Pierre Guithaux est né le 8 novembre1932, à Dijon, de parents tous deux enseignants son père a été directeur d’école à Châtillon sur Seine. Après des études à l’école communale de Châtillon sur Seine il poursuit ses études au lycée Carnot, il obtient son bac à 15 ans il a intégré très jeune l’école polytechnique puis l’école nationale des ponts et chaussée et ensuite le corps des ponts et chaussée. Il s’est marié le 2 avril 1955 avec Marie-Thérèse Obriot, enseignante. De cette union naitra trois enfants : Dominique, Michel-Laurent et Fabienne. Pierre Guithaux est ancien combattant de la guerre d’Algérie.
Dans le cadre de son parcours professionnel au sein de la haute fonction publique d’Etat. Il connait diverses affectations : Angoulême, Metz, Clermont Ferrand, puis Bordeaux, et est affecté à Dijon en tant que directeur régional de l’équipement. Il a terminé sa carrière en tant qu’inspecteur général de l’équipement, et ingénieur général des ponts et chaussées. Il préside au début des années 90, le comité de pilotage du TGV Rhin-Rhône et suit le dossier de la Lino. Il était officier de la légion d’honneur, officier de l’ordre du mérite, chevalier de l’ordre des palmes académiques assurant la continuité familial, son père l’était déjà avant lui. Pierre Guithaux était également administrateur de la SAPRR, et arbitre au Conseil d’Etat.
Pierre Guithaux s’est occupé de grands projets dont, certains ont été marquants tels que le projet désenclavement de la région Auvergne, et de celui de l’autoroute A10.
Pierre Guithaux était un grand commis de l’Etat, soucieux de l’intérêt général. Au cours de sa carrière, il a côtoyé de nombreuses personnalités et a su conserver une grande simplicité et une grande proximité avec les gens, en étant toujours disponible pour tous.
Mois : juin 2013
Les Franginexpoz
Le week-end du 1er et 2 juin a eu lieu l’exposition : « Les Franginexpoz », à la galerie d’art, l’Alambicabulles à Véronnes. Il s’agissait de la troisième exposition de Charlyne et Emy David. Charlyne a travaillé sur les citations, et le cinéma, notamment, à travers le graphisme, les collages et la linogravure. Emy a proposé une série sur les vaches, et les paysages en utilisant le papier ou le sable collé et la peinture séchée et collée. La série des craquelures est inspirée de photos prises en macro. Un travail sur la forme et la matière a été observé par un public venu en nombre malgré le temps pluvieux. La prochaine exposition d’Emy se déroulera au Rézo Fêt’Art à Dijon. La série des célébrités de Charlyne a trouvé des acquéreurs enthousiastes, Sting ou Nathalie Portman ont été représentés.
Leur travail traduit leur sensibilité, à travers un art empreint d’humanité et tourné vers les autres, les références sont là : les collages et les citations de Charlyne évoquent l’œuvre de Jean- Michel Albérola et le travail d’Emy n’est pas sans rappeler « la Vache-paysage » de Samuel Buri présente au sein la donation Granville présente au musée des Beaux Arts de Dijon.
Rencontre intergénérationnelle au musée des Arts et Techniques de Champlitte
Dernièrement, a eu lieu une rencontre intergénérationnelle au musée des Arts et Techniques. L’objectif pédagogique était la visite d’un musée. Cette rencontre entre les élèves de CAP première année « Service en milieu rural » du Lycée Sainte Marie de Gray et les ainés du club « La Joie de Vivre » a été organisée par l’association « Bien Vieillir en Pays Graylois ». Jeunes et ainés ont découvert le musée, les anciens ont pu raconter la vie d’autrefois et faire de cette visite, une expérience vivante et inoubliable. Les élèves ont pu avoir contact et une expérience qui leur seront utiles pour leur vie professionnelle future. Cette visite a été conduite par Claudine Roblez animatrice du musée des Arts et Techniques, et a été organisée grâce à la volonté de Françoise Ailhaud conservateur du patrimoine, en charge des musées départementaux de la Haute-Saône, d’ouvrir le musée à une expérience novatrice. Cette visite a eu lieu en présence de Gilles Teuscher, maire conseiller général, de Jean Pierre Chausse président de « Bien Vieillir en Pays Graylois », de David Thiot directeur du Lycée Sainte Marie de Gray et de Marie Louise Brigand présidente du club « La Joie de Vivre ». Tous ont été satisfaits d’avoir vécu ensemble une matinée enrichissante.
Du Colorado à Champlitte
Elizabeth Booth, arrivant de Denver, Colorado, étudiante à l’université, a été invitée dans la classe d’anglais de Betty Gernone afin d’échanger avec les élèves de 3e du collège Leroi-Gouhran de Champlitte.
Elizabeth Booth est actuellement reçue dans une famille chanitoise. Elle est championne de snow-board à un niveau pré-olympique et est très intéressée par l’alimentation saine et la nature. Elle suit des cours concernant la santé, le domaine de l’hôtellerie, la restauration et le management. Pendant deux mois, elle va découvrir Champlitte et la Bourgogne toute proche.
Les élèves ont pu converser avec elle en anglais et lui poser de nombreuses questions sur sa vie aux États-Unis. Elizabeth Booth s’est prêtée au jeu des questions et des réponses et a confié ses impressions sur la vie à la campagne : « J’habite au 32e étage d’un immeuble. En France, j’apprécie le calme de la campagne, les bonnes odeurs de foin et une autre vie ».
« Pour les élèves comme pour la jeune Américaine, cet échange culturel a été une très bonne expérience. Les jeunes ont participé et se sont montrés intéressés par l’expérience d’Elizabeth Booth », a conclu Betty Gernone.
De l’occupation à la libération
Lors de ce week-end du 22 et 23 juin, à Véronnes, environ 80 personnes de la région et de la France entière, viendront exposés du matériels et reproduiront des scènes historiques en tenue d’époques pour l’exposition: « De l’occupation à la libération », organisée par GCM 44.
Un bon dans le passé de plus de 70 ans sera proposé au public, en le replongeant dans une rue du village sous l’occupation, puis dans les camps des résistants et celui des Alliés.
Le but des participants, tous bénévoles, est de partager leurs passion qui est l’histoire de la seconde guerre mondiale en présentant leurs matériels sous forme de musée vivant.
Dans un but pédagogique, auront lieu une exposition de matériels Alliés, Français, FFI et Allemands, diverses animations et scènes comme un poste de commandement, une infirmerie de campagne Allemande et US seront présentés. Des postes de combats et différents campements dont celui des résistants, des Alliés et Allemands seront installés. Une exposition de différents véhicules US et Allemand d’époques (Jeep, Dodge, GMC, Kubel…) sera mise en place avec, pour ceux qui le désirent la possibilité de faire un baptême en véhicules US.
Deux convois de véhicules seront organisés le samedi et dimanche matin dans les communes environnantes avec des haltes prévues à Beire-le-Châtel le samedi matin, et à Is-sur- Tille le dimanche matin.
Une fabrication de pains, cuits dans le four à bois de la commune, sera effectué par de jeunes compagnons boulangers pâtissiers effectuant leur tour de France. A cette occasion, trois sortes de pains seront fabriqués dont un pain de campagne, un pain KK typique du pain Allemand en 39-45, et un pain de la libération. Une exposition sera également présentée par le CREBESC (Centre de Recherche et d’Etude de la Boulangerie Et de Ses Compagnonnages) sur différents compagnons boulangers durant la seconde guerre mondiale retraçant leur vie lors de cette période.
De plus un bal de la libération aura lieu le samedi soir sur la place de la mairie avec tous les participants en tenue de cérémonie ainsi que le public. Le bal débutera à 20h30. Le prix sera de 5 € avec une consommation offerte. La réservation est conseillée.
Il y aura aussi lors du week-end, une partie restauration pour tous, ouverte à toutes heures de la journée. Le samedi après-midi, Pierre Bonnet, réalisateur du film documentaire : »Le choix du destin » viendra pour deux projections gratuites à 14 heures et 16h30.
Les prix d’entrées à toutes ses activités seront de 1 € et gratuit pour les moins de 18 ans.
Des visites guidées gratuites au sein des différents campements seront organisés.
Encadré : GCM 44 est une association bourguignonne composée d’une quarantaine de membres, tous issus de la région. C’est association de passionnés par l’histoire touchant la seconde guerre mondiale, notamment par les combats menés par les maquisards, les soldats de la France libre, les SAS, et les soldats US, des deux débarquements celui du 6 Juin 1944 en Normandie et du 15 Août 1944 .
Tel. : 07.87.81.09.24
Graines de Noé fête ses blés
Graines de Noé est une association née de l’initiative d’un groupe d’agriculteurs bourguignons, soucieux de sauvegarder et de faire vivre des variétés de blés de pays. Membre du Réseau National des Semences Paysannes (RSP), Graines de Noé regroupe agriculteurs boulangers, jardiniers amateurs, consommateurs et chercheurs autour d’une dynamique collective.
Pour la première fois Graine de Noé a organisé une grande fête qui a eu lieu à la ferme de La Gauloise à Sacquenay. Cette fête intitulée : »Graines de Noé fête ses blés » a permis au public de découvrir non seulement sa collection de blé de pays, mais aussi tout un parcours initiatique de la graine au pain.
Le thème principal de la journée a tourné autour du blé. Des visites commentées de la plateforme de sauvegarde des variétés anciennes de blé ont effectuées. Des visites du moulin et la vente de farine de blés anciens ont été organisées. Une démonstration de panification par des boulangers professionnels et une dégustation de pain a été mise en place. Un atelier d’apprentissage de fabrication de pâte alimentaire, ouvert pour les grands et les petits a été installé sur le site. Trois conférences ont été proposée au cours de la journée, Bernard Ronot a présenté Graines de Noé qui précise le rôle de cette association : « Il s’agit d’une association de sauvegarde d’anciennes de blé, et de dérivés du blé, comme l’épeautre, l’amidonnier, et les engrains. Des graines à caractère d’expérimentation en petite quantité ont confiées à Graines de Noé par le conservatoire de Clermont Ferrand, afin de les planter dans différentes terres et de les acclimater dans des différentes terres sur des parcelles de 1 à 3 m2. Ces échantillons peuvent être ensuite choisis par les agriculteurs, pour être semés sur leurs parcelles. »
Éric Petiot a présenté le soin aux plantes, et Yannick Loubet, les semences anciennes.
Des animations pour tout public ont été proposées tout au long de la journée: balades en calèches, histoires contées ont été offertes au jeune public. Un concert de musique malgache et un bal folk ont clôturé la soirée. Un marché de producteurs bio, du terroir et d’artisans locaux avec des dégustations ont séduit un large public. Une forte mobilisation des associations locales engagées dans une démarche globale a eu lieu, étaient présents Fruimalin, Slow Food et bien d’autres. Des encas bio ont été proposés et un repas complet composé de produits bio et locaux a été concocté pour le plus grand plaisir des amateurs.
Site : http://www.graines-de-noe.org/
Ces prisonniers allemands qui ont aidé à la reconstruction
De 1946 à 1950, des Allemands, prisonniers de guerre, étaient sur le territoire de la commune et ont participé à la vie des fermes ou des entreprises locales.
On le sait peu mais il y avait environ 750 000 prisonniers de guerre allemands (PGA) sur le territoire français en 1945. Dans cette période de disette, ils ont participé à l’effort de redressement du pays, non sans laisser de nombreux souvenirs à la population locale.
Sur le canton de Fontaine-Française, comme partout ailleurs, des PGA se trouvaient affectés dans des fermes ou au sein d’entreprises. Les habitants confirment l’importance de leur présence sur place comme en témoigne Georges Ferry, agriculteur retraité et président des Anciens Combattants et Victimes de guerre : « Ils ont été présents dans la commune de 1946 à 1950 et se logeaient dans un local situé près de la boulangerie, située rue du Général- Gandyl, à l’emplacement actuel de la salle du Judo-Club. Nous en avons accueilli un à la ferme, il aidait au travail des champs. Il remplissait le rôle d’un manœuvre agricole. Il mangeait avec nous et rejoignait ses camarades le soir. » Dans leurs dortoirs, les Allemands disposaient d’une certaine autonomie, même si les autorités veillaient. « Il y avait douze prisonniers affectés à la scierie de Bourberain, certains travaillaient en forêt. Ils ont d’abord couché dans un pavillon de chasse gardé par M. Bachelard, garde-chasse privé, puis ils ont habité un logement doté d’une cuisine et d’un dortoir. Ils cuisinaient leurs propres repas », relate Jean Dupic, 84 ans.
Si la présence de PGA s’avérait être un atout pour les exploitations agricoles, leurs affectations étaient strictement réglementées. « Nous allions les chercher selon les besoins du moment, au fort d’Hauteville-lès-Dijon, où était établi un camp de prisonniers allemands. Il fallait remplir plusieurs papiers pour cela », se souvient Michel Apert, âgé aujourd’hui de 78 ans. Une réalité également décrite par Jean Raillard dans son ouvrage Générations sacrifiées : « Dans les années d’après-guerre la vie était difficile, nous manquions de tout, notre agriculture avait besoin de bras également, tout était à la carte pour obtenir le ravitaillement et les vêtements. Au fort d’Hauteville, beaucoup de prisonniers allemands avaient été rassemblés et il était possible d’en obtenir. Nous en avons donc fait la demande qui avait été acceptée. » Une arrivée qui n’était pas vue d’un bon œil par tous les habitants. Toujours dans le même livre, l’auteur évoque ainsi cet habitant de Pouilly, qui en plus de prêter son camion pour transporter les PGA, lui avait fourni aussi un revolver, par sécurité…
Des amitiés sincères
Avec le temps, les captifs ont fini par se lier d’amitié avec la population française. Roger Raillard, maire de Montigny-Mornay-Villeneuve, se remémore : « Il y avait un prisonnier allemand à Montigny, il s’appelait Kurt et il est revenu sur place après sa démobilisation. Il avait gardé d’excellents liens avec la famille Rouget, facilités notamment par sa maîtrise du français. Nous avons gardé contact avec sa fille qui connaît toute son histoire. »
On retrouve le même homme dans le récit de Jean Raillard : « Lors du transport des prisonniers, à la sortie de Dijon, j’ai abordé la conversation avec eux. L’un d’eux me paraissait intelligent et sympathique, je lui ai expliqué que j’avais été prisonnier cinq années en banlieue berlinoise et il m’a fait comprendre que lui aussi était de Berlin. Il a donc indiqué à ses camarades, qu’ils allaient être dirigés chez de petits agriculteurs, qu’ils seraient très bien soignés et allaient pouvoir écrire à leurs familles en attendant leur libération. Celui qui me comprenait assez bien se nommait Kurt Meinzer et il acceptait de venir travailler chez moi. »
L’Allemand restera finalement deux années sur place, tous en ont gardé un très bon souvenir. Une fois le mur de Berlin tombé, les deux hommes se rendront visite de manière récurrente.
Zoom : Achevé en 1880, le fort d’Hauteville a traversé l’histoire. Perçu initialement comme un élément important de la défense de Dijon en cas d’attaque, il est peu à peu utilisé comme entrepôt pour du matériel militaire. En 1941, les Allemands qui occupent Dijon décident d’en faire une annexe de la prison départementale. De 1945 à 1948, le fort fait office de prison pour les prisonniers de guerre allemands. Il accueillera par la suite différents régiments de l’armée française avant son départ en 2008. La zone est depuis, toujours sous surveillance de l’armée.
Parler, créer, danser, un temps de partage
Jeudi, à la salle polyvalente, s’est déroulé : « Parler, créer, danser », spectacle proposé par Jean Christophe Boclé. C’est une conférence-ballet qui a été donnée par Art Danse centre de développement chorégraphique Dijon Bourgogne et la Compagnie Ektos. Cette conférence spectacle, a été commentée et dansée. Jean Christophe Boclé a parlé de la création et expliqué comment on écrit la succession des figures dansées lors de cette séance finalisant l’évènement » Danse au collège », à destination des élèves du collège Henry Berger et d’un large public.
Le projet artistique de la Compagnie Ektos, se fonde sur la création, mais aussi sur la transmission, sachant qu’il est actuellement nécessaire d’activer le champ de la culture chorégraphique au regard de celui de la création.
Jean Christophe Boclé explique le spectacle : » Parler, créer, danser pose la danse comme un art aussi riche et complexe que la peinture, la littérature ou la musique. C’est un périple à travers l’histoire de la danse et de la pensée créatrice autour du thème de l’écrit : (signes, notations, langage), où se côtoient des chorégraphies, des textes, des dessins de chorégraphes et des partitions de danse. Ce spectacle touche à la mémoire et au présent de la danse. »
« Parler, créer, danser », est avant tout une expérience et un partage, c’est un spectacle qui génère une interaction, entre un chorégraphe, deux interprètes et le public qui est sollicité.
Le principe a été, lors de ce spectacle, de faire du présent un lieu vivant où se rencontrent l’expérience personnelle du chorégraphe partagée avec le public et les données historiques.
Le propos a transité par les territoires aussi variés que ceux de la danse contemporaine, de l’écriture de la notation chorégraphique, par exemple celle de Laban, ou des recherches sur le corps en mouvement.
Dans cette forme hybride tenant à la fois du spectacle et de la conférence, Jean-Christophe Boclé a proposé d’explorer les chemins de la création chorégraphique à travers son parcours de danseur, de chorégraphe, de chercheur et de pédagogue.
Le propos de cette conférence a été de rencontrer les élèves du collège notamment sur le terrain de la créativité et des matières dansées. Le jeune public a pu observer comment on passe au moyen de l’écrit dessins, signes, mots du désir, de l’idée à une réalisation chorégraphique.
Les élèves et le public ont découvert deux solos dansés sur une musique de Chopin, un extrait du « Désert d’amour » de Bagouet, une danse baroque, « La Bretagne : danse à deux » de Louis Guillaume Pécourt, une citation de la « Table verte » de Kurt Joos, et l’ »Après-midi d’un faune » de Debussy-Nijinsky.
Jean-Christophe Boclé a associé son travail de création avec un travail de terrain, un dialogue avec le public et en particulier avec les élèves du collège.
Son objectif a été de développer les potentiels de créativité des publics de tous les âges et de tous les niveaux en travaillant au cours de ce type de rencontres sur les problématiques et les questionnements liés à ces créations afin d’induire l’étincelle créatrice chez chacun.
Une étude ouverte sur l’avenir
Inès Schlaf, actuellement en licence de valorisation touristique à Vannes (Morbihan), a achevé son stage de trois mois au syndicat d’initiative de Fontaine Française Val de Vingeanne le 7 juin, afin de valider sa licence.
Son objectif a été de valoriser le territoire du Val de Vingeanne et d’étudier la faisabilité d’un emploi salarié pendant un mois au syndicat d’initiative.
Elle a pris contact avec les maires de la communauté de communes du Val de Vingeanne pour une présentation de son activité. Une des missions principales de son stage a été de réaliser une étude de valorisation des ressources touristiques du territoire. L’étude d’Inès Schlaf commence par une présentation de l’histoire et de l’économie du canton. Elle dresse ensuite le tableau d’un contexte « éclaté » en plusieurs du pôle répartis au sein du territoire. Inès Schlaf précise : « Le canton compte plusieurs atouts : la pêche, l’équitation, la possibilité d’effectuer des randonnées et de la course à pied, des capacités d’hébergement, avec un point faible l’offre concernant la restauration qui n’est pas assez grande face à la demande. Il existe également une offre culturelle avec la présence de musiciens au cœur du territoire. Les produits du terroir local sont également nombreux et diversifiés. Le territoire dispose d’un fort potentiel avec ses lavoirs, ses châteaux, qui témoignent d’un patrimoine issu d’une historique riche. »
Inès a ensuite démontré la manière de concevoir ce tourisme rural et a présenté les différents axes stratégiques à développer. Ces axes sont au nombre de 5 : la valorisation du patrimoine local et culturel, le renforcement de l’offre de plein air : (équitation, vélo..), la création de lieu de rencontre et de convivialité, le développement progressif de l’offre de séjour, le développement de la communication autour d’une image forte axée sur le tourisme rural. Cette étude a été présentée aux membres du bureau de la communauté de communes du Val de Vingeanne. Elle peut être consultée par toutes les personnes intéressées au local du syndicat d’initiative de Fontaine Française Val de Vingeanne. Les autres missions étant la mise en place de l’exposition de Bernard Marion, la mise à jour du site internet du syndicat d’initiative, et l’acquisition d’un savoir-faire pour accueillir les groupes de touristes.
Inès Schlaf revient à partir du 1er juillet afin d’effectuer la permanence au syndicat d’initiative et mettre en place certains axes de son étude. Elle assurera la visite du château de Fontaine Française au mois d’aout. Au mois de septembre, elle accueillera un groupe sur le lieu de commémoration de la bataille de Fontaine Française.
L’expérience d’Inès Schlaf pose la question de l’existence possible dans le futur d’un office du tourisme. Interrogé sur cette question, Michel Borderelle, président de la communauté de communes du Val de Vingeanne précise : « Je suis conscient qu’il existe un besoin, concernant un office du tourisme sur le territoire de la communauté de communes. Mais le budget est serré. »
Des épousailles au mariage
L’inauguration de l’exposition: « Épousailles… », a eu lieu au musée des Arts et Traditions populaires le samedi 8 juin avec, une présentation de toilettes de mariage, sur une création musicale de Jean-Baptiste Médard, avec la participation des Compars de Chanitte, de Cap’Gray, de boutiques et de créateurs. Cette exposition a été programmée par l’Association des « Amis des Musées Départementaux », présidée par Patricia Maitret. Les compars de Chanitte ont ouvert ce défilé. Les mariés de l’année y ont trouvé toute leur place.
Françoise Ailhaud, conservateur du patrimoine, en charge des musées départementaux de la Haute-Saône, qui a notamment la responsabilité du musée des Arts et Techniques et du musée des Arts et Traditions populaires Albert et Félicie Demard de Champlitte a accueilli les élus et le public à l’inauguration de l’exposition.
Pour saisir les tenants et les aboutissants du mariage, qui est toujours la source de débats passionnés, le musée des Arts et Traditions populaires s’est saisi de ce sujet d’actualité pour mettre en lumière et réévaluer le passé.
« Cette exposition est composée de 6 parties, elle se découvre en un parcours initiatique dans les 3 salons du rez-de-chaussée. Le principe de l’illustration est les objets issus des collections ethnologiques et les œuvres graphiques afin de toucher l’esprit et la sensibilité du public. » : précise Françoise Ailhaud.
La visite débute par la fabrique d’un imaginaire amoureux en retraçant le roman d’amour du couple avec son ressenti. A noter que le premier salon, où commence le parcours de l’exposition a été pendant des décennies, la « salle des mariages » de la commune. La deuxième partie retrace l’épopée du mariage de raison et du contrôle social. Les exclus du mariage ne sont pas oubliés. Le genre est également mis en scène, l’aspect éducatif du petit garçon et de la petite fille est mis en avant par l’étude de l’éducation formelle par l’école ou l’église et l’éducation informelle par la famille. Suivent les accordailles ou fiançailles, arrivent enfin les épousailles, ou mariage. Le terme épousailles a été choisi sciemment pour son côté ancien, il replace le thème de l’exposition dans la durée, dans le champ temporel des collections des musées départementaux. Les œuvres présentées témoignent de la volonté de conserver les vestiges, les reliques des épousailles. La fabrique des souvenirs achève le parcours initiatique.
Yves Krattinger, président du conseil général de la Haute Saône a souligné que : « L’exposition était l’occasion de présenter au public de belles collections des musées départementaux, œuvres conservées et mises en valeur. Certaines de ses œuvres ont été restaurées pour apparaitre dans toute leur beauté. »
L’exposition ne se contente pas seulement de reconstitutions, elle amène les visiteurs à s’interroger sur un fait de société : le mariage. Le visiteur peut se poser la question de la place du mariage dans la société d’autrefois et dans celle d’aujourd’hui. Ce débat sera approfondi lors de journées d’étude en octobre prochain au musée des Arts et Traditions populaires.
l’exposition : « Épousailles… », est une exposition temporaire à découvrir à Champlitte jusqu’au 30 novembre, au musée départemental Albert et Félicie Demard. Entrée gratuite. Renseignements : 03.84.67.82.00