d’Aide à la Formation rémunérant les formateurs, dans le cadre de la formation professionnelle continue.

 Ce stage présentait les nouvelles recettes  de  gâteaux.  Ces entremets étaient  artistiquement présentés, aux couleurs  acidulées et fruitées de la mode de la mode actuelle en pâtisserie comme ailleurs. Ils s’agissaient de créations  aux saveurs fraiches et légères rappelant la belle saison. Framboises,  glaçages au citron, mousses  de fruits d’été et fruits exotiques étaient à l’honneur. Cela se traduira pour les clients de ces boulangeries -pâtisseries par une offre diversifiée et alléchante faisant souhaiter aux gourmets une arrivée rapide des beaux jours afin de déguster ces  délicieuses pâtisseries.

le château de Fontaine-Française

Depuis le XVIIIe siècle, le château de Fontaine-Française est resté dans la même famille, transmis par les femmes. Il appartient aujourd’hui à Xavier de Caumont de la Force.

 

 

Au siècle des Lumières, Anne-Marie de la Pour du Pin épouse Bollioud de Saint-Julien, a mal vécu, au départ, la destruction de son château fort par son mari afin d’édifier le château actuel. Ce château est l’œuvre de l’architecte Souard. Mme de Saint-Julien tenait un salon à Fontaine-Française où étaient accueillis Voltaire et Mme de Staël. L’esprit du XVIII e siècle français semble encore hanter ce château.

Le couple Bollioud de Saint-Julien n’ayant pas eu d’enfant, le château passe dans les mains de René de la Tour du Pin qui épousa Honorine de Monaco, d’où le nom de la rue qui dessert le château. Au cours de la visite, on peut admirer notamment les appartements, la salle des gardes et la chapelle. Le parc aux trois cent soixante-douze tilleuls taillés en portique invite le visiteur à la rêverie parmi les monuments, les buis et les ifs taillés en taupière. Le château se visite de juillet à septembre, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Il est fermé les lundis et mardis.

 


 

L’architecture du pôle scolaire de Fontaine-Française

L’architecture du pôle scolaire de Fontaine-Française

Le pôle scolaire, prend place sur une parcelle à l’intersection de la rue des Murots et de la rue du général Gandyl, au niveau de la petite place du monument aux morts. Cette parcelle se trouve à 50 mètres du château de Fontaine-Française, classé au titre des bâtiments historiques. Le nouveau groupe scolaire fait face à l’école actuelle et au collège dont l’architecture est plus moderne.

D’un point de vue architectural, le pôle scolaire se présente en trois parties. D’une part la maternelle de plein pied, dans un style contemporain avec des grandes ouvertures, des toits en terrasses et une façade plus chahutés. Elle est reliée par un sas au bâtiment dédié à l’école élémentaire, rue des Murots, puis une aile rue du Général Gandyl. Les bâtiments de l’école primaire, rue des Murots, sont à deux pans, alors que le dernier bâtiment est  à quatre pans. Les ouvertures sont dans l’esprit des menuiseries extérieures installées dans le cœur de Fontaine-Française. Les teintes ocres et le ton pierre s’inspirent du bâti local. Ce qui confère au bâtiment un style néo-classique. Ce bâtiment s’inscrit dans la tradition du postmodernisme en architecture qui veut qu’un bâtiment s’inscrive dans son contexte. Les fenêtres et les toits sont un clin d’œil direct à l’architecture des écuries du château voisines de quelques mètres.

Dans son projet initial, François Brandon l’architecte avait prévu une version plus contemporaine des bâtiments de l’école primaire. À la façade moins austère et plus ouverte sur l’extérieur. Avec des ouvertures décalées les unes par rapports aux autres qui donnait à la façade un aspect plus ludique. Ce projet avait été choisi parmi trois autres projets. Cette version plus audacieuse n’a pas eu l’agrément des architectes des Bâtiments de France. Ce qui a conduit l’architecte à modifier son projet.

 

 

projet.1264660170.jpg

projet

 

dscn2473.1264660511.JPG

réalisation

Art BFC

Art BFC. Interview du président.

Quelle est la situation de l’association ?

Art BFC (Art Bourgogne Franche- Comté) a pour but de promouvoir l’art sous toutes ses formes. Sa création eut lieu en 2003. On peut noter une hausse de l’affluence aux manifestations ainsi qu’une forte hausse de la fréquentation du site internet. Il y eut l’an dernier une évolution positive en termes de volume et de qualité en ce qui concerne les activités. Quatre grands projets ont vu le jour en 2009. Un équinoxe Art Rien Faire  autour de l’homme et la nature avec la mise en place d’une conférence, et d’une exposition délocalisée dans un but de déploiement et d’ouverture. Venue de Vincent Carinola  et du chœur amateur «  A travers chants ».Participation à la Fête du livre avec « Paroles de texte.  Samedi Art Faire en septembre  avec Florent Ottello dansant dans la cour du château de Fontaine Française et une exposition à Montigny : Paris Sur Vingeanne. Le tout fut suivi d’un concert de la harpiste Frédérique Cambreling précédé d’une première partie assurée par  les élèves du conservatoire de Dijon,  en l’église de Fontaine Française.

Quelles sont les perspectives de l’association ?

En 2010, un nouveau programme en quatre temps forts sera mis en place. Les 11, 12, et 13 mai, ce sera «  L’Ascension Des Saints De Glace », le thème en sera L’homme et la femme. Un artiste indien viendra   L’exposition délocalisée chez Sabine et Marc Sarazin sera a renouvelée. Au programme : musique,  danse, percussions… Un nouveau projet autour du texte et des mots verra le jour. En septembre samedi Arts Rien Faire et Paris Sur Vingeanne se succèderont à nouveau avec la venue d’un chœur amateur autour d’une rencontre qui a généré synergie et émulation entre différents artistes. Pour les adhérents une initiation gratuite à la musique contemporaine, ouverte à tous, payante pour les non-adhérents sera dispensée par Sylvain Perret du Pole de l’Enseignement Supérieur de Musique, avec écoute de musique contemporaine et sortie à l’IRCAM  de Paris. Une initiation à l’art commencée il ya 2 ans sera poursuivie par un voyage à Florence.

A noter : L’œuvre « Septembre 2007 », la fameuse chaise d’extérieur de Montigny, travail de l’artiste Véronique Verstraete, propriété d’Art BFC est disponible à l’achat. «  Natural Signs », œuvre  de l’artiste Jérome Vaspard sera accueillie chez un particulier.

Au son de la harpe

Samedi 24 octobre, dans le cadre des « Samedi Art rien Faire », l’association Art BFC avait organisé de harpe en l’église de Fontaine-Française. Art BFC essaie de faire connaitre la musique contemporaine et le répertoire contemporain. Cette association a organisé des Master class, destinées aux élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon. Frédérique Cambreling, harpiste de renommée mondiale a dispenser ce soutient musical aux élèves de la classe de harpe du CRRD.  Ils ont assuré la première partie du concert préparée par leurs professeurs Virginie Tarrête et Esther Davoust  en collaboration avec Frédérique Cambreling qui avait composé pour eux. Les élèves ont joué en présence d’Emmanuel Kirklar directeur du Conservatoire.les élèves avaient entre 4 et 13 ans de pratique. Ils répétaient depuis 3 semaines et jouent en moyenne 4 heures par jour sur une harpe en épicéa plaquée de bois aux essences rares, celle de Frédérique Cambreling, leur maitre à tous était en plaquage de bouleau pommelé  du plus bel effet.

Frédérique Cambreling partage sa carrière entre son adhésion  à l’Ensemble Intercontemporain, créé par Pierre Boulez et ses activités de soliste. Après avoir suivi ses études musicales en France, cette picarde d’origine a remporté des prix internationaux et a mené une carrière internationale: Paris, New-York, Tokyo et Fontaine-française. Frédérique, est passionnée par la diversité des modes d’expression liés à son instrument et sait faire partager  avec le rayonnement qui la caractérise sa passion au plus grand nombre.

Un certain nombre de personnes originaires du canton de Française-Française, se sont déplacés afin d’assister à ce concert. Leurs réactions sont enthousiastes. Lou, 5 ans venue avec son papa, habillée en princesse a déclaré: « C’était bien, on aurait dit une musique de conte de fée « .Une personne a confié: « Je suis ravie, émerveillée, c’était très céleste, doux, aéré, reposant. Je ne savais pas qu’une harpe offrait autant de possibilités. C’était un spectacle fabuleux à notre porte, accessible à tous. »Une autre personne a dit: »C’était bien, intéressant, l’acoustique était bonne, cela nous apporte une culture à laquelle on n’a pas accès habituellement, ce n’est pas réservé à une élite comme certains pourraient le croire. » Certains ont exprimé un avis plus contrasté : » Je n’ai pas tout apprécié de la même façon, je préfère les morceaux les plus mélodiques, les transitions brutales ne sont pas dans ma culture. Toutefois j’ai passé un bon moment. »C’est ravi, que les plus volontaires gagnèrent Montigny dans la nuit pour assister au vernissage de la fameuse « Chaise de Montigny  » de Véronique Verstraete appelée: « Septembre 2007 ».

Montigny sur Vingeanne Souvenirs toxiques

Le 19 janvier 1985, une intoxication au monoxyde de carbone avait lieu et quatre-vingt dix des cent cinquante personnes qui assistaient un concert au profit de la lutte contre le cancer, dans l’église de Montigny-sur-Vingeanne, furent intoxiquées par de I’ oxyde de carbone. De nos jours, les avertissements sont nombreux vis-à-vis de tels dangers, à l’époque c’était moins le cas, des incidents comme celui de Montigny ont marqué les esprits et des leçons en ont été tirées.

Témoignage d’Olivier Corberon 83ans :

« Un concert de guitare était organisé dans l’église de Montigny sur Vingeanne au profit de la recherche contre le concert. Le chauffage de l’église avait été allumé dès le début de l’après midi, ainsi que des chauffages d’appoint. Il s’agissait de catalyseurs à gaz, il me semble. Il faisait très froid en ce 21 janvier (-25° la nuit). Au cours du concert, des gens ont commencé à se trouver mal et tombent. Beaucoup de gens souffraient de maux de tête et avaient mal au cœur. Les gens sont sortis, alertés par quelqu’un qui s’est rendu compte de ce qui se passait, peut être s’agissait-il d’un pompier présent au concert. Mon épouse et moi sommes rentrés à la maison.  Nous nous sommes endormis, les gendarmes sont venus nous réveiller. Nous avons rejoint le centre du village  dans la voiture des gendarmes. Pompiers, ambulances et médecins étaient présents. Un véritable hôpital de campagne était installé dans le café du village. Des gens portaient un masque à oxygène, d’autres étaient allongés sur une civière.  Le médecin, (le docteur Launoy de Fontaine Française) examinait les patients qui étaient allongés sur une table. Un bus fut réquisitionné (conduit par Roger Raillard), afin d’emmener les personnes souffrantes à Dijon. Les patients les plus atteints ont emmenés en ambulances. Certains furent hospitalisés, la plupart des gens rentrèrent dès le lendemain.

Marie Louise Perrier  90 ans ajoute :

«Peu avant l’entracte, quelques personnes assises dans les premiers rangs éprouvaient des douleurs à la tête, ainsi qu’une irrésistible envie de dormir.

Cest alors qu’une adolescente perdit connaissance, bientôt suivie par quatre ou cinq autres personnes. Tous ceux qui pouvaient se déplacer se précipitèrent alors à l’extérieur tandis qu’on alertait le centre de secours de Fontaine-Française.

Je suis partie en bus, j’ai été hospitalisée une journée, je me sentais mal. J’ai mis longtemps à m’en remettre, j’en ai gardé longtemps des séquelles.  Selon mon cardiologue, certaines personnes réagissent plus mal que d’autres à ce genre d’intoxication. »

Témoignage de Marcel Bourguignon maire de Montigny en 1985 :

« Le récital devait avoir lieu dans la salle des fêtes, mais le froid des derniers jours et l’absence de chauffage avaient rendu ce local inutilisable. J’ai refusé de la prêter.  Les organisateurs avaient donc décidé d’élire domicile dans l’église. Ils ont  pensé au confort des spectateurs en faisant fonctionner le chauffage suspendu dès le début de l’après-midi. Il était prévu d’utiliser seulement celui-ci 2 heures durant, ce qui ne fut pas respecté cette fois. De plus dans le chœur 2 chauffages d’appoint ont été utilisés. Les murs étaient très froids, gelés, en se réchauffant, au contact de l’air chaud, participant à l’augmentation du taux d’humidité dans l’air, gênant ainsi la combustion et favorisant la formation du monoxyde de carbone. L’explication est claire : le chauffage n’était pas prévu pour fonctionner pendant plusieurs heures d’affilées, et l’aération s’est avérée insuffisante, d’ autant qu’il y avait beaucoup de monde dans l’église. L’oxyde de carbone, dont l’inhalation peut avoir des conséquences cardiaques et pulmonaires graves s’est accumulé, stagnant d’ abord au niveau du soi, ce qui explique pourquoi les enfants en ont été les premières victimes, puis ce gaz s’est répandu dans toute l’église. Un médecin présent fit évacuer l’édifice. Présent sur les lieux dès le début du concert, j’ai réquisitionné un bus pour transporter les malades. Ce chauffage est toujours présent, il ne fut pas remplacé, faute de moyens, une bouche d’aération a été installée. Les offices ne durant généralement guère plus d’une heure, la règle des 2 heures de chauffage  d’affilée maximum est toujours scrupuleusement  respectée 25 ans après, et il n’est plus question de chauffage d’appoint. »

Des mesures furent prises, après  cet incident, qui aurait pu être plus grave. L’église qui a conservé le même système de chauffage  n’est plus chauffée que deux heures d’affilée au maximum.

 

Henry IV à Fontaine Française le coup de bluff d’Henri IV

bataille de fontaine française par Eugène Devéria musée de Versailles

La bataille de Fontaine Française par Eugène Devéria(1838)

Henri IV  (1553_1610), victorieux à Fontaine Française en1595, est personnage historique emblématique du chef lieu de canton, le monument et sa fontaine, la place principale et un buste dans la cour du château commémorent les liens entre le roi Henri et Fontaine-Française.

Début juin 1595, le connétable de Castille, franchit les Alpes à la tête d’une armée forte de 12 000 hommes venus des garnisons d’Italie et de Sicile. À Besançon, il est rejoint par la petite troupe du duc Charles de Mayenne, chef de la Ligue catholique. Ensemble, ils se dirigent vers Dijon afin de reprendre la ville. Henri IV, prévenu de leur arrivée, accourt de Troyes avec les 3000 hommes qu’il a réussi à rassembler. La confrontation eut lieu le 5 juin 1595, à Fontaine-Française : Henri IV était partit en éclaireur, et tomba prématurément sur les troupes espagnoles. Il les chargea et contre toute attente réussit à les surprendre et les obliger à battre en retraite de façon temporaire.

Après cette charge, Henri IV, décida de recruter parmi les habitants du village, des paysans principalement, et de les armer de leurs faux ou de tout objet métallique qui peut briller au soleil. Il regroupa ensuite tout ce monde sur la petite colline tenue par ses troupes militaires et les fit manœuvrer avec ses troupes, laissant croire à l’ennemi à l’arrivée de renforts venus de Dijon.

Alors replié un peu plus bas, au lieu-dit Pré-Morot, Fernández savait qu’Henri IV attendait de nombreux renforts.  Le connétable de Castille, qui attendait et observait de loin la position française, se laissa berner par les apparences. Croyant avoir affaire à une armée supérieure en nombre et en armes, il décida finalement de rebrousser chemin, laissant le champ libre aux Français. Henri IV couche au château de Fontaine le soir même de la bataille et écrit à sa sœur : “Dans d’autres occasions, j’ai combattu pour la gloire mais dans celle-ci, j’ai combattu pour la vie.” Mayenne découragé ne tarde pas à négocier sa réconciliation que lui accordera Henri IV conformément à l’inscription figurant sur la fontaine : “Prince et grand guerrier, il vainquit ses rivaux et sut leur pardonner”. Cette bataille mettait fin aux guerres de la Ligue et assurait définitivement la position du Roi.

Cette bataille durant la huitième guerre de religion marque la fin définitive de la Ligue, un des plus grands dangers que connut la monarchie française avant l’avènement de l’absolutisme. Il faut cependant attendre le 2 mai 1598 pour que soit signée le traité de paix avec l’Espagne pour qu’elle abandonne les dernières places fortes qu’elle tenait en France.

Cette année, à l’occasion du quatrième centenaire de la mort d’Henri IV, vainqueur de cette bataille qui rendit Fontaine Française célèbre, un certain nombre d’événements sont annoncés : La Société Historique et Touristique de la Région de Fontaine-Française publiera un recueil de textes concernant Henri IV et  la bataille de Fontaine-Française à travers la vision d’écrivains locaux. Il s’agit d’une pièce de théâtre  datant de 1810, relative à la bataille, de textes d’Henry Berger, de Camille Rochard, et d’Yvette Quenot notamment.

Sources:

Wikipédia

La Petite Histoire de le Région de Fontaine Française éditée par la Société Historique et Touristique de la Région Fontaine Française

 

 

 

 

dscn6349.1264660957.JPG

la fontaine Henri IV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le don du sang un don qui sauve des vies

Guy Baradel est président de l’Amicale des Donneurs de Sang  du canton de Fontaine Française depuis 40ans. Il fut notamment de l’ Association Départementale des Donneurs de Sang et non pas président du Centre Régional de Transfusion Sanguine ( voir bp du 23/01/10). Étudiant en pharmacie, il s’était déjà intéressé au don du sang, puis jeune pharmacien, donnant son sang à Dijon, il décida de fonder une amicale à Fontaine-Française.  Sa motivation est le service rendu. Sa devise est : « Afin que nul ne meurt faute de sang »

Quel est l’historique du don du sang à Fontaine-Française ?

« Au départ les dons furent prélevés à la salle des fêtes et dans une des salles de la mairie, puis au centre social. Désormais, le Don du Sang  a lieu à  la salle polyvalente de  Fontaine. Jusqu’en 1985, les dons étaient au nombre de 150 par campagne. Puis le nombre de don a considérablement chuté, pour se stabiliser autour de 30 à 50 dons par collecte à  Fontaine Française. »

Pourquoi le nombre de donneurs a t’il baissé ?

« Cette chute s’explique par plusieurs facteurs.  La sélection plus restrictive des donneurs en raison du principe de précaution vis à vis des traitements médicaux, des maladies, des risques encourus en cas de transfusions. L’angoisse présente chez certaines personnes par rapport à la prise de sang explique également cette désaffection. Toutefois,  il y a 2 sortes de motivations, le don altruiste ayant pour objectif de sauver des vies et une motivation plus individualiste qui a pour objet un suivi médical. En effet l’individu qui donne  son sang a un bilan de santé gratuit régulier lui permettant d’être bien suivi médicalement. »

Comment la collecte du sang s’adapte t’elle à cette nouvelle donne ?

Un certain nombre de lois ont modifié la collecte, maintenant, les hommes peuvent donner jusqu’à 6 fois et les femmes jusqu’à 4 fois par an. Les donneurs peuvent donner leur sang de 18 à 65 ans pour tout type de don, et jusqu’à 70 ans révolu pour un de sang total. De plus, le don de plaquette est possible à Fontaine-Française sur rendez-vous car il est plus long, les donneurs n’ont plus besoin de se déplacer à Dijon.  Nous insistons sur nos valeurs, l’anonymat du donneur, le bénévolat, le volontariat, l’engagement, et l’absence de profit financier. Avec une poche de sang on peut soigner 7 types de maladies différentes grâce aux éléments prélevés.

Comment se déroule une collecte ?

Les gens sont accueillis par l’équipe de bénévoles, une attention particulière est réservée aux nouveaux donneurs, les habitués se retrouvent aux mêmes heures par affinités. Le donneur rempli un questionnaire puis voit le médecin  de l’etablissement français du sang pour un entretien confidentiel vérifiant l’aptitude du donneur. Après  c’est le don lui-même.  Ensuite vient le temps du repos et de la collation. C’est un moment de convivialité très apprécié, l’équipe  bénévole de l’amicale donne toute sa mesure.

Église d’Orain et pèlerinage à Notre Dame d’Illy

 

Cette église a été consacrée à saint Bénigne en 1538, détruite par Gallas en 1636, le chœur était en ruine. Elle fut reconstruite en partie par les Minimes de Dijon, seigneurs d’Orain. Deux ailes furent ajoutées ainsi que la sacristie sud avant 1842, comme l’atteste le cadastre. La sacristie nord date de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Cette église est un lieu de mémoire et de souvenirs pour tout un village.

La chapelle Notre Dame d’Illy fut édifiée en souvenir du seigneur de Coublanc, propriétaire des lieux au XIIIe siècle. La vierge fut découverte au pied d’une troche d’herbe. Un bœuf venait chaque jour manger et qui repoussait drue et verte  que la veille chaque matin. On creusa à cet endroit, et on découvrit la statue. Il s’agissait d’une « vierge noire ». Déplacée en l’église d’Orain, la statue revint seule à l’endroit de sa découverte. Pour cette raison, une chapelle lui fut dédiée pour l’abriter. Prisonnier en 1250, lors de la bataille de  La Mansour (Mansourah en Égypte), lors de la 8e croisade, le sire de Coublanc pria la vierge d’Illy et fut délivré de ses fers. La chapelle fut détruite en 1636 par Gallas, et reconstruite en 1675. Dans les années 1930, la statue fut déplacée en l’église d’Orain. Chaque année se déroule un petit pèlerinage autour de l’église. En l’hommage à Notre Dame d’Illy un cantique fut composé rappelant les miracles et les guérisons attribuées à la vierge. L’eau de la source située prés de la ferme attenante à la chapelle était réputée guérir les maux de ventre. Selon l’abbé Joly, curé de Fontenelle Illy viendrait du latin « Ilia  » signifiant maladie affectant les intestins, le ventre.

 D’ après les échos paroissiaux de l’abbé Ferré curé de Saint Maurice

À l’occasion du pèlerinage, la légende de la vierge trouvée près de la source miraculeuse d’Illy fut rappelée. Cette source est toujours pérenne. Le cantique traditionnel fut chanté, son refrain est : « Sois nous propice, Vierge d’Illy, ô protectrice de notre cher pays ».

Voir l’image la photo ci dessus.