Charles Danne est né à Caen le 14 décembre 1866. Il fit ses études à l’école des Beaux-Arts de Paris, il fut élève de Ginain et obtint en 1896 un prix de l’Institut et de la Société centrale des architectes. Diplômé architecte DPLG en 1900, il s’établit à Dijon. Membre de la Commission des Bâtiments civils de la Côte d’Or, dès 1900. Il devint architecte des PTT en 1923.Il a été architecte du gouvernement de 1919 à 1935 et admis à l’honorariat à cette dernière date. Il a enseigné l’architecture et l’histoire de l’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon de 1897 à 1935. Il a construit entre autres travaux, des hôtels particuliers, des maisons de rapport, des usines, les hôtels des Postes de Dijon, Autun, Audincourt, Louhans, Etang sur Arroux, Genlis, Sens, Chatillon sur Seine. Charles Danne a été maire de Saint Aubin(21) avant la seconde guerre mondiale. Il a fait partie de la Société Centrale des Architectes Français.
Mois : novembre 2012
L’église Saint Rémi de Bèze
La première pierre de l’église Saint-Rémi (ou Saint-Remy selon les sources) a été posée en 960. Elle a été détruite et reconstruite quatre fois. En 1119, Joceran de Brancion, évêque de Langres, a consacré l’église paroissiale dédiée à saint Rémi. La dernière reconstruction a eu lieu en 1767 par les habitants, sous la direction du curé Guelaud. Ce prêtre a été le premier maire de Bèze.
De 1995 à 1997, la restauration totale extérieure et intérieure a été menée à bien par la municipalité et une association de bénévoles.
Une disposition assez ancienne
L’église est couverte de tuiles plates, d’ardoises et de laves. Le toit à quatre versants, peu élevé, est surmonté d’un lanternon coiffé par une flèche assez aiguë, disposition assez ancienne. À l’intérieur, on peut voir un superbe Christ en noyer datant du XVI e siècle, deux statues classées, dont Notre-Dame des Groisses, une vierge à l’enfant rustique du XV e siècle provenant d’une ancienne chapelle et un tableau représentant le baptême de Clovis, copie de l’original de la cathédrale de Reims.
À l’extérieur, on peut voir une statue en pierre sur un piédestal qui représente le Christ aux liens, encore appelé Dieu de pitié.
Le lavoir de Mornay
Lieu de rendez-vous pour un dur labeur, mais aussi lieu de rencontre pour les villageoises, le lavoir est un élément du patrimoine de chaque village.
Pour améliorer le confort des lavandières, le 27 juin 1841, le conseil municipal de Mornay (21) décida l’adjudication d’un lavoir public et d’un puits, d’après un devis établi par Auguste Sirodot, architecte à Dijon.
Les travaux sont confiés à Pierre Jacotot, entrepreneur du bâtiment associé à Joseph Vittenet, habitant de Mornay, pour un montant de 27 770 francs, le lavoir devant être couvert en lave. La réception des travaux a lieu le 29 octobre 1842.
Témoin du passé, il mérite que l’on s’y attarde un instant, il fait partie du petit patrimoine rural de la commune. Sa rénovation a été assurée par la municipalité en 1995 avec la participation de l’Association pour la sauvegarde des édifices ruraux de la Côte-d’Or. À proximité de ce lavoir à impluvium, se trouve un panneau d’information concernant le cycle biologique du brochet. Celui-ci est situé près de la mare qui est une frayère à brochet
40 000 vues
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Au chevet de la Vingeanne Visite de terrain
Une étude globale a démarré sur le bassin versant de la Vingeanne. Celle-ci a pour objectif premier de faire l’état des lieux de la qualité hydromorphologique de la rivière. D’ici début 2014, dans le cadre du contrat de bassin, le Comité de rivière devra impulser des actions pour améliorer l’état écologique du cours d’eau, et le levier le plus puissant apparait être la restauration de la morphologie du cours d’eau. Afin de sensibiliser les élus une journée de terrain sur l’amélioration de l’état écologique des cours d’eau a été organisée mardi par Cyrille Bouvier, chargé de mission de l’Etablissement Public de Bassin (EPTB), concernant le contrat de bassin de la Vingeanne.
Visite et échanges sur les actions futures ont été au programme, dans le cadre du comité de rivière. Cette visite a eu lieu en présence notamment de Jean Michel Rabiet, maire de Cusey (52), conseiller général de Prauthoy(52) président du comité de rivière, de Dominique Matiron, maire de Licey sur Vingeanne(21) 1er vice-président chargé de la commission qualité des eaux, de Jacques Couturier, adjoint au maire d’Attricourt 2ème vice-président chargé de la commission rivière et canal.
Le but a été de présenter in situ des portions de rivière en bon état morphologique, et les problématiques de la continuité écologique, et ainsi d’arriver à s’accorder sur des objectifs communs et compris par tous, notamment sur celui de permettre à la rivière d’avoir un fonctionnement plus proche de l’état nature. Ces problématiques ont été abordées tout en découvrant le bassin versant de la Vingeanne.
La visite du bassin versant a commencé le matin en Haute Marne avec l’intervention de Denis Lalevée, technicien au service d’assistance technique à l’entretien des rivières du Conseil général de la Haute-Marne et de Martial Gil, chargé de mission à la fédération de pêche de la Haute-Marne sur les rives du Badin, affluent de la Vingeanne près de Courcelles Val d’Esnoms. La présentation d’une portion de cours d’eau en bon état morphologique et d’une portion de cours d’eau modifiée par l’homme a eu lieu. Dans un deuxième temps s’est déroulée une présentation des exigences des peuplements piscicoles sur les zones à salmonidés.
L’après-midi s’est déroulée dans la partie aval de la Vingeanne, en Côte d’Or notamment à Saint Maurice sur Vingeanne, Montigny sur Vingeanne, Mornay et Pouilly sur Vingeanne avec l’Intervention de Laurent Perrin, agent technique du service départemental de la Côte d’Or de l’Onema, de Fanny Œuvray de la Fédération de pêche de la Côte d’Or, et de Boris Michalak, chargé de mission de l’EPTB Saône et Doubs pour le contrat de bassin de la Dheune. Une présentation des exigences écologiques de la truite et du brochet, a eu lieu suivie d’un bilan des zones humides potentiellement adéquate à la fraie du brochet. La truite a besoin d’eau claire et fraiche et de sol meuble pour frayer, le brochet a besoin d’herbe car le brochet pond sur le lit majeur dans des eaux claires également. La restauration de la libre circulation de l’eau, des sédiments et des espèces a été présentée aux élus et aux membres des sociétés de pêche, suivie de la présentation de l’enjeu du débat, au sujet de la suppression des ouvrages sur la Vingeanne. La présentation des différentes solutions d’aménagements des 52 ouvrages répartis sur la Vingeanne a été observée.
Le bassin de la Vingeanne a une superficie totale de près de 700 km², il est réparti sur 64 communes situées sur les départements de la Haute-Marne (31 communes), de la Côte-d’Or (26 communes), et de la Haute-Saône (7 communes). La Vingeanne prend sa source en Haute-Marne, à Aprey. Elle se jette dans la Saône, à Talmay, après un parcours de 92 km. Dix affluents se greffent à la Vingeanne.