La Légion d’honneur pour Jean-Christophe Demard

La Légion d’honneur pour Jean-Christophe Demard
L’abbé historien est l’âme de Champlitte, en Haute-Saône. La tradition et la culture populaire en Haute Saône ont été récompensées.
Jean Christophe Demard a reçu mardi les papiers de la chancellerie concernant la légion d’honneur, qui lui sera remise prochainement. Cette Légion d’Honneur lui a été décernée au titre du ministère de la culture. « Une distinction qui honore ma carrière et notamment mon engagement au service de la culture. » souligne l’abbé Demard. En effet Jean-Christophe Demard né en 1939, a participé avec ses parents à la création dans les murs du château de Champlitte du musée des Arts et Traditions populaires, du musée des arts et techniques et du musée de Château-Lambert. Titulaire en 1980, d’un doctorat d’histoire soutenu à l’université de Franche-Comté portant sur la culture traditionnelle dans les Vosges Haute Saônoises, il a eu itinéraire universitaire brillant. Il a été conservateur des musées départementaux pendant 25 ans. Il s’est investi dans la recherche tout en étant prêtre, il a été ordonné en 1966. Il a été également enseignant, directeur de l’école Saint Colomban, il a travaillé sur l’histoire de l’ancienne abbaye saint Colomban, il a été également aumônier des étudiants et a enseigner l’histoire au grand séminaire de Besançon et à l’Institut d’études religieuse. En 1996, il a été nommé curé de Pesmes avec 23 villages en charge, lié à la paroisse de Gray-Arc, dont dépend Champlitte il célèbre la messe à Champlitte. Chaque Jean Christophe Demard célèbre la saint Vincent à Champlitte, avec Jean Linotte responsable de la confrérie de Saint Vncent , il est le gardien de la tradition et sait la transmettre au plus grand nombre.
L’abbé Demard précise : « Champlitte est au cœur de ma vie, la Haute Saône est mon combat. Cette légion d’honneur c’est la reconnaissance de la culture populaire en Haute Saône. »
Jean-Christophe Demard, c’est aussi une relation particulière avec le Mexique, terre d’exil de nombreux Chanitois. Acteur majeur et de la première avec heure de la prise de contact avec le Mexique. En 1969, Jean-Christophe Demard, , s’est rendu au Mexique et a effectué des recherches. Il a rencontré les descendants des colons. Par la suite, des contacts ont été noués avec l’université de Vera Cruz. Jean-Christophe Demard, est l’initiateur de l’amitié entre la Haute-Saône et Jicaltepec- San Rafael. Jean-Christophe Demard est l’auteur notamment de « Jicaltepec » (chronique d’un village français au Mexique) et d’ « Une colonie française au Mexique 1833-1926 » (chronique d’une colonie française sur le rio Nautla).
Jean Christophe Demard est sensible à la protection de la nature, depuis des années il photographie les orchidées et a recensé avec ses parents arbustes, plantes et fleurs sur le Mont Gin et à la Pâturie.
Depuis ses 16 ans, il a aimé interroger les paysans et garde le souvenir des paysans qui prenaient le temps de lui répondre et lui faisait partager leur savoir.
Auteur de 15 livres sur la Haute Saône, sa vie, son histoire, il a écrit notamment le Guide de la Haute Saône, La Haute Saône, la Saga du Haut Gué.

Les chouettes du coeur

20130417_145716Hubert et Catherine de l’association Les Chouettes du cœur de Dijon sont venus à la Maison d’Accueil des Personnes Agées de Fontaine-Française pour une rencontre intergénérationnelle avec les enfants de l’accueil de loisirs de la communauté de communes du Val de Vingeanne.

Le thème abordé par ­l’accueil de loisir au cours de ­cette semaine était “Aux quatre vents”, les thèmes de l’air et du vent ont été étudiés. Le vol des oiseaux a été particulièrement observé par les enfants. Petits et grands, ainsi que les aînés, ont fait la connaissance des chouettes effraies Mirabelle et Prunelle, de Bibi, hibou grand-duc d’Europe ; d’Harry, la buse d’Harris, et de Morgane faucon sacre.

Les enfants et les personnes âgées équipés d’un gant en cuir, ont pu tenir les oiseaux de proie.

Une réussite au Mexique

26 personnes originaires de la Haute-Saône et de la Côte d’Or tous adhérents de l’association Haute Saône Mexique se sont rendu au Mexique du 30 mars au 13 avril.
Un périple d’une semaine de tourisme au Mexique a été suivi d’une semaine passée dans les familles à San Rafael-Jicaltepec le groupe a emmené avec lui au Mexique une statue de Saint Vincent en bois donné par Jean-Christophe Demard et sculpté par monsieur Campenet de Champlitte. Le but est de faire la prière de la Saint Vincent en même temps qu’à Champlitte le 22 janvier. Claude Bolot et Régine Mongin ont montré à leurs hôtes mexicains comment se déroulait la Saint Vincent à Champlitte avec la procession et les chants traditionnels. Le groupe de l’association a assisté à une messe et a participé à un repas arrosé de vin de Champlitte.
Un apprenti boulanger de 19 ans, Christopher Mennesson , originaire de Lure et titulaire d’un CAP de boulanger a appris aux mexicains la fabrication et la cuisson du pain traditionnel français. Christopher en apprentissage, pour passer son CAP de pâtissier, chez Jean-Claude Brady à Lure, a également appris aux mexicain la confection de pâtisserie française : tarte aux pommes et galette des rois. Il a été reçu dans les familles où une quinzaine de personnes venaient assister à la démonstration qui était organisée chaque jour.
Claude Bolot précise : « Cette aventure est une réussite au-delà de toutes nos espérances. Le jeune boulanger a été couvert d’éloges par les mexicains. De nombreuses lettres ont été écrites par les mexicains afin de féliciter ce jeune boulanger. »
L’association a acheté un toboggan et des jeux d’enfants pour équiper un square à San Rafael. Ce complexe de jeu a été monté par les bénévoles et leurs amis mexicains. L’association a également amené des fournitures scolaires, lunettes et médicaments qui seront distribués dans les dispensaires de San Rafael. L’année prochaine, un toboggan devrait être installé à Jicatepec.
Le périple mexicain s’est achevé par un grand repas pour lequel chaque famille mexicaine a apporté un plat. Christopher a, pour sa part, confectionné des desserts français qui ont rencontré un grand succès. Christopher espère pouvoir retourner au Mexique l’an prochain, où il est attendu.
Régine Mongin confie : « Nous avons eu une expérience de transfert de savoir concrète nos actions de coopération se sont déroulées au-delà de toutes nos espérances. Ce voyage s’inscrit dans la continuité de l’action menée par Claude Bolot, en 1996, au cours de laquelle avec un groupe d’artisans. Ils avaient fini la maison de la culture locale. »
Haute Saône Mexique est une association départementale qui a obtenu des subventions du conseil général de la Haute Saône pour son fonctionnement.

Assemblée générale de l’association : «Les amis de Frettes»

Assemblée générale de l’association : «Les amis de Frettes»
L’assemblée générale de l’association «Les amis de Frettes» s’est tenue samedi, à la salle des fêtes de Frettes. Les 79 adhérents ont été convoqués. 58 adhérents ont répondu favorablement à la convocation soit en étant physiquement présents (28) soit en ayant donné pouvoir (30). L’association est présidée par Daniel Hartmann et André Girouin assure la fonction de secrétaire.
Le président a fait part de sa satisfaction au regard du nombre d’adhérents en 2012 (81 dont 6 membres bienfaiteurs). Le cap est maintenu pour 2013 puisque l’association compte à présent 79 adhérents (dont 2 membres bienfaiteurs). 9 membres n’ont pas renouvelé leur adhésion alors que 7 nouveaux membres sont venus se joindre aux amis de Frettes.
Le 27 mai 2013 se déroulera la sortie «visite du Jura» à Poligny et les Rousses en association avec le club : « La joie de vivre » de Champlitte. Le 9 juin 2013 la seconde brocante vide-grenier dans les rues du village. Un appel à volontaire est fait pour l’organisation matérielle. Le 14 juillet aura lieu une journée récréative pour célébrer la fête nationale. Un courrier sera prochainement adressé au maire pour obtenir son aval. Le 7 décembre un arbre de Noël sera organisé pour les enfants du village et les enfants des adhérents, suivi d’un repas pour les habitants du village et les adhérents. Février 2014 verra la préparation d’un voyage pour la «Percée du vin jaune»
La Collecte organisée suite au sinistre subi par la famille Brésard, a rencontré un grand succès, cette collecte, toujours en cours, présente un crédit de 2000 €. Tous les donateurs ont été chaleureusement remerciés. Le fait d’organiser une collecte lorsque qu’un habitant du village ou un membre de l’association est victime d’un sinistre important est adopté à la majorité par vote à main levée par les membres de l’association.
Valérie Sommier-Clerget et Sébastien Schwebel ont été élu à l’unanimité au conseil d’administration. Le montant de la cotisation est maintenu à 10 €

La guerre d’Algérie un souvenir toujours présent

Les cérémonies du 19 Mars ont une nouvelle fois ­réveillé dans les mémoires une période douloureuse pour la nation. Trois anciens d’Algérie ont accepté d’apporter un éclairage.

Le 19 mars dernier, Nicolas Urbano, maire de Fontaine-Française et conseiller général, a annoncé lors de la cérémonie cantonale, organisée dans le cadre de la Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, qu’une rue sera prochainement nommée “du ­19-Mars-1962” à Fontaine-Française. Les membres du comité cantonal de la Fnaca, qui avaient formulé ce souhait par écrit le 6 octobre 2011, se sont réjouis de cette nouvelle. Ces cérémonies ont été aussi l’occasion de rencontrer des anciens d’Algérie et d’évoquer avec eux quelques tranches de vie au cœur du conflit.
« Maintien de l’ordre »

Michel Apert, président du comité de la Fnaca pour le canton de Fontaine-Française ; Serge Goudier, secrétaire, et Daniel Foissotte, trésorier, se sont rappelés de leurs années passées en Algérie.

Né le 14 septembre 1935, Michel Apert se souvient : « J’ai été appelé pour mon service militaire le 4 mai 1956 à Lure. Le 18 septembre, je suis parti en Algérie pour Boghni, petit village de Grande Kabylie, niché au pied du Djurdjura, j’avais 21 ans. Notre mission, c’était de faire du maintien de l’ordre. Il s’agissait de protéger la population. Mon souvenir le plus marquant est d’avoir été pris en embuscade dans un ­convoi, avec mes camarades, au ravin des Oliviers, entre Beni Slimane et Berrouaghia, en Kabylie. J’ai été libéré le 29 juillet 1958 ».

Daniel Foissotte, né le 1 er janvier 1933, ajoute : « En Algérie, il y avait l’armée de métier, les appelés du contingent et les rappelés. Certaines ­classes ont été mobilisées et d’autres maintenues sous les drapeaux. J’ai été rappelé et affecté à Souk Ahras, dans un détachement de l’armée de l’air. Le rôle de ma section – une soixantaine d’hommes – consistait à de la surveillance sur demande ».

Et Serge Goudier, né le 5 juillet 1935, de confier également : « J’étais à Rouïba en 1956, affecté au service du matériel, je n’ai jamais bougé, notre rôle était d’effectuer des patrouilles dans la plaine de la Mitidja, près d’Alger ».
Des milliers de blessés

Les trois hommes ont eu l’impression d’un gâchis, de s’être battus pour rien, et d’avoir passé en Algérie les plus belles années de leur vie. La guerre d’Algérie, reconnue comme telle en 1999, a fait 30 000 morts côté français, sans compter les harkis, et des milliers de blessés.

Deux jeunes du canton sont morts en Algérie : André Fayant, de Saint-Maurice-sur-Vingeanne, et André ­Sublet, de Fontaine-Française. Le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, a été reconnu date officielle de la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie le 6 décembre dernier.

Jean-Louis Bourgeois, secrétaire départemental de la Fnaca et responsable de la commission mémoire-histoire, précise : « Les effectifs des adhérents à la Fnaca s’élèvent à 4 842 adhérents en Côte-d’Or pour 49 comités. Il est demandé que la carte du combattant soit attribuée à tout ancien militaire ayant séjourné au moins 120 jours en Afrique du Nord et dont le début du séjour a commencé avant le 2 juillet 1962. Il est également souhaité que l’aide aux veuves d’anciens combattants soit versée pour celles dont le revenu n’atteint pas 954 €. Actuellement, il y a quatre-vingt-dix sites en Côte-d’Or nommés place ou rue du 19-Mars-1962. Dix autres le seront bientôt, dont Fontaine Française ».

« Jardiner avec la lune », pour limiter l’utilisation des pesticides

Samedi, s’est déroulée, une conférence intitulée : « Jardiner avec la lune », pour limiter l’utilisation des pesticides avec la participation de Mr Gros, un des concepteur du  » Calendrier lunaire » de la Chêne-Bernard. Cette rencontre s’est déroulée dans ambiance sympathique et très ouverte. Le public était composé de passionnés, heureux de cet après-midi instructif et ludique, qui a été mis en place dans le cadre de la semaine de la protection de l’environnement et du développement durable.
Les explications se sont portées sur plusieurs points. La différence entre la lune montante et descendante, croissante et décroissante a été abordée. Les notions de distance entre la Terre et la Lune, le périgée, l’apogée, l’orbite elliptique de la terre et le nœud lunaire ont été présentés au public. Les signes : Terre (les racines) Feu (fruit) Air (fleurs) Eau (Feuilles) ont été associés à la culture des légumes et à différentes plantes cultivées, utilisées au jardin. Les constellations et l’effet des marées n’ont pas été oubliés. Puis Mr Gros a émis des idées sur le travail du sol en expliquant la bonne méthode pour diminuer la présence d’herbes indésirables et pour ne pas utiliser d’herbicides. Il a développé un chapitre sur l’utilisation des insecticides et fongicides pour les maladies, et la fabrication des produits naturels : décoctions, tisanes et purin, sachant que ces premiers produits (décoctions et tisanes) s’utilisent tout de suite après leur élaboration. Mr Gros a donné des exemples de plantes à utiliser : l’ortie, la tanaisie, la consoude, la prêle, et la fougère… . La conférence s’est terminée par le jeu des questions et réponses.
Odile Legros Hemelsdael, représentant l’association locale et le siège des « Jardiniers de France » a remercié Mr Gros cofondateur du Calendrier Lunaire de la Chêne-Bernard de sa présence et de son érudition en ce domaine, elle remercié également la municipalité pour la subvention accordée, sans laquelle cette rencontre n’aurait pas eu lieu.
Pour mieux connaître le travail de Mr Gros il existe un site internet : www. calendrier-lunaire .fr

La commanderie de La Romagne


Le club de quilles de L’Espérance organise, mercredi 1 er mai, sa première marche gourmande, qui se déroulera du côté de Montigny, Saint-Maurice et La Romagne, sur les pas des templiers. Les marcheurs partiront à 10 heures du quillier de Saint-Maurice.

Tarif : adulte, 20 € la journée, comprenant l’apéritif, le repas (hors boissons), un encas pour le matin et une surprise ; enfant, 12 €.

L’après-midi, un marché gourmand sera installé devant le quillier de Saint-Maurice-sur-Vingeanne, où des produits du terroir seront ­proposés.

Inscriptions dès maintenant, accompagnée du règlement, auprès de Martial ­Gribelin et Laurence Méchet La Cure 21610 Saint-Maurice-sur-Vingeanne,

Info Renseignements complémentaire auprès de Laurence Méchet au 06.81.23.28.01 ou Margot Gribelin au 06.70.05.08.59.

Les secrets de l’osier dévoilés

Le deuxième mardi du ­terroir, organisé par l’office de tourisme, a eu lieu dans l’atelier de vannerie de Marie-José Hucher qui produit, répare et vend de nombreux objets.
Grenant est un village de Haute-Marne aux portes de la Franche-Comté, situé à quelques kilomètres de la Côte-d’Or. En 2009, Marie- José Hucher y a installé son atelier de vannerie et, régulièrement, elle l’ouvre aux visiteurs.
Au sein de son atelier de vannerie, l’office de tourisme de Champlitte a organisé son deuxième mardi du terroir. Après une présentation de l’art de la vannerie, de son atelier et de son activité, Marie-José Hucher a invité les participants à une initiation à la vannerie.
Originaire de l’Allier, Marie-José Hucher s’est reconvertie dans la vannerie en 2007, après une formation de dix mois à Fayl-Billot à l’École nationale d’osiériculture et de vannerie. Formée chez un professionnel, elle a ensuite installé son atelier de vannerie à Grenant. Elle produit et répare des paniers et d’autres objets en vannerie comme des corbeilles et des hottes qu’elle vend à son atelier ou sur les marchés, notamment au marché bio du mois de mai à Champlitte ou tout récemment au marché nocturne chanitois. Elle effectue également des interventions auprès du public scolaire en partenariat avec le centre de formation professionnelle et de promotion agricole.
Marie-José Hucher parle avec passion de son métier : « Depuis que l’homme est sur la Terre, il doit utiliser la vannerie en tressant des végétaux », dit-elle. Elle utilise des techniques traditionnelles de vannerie et a l’usage d’outils ancestraux. Elle réalise elle-même ses éclisses, brins d’osier séparés en trois à l’aide d’un fendoir.
Après avoir présenté divers paniers et plusieurs techniques, la vannière a retracé la saga de l’osier, de la plantation tous les 10 à15 centimètres à sa récolte par bottes de hauteur différentes. Les hautes tiges sont réservées à l’architecture végétale. Dans la région, c’est l’osier Fragilis qui est utilisé. Après être récolté, il est mis au routoir, endroit où l’on fait rouir l’osier. Puis, on utilise le ciroir qui est un outil de vannier, une sorte de pince robuste qui sert à écorcer l’osier dans le but d’obtenir de l’osier blanc. Celui-ci est ensuite lavé et séché en plein soleil puis stocké au sec. L’eau participant à ­chaque étape du travail de l’osier, il est humidifié pour être travaillé. Marie-José a fait une démonstration et a hourdi une corbeille à linge devant les participants qui ont eu la possibilité de s’initier.
Info : Les Paniers de Marie (à 13 km de Fayl-Billot). Marie-José Hucher, 8-10, route de Frettes, 52500 Grenant
tel:03.25.88.73.21 et 06.87.29.30.56