Marc Richard habite Chaume et Courchamp depuis 2008. Après avoir travaillé chez le maitre verrier Weinling et avoir été soudeur en Corse pour ERDF et GRDF, passionné de chevaux il a choisi de se reconvertir, après un accident de moto, en devenant prestataire en traction animale, meneur de chevaux attelés, en suivant une formation. Sa formation a débuté en mars de l’année dernière et s’est terminée en octobre dernier. Marc Richard a obtenu son diplôme final aux haras de Besançon. » Ma formation s’est déroulée à Villers sous Chalamont (25) au Centre Européen de Ressources et de Recherche en Traction Animale (CERRTA), à Villers-sous-Chalamont (Doubs, 25). Cette association, sous l’impulsion de Jean-Louis Canelle, développe l’usage du cheval de Trait Comtois grâce aux spectacles, formations et recherches en bourrellerie. J’ai été diplômé en bourrellerie, maréchalerie et en tant que meneur de chevaux. »: souligne Marc Richard. « J’ai fait un stage chez Joliet à Tart l’abbaye, période durant laquelle j’ai travaillé avec des chevaux Auxois. J’ai travaillé également avec Gilbert Simon, le laboureur de la Romanée-Conti, dans les vignes de Pommard en premier cru bio, avec des Percherons. J’ai pratiqué l’écavaillonnage et le décavaillonage au pied des ceps de vigne. La butte de terre mise en novembre au pied des ceps de vigne pour les protéger du gel pendant l’hiver (buttage) doit être enlevée. J’ai travaillé aussi avec des chevaux ardennais, à Chassigny (52) » : ajoute le maitre des chevaux. » Avec ma jument Alsa , une femelle percheronne de 3 ans que j’ai dressé moi-même, je travaille chaque jour avec elle de 7 heures à 19 heures. Je la brosse chaque jour. Je graisse les harnais, d ‘Alsa je pratique la couture sur ses harnais. J’ai eu un véritable coup de cœur pour Alsa, je l’ai sauvée de la boucherie. Avec elle, je compte pratiquer le maraichage, le travail dans la vigne, le défrichage et la prestation de service en calèche. Pour cette dernière activité je compte travailler en partenariat avec le Syndicat d’Initiative de Fontaine Française en étant inscrit sur leur calendrier.
Le 15 juin, lors d’un colloque avec des intervenants en agriculture biologique à la ferme de la Gauloise, à Sacquenay je pratiquerai le labour et le hersage. Je peux travailler avec deux juments comtoises de la ferme de la Gauloise et je compte m’acheter une seconde percheronne que je vais atteler » : conclu le prestataire en traction animale.
Marc Richard : 06.74.72.61.41
Mois : février 2013
L’assemblée générale du syndicat d’initiative de Fontaine-Française Val de Vingeanne
L’assemblée générale du syndicat d’initiative de Fontaine-Française Val de Vingeanne s’est déroulée vendredi, en présence de Nicolas Urbano, maire, conseiller général de Fontaine Française, de Michel Borderelle, président de la communauté de communes du Val de Vingeanne, et de Dominique Matiron maire de Licey sur Vingeanne. Le rapport moral et le rapport financier ont été présentés au public.
L’aménagement du local de La Plume rouge qui est mis à disposition gratuitement par la municipalité de Fontaine Française, propriétaire du bâtiment a été évoqué. Le local a été remis en état par des bénévoles, des toilettes et un lavabo ont été posés par la municipalité. Une convention a été signée entre le Syndicat d’Initiative et la municipalité pour l’utilisation de la Plume Rouge. Ce local est destiné à l’accueil du public. Le syndicat d’initiative a connu une hausse de la fréquentation de 30%.
L’alimentation et la mise à jour du jour du site Internet ont été effectués, des informations sur les villages, les monuments historiques, les commerces ont été ajoutés.
Un nouveau dépliant sera mis à la disposition du public en 2013.
Un marché gourmand nocturne sera organisé le 14 aout place Henry IV à Fontaine Française. Métiers d’arts et métiers de bouche seront présents. Une exposition des peintures de Bernard Marion se tiendra le premier dimanche de juin, de juillet et d’aout aux écuries du château à Fontaine Française..
Une réunion publique du syndicat d’Initiative aura lieu le1er mars à 19 heures à la mairie de Fontaine Française.
Le site du Syndicat d’Initiative: fontaine.francaise.free.fr/
http://fontaine.francaise.free.fr
Des collégiens au jardin
Les élèves du collège Henry-Berger ont présenté leurs recherches, effectuées dans le cadre de l’Itinéraire de découverte des jardins, à Claude Bourguignon, biologiste du sol. Claude Bourguignon, ingénieur agronome, ancien collaborateur de l’Inra, mondialement connu pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols, est venu au collège Henry-Berger. Fondateur du Lams (Laboratoire d’analyse microbiologique des sols), basé à Marey-sur-Tille, il travaille en France, mais aussi en Europe, en Amérique et en Afrique.
À travers l’Itinéraire de découverte des jardins (IDD), il s’agit pour les élèves d’apprendre d’une autre façon et de faire des recherches, des expériences et des travaux en groupe afin de donner aux élèves l’envie de découvrir des domaines inconnus. Plusieurs professeurs dans différentes matières animent les IDD pour mener un projet commun en associant différentes compétences.
Le projet a démarré par l’étude du sol du futur potager. Ce dernier se trouve au sein de l’établissement, contre le bâtiment de la cantine. L’objectif des élèves a été de découvrir les propriétés du sol de ces quatre parcelles et d’identifier les habitants afin de cultiver un jardin agro-écologique, c’est-à-dire un jardin où les élèves vont faire pousser des plantes en respectant la vie du sol. Les élèves ont été répartis en trois groupes, l’un avec Joëlle Masson, professeur de sciences et vie de la terre, avec qui, ils ont étudié concrètement le sol, fait des expériences pour , au final, en analyser les résultats. Le deuxième groupe, avec Anne Philippe, documentaliste, a observé le travail du premier groupe, a filmé et réalisé un montage vidéo. Le troisième groupe a endossé le rôle de journaliste scientifique et a effectué des recherches de fond sur le lombric afin de produire des articles destinés au blog de SVT.
L’objectif numéro un a été de montrer que le sol est vivant. Le second objectif a été d’analyser la composition et d’en déduire les propriétés. Ensuite, il s’agissait d’observer et d’identifier les plantes qui poussaient naturellement sur les parcelles. Les élèves ont ainsi découvert les plantes bio indicatrices qui ont pu les renseigner sur les propriétés du sol. Claude Bourguignon a également présenté les activités du Lams, seul laboratoire au monde à pratiquer la microbiologie des sols et à dispenser ses conseils aux agriculteurs en préconisant le semis direct sous couvert (1200 agriculteurs ont mis cette méthode en pratique en France).
Le château de Fontaine-Française et son évolution de la forteresse à la demeure de plaisance.
Le principal projet culturel de la Société historique et touristique de la région de Fontaine-Française (SHTRFF), cette année, est la réalisation d’une brochure proposée par Catherine Baradel-Vallet et son fils Cosme, concernant le château de Fontaine-Française et son évolution de la forteresse à la demeure de plaisance.
Catherine Baradel-Vallet précise : « Le but est de présenter l’histoire du château et du village qui sont intimement liés. C’est une façon de présenter un résumé de l’histoire de Fontaine-Française de Richard Édouard Gascon, de manière plus courte, avec des corrections et un enrichissement par rapport à cet ouvrage de référence. Des portraits de seigneurs du château sont reproduits dans cette brochure où figurent notamment les portraits de Françoise de Longwy qui est au château de Versailles, celui du cardinal de Givry qui figure à Champigny-sur-Veude (Indre-et-Loire) et celui de Jean de Vienne dit “le Barbu” visible à la Cité de l’architecture à Paris. Autre découverte de cet ouvrage, une description du séjour de François I er à Fontaine-Française où il s’est arrêté, le 10 janvier 1534, lors d’un de ces nombreux voyages au sein du royaume de France.
« La reconstitution numérique du château fort, avec sa toiture polychrome d’origine est une innovation apportée par ce livret. Cette reconstitution a été réalisée grâce aux archives de Gascon et des mesures et observations effectuées sur place. »
Info Site Internet : http://www.chateau-fontainefrancaise.fr/histoire_du_château/.
Une Saint Vincent dignement fêtée
Depuis près de quatre siècles Champlitte fête Saint-Vincent, le protecteur des vignerons. La petite cité comtoise était en effet autrefois entourée de vignobles, et produisait un vin très apprécié. Le phylloxéra a ruiné malheureusement les vignes au XIXème siècle. C’est Albert Demard et son fils Jean-Christophe qui ont permis de relancer la production de vin au XXème siècle, et par la même occasion à fait renaitre la fête de la Saint-Vincent.
Le déroulement de la 401 ème édition de cet évènement est le même depuis sa création au XVIIème siècle. Suivant la tradition, une procession en costumes traditionnels a défilé dans le bourg chanitois selon un parcours bien défini, qui a attiré de nombreux spectateurs.
Les festivités ont débuté par le couronnement des « Épousés » en présence du « Petit couple », symbole du renouveau et de la transmission. Un des temps forts de la Saint Vincent a été la grand-messe, suivie du dépôt de la statue de Saint Vincent. Cette année la statue est revenue à l’association » Haute Saône Mexique » en vertu des liens crées avec le Mexique et en souvenir de l’émigration chanitoise dans ce pays au XIX ème siècle. L’origine religieuse de la Saint-Vincent est encore très présente. Toutefois elle se mêle de plus de plus aux traditions populaires.
Sous l’initiative d’Albert Demard, la Saint-Vincent est d’ailleurs devenue l’occasion d’honorer les personnes qui contribuent à conserver l’authenticité de Champlitte, notamment grâce à la culture de la vigne. Celles-ci ont reçu un « Collier des Houes d’or », qui peut également revenir à tous ceux qui œuvrent pour la promotion de Champlitte et de la Haute-Saône en général.
La Saint-Vincent s’est terminé par un repas où tous les convives ont dégusté le même menu, composé de produits du terroir dont l’andouille aux petits ris et la tarte au potiron, le tout arrosé de vin de Champlitte.
L’animation de cette journée de fête a été assurée par un groupe folklorique « Les Compars de Chanitte » créé par Albert Demard en 1950, qui a proposé des chants et des danses traditionnels.
La transmission et le maintient des traditions sont des valeurs auxquelles la confrérie chanitoise de Saint Vincent organisatrice des festivités est très attachée. La célébration de la vigne et du vin a été le fil conducteur de cette fête, un rayon de soleil a égayé la fête, comme un symbole, au cœur de l’hiver, autrefois, les vignerons faisaient luire leur « gouzette » (serpette de vigneron), au soleil, comme présage d’une bonne année, des souhaits ont été émis pour que cette année soit un bon cru. Rendez-vous est donné pour la 402 ème édition en janvier 2014.
Les toitures polychromes en Bourgogne du XIV e au XX e siècle Catherine Baradel Vallet
Catherine Baradel-Vallet, originaire de Fontaine-Française, est l’auteure d’une thèse de doctorat de l’Université de Bourgogne, sous la direction de Jean Rosen, soutenue en 2007. Des travaux de recherche de Catherine Baradel-Vallet pour sa thèse sur “Les toitures polychromes en Bourgogne du XIV e au XX e siècle” est né le livre Les Toits polychromes en Bourgogne -Huit siècles d’histoire, paru récemment aux Éditions Faton et préfacé par François Patriat. Nous avons rencontré l’auteure. Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux toits bourguignons ?
« Je me suis intéressée aux toits polychromes à la suite de ma maîtrise d’histoire de l’art portant sur l’architecture au XV e siècle, période d’épanouissement en Bourgogne des terres cuites architecturales et notamment des tuiles vernissées. J’ai ensuite approfondi mes recherches en prenant ce sujet d’étude pour ma thèse de doctorat. »
Quelles sont les particularités des toits bourguignons ?
« Les tuiles vernissées (c’est-à-dire glaçurées au plomb) utilisées en Bourgogne jusqu’en 1850 étaient plates rectangulaires avec un bord inférieur coupé en biseau pour limiter les lignes d’ombre qui cassent les motifs réalisés. Les couleurs utilisées étaient le noir, le vert, le jaune et le brun-rouge. À partir de la révolution industrielle, toutes les formes de tuiles ont été utilisées. »
Des toits du canton de Fontaine-Française vous ont-ils inspirés ?
« Il n’y a que peu de toitures polychromes relativement anciennes visibles autour de Fontaine-Française. On peut citer le château de Beaumont-sur-Vingeanne, une maison à côté de la boulangerie de Saint-Seine et, à Bèze, quelques maisons et l’orangerie de l’ancienne abbaye. Toutes ces toitures ont été réalisées autour de 1900, celle de Beaumont succédant à une couverture à motifs de chevrons jaunes et noirs du XVIII e siècle. L’architecture européenne de la période 1870-1914 a, en effet, été marquée par un goût très vif pour les briques, tuiles et carreaux (muraux ou de sol) glaçurés et la Bourgogne a largement souscrit à cette mode. Les témoignages écrits et archéologiques montrent pourtant que les toits colorés étaient déjà bien présents dans le paysage du XVI e siècle, sur les bâtiments Renaissance du château de Fontaine-Française, l’église de Saint-Seine et l’ancien château fort de Beaumont. »
Le chateau d’Hadrien Inès de Beaupuis
Inès de Beaupuis originaire de Bourgogne, a passé son enfance à la lisière de la forêt de Velours près de Dijon, non loin de Bourberain. Elle a publié des contes pour enfants et des traductions. Elle l’auteure du livre: « Le chateau d’Hadrien », qui se déroule dans la forêt de Velours. Inès de Beaupuis répond à nos questions :
Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
» En réalité, j’ai toujours été attirée par l’écriture. Dès mon enfance, j’ai tenu un journal, où je relatais pour moi seule les événements que je vivais, les sentiments que j’éprouvais. C’était pour moi un besoin profond. J’y consignais aussi quelques rêves, par exemple celui où Molière traversait le miroir de l’armoire de ma chambre… J’ai travaillé une bonne partie de ma vie chez un grand éditeur, mais je n’ai pas particulièrement cherché à publier, en dehors des livres pour enfants. C’est pour moi une manière agréable de communiquer à mes jeunes lecteurs ce goût des belles histoires. »
Comment vous est venue l’idée d’écrire une histoire qui se déroule dans la Forêt de Velours ?
» Ma famille est originaire de Spoy depuis…le début du 17e siècle. Période où sévissait le fameux Général Gallas qui a tout détruit sur son passage, y compris les archives qui s’arrêtent pour nous en 1620. Bien qu’habitant Paris, nous avons conservé une maison familiale à Spoy . Enfant, j’ai passé toutes mes vacances à garder les vaches, à faire les moissons et même les vendanges. On croisait alors dans les rues des poules, des canards, des troupeaux d’oies menaçantes. En sortant du village par le petit pont qui enjambe la Tille en direction de Viévigne, l’horizon est barré par la grande masse verte de la Forêt de Velours. C’était, avec les baignades dans la Tille, notre promenade familiale favorite. Interdit d’y aller sans les parents. Cette forêt a toujours eu pour moi un attrait particulier, un peu inquiétant, avec ses trous énormes (des empreintes de géants ?) et ses ronds-points que l’on appelle ici des étoiles (mais où vont ces chemins qui s’enfoncent au cœur de la forêt ?). Quel décor magique pour nourrir l’imagination d’une petite fille qui adore les contes de fées ! »
Pourquoi vous êtes-vous tourné vers les contes pour enfants?
« Mes enfants ont été le premier public à me réclamer des histoires mystérieuses « qui se passent dans la Forêt de Velours », » avec des animaux qui parlent ». Aujourd’hui, mes petits enfants ont le même appétit du merveilleux. C’est cette émotion que j’ai essayé de faire partager à d’autres enfants avec « Le Château d’Hadrien ». »
Est-ce qu’il y aura une suite au château d’Hadrien?
« J’ai déjà publié plusieurs livres et albums pour enfants, dont un livre-disque: « Comment la petite cloche apprit à voler » dont l’histoire se passe dans le clocher de l’église de Spoy. Un nouveau titre est en préparation. L’histoire se déroulera aussi dans la Forêt de Velours. »
Info: Inès de Beaupuis, « Le château d’Hadrien, Édition Thélès.
Encadré : Le château mêle est un conte onirique. Hadrien passe ses vacances en Bourgogne chez sa grand-mère. Il se lie d’amitié avec un cheval qui l’entraîne dans la mystérieuse forêt de Velours. Ils découvrent alors un étrange château peuplé d’animaux prisonniers d’un terrible maître… En rentrant le soir, Hadrien raconte son aventure, mais personne ne le croit. Et pourtant, il n’a pas rêvé…