Docteur Vespa

 

Philippe Marpeaux, 48 ans est passionné de Vespa depuis son enfance. Philippe, dijonnais, originaire de Licey sur Vingeanne vient se ressourcer à Saint Seine sur Vingeanne chaque week-end et toutes ses vacances. Philippe profite de ses moments de repos dans ce village pour restaurer, bichonner et faire rouler les véhicules de sa marque favorite. Il a aménagé un espace chez ses beaux-parents à Saint Seine, afin de s’adonner à sa passion. C’est dans cet atelier appelé « le bloc opératoire », que Philippe surnommé « docteur Vespa » par ses amis du Vespa Club Dijonnais, que Philippe répare les scooters de la marque à la guêpe. Mécanicien de formation, ayant exercé ce métier durant son service militaire, Philippe a déjà remis en marche un certain nombre de Vespa et en possède 14. Actuellement agent de maintenance, il a restauré un chariot élévateur lui permettant de travailler confortablement. Vespiste intarissable, Philippe collectionne tout ce qui se rapporte à la marque : affiches, jeux, produits publicitaires. Philippe Marpeaux a même restauré il y a plus de 10 ans une Vespa 400, voiture conduite exclusivement par sa femme. Philippe restaure actuellement l’ancien Vespa de Monsieur Gillet, instituteur à Montigny aujourd’hui décédé. Ce scooter a été chiné à Lux dans un vide grenier. Le rêve de Philippe Marpeaux est de réaliser un tour de France avec ce Vespa en 2012 avec le Vespa Club Dijonnais. Il aime se promener avec ces véhicules en famille et avec ses amis, découvrir les petites routes. Il participe à des rallyes en France ou à l’étranger. En 2007 une rencontre a été organisée à Licey avec 25 Vespa. Un projet de rallye dans la vallée est à l’étude pour fin juin 2011. Un collectionneur souhaite toujours posséder la pièce ultime, Philippe Marpeaux est à la recherche d’un triporteur des années 50-55 appelé APE (signifiant abeille en italien). Nostalgique de la grande époque des Vespa fabriqués en France entre 1950 et 1962, il y avait un Vespa dans sa famille, Philippe aime faire partager sa passion, il remonte bénévolement les Vespa de personnes qui lui en font la demande, ces personnes adhèrent ensuite au club. Selon Philippe il est plus difficile aujourd’hui de trouver des modèles qu’il y a 20 ans, les pièces sont plus rares. Restaurer prend beaucoup de temps, mais c’est une passion, et rouler avec est un grand plaisir, le Vespa c’est son dada.

Vespavin : Philippe et ses amis du Vespa Club Dijonnais ont organisé le Vespavin les 28 et 29 août à Agencourt, 120 participants, 70 machines. Les participants viennent de Belgique, d’Allemagne et de toute la France. Deux circuits étaient au programme : un circuit de 95 km le samedi après midi dans l’arrière côte de Nuits et un circuit de 65 km le dimanche matin, empruntant la route des grands crus, avec une étape à Dijon pour les Fêtes de la Vigne de Dijon. Les balades se  sont effectuées  à 50 km/h maximum.

La Vespa est symbolique des années 50-60. Elle a été le véhicule des jeunes qui ne pouvaient pas s’acheter de voitures. Ils partaient parfois en vacances avec leur Vespa. Les Vespa illustrent les films « Vacances romaines » et la « Dolce Vita ». En France les Vespa ont été fabriqués de 1950 à 1962, sous licence à Fourchambault dans la Nièvre sous la marque ACMA (Atelier de Construction Moteurs et Accessoires).Le Vespa est une production des établissements Piaggio fondée en 1892 en Italie par Rinaldo Piaggio, le premier Vespa est présentée au public italien en avril 1946. Les établissements Piaggio ont été rachetés en 1987 par la marque PUCH.

Une énergie magnétique

Gaëlle Berny est kinésiologue à Orville. Parlant trois langues étrangères, diplômée de sciences politiques, et d’une école de commerce, ayant travaillé dans le transport international et le secteur bancaire, Gaëlle Berny présente un profil atypique. Gaëlle est diplômée de l’École de Kinésiologie et des Méthodes Associées. Gaëlle Berny confie : « J’ai choisi Orville car l’énergie dégagée par ce lieu est très importante. Mon expérience professionnelle passée a un sens dans ce que je fais actuellement. Ce parcours a été une chance pour moi, l’écoute pratiquée dans les milieux dans lesquels je travaillais m’a donnée envie de transmettre le chemin du bien être découvert grâce à la pratique de la kinésiologie sur moi-même au départ, c’est une technique douce, s’appuyant sur un test musculaire. Une séance dure environ 1 h 30 à 2 heures permettant un « voyage dans l’histoire de la personne ». Avec l’accord du corps, je remonte à la source du problème rencontré, pour aider la personne à libérer cette mémoire. Durant une séance, on parle, on échange, on ressent des émotions, parfois on pleure, parfois on rit. Et quand le nœud du problème a été touché, émotionnellement, alors vient le moment d’apaiser le stress ressenti, à l’aide de ma « trousse à outils » : points réflexes ou d’acupuncture, magnétisme, ou encore visualisation sont quelques unes des nombreuses possibilités que je mets à la disposition du corps. Car c’est lui, et lui seul, qui décide du fil conducteur d’une séance. Mes mains sont mon outil de travail, c’est la perception du corps de la personne qui va me dire comment intervenir. Mes mains sont qualifiées parfois de : « guérisseuses ». Dans ma famille, originaire du Morvan, depuis des générations, les femmes, et certains hommes, portent en eux le potentiel de soigner par apposition des mains. Nous avons notamment la capacité de « barrer le feu » (brûlures), mais aussi de traiter des zones d’eczémas, des verrues, d’accélérer la cicatrisation des tissus. Certaines me consultent pour des douleurs précises ou pour un malaise diffus. Je travaille « en réseau » avec une ostéopathe, une sophrologue, une psychothérapeute et une coach. Si je ne peux rien pour une personne je l’en informe. Je conseille la visite d’un spécialiste, un kinésithérapeute, un médecin, ou un psychiatre selon les cas. Les gens viennent parfois de loin pour consulter, j’ai le sentiment d’être un révélateur : j’accompagne la personne vers le meilleur d’elle-même, de soulager l’angoisse, afin qu’elle se sente mieux dans sa vie. Le magnétiseur n’est qu’un canal, un transmetteur, mais l’essentiel du chemin vers la guérison appartient à la personne soignée.

De New york à Saint Maurice

Anne, 46 ans, aujourd’hui designer  à New York vient chaque été à Saint Maurice sur Vingeanne et a vu le village évoluer durant cette période et offre un témoignage sur le contraste entre la vie trépidante de New York et la campagne française. Anne confie : « Je viens à Saint Maurice depuis que je suis née, je devais avoir un an lorsque mais parents ont acheté la maison, toutes mes vacances se sont déroulées à Saint Maurice chaque année jusqu’à mes 14 ans, au moins une partie de l’été J’ai aimé la liberté, les balades en vélo, jeux dans la rivière, la pêche, la rencontre avec les autres enfants. On allait chercher le lait à la ferme, découverte de la nature et des animaux. C’était la liberté sans les parents derrière soi. Nous allions également écouter les histoires des anciens pendant qu’ils tressaient des paniers. L’agriculture avait une part plus prenante dans la vie du village qu’aujourd’hui. De nombreuses fermes existaient. La campagne reste un vrai espace de liberté, on est libre de créer sans piscine, sans tennis les enfants se créent des jeux multiples, rien n’est structuré, l’imagination des enfants travaille, on ne s’ennuie jamais. Il n’y a ni stress ni conventions, seulement une grande simplicité. À New York on reste dans sa bulle sociale, la compétition est très forte, la réussite sociale et scolaire est très importante et les rapports humains sont assez artificiels. New York est une ville où règne l’hyperactivité, le bruit est permanent, c’est fatiguant et épuisant. À la campagne on vit au rythme de la nature, nous avons les légumes du potager et surtout de l’espace. L’harmonie avec la nature et l’ouverture avec les autres est possible à la campagne. J’ai fait mes études à l’étranger, en Italie et au États-Unis, et voyagé dans de nombreux pays. Mais c’est à Saint Maurice que j’aime venir me reposer, me ressourcer en famille et prendre le temps de vivre. C’est pour moi et ma famille une véritable régénérescence physique, cela vaut bien toutes les cures du monde. À la campagne, lorsqu’on est enfants c’est l’âge de la découverte de la liberté, à l’adolescence on a envie de découvrir le monde de voir ce qui se passe, puis vient l’envie de retrouver ses racines et de partager avec ses enfants ce que l’on a soi-même vécu. Pour les enfants c’est l’occasion de se promener librement, aller chercher les œufs à la ferme, donner la tétée aux chevreaux, découvrir le plaisir de se balader à bicyclette, de se baigner dans la Vingeanne. C’est également l’occasion de s’ouvrir aux autres, de découvrir une rivière restée « sauvage » avec une faune et une flore diversifiée, cela fait partie de la transmission des valeurs de la vie dans son expression  la plus simple. »

 

Anne précise : « Mes enfants sont scolarisés à New York, le rythme est très différent, le temps scolaire s’arrête en début d’après midi, après il y a le sport. Il y a trois mois de vacances, tout le système est calculé sur l’entrée au « collège » (université), tout le cursus compte. Un parcours individuel et original est valorisant pour le futur étudiant. L’ouverture au monde et aux autres compte particulièrement, et des bourses substantielles existent pour les plus défavorisés. Personnellement je trouve que les vacances à la campagne font partie de l’ouverture essentielle dans le parcours de mes enfants. Mes filles sont ravies de retrouver Saint Maurice et leurs amies chaque année. »

Miecke et Wil

 

En France, en Bourgogne, au sein du canton de Fontaine Française en particulier, des suisses, des allemands, des anglais, des belges, des hollandais ont décidé de s’installer à la campagne.

Après avoir sillonné l’Europe et  voyager dans le monde entier Miecke  et Wil, originaires des Pays Bas ont acheté une maison il y a une douzaine d’années à Montigny sur Vingeanne, nichée au cœur de la campagne française. Ils confient : « Le cadre est très agréable. C’est très calme. Les gens sont très hospitaliers, très ouverts, gentils, nous avons des voisins formidables, on s’entend bien avec les habitants du village et des alentours. Nous avons au fil des années, noué des contacts et nous nous sommes peu à peu intégré dans la vie locale. Nous apprécions la vie culturelle locale et la proximité avec Dijon. Nos enfants viennent nous rendre visite à Montigny. Ils aiment également beaucoup la France et cette région en particulier. Peut être, un jour, si ils en ont les moyens achèteront-ils une maison dans la région. Nous aimons la Hollande, cependant, il s’agit d’un petit pays, où il est facile de se rendre à la mer, à la campagne, dans les collines boisées en mois d’une heure, on peut en faire le tour en une journée. C’est un État très peuplé. En France, l’espace rural est peu peuplé, il y a beaucoup d’espace, l’immobilier est moins cher. Cependant, en Hollande les rapports avec l’autorité sont plus souples, en France on a l’impression d’une certaines rigidité des rapports sociaux. Le coût de la vie est relativement élevé en France par rapport à la Hollande, par exemple le carburant, les légumes, les fleurs sont plus chers en France. Toutefois, il règne une certaine douceur de vivre en France, c’est un pays où il fait bon vivre, et bien vivre. Le cadre de vie, au cœur des campagnes françaises, à la fois culturel et environnemental, génère un certain bien être, c’est bon pour le moral. Les français ont la chance d’avoir un très bel environnement, des villages typiques, une agriculture à échelle humaine. En Hollande l’élevage hors sol et l’agriculture intensive sont la règle. Nous apprécions de voir dans les prés des vaches blanches brunes, et tachetées dans les champs ainsi que des troupeaux rentrant à l’étable pour la traite. Les paysages sont  très beaux et très diversifiés. Nous aimons la qualité de la vie régnant dans ce pays, cela nous dépayse. C’est une richesse disparue en Hollande, nous retrouvons en France le monde disparu de notre enfance. Nous aimons la France. Nous sommes très heureux d’être si bien accueilli en France. »

Wil a d’ailleurs fait deux fois le voyage en vélo depuis la Hollande afin de se rendre à Montigny.

 

La source et le lavoir de Chaume

 

Le  lavoir, la source et l’abreuvoir de Chaume sont situés au cœur d’un site remarquable. La particularité de cette source est d’alimenter l’abreuvoir puis le lavoir par aqueduc souterrain en un parfait alignement.  Un escalier permet de se rendre près de la source apparaissant au fond d’une sorte de puits élargi et maçonné. Une date  est visible sur le fronton de l’entrée du tunnel. Cet ouvrage d’art daterait de 1847. Une fontaine à roue, munie d’une manivelle et flanquée d’un gobelet était encore présente il y a quelques années. Le trop plein d’eau de l’aqueduc principal est évacué par un autre souterrain bifurquant en direction  du lit du ru (petit ruisseau), situé en aval du lavoir. En septembre 1955, un violent orage localisé sur le village de Chaume a provoqué le trouble des eaux et une augmentation importante du débit de la résurgence de la Bèze, mettant en évidence les circulations karstiques entre ces points distants de 12 kilomètres 500 et rejoint les eaux des pertes de la Tille et de la Venelle à Bèze. La correspondance entre la source de Chaume et les résurgences de Bèze présentée grâce à cet orage a été prouvée par  plusieurs colorations à la fluorescéine effectuées  par le spéléo-club de Dijon en janvier 1974. Cette source est pérenne(ne tarit jamais),  toutefois l’eau très claire, n’est pas potable. Cet ensemble constitue un agréable lieu de promenade agréable desservi par un chemin de randonnée sillonnant le canton de Fontaine Française. Une aire de pique nique a été aménagée il y a quelques années

 

Une exploitation laitière face à la crise du lait.

 

Patrick Gérard, agriculteur à Fontenelle est installé sur l’exploitation familiale depuis octobre 1997, dans le cadre d’un groupement agricole d’exploitation en commun avec son père Marc Gérard. En avril 2004, Thierry Gérard de Fontenelle et Daniel Sauvageot de Champagne sur Vingeanne ont rejoint le GAEC, depuis février 2008, Clément Leclerc, un jeune agriculteur s’est installé dans le cadre de cette association. L’exploitation agricole compte 475 ha dont 210 ha en pré, 210 ha en céréales et 55 ha en maïs pour l’ensilage. Le cheptel est formé de 110 vaches laitières et 30 mères allaitantes de races charolaises. La production de lait est de 850 000 litres de lait par an. Patrick Gérard précise : « Les revenus sont variables pour les céréales. Pour les revenus issus du lait les charges augmentent alors que les prix stagnent. Dans ce contexte les investissements doivent être calculés au plus juste par rapport au coût de production. Nous devons rembourser 100 000 € par an auprès des banques pour l’exploitation soit 20 000 € par associés. Ces remboursements d’emprunts concernent l’acquisition de matériel. Le capital nécessaire à l’exploitation est très important. Nous travaillons de 6 h 00 du matin à 19 h 30 dont 1 h30 matin et soir consacrés à la traite. Les horaires peuvent varier en fonction de l’activité de l’exploitation. Nous nous sommes associés à 5 afin d’avoir du temps libre pour la vie sociale et familiale : nous arrivons à libérer 2 week-ends sur 5 de repos et une semaine de vacances par associés. Nous n’avons pas la même vie pas les mêmes besoins et surtout la vie n’a pas le même coût qu’autrefois. Nous avons une forte contrainte environnementale avec une production de lait limitée par exploitation. Il sera de plus en plus difficile de s’installer sur une exploitation, car il faudra une trésorerie croissante pour acquérir un capital de plus en plus important afin de s’installer sur une exploitation. C’est inquiétant pour l’avenir. »

Patrick Gérard s’exprime concernant les revendications sur le prix du lait

« Le lait est payé au producteur  280 € les 1 000 litres par les négociants, soit 28 centimes le litre. Ce prix n’a pas bougé depuis 20 ans, le litre de lait est vendu plus de 1 € le litre en moyenne en grande surface. Les marges des négociants et des transformateurs sont énormes. Les industriels vendent plus et nos revenus stagnent. Nous demandons une augmentation des prix d’achat de 10 % afin d’obtenir une juste rétribution par rapport à la valeur de notre produit. Cette demande semble trouver satisfaction, cependant cela demande confirmation. »

La fête des andouilles et des cornichons un temps fort

 

La fête des andouilles et des cornichons organisée pour Marie. Cette manifestation mêle la bonne humeur à l’action humanitaire.

 

Encadré : Historique de la fête

La Fête des andouilles et des cornichons a été fondée il y a 38 ans par Michel Feuchot. L’idée est venue d’une fête à Bèze lors d’une réunion d’amis. Au départ l’idée d’une fête du houblon avait été retenue, Bèze étant un village renommé à l’époque pour cette culture spécifique. L’idée d’une fête populaire, pour s’amuser s’est imposée, de divers jeux de mots et plaisanteries est née cette fête. Les bénéfices générés par la fête des andouilles et des cornichons étaient dispensés à l’époque auprès des différentes associations du village.

Michel Feuchot a eu idée, il y a sept ans de mettre la fête au service d’une cause humanitaire en créant l’association la Haute Association des Charlots à l’Hilarité Exubérante (HACHE). La fête a eu à partir de cette époque avec l’objectif de venir en aide à un enfant atteint d’une maladie génétique orpheline, et ayant besoin de soins non pris en charge par la sécurité sociale. Ce fut le cas d’Hugo ayant besoin d’opérations réalisées par des spécialistes installés à l’étranger. Les fonds rassemblés par l’association ont permis de participer au  financement des soins nécessaires à Hugo. Il y a trois ans, Lionel Rousseau animateur de la fête depuis maintenant 25 ans est devenu président de l’association la HACHE. Cette fête reste une manifestation populaire avec une philosophie humanitaire.

 

La fête cette année:

La Fête des andouilles et des cornichons a pour but d’aider les gens, tout en gardant la bonne humeur à l’esprit et en poursuivant la politique inaugurée par Michel Feuchot. Depuis l’an dernier, l’association œuvre pour Marie, petite fille atteinte de la maladie de Rett. 90% des bénéfices sont reversés à Marie. Les frais de fonctionnement sont les plus faible possibles. Les sommes collectées par l’association participent à aider Marie, à améliorer son bien-être et à soulager ses parents. Marie a besoin de soins corporels, d’aide à domicile, de déplacements fréquents. L’aide fournie permet une amélioration des conditions  de vie de Marie et de son entourage.

Le temps fort de la Fête des andouilles et des cornichons reste la double élection du roi des cornichons et de la reine des andouilles (cette double élection existe depuis l’origine de la fête), et le double concours de Monsieur Brioche et Madame XXL. Madame XXL est un concours unique en France.

La Fête des andouilles et des cornichons est axée sur la bonne humeur, dans une ambiance festive. Il s ‘agit de décomplexer et de mettre en valeur les gens. Le programme est varié, tout en reprenant les formes antérieures avec un spectacle de classe internationale (tour du monde en chanson). La fête foraine est présente avec de nombreuses attractions. De plus, cette manifestation s’ouvre à d’autres associations et accueillera par exemple un stand du secours populaire.

Infos pratiques :

Cette manifestation est patronnée par le journal « le Bien public », elle se déroulera dans le parc de la source, buffet, buvette, repas à base d’andouille, ou de poulet, gratin dauphinois. Chaque participant inscrit au concours est récompensé.

La fête se déroule de 11 heures à 21-22 heures. Entrée 2 € par personne. Les inscriptions aux concours ont lieu auprès d’Alain Limousin, 03.80.75.37.54.

La force motrice de l’eau

Licey  La force motrice de l’eau

Le canton de Fontaine Française bénéficie d’un patrimoine industriel important. Autrefois l’industrie sidérurgique était importante,  d’où un grand patrimoine industriel dans cette partie de la Bourgogne. L’eau, les immenses forêts, et la présence de minerai de fer  furent des richesses ayant tout particulièrement favorisé le développement de l’industrie métallurgique  et permis l’essor de la région, depuis l’époque médiévale jusqu’à la fin du XIX.  A Licey, dès le XVIème siècle, les moines de Bèze possédaient un haut fourneau. En 1838, un acte signé par Louis Philippe atteste d’un droit d’eau octroyé  au bénéfice du sieur Cugnotet propriétaire d’un haut fourneau et d’un patouillet (lavoir à minerai) à Licey sur Vingeanne.  En 1880, Félix Nicolardot a acheté l’ancienne forge et a monté un battoir fixe utilisant la force motrice de l’eau. Son petit fils Roger Nicolardot précise : « Les paysans venaient  battre les gerbes durant la période estivale. L’hiver mon grand père sciait le bois pour les habitants du village et des environs. Mon père a développé la scierie et j’ai pris la suite en 1974. Planches, palettes, caisses, charpentes, tablettes sortaient de la scierie. Nous avons employé jusqu’à 10 ouvriers.  J’ai arrêté en2003, la scierie n’était plus aux normes. Nous utilisions toutes sortes de bois uniquement en provenance de la région. On achetait du bois aux particuliers et aux communes par l’intermédiaire de l’ONF.  J’utilise toujours le droit d’eau pour faire fonctionner les machines, je travaille pour le plaisir. Je fais visiter l’installation, aux promeneurs, aux randonneurs, et à tous qui le désirent. »

A Licey, un bief alimente la scierie, située sur l’emplacement de l’ancienne forge. Ce bief est situé entre l’endroit où la Vingeanne s’engouffre en siphon  sous le canal près de l’écluse située en amont de Licey  et le moulin de Dampierre. Ce bief  alimente une scie à ruban et un charriot à grumes grâce à la force motrice de l’eau accouplée à moteur électrique. Le moteur fonctionnant grâce à la force motrice de l’eau permet de donner plus de force et de réguler la puissance de l’énergie hydraulique. Autrefois l’eau seule faisait fonctionner la scierie.  Une vanne dotée d’une crémaillère permet de faire affluer l’eau, cette force naturelle entraine un impressionnant arbre métallique entrainant à son tour la scie à ruban. Les machines datant pour la plupart du début du siècle dernier fonctionnent toujours pour le plus grand plaisir des amateurs. Une bonne odeur de bois règne toujours au sein de la scierie témoin de la vitalité de la force motrice de la Vingeanne, à une époque où l’énergie se fait rare et chère la force motrice de l’eau n’est pas négligeable.

Ranch Kiton équitation western

Ranch Kiton

Équitation western

Jacky Henry est féru de western et d’équitation. Jacky a réalisé un rêve d’enfant en réunissant ses deux passions. Ce fils d’agriculteur originaire de Sacquenay a crée un centre équestre consacré à l’équitation western au cœur de son village, et a construit  lui-même son écurie, il y a maintenant près de 18 ans. L’équitation western est présente en région parisienne, en Alsace et dans le sud. Cependant, ce genre est peu représenté ailleurs au sein de l’espace français. Ce centre d’équitation est unique en son genre dans la région.

Le ranch Kiton est un centre d’équitation western proposant un éventail complet d’activités : tourisme équestre  western, stages-randonnées, entrainements et participations au concours spécifiques à l’équitation western, école d’équitation avec passage des « galops western », stages de travail faisant participer chevaux et bétail, pensions en boxes, ou en prés et débourrages de chevaux. Jacky est titulaire d’un monitorat de tourisme équestre, et d’un monitorat d’équitation western. L’écurie compte 8 chevaux (Quarter Horse, Paint Horse  et Apaloosa), ainsi que 3 poneys disponibles pour les cours. Une dizaine de chevaux sont en pensions au ranch. Le centre équestre compte 140 licenciés. Jacky est tuteur d’entreprise et peut accueillir et former des apprentis.

La méthode d’éducation des chevaux mise en pratique ici est une méthode douce et spécifique. Jacky n’utilise pas le mot dressage. Une grande proximité, une complicité se développe entre l’homme et le cheval. Les ordres se transmettent grâce aux mouvements naturels du corps de l’homme, à des sons émis par la bouche du cavalier, et à la voix. Le travail du cow-boy avec les chevaux en contact avec le bétail inspire les méthodes du cavalier pratiquant cette équitation. Il s’agit de méthodes permettant de ne pas affoler le bétail. « Complicité avec le cheval, précision et maitrise de soi, sont les qualités requises par l’équitation western » précise Jacky. Un équipement spécifique est nécessaire, en particulier, une selle spéciale munie d’un pad est nécessaire pour le plus grand confort du cavalier et de sa monture.

Jacky Henry organise des petits concours avec ses élèves et clients, agrandis à d’autres centres équestres de type western. L’un de ces concours se déroulera  le 12 septembre  de 9 heures à 18 heures au Kiton’s Ranch à Sacquenay. Le centre équestre propose également des « stage-bétail » spécifiques au western. Le 22 août à Sacquenay  un stage-bétail sera organisé au ranch Kiton. Ces manifestations constituent un temps fort dans la vie du Kiton’s Ranch.

Encadré (site et situation) :

A Sacquenay, les 15 hectares du Kiton’s Ranch s’étendent au sein d’un environnement privilégié au cœur des plaines et des forêts voisines, entre Venelle et Vingeanne. L’accès est aisé par la route départementale 74, l’autoroute A5 (sortie Til-Châtel), ou par le train (gare d’Is-sur Tille). Le ranch est actuellement pourvu d’un manège, d’un club house, d’une écurie de 12 boxes, d’un important rond de longe et d’une carrière dont la couverture est à l’étude.

Site internet : http://www.kitonsranch.fr/

 

Voyage au fil de l’eau

José, 54 ans est parti au printemps avec Loki, un cheval de trait ardennais âgé de 10 ans. Loki tire la charrette fabriquée par José. Tous deux ont suivi les canaux depuis la Creuse pour un périple de plus de 1200 km avec 500kilomètres déjà parcourus. Eau, air, ombre et air ne manque pas à Loki le long des berges. À la fin de l’été, José et Loki auront réalisé leur voyage en forme de boucle au cœur de la France. José et loki ont fait halte à Saint Maurice sur Vingeanne près du restaurant La Petite Fringale.