Le camping du Trou d’Argot

Le Trou d’Argot est le lieu de baignade (non surveillée) à Montigny-Mornay -Villeneuve. L’idéal pour pêcher, pique-niquer, jouer à la pétanque sur une aire prévue à cet effet et pratiquer d’autres activités sur les espaces verts qui le jouxtent. Mais c’est aussi le nom du camping qui se trouve juste à côté, sur une île de la Vingeanne. Il accueille tous les équipements nécessaires, dont trente emplacements, trois mini chalets en location et un snack ouvert midi et soir.

Situé aux portes de la Côte-d’Or, aux confins de la Bourgogne, de la Champagne et de la Franche-Comté, le camping du Trou-d’Argot, permet de rayonner sur la région et de pratiquer plusieurs activités aux alentours : la randonnée, le vélo, les visites culturelles au sein des châteaux des environs (Fontaine-Française, Rosières, Champlitte), ainsi que la découverte des grottes de Bèze… Ce camping, très calme, se situe à quarante-cinq minutes au nord-est de Dijon. C’est une destination de choix pour de courts séjours, pour les Dijonnais qui n’ont pas la possibilité de partir en vacances ou qui veulent les prolonger certains week-ends. C’est aussi parfait pour les mini camps des centres de vacances.

Le halage du canal Entre Champagne et Bourgogne a été aménagé en voie verte. Cette piste, uniquement réservée aux piétons et aux cyclistes, a été ouverte après des travaux de mise en sécurité et la réfection de la chaussée. Pour la Côte-d’Or, Voies navigables de France (VNF), le conseil général et le Pays Plaine de Saône se sont investis sur 51 km. La voie verte passe à quelques centaines de mètres du camping.

Des touristes belges, venus de Bruxelles, ont effectué 560 kilomètres en huit jours en empruntant cette voie afin de se rendre à Peyresq, près de Saint-André-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence). Le camping du Trou-d’Argot apparaît comme une halte idéale à proximité de la voie verte.

Info Tél. 06.77.51.69.33.

Visite de l’architecture du musée de Champlitte

Visite de l’architecture du musée de Champlitte

Les musées départementaux ont proposé à leur public, jeudi, une visite des plus intéressantes en compagnie de l’historien de l’art et guide conférencier Pascal Brunet. Cette visite conférence a été l’occasion de rappeler la grandeur et l’importance du site de Champlitte à l’époque où Charles Quint fit du bourg une place de défense stratégique face au royaume de France en nommant le gouverneur de Vergy qui fit de Champlitte sa résidence. L’historien a ainsi fait remarquer les influences flamandes et italiennes dans le décor de la façade Renaissance, véritable joyau de l’architecture comtoise de la Renaissance. La visite s’est poursuivie en extérieur tout autour du château, pour le reste de style classique (XVIIIème siècle) : les visiteurs ont eu l’agréable surprise de découvrir l’orangerie-théâtre et, privilège rare, de descendre l’escalier en colimaçon du château pour entrer dans le très original salon d’été appelé aussi  » grotte d’amour « . On a pu noter l’émerveillement des visiteurs qui ont perçu les liens entre les différents bâtiments qui constituent l’ensemble architectural de Champlitte.
Les musées départementaux proposeront de nouveau cette visite le dimanche 11 août à 15 heures en compagnie de l’historien Pascal Brunet. L’accès est libre et gratuit.

L’abbaye de Bèze

Fondée en 630, l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Bèze est l’une des plus anciennes de Bourgogne : elle fut en effet la quatrième des abbayes mérovingiennes du diocèse de Langres (après Moutiers-Saint-Jean, Saint-Bénigne et Saint-Seine).

Ses bâtiments subsistants, qui datent pour l’essentiel du XVIIIe siècle (à l’exception des restes d’une chapelle du XIIe siècle), sont les témoins d’une histoire qui embrasse donc plus d’un millénaire, du début du VIIe siècle à la Révolution française, période à laquelle elle fut vendue comme bien national.

L’abbaye est dotée d’un parc à l’anglaise redessiné au XIXe siècle, planté de nombreux arbres remarquables : platanes bicentenaires, séquoia majestueux, catalpa, hêtre pourpre imposant, etc., traversé par la Bèze. Le visiteur ne manquera pas de se promener dans le jardin de fleurs et de roses et de se rendre au sein des bâtiments classés à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH)

L’abbaye est ouverte tous les après-midi de juillet et d’août (du mercredi au dimanche) de 15 à 18 heures. Tarifs : individuel, 4 € ; réduit, 2 € (de 12 à 18 ans) ; moins de 12 ans, gratuit.

Info Tél. 06.17.64.24.41 ; courriel : 3ab.beze@free.fr/; site : http://abbayedebeze.blogspot.fr

Le centre de secours de Fontaine Française : toute une histoire

Le nouveau centre de secours de Fontaine Française sera inauguré prochainement, une journée porte ouverte suivra. Les pompiers ont une longue histoire à Fontaine Française. Le centre de secours a plusieurs fois déménagé.
On trouve trace d’une compagnie de Sapeurs-Pompiers dès 1839 à Fontaine Française. Un magasin à pompe à incendie a été construit en 1864, situé dans l’actuelle rue Dominique Guérin où l’on peut voir encore une pierre gravée indiquant la date de construction de ce magasin. Ce local a été construit pour la somme de 3 238,86 francs. Ce local appartient aujourd’hui à un particulier.
Le 21 juin 1962, le conseil municipal a décidé d’acheter une grange dénommée « Le dîme » pour servir d’entrepôt au matériel du Centre de secours pour la somme de 6 000 francs. Cette décision a été prise car le bâtiment destiné à loger le matériel du Centre de Secours situé rue Dominique Guérin était trop exigu, et qu’il était impossible d’y effectuer des agrandissements. Il s’agit d’un grand local, dont la partie réservée au Centre de Secours était à aménager. L’accord pour les travaux est donné le 10 septembre 1963 par la commune pour l’aménagement du Centre de Secours.
« Fin 1980, les travaux de transformations du Centre de Secours ont commencé, la commune a déménagé le matériel des employés communaux dans un hangar neuf, l’emplacement laissé libre a permis aux Sapeurs-Pompiers d’œuvrer pendant leurs loisirs afin d’avoir un Centre de Secours vaste et fonctionnel. Les Sapeurs-Pompiers se sont transformés pendant un an en terrassiers, maçons, charpentiers, peintres » précise René Sigonney dans son historique du Centre de secours de Fontaine Française. Le 5 décembre 1981, a eu lieu l’inauguration du Centre de Secours, en présence du maire le docteur Henry Berger. Le chef de corps le lieutenant Jean Ravier a souligné l’effort des Sapeurs-Pompiers qui ont sacrifiés une importante partie de leurs loisirs pour exécuter la plus grande partie des travaux. L’ancien centre de secours était situé 2 rue de Beauregard.
Le financement des travaux du nouveau Centre de Secours et du centre routier, situé situé près du rond-point, sur la route de Dijon, est à la charge du conseil général. Seul le terrain de 5 000 m² a été mis à disposition par la commune pour l’euro symbolique. Le centre d’incendie et de secours présente des espaces de vie (bureaux, vestiaires, salle d’alerte, salle de cours, salle d’entretien physique), une buanderie, un garage des véhicules et des réserves, un espace pour le séchage des tuyaux et une cellule pour le VSAV (véhicule de secours aide aux victimes). Le centre peut accueillir trente-deux personnes et cinq véhicules. Au total avec la construction du centre routier du conseil général, situé à côté, le coût de cette opération va s’élever à près de 2,3 millions d’euros, dont 49 % à la charge du SDIS 21 et 51 % à la charge du conseil général.

Effets de miroirs avec Bruno Girard ce week-end

Ce week-end, dans le cadre d’un hommage à Diderot et à l’invitation de l’association des Amis des musées départementaux, Bruno Girard réalisera sa performance “Sollers brûle les planches”, ainsi que de nouveaux portraits ardents.

Sa performance, dans laquelle est repris le principe du miroir ardent de Buffon mentionné dans l’article “Art” de L’Encyclopédie , aura lieu ce samedi à 14 h 30 précises, au musée des Arts et techniques de Champlitte, situé en haut de l’allée du Sainfoin, rue qui fait face à l’entrée principale du musée des Arts et Traditions populaires.

En philosophant, il fera apparaître des mots lisibles directement dans un ensemble de miroirs en même temps qu’il pyrogravera en concentrant les rayons du soleil sur des planches.
Portraits pyrogravés

Dimanche, à la même heure, au même endroit, et sur le même principe, il ­pyrogravera des portraits avec des pochoirs réalisés à partir de photos qui auront été envoyées par mail à portraitardent@live.fr/.

Elles devront simplement être normalement exposées et assez contrastées. Le coût de ces pièces uniques signées sera de 50 €.

Jean-Chistophe Demard a reçu les insignes de Légion d’Honneur. « Toute histoire est importante »

Samedi 13 juillet, dans la galerie du château, a eu lieu la remise des insignes de légion d’honneur à Jean-Christophe Demard par Yves Krattinger président du conseil général. C’est avec une certaine émotion, partagée par l’assemblée qu’Yves Krattinger, ému lui aussi a retracé le parcours de Jean Christophe Demard véritable mémoire du terroir, infatigable collecteur avec ses parents du patrimoine artisanal rural, du mobilier des costumes et surtout des témoignages oraux. Ces témoignages ont été enregistrés ou retranscrits fidèlement. Toutes les personnes en quête de racines paysannes peuvent se retrouver dans ce travail de collecte.
Jean-Christophe Demard est né le 6 juin 1939 à Champlitte. Ses parents mènent une vie simple qui le marquera, et surtout il est intéressé très tôt par le travail de mémorialiste de ses parents. Des évènements l’ont marqué : la reprise de la Saint Vincent après la guerre, son père était receveur de la confrérie en 1949, le tricentenaire du retour de la statue de Notre Dame en l’église Saint Christophe en 1950 et a vu les débuts du groupe de folklore Les Compars de Chanitte à l’initiative de ses parents.
Quelques temps plus tard, il entre au petit séminaire de la maitrise de Besançon. En 1952, les débuts de l’aventure des musées au château initiés par Albert et Félicie Demard sont aussi l’affaire de Jean Christophe qui prospecte avec son père dans les villages. « Marché sur un terroir, connaitre son sol, parler avec ses habitants, était déjà la démarche essentielle » : a souligné Yves Krattinger.
Lors des collectes, Jean- Christophe et ses parents savaient trouver les mots : »Ce meuble, c’est notre histoire, celle de la communauté…il faut qu’il soit proche de vous, qu’il soit vu par tout le monde. Cet outil serait un hommage à tout le monde du travail aux paysans de nos campagnes, aux artisans, aux ouvriers »
Une autre rencontre va jouer un rôle déterminant c’est la venue de Paul Capitaine descendants des émigrés chanitois à San Rafael-Jicaltepec à Champlitte et le début des liens avec le Mexique. Puis il y aura les voyages au Mexique, les livres sur l’aventure mexicaine La guerre d’Algérie a été formatrice également, après avoir vu une injustice commise envers un paysan à Tlemcen en 1961, il s’est dit : « J’écrirai l’histoire de ceux qui n’ont pas l’occasion de s’exprimer. » Cela a été le thème de son doctorat : « La culture traditionnelle dans les Vosges saônoises. ». En 1966, il est ordonné prêtre.
La rencontre avec les habitants de Faucogney et de Melisey. De cette expérience il dit aujourd’hui : « Toute histoire est importante, il n’y a pas d’histoire insignifiante. » Passionné par le développement du département, et attaché au terroir et à l’environnement, il connait l’aventure de la restauration de la vigne avec la première vigne plantée par la confrérie et la restauration de sa vigne encadrée de murs de pierres sèches et de cabordes aux Lavières..
L’abbé Demard a conclu : « La légion d’honneur je la partage avec ma famille, et avec vous tous et je vous redis mon attachement très enraciné et chaleureux au département de la Haute Saône. »

La fête du livre et de l’écriture à Bèze, un pari réussi

La première fête du Livre et de l’Écriture s’est déroulée, ce weekend au parc de la cure et à l’abbaye, pour une exposition du roman à l’écriture et une exposition d’objets archéologiques par la Société des sciences, des arts et des lettres en Mirebellois. Le miroir ardent de Bruno Girard a rencontré beaucoup de succès inscrivant la phrase : « Il n’y a qu’un devoir c’est de se rendre heureux. DD » signée des des initiales de Denis Diderot, célébrant ainsi l’année Diderot, le lendemain il a réalisé ses portraits ardents. La Manga Team, association dijonnaise dont l’objectif est la promotion du loisir asiatique était présente avec des animations basées sur le manga et les jeux de société typiquement asiatiques, jeux d’échecs chinois ou japonais, mah-jong, jeu de go qui ont intéressé particulièrement le jeune public féru de culture asiatique. « Les Doigts Qui Rêvent » : est une maison d’édition sous le statut d’association, cette maison d’édition unique en France de créer et produire des albums tactiles illustrés accessibles aux enfants déficients visuels et ‘aider les enfants déficients visuels à entrer dans la conscience de l’écrit, à accéder aux livres et à la lecture et favoriser leur intégration. La présence à Bèze de cette association présentant des albums novateurs pour les déficients visuels a permis aux visiteurs de découvrir cet univers particulier sous une forme ludique. David Schneider d’Is sur Tille était présent avec son atelier d’enluminures. De nombreux auteurs régionaux et des associations culturelles locales sont venus à la rencontre du public afin de présenter leurs ouvrages et leurs activités. La Société Historique et Touristique de la Région de Fontaine Française et l’association : « Tu caches bien ton jeu » sont venues témoigner de la grande diversité du monde culturel qu’offre la région.
Dans le cadre de la Fête du Livre et de l’Écriture, les membres du comité d’organisation ont invité les bèzois à participer à l’évènement : « Les lettres de mon village », il s’agissait d’écrire un bref récit parlant de Bèze et de ses alentours, certains de ses récits émouvants ont été lus lors de l’inauguration qui a eu lieu en présence de Rémi Delatte député de la circonscription, de Didier Lenoir, président de la communauté de communes du Mirebellois, de René Krémer maire de Bèze, et des élus du canton. La commission culturelle de la commune de Bèze en organisant la fête du livre et de l’écriture en partenariat avec la bibliothèque et les habitants intéressés du village a réussi son pari faire de Bèze qui est un 700 plus beaux village de France un village les plus culturels de la région

La vallée de la Vingeanne en moisson

Les agriculteurs de la vallée de la Vingeanne se sont lancés dans la moisson 2013 avec les orges d’hiver. Comme partout, les rendements sont un peu décevants, les calibrages corrects mais la protéine se fait un peu désirer. Ce printemps maussade aura été un mauvais allié des cultures.
Les moissons ont commencé, autour du 9 juillet dans la haute vallée de la Vingeanne. les escourgeons (2000 hectares ont été plantés dans le secteur) sont maintenant terminés de moissonner en Vingeanne, les agriculteurs du secteur attendent maintenant de récolter les blés et les colzas en rentrant la paille et en commençant à retourner les terres. La production d’orge de brasserie est importante. L’orge est également semée pour la multiplication. Frédéric Poinsot de La Villeneuve du Gaec des Trois Provinces témoigne : » Nous avons planté de l’orge pour la multiplication destinée à la station de semence de Bèze. Les rendements sont moyens, cependant la qualité est là. »
Le silo de Montigny Mornay Villeneuve présente la particularité d’être accessible par la route et le canal Entre Champagne et Bourgogne. Plusieurs autres silos sont présents au sein du canton : Orain, Saint Seine sur Vingeanne et Bourberain. »Au silo de Dijon Céréales à Montigny Mornay Villeneuve, une noria de camion effectue un circuit entre ce silo et celui d’Occey (52) ou d’Is sur Tille afin de vider les cellules pour laisser la place à la future moisson de blé ou de colza et d’affréter des trains de céréales à partir de ces deux lieux bordés par la voie ferrées. » : précise Florian Adenot de la société Bredillet de Binges qui travaille toute l’année pour Dijon Céréales. Actuellement des saisonniers travaillent dans les silos. Karel Ozaine, âgé de 18 ans, habitant Montigny confie : « Je suis content d’avoir trouvé un job d’été, au silo de Montigny Mornay Villeneuve, près de chez moi, fin juillet et début aout durant le temps de la moisson pour payer mes études. J’effectue des réceptions de bennes de céréales et du nettoyage de silo. »
« Le manque d’ensoleillement, la pluie et les températures basses ont impacté le rendement des orges d’hiver, le rendement est supérieur à 60 quintaux pour les orges d’hiver, et la fourchette va de 45 à 75 quintaux l’hectare. Les colzas affichent eux aussi du retard et les blés ne sont pas prévus avant fin juillet. Les orges de printemps (600 hectares pour le secteur de la Haute Vingeanne) seront récoltées début aout avec des rendements inférieurs à l’an dernier. Un tiers de l’exploitation a été touchée par les inondations pour l’exploitation du château de Rosières, dans secteur de la Vingeanne 25 % des terres ont été ressemées en maïs avec un mois et demi de retard dans certaines parcelles. En général, les terres à cailloux s’en sortent mieux que les limons durant cette campagne. »: explique Laurent Vernier technicien de Dijon Céréales pour le secteur de la Haute Vingeanne

Devoir de mémoire : une plaque à la mémoire de 4 aviateurs anglais dévoilée

Mardi 16 juillet, à Sacquenay, à l’occasion du 70 ème anniversaire du sacrifice de 4 aviateurs anglais. Le maire Jean-Noël Truchot a rendu un bel hommage à ces jeunes britanniques qui ont donné leur vie et aux héros de l’ombre.
« Dans la nuit du 15 au 16 juillet 1943, plusieurs escadrilles comptant 165 bombardiers « Halifax « ont décollé de la base de Lisset en Angleterre avec pour mission de bombarder les usines Peugeot de Sochaux qui produisent des véhicules pour la Wehrmacht.
Vers 1h30 du matin, un appareil touché par la chasse allemande largue une bombe sur le bois d’Occey pour alléger l’avion et ainsi épargner le village de Sacquenay, il s’écrase à l’est de la commune. Quatre aviateurs ont été tués : le pilote Robert Deans (21 ans), Donald Loveland (21 ans), Gordon Bingley (29ans), Yan Action Hill (25 ans). Les trois autres membres sont rescapés. L’un légèrement blessé en arrivant au sol sera fait prisonnier. Les quatre victimes seront inhumées au cimetière de Sacquenay avec les honneurs qu’ils méritaient malgré la présence allemande.
Les 2 aviateurs rescapés ont été sauvés et emmenés à Montormentier (52) par Denise Golfier et son frère Raymond. » : a précisé le maire
Marie-Hélène Valente secrétaire général de la préfecture et le maire au nom du conseil municipal ont dévoilé une plaque installée sur le monument aux morts portant le nom des quatre aviateurs anglais.
De nombreuses personnalités sont venues saluer ce moment solennel dont : Alain Houpert, sénateur de la Côte d’Or; Nicolas Urbano, conseiller général représentant François Sauvadet; Gérard Leguay, conseiller général du canton de Selongey, Michel Verney, président de la communauté de communes, l’adjudant-chef Philippe Duval commandant de la brigade de Selongey

Les 3 coups de la mort

Pour un premier ouvrage, c’est un coup de maitre. Didier Cheminot, enfant du pays attuarien a écrit « Les trois coups de la mort », roman mêlé d’éléments autobiographiques et de croyances populaires contées avec talent.
Les clins d’œil aux auteurs préférés de l’écrivain haut-Saônois sont nombreux. On retrouve l’influence de Guy de Maupassant, de Louis Pergaud et également de Marcel Pagnol. Yretau anagramme d’Autrey, village au sein duquel a grandi Didier Cheminot sert de théâtre aux aventures picaresques du truculent père Lépine, personnage principal de ce roman. « Les trous coups de la mort » devait être au départ la principale nouvelle d’un recueil.. Didier Cheminot confie : « L’idée de ce roman m’est venue, lorsque j’étais lycéen. Je l’ai écrit mentalement au fil des années. Ensuite je l’ai écrit rapidement. » L’étang situé au cœur du village tient une place importante dans le récit, il est le lieu de bien des farces et des exploits du héros haut en couleur et des personnages secondaires bien campés. Le Migueux, personnage simplet et complexe à la fois est remarquablement croqué. Une mémorable bataille de pommes, dont il est le personnage principal, est détaillée avec finesse et piquant.
Le monde l’enfance et les questions sur la mort que se pose le Père Lépine sont abordées avec subtilité pour aboutir sur une fin fantastique qui rappelle l’auteur de « Contes et Légendes ». Le père Lépine lors de ces dernières journées passées sur terre passera par bien des tourments, tour à tour il la bravera la mort, la défiera puis l’appellera de ses vœux, avant de la redouter de tout son être. La transmission de l’amour de la vie et la joie de faire de faire des facéties animera le père Lépine jusqu’à son dernier jour. Les enfants du village n’auront pas perdu une miette de son enseignement. La mort frappe trois fois à Yretau comme trois coups de théâtre dont la déflagration touche tout un petit monde, hanté par la question. La croyance populaire se vérifie-t-elle. Telle est la question? Il y aura une suite : « La voix de la déraison ». Un jeu a été organisé. Une carte est à trouver dans un des livres. Le gagnant figurera dans le roman à venir.
Didier cheminot, rédacteur en chef de la Presse de Gray, a vu son livre édité aux chez Vesoul Editions, par Pascal Magnin, tiré à 400 exemplaires. Cet ouvrage est en vente à la librairie Benoit Lanao, rue Gambetta, à Gray, et aux tabacs presse de Dampierre sur Salon et de Champlitte.