La moutarde de Bourgogne

Après des années d’absence, la moutarde est à nouveau cultivée en Bourgogne.
Jérôme Cadet céréalier à Fontaine Française, producteur de moutarde et président de l’APGMB (Association des Producteurs de Graines de Moutarde de Bourgogne) précise : « Les industriels fabricants de moutarde de Dijon sont à l’origine de 90 % de la production et 50 % de la production européenne. Les premiers ambassadeurs de la moutarde ont été les ducs de Bourgogne, Eudes IV a introduit la moutarde sur la table des ducs au XIIIème siècle. L’appellation moutarde de Dijon est un savoir faire protégé par un décret, il y avait une cinquantaine de fabricants en 1900, la concentration s’est accentuée à partir des années 50. Aujourd’hui seul 4 fabricants subsistent en Bourgogne : Amora-Maille, Européenne de condiment, Fallot et Reine de Dijon. En France entre 1950 et 1980, une baisse de la production de moutarde a eu lieu, la culture du colza a supplanté celle de la moutarde. En 1990, 90 % de la graine de moutarde était importé du Canada. La chambre d’agriculture en partenariat avec des agriculteurs volontaires a débuté la réimplantation de la graine de moutarde à partir des années 90. En Bourgogne, la production est passée de 0 à plus de 20 % concernant l’approvisionnement français en graines de moutarde. Nous avons créé l’APGMB qui associe les producteurs de la région et les organismes de collectes de graines de moutardes : Dijon céréales, SA Bresson, Soufflet, 110 Bourgogne … Notre association adhère à l’AMB (Association Moutarde de Bourgogne) créée pour relancer la culture de la moutarde de Bourgogne. Les principaux producteurs de moutarde adhèrent à l’AMB. Depuis 2 ans, l’IGP (Indication Géographique Protégé) est déposé à l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine). La Moutarde de Bourgogne est constituée de Vin blanc AOC de Bourgogne et de graines de moutarde produites en Bourgogne à la différence de la moutarde de Dijon, fabriquée avec du vinaigre et des graines de moutarde ne venant pas forcément de Bourgogne. La moutarde de Bourgogne est référencée dans les magasins, seulement trois industriels sont habilités à la vendre. »

Les rendements de la moutarde sont moitié moins importants que pour le Colza, environ 15 quintaux à l’hectare. Cette année elle s’est récoltée tardivement en raison du mauvais temps, le prix payé aux producteurs est de 770 € le quintal. C’est une plante fragile, elle supporte mal l’hiver et sensible au stress hydrique. C’est une plante très haute mesurant entre 1,50 et 2 mètres. Les partenaires techniques sont la chambre d’agriculture et AgroSup Dijon, les partenaires financiers sont le conseil régional de Bourgogne et France Agrimer.

L’or vert

Une moisson originale a lieu au lieu dit : « Le miroir » à Saint Maurice, 10 hectares de lentilles vertes bio ont été moissonnés par l’Earl des Oisolles de Sacquenay. Cette parcelle a été cultivée en bi culture avec de la cameline, cette plante a servi de tuteur au pied de lentille, ces plantes sont cultivées en symbiose, elles sont au même stade de maturité. L’association d’une légumineuse, la lentille avec une plante crucifère, la cameline s’avère être judicieuse. Toutefois la récolte est difficile. Après récolte, cameline et lentilles seront séchées puis triées. La cameline sera pressée, afin d’obtenir une huile très recherchée, les lentilles seront vendues au détail à la ferme en sachet de un kilo. Benoit Méot précise : » Les rendements sont de 15 quintaux à l’hectare, on plante, et on récolte, peu d’interventions sont effectués sur la parcelle. Il a fait sec lors de la floraison, le rendement, s’en est ressenti, j’ai planté des lentilles sur une surface de 20 hectares au total. Les rendements peuvent être plus élevés à certains endroits qu’à d’autre, cela dépend de l’assolement. Les lentilles ont un meilleur rendement lorsqu’elle succède à une récolte de sarrasin l’année précédente qu’à une récolte de tournesol. Cette lentille verte se rapproche de la lentille de Champagne, elle est différente du lentillon à peau brune, planté en bi culture également. Après récolte, séchage ensachage demande une infrastructure importante. Le cours de la lentille est à 1600 euros la tonne, 3200 euros la tonne après conditionnement, la lentille est vendue à 3 euros le kilo. »

Trois chatelaines ont marqué l’histoire de Fontaine Française

Le château de Fontaine Française est un château d’agrément construit au XVIIIème siècle. Cette demeure se mirant dans les eaux de l’étang Pagosse est située au cœur d’un parc écrin planté d’Ifs et de Tilleuls. Les statues d’Apollon, de flore et de Pan invitent à la rêverie. L’histoire du château a été marquée par l’esprit du XVIIIème siècle et également par trois dames ayant marquée leur empreinte sur le château, sa vie et son histoire.
Anne-Marie Madeleine de la Tour du Pin a épousé de Marie-François Bollioud de Saint Jullien, conseiller du roi, receveur du clergé de France, gouverneur et lieutenant du roi. Son époux fortuné a fait construire le château, madame de Saint Jullien était une femme cultivée, intéressé par la littérature, amie de Voltaire, celui-ci appelait madame de Saint Jullien son papillon philosophe. Elle a invité madame de Staël qui a commencé son roman Corinne au château de Fontaine Française et le Chevalier de Boufflers a écrit son « libre arbitre » au bord de l’étang Pagosse.
Une autre grande dame est Honorine de Monaco, épouse du marquis de la Tour du Pin, qui a habité Fontaine Française de 1820 à sa mort en 1896. Honorine a été marquée par le souvenir de sa mère, princesse de Choiseul Stainville, exécutee la veille de la mort de Robespierre. Elle a laissé le souvenir d’une grande dame solidaire de la souffrance de ses contemporains. Elle a fait bâtir l’école des filles à côté du presbytère, une salle d’asile et un bureau de bienfaisance. Elle a fait de nombreux don aux indigents.
Une troisième châtelaine a marqué l’histoire du château, la comtesse de Chabrillan, née Félicité de Levis-Mirepoix, femme de lettres, auteur de « Fontaine Française et ses souvenirs », « Vision d’Afrique », « Une amie de Voltaire », « Légendes des prouesses et des galanteries d’Henri IV au bourg de Fontaine Française ».
Lors de la visite du château, le visiteur pourra admirer le portrait de chacune de ces dames ayant marqué l’histoire. Leur héritage est toujours visible au château. Le château a été pour ces dames un cadre de vie princier. Le visiteur peut le temps d’une visite se replonger dans un passé rendu vivant par les commentaires du guide.
Infos :
Le château se visite de juillet à septembre, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Il est fermé les lundis et mardis.

La 39 ème fête des Andouilles et des Cornichons

La 39 ème fête des Andouilles et des Cornichons
La fête des Andouilles et des Cornichons est une manifestation populaire avec une philosophie humanitaire. Cette fête a pour but de faire rire et d’aider les gens. L’association la Hache : (Haute Association des Charlots à l’Hilarité Exubérante), poursuit la politique inaugurée par Michel Feuchot, fondateur de cette association, en organisant cette fête chaque année le 15 aout depuis 1972. Les moments forts de cette sont : la double élection de la reine des Andouilles et celle du roi des cornichons et le double concours de Madame XXL et de Monsieur Brioche seront au cœur des festivités. La Hache est une association à but humanitaire venant en aide à des enfants souffrant de maladie génétique orpheline comme Hugo et Marie et Tom cette année.
Cette fête se déroulera sur le thème de l’enfance, Casimir sera invité. Le spectacle le Casimir Show sera proposé. Casimir a repris la scène depuis 2008, c’est l’original, trois passages de 20 minutes de Casimir sur scène auront lieu. La fête sera articulée autour du thème de l’enfance et de la nostalgie de l’enfance. Petits et grands enfants pourront être photographiés avec Casimir. Des séances de dédicaces seront organisées. Le journal Le Bien Public est partenaire de cette fête, animée par Lionel Rousseau.
Le 15 aout a lieu la 39ème, fête des andouilles et des cornichons au profit de Tom, enfant atteint de la maladie de Pompe Tom souffre de maladie de Pompe, c’est une maladie génétique neuromusculaire orpheline. Plus de 100 personnes sont touchées par cette maladie, se caractérisant par des troubles respiratoires et surtout par une atteinte cardiaque. Cette maladie doit son nom au médecin néerlandais J.C.Pompe qui a décrit en 1932 cette maladie sur un enfant décédé à 7 mois d’une hypertrophie cardiaque. , ses parents confient : « Le 25 Juin 2007 Tom est venu au monde sans aucune anomalie. Quinze jours après sa naissance, première visite chez son médecin traitant qui après une auscultation découvre une chute du rythme cardiaque sur un battement de cœur. Tom est alors hospitalisé pour un simple enregistrement cardiaque. Tout est normal. Selon le diagnostique établi, Tom est atteint de glycogénose type II (maladie de pompe). Cela nous paraissait invraisemblable, tout comme les médecins, mais il fallait bien se rendre a l’évidence Tom était malade. Le 27 Juillet 2007 nous sommes attendus au centre des maladies métaboliques à Lyon où Tom recevra sa première perfusion d’enzymes. Il fut le premier enfant à bénéficier si tôt du traitement. Des ces deux ans, nous avons rencontrés d’énormes difficultés respiratoire qui se sont traduits par des insuffisances et de arrêts cardio-respiratoires où plusieurs intubations ont été nécessaires. Tom a donc été sous assistance respiratoire toutes les nuits (VNI) afin de conserver ses muscles pulmonaires, sur le plan musculaire Tom bénéficie de kiné-motrice et cela s’avère de plus en plus difficile. Tom ne marche pas, ne se dresse pas, a une faible force musculaire mais nous ne perdons pas l’espoir de le voir marcher un jour. Sur un plan neurologique Tom est un enfant normal et très intelligent. Début juin 2009, Tom, en détresse respiratoire, a du être hospitalisé durant deux mois à Lyon. Il a du subir une trachéotomie (décision très difficile à prendre mais nécessaire afin d’éviter des intubations à répétitions.) Depuis, de retour à la maison il faut s’organiser pour les soins quotidiens et la surveillance constante. Tom et Élisa, (la cousine) âgés de 3 et 7 ans, sont tous les deux atteints de cette maladie génétique rare appelée maladie de pompe ou glycogénose type 2, (maladie lysosomale). La glycogénose est une maladie héréditaire due à l’accumulation de glycogène. Il s’agit de longues chaînes de sucre constituées par l’association de glucose qui sont mises en réserve dans le foie mais également dans les muscles et le placenta. Les glycogénoses s’expliquent par le déficit en une enzyme (élément indispensable dans l’utilisation normale du sucre). L’association courir pour Tom existe depuis 2009 les dons recueillis permettent à nos deux enfants de bénéficier d’appareillages (ou autres) qui la plus part du temps ne sont quasiment pas pris en charge par la sécurité sociale et nous permettent de garder un espoir quand à leurs évolutions. En 2010, les dons recueillis participeront à l’achat d’ «un tourne pages» pour Élisa qui apprend à lire et à écrire. Chaque jour qui passe est une victoire sur la maladie. Leur joie de vivre malgré leur souffrances quotidiennes nous donne une sacrée leçon de vie. Les bénéfices de la fête des andouilles et des cornichons sont réservés à L’association Courir pour Tom au profit de Tom et ses amis souffrant de la maladie de Pompe. »

Programme de la fête du 15 août 2011
10 h 30 : ouverture au public (entrée 2 €)
11 h 30 : apéritif d’honneur offert par la mairie aux diverses personnalités
À partir de 12 h 30 : repas sous chapiteau (entrée, andouille aux haricots ou gratin dauphinois, fromage et dessert, 12 € boissons non comprises)
À partir de 14 heures : concours roi des cornichons, reine des andouilles, Monsieur Brioche, Madame XXL et autres animations jusqu’à 19 heures.
À 15 heures : spectacle Casimir Show
À partir de 10 h 30 possibilité de baptême de l’air en hélicoptère (35 €), liaison entre le parc de la source et le site de l’héliport assurée gratuitement par Taxi n°1, transporteur de Tom.

L’indigène européen

Jean Porteilla a écrit deux livres. Le premier livre intitulé « ‘l’rab ou Arab» et un second : « L’Algérie française et de Gaulle». Ces deux livres ont été auto édité.
Jean Porteilla est installé à Dijon depuis 1962 et a été vendeur sur le marché. A près de 70 ans, Jean Porteilla a décidé d’écrire sur le pays de son enfance, l’Algérie. Selon ses propre mot : «Il s’agit d’une faim d’écrire sans fin».
Dans ces livres Jean Porteilla se raconte, raconte son histoire et l’histoire d’un pays. La petite histoire se confond avec la grande histoire. L’auteur prend pour point de départ l’histoire du pays dont le souvenir est resté à jamais gravé en lui et donne avec truculence sa vision des choses en contre point. Le premier ouvrage se révèle comme un dictionnaire haut en couleur, dans lequel des définitions sont données et des lieux décrits. Des personnages oubliés par l’histoire revivent. Jean Porteilla décrit les petits métiers et évoque le personnage de « Yaouled», le petit cireur de chaussure. Sur 150 pages, Jean Porteilla défini et décrit le mot arab, et ajoute une dose de « romançage pataouéte ». Les mots dérivés du mot : «arabe » sont donnés et définis : arabesque, Arabie, arabique, de même les mots dérivés de la langue arabe sont recensés expliqué. Une partie du premier livre est consacrée aux vêtements et à la description du vêtement. Avec verve, l’auteur retrace l’esprit d’une époque de manière érudite.
Le second ouvrage est l’histoire des rapports entre le général de Gaulle et l’Algérie française, commentée par l’auteur. A chaque épisode, l’auteur donne sa version « terroir », c’est-à-dire son point de vue issu des informations prises sur le tas et notée à l’époque
La famille de Jean Porteilla a débarqué dans la plaine de la Mitidja, près de Boufarik en 1540 et est restée en Algérie durant plus de quatre siècles. Jean Porteilla se défini comme : «Indigène européen»

L’esprit de la tsarine renait au village

L’esprit de la tsarine renait au village
En 1941, des soldats allemands ont été certainement les derniers à contempler l’intérieur exotique dans son intégralité meublant un salon particulier de Catherine II (1729-1796). Jean Marc Tournois, sculpteur, designer, créateur contemporain et ornemaniste de formation s’est attaché à recréer ce mobilier dans son atelier à Bèze. Le film de Peter Woditsch : «Le secret perdu de Catherine la Grande »et le livre « Les passions de la Grande Catherine ». Dernièrement cette réalisation a fait l’objet d’une exposition à l’opéra à Paris, l’Archi faune, une sculpture de Jean Marc Tournois réalisée à Bèze, a été exposée près du grand escalier. Jean Marc Tournois a également conçu la scénographie de l’exposition, un vêtement écrin cerclé de bambou et recouvert de tulle a accueilli l’exposition au sein de la rotonde du glacier de l’opéra Garnier, près de Près de 500 personnes sont visité cette exposition où les meubles un fauteuil et un guéridon ont trouvé tout naturellement leur place. Les meubles sortis de l’atelier bèzois, situé dans l’ancien séchoir à houblon du village ont ensuite été exposés dans une galerie à Bruxelles puis à Berlin. Jean Marc Tournois précise : «Il s’est agit de retranscrire et de retrouver les caractéristiques symboliques et culturelles du mobilier issu du travail des artisans fournisseurs de la cour de Russie au XVIIIème siècle. Cette réalisation a été un véritable défi, car cela a nécessité une recherche, des moulages, le choix des essences, le séchage des bois, l’application des feuilles d’or, le garnissage des sièges. Les maniéristes allemands ont probablement réalisé ce mobilier au XVIIIème siècle en se rapprochant de l’art religieux, dont ils étaient les acteurs. Le nombre d’or, a été utilisé dans la création de ce mobilier. Le respect du choix des proportions, l’esthétique et la redécouverte de l’art statuaire de l’époque a été la redécouverte d’un savoir faire dans le domaine des arts appliqués.»
En 1941, des soldats allemands ont été certainement les derniers à contempler l’intérieur « exotique » dans son intégralité du salon particulier de Catherine II (1729-1796). Jean Marc Tournois, sculpteur, designer, créateur contemporain et ornemaniste de formation s’est attaché à recréer ce mobilier dans son atelier à Bèze. Le film de Peter Woditsch : « Le secret perdu de Catherine la Grande » et le livre « Les passions de la Grande Catherine » ont inspiré Jean-Marc Tournois. Dernièrement cette réalisation a fait l’objet d’une exposition à l’opéra à Paris, l’archi-faune, une sculpture de Jean Marc Tournois réalisée à Bèze, a été exposée près du grand escalier. Jean Marc Tournois a également conçu la scénographie de l’exposition, une robe écrin cerclé de bambou et recouvert de tulle a accueilli l’exposition au sein de la rotonde du glacier de l’opéra Garnier, près de 500 personnes ont visité cette exposition où les meubles : un fauteuil et un guéridon inspiré par le cabinet de jeu érotique de Catherine II de Russie, ont trouvé tout naturellement leur place. Les meubles sortis de l’atelier bèzois, situé dans l’ancien séchoir à houblon du village ont ensuite été exposés dans une galerie à Bruxelles puis à Berlin. Jean Marc Tournois précise : « Il s’est agit de retranscrire et de retrouver les caractéristiques symboliques et culturelles du mobilier issu du travail des artisans fournisseurs de la cour de Russie au XVIIIème siècle. Cette réalisation a été un véritable défi, car cela a nécessité une recherche, des moulages, le choix des essences, le séchage des bois, l’application des feuilles d’or, le garnissage des sièges. Les maniéristes allemands ont probablement réalisé ce mobilier au XVIIIème siècle en se rapprochant des techniques utilisées pour l’art religieux qu’ils maitrisaient. Le nombre d’or, a été utilisé dans la création de ce mobilier. Le respect du choix des proportions, l’esthétique et la redécouverte de l’art statuaire de l’époque a été la pérennisation d’un savoir faire dans le domaine des arts appliqués. »

Ouverture de l’Abbaye de Bèze

Ouverture de l’Abbaye de Bèze :
L’abbaye de Bèze était ouverte seulement à l’occasion des journées du patrimoine, depuis le 2 juillet l’abbaye est ouverte tous les après midis des mois de juillet et d’août (sauf le lundi). La véritable richesse de l’abbaye est son histoire, cette histoire commentée rend l’abbaye vivante.
Lors de la visite les pierres semblent parler naturellement de la spiritualité émanant des bâtiments subsistants. Fondée en 630, l’abbaye bénédictine placée sous le vocable de Saint Pierre est l’une des plus anciennes de Bourgogne. Les vestiges de Notre Dame de Bèze, chapelle du XIIème siècle dédiée à la vierge sont particulièrement intéressants. Les bâtiments dits de l’hôtellerie abritant « les chambres d’hôtes » des moines venant autrefois étudier à l’abbaye, véritable centre intellectuel de la congrégation de Saint Maur au XVIIIème siècle, sont une curiosité. Le chapier autrefois réservé aux chasubles et la bibliothèque, dotée d’un plafond en bois voûté en carène de navire, aurait abrité plus de 5 000 volumes à la fin du XVIIIème siècle méritent la visite. 7 fois détruite et 7 fois reconstruite la devise de l’abbaye étant « Omnia cum temporeo », « tout avec le temps », le visiteur pourra apprécier toute la saveur de cette phrase en visitant ce monument d’histoire et de patrimoine de notre région.
L’abbaye de Bèze participe au rayonnement touristique et culturel de Bèze et de sa région.
Infos:
Ouverture tous les après-midis des mois de juillet et d’août (sauf le lundi) de 15 à 18 heures
Tarifs : individuels 4 €, tarif réduit 2 € (de 12 à 18 ans), moins de 12 ans gratuit.
e-mail : 3ab.beze@free.fr