Le super cassis nouvelle récolte de Védrenne est arrivé. La bouteille très élégante digne des bars les plus chics renferme un délicieux nectar que l’on peut consommer seul ou allongé de crémant ou d’autres boissons. J’ai connu la marque Védrenne lors d’un reportage sur le domaine d’Eric Méot à Sacquenay qui produit du cassis noir de Bourgogne certifié bio. Védrennes à partir du concept une seule variété, un seul terroir et un seul récoltant produit également une crème de cassis bio avec le cassis d’Eric Méot.
Mois : août 2013
De belles stèles, des pages d’histoire
Lieu de recueillement, le cimetière, dernière demeure de tout un chacun, livre parfois des secrets à qui sait les dénicher.
Dans le cimetière de Fontaine-Française, le visiteur découvrira les tombes d’une partie de la famille de La Tour du Pin et de ses descendants, placées au chevet de l’église, derrière la sacristie, et composées de quatre caveaux séparés.
Parmi les personnalités illustres inhumées dans le cimetière communal, figure Honorine de Monaco, épouse du marquis de la Tour du Pin. Cette dernière a habité à Fontaine-Française de 1820 à sa mort en 1875 à 96 ans.
Honorine de Grimaldi, princesse de Monaco, a été marquée par le souvenir de sa mère, Françoise-Thérèse de Choiseul Stainville, princesse de Monaco, épouse du prince Joseph de Grimaldi de Monaco, second fils d’Honoré III, exécutée la veille de la mort de Robespierre. Elle a laissé le souvenir d’une grande dame solidaire de la souffrance de ses contemporains. Elle a fait bâtir l’école des filles à côté du presbytère, une salle d’asile et un bureau de bienfaisance et a fait de nombreux dons aux indigents.
De nombreuses campagnes à son actif
Le fils d’Honorine de Monaco, repose à ses côtés. Né à Paris le 12 juin 1806, Louis, Gabriel Aynard, marquis de la Tour du Pin de Gouvernet de la Charce, colonel d’État-major, commandeur des ordres de la légion d’Honneur et du Dannebrog, a participé à de nombreuses et brillantes campagnes en Afrique, en Belgique, au Danemark et en Crimée. Il a été blessé le 8 septembre 1855 à la prise de la tour de Malakoff. Il décédera des suites de ses blessures à Marseille, le 11 novembre 1855, dans les bras de sa mère et de sa sœur Joséphine, Philis, Charlotte de la Tour du Pin de Gouvernet de la Charce, comtesse de Chabrillan. Il a été inhumé à Fontaine-Française, au milieu de ses amis, le 18 novembre 1855. Il est mort sans postérité, sa sœur a hérité du château de Fontaine-Française et des terres. Ses biens sont entrés alors dans la famille de Chabrillan.
Une femme de lettres
Une autre célébrité repose au cimetière de Fontaine-Française, il s’agit de Louis, Gabriel, Oscar Grimaldi marquis des Baux, fils naturel du prince Honoré V souverain de Monaco. Appelé Oscar Grimaldi, né le 9 juin 1814 à Paris, il décède le 11 juillet 1894. Oscar de Grimaldi est enterré aux côtés de sa tante Honorine de Monaco.
La princesse Anne Françoise de Croy (1831-1887) épouse du comte Fortuné de Chabrillan repose également près de sa famille ainsi que la comtesse de Chabrillan, née Félicité de Lévis-Mirepoix, femme de lettres, auteur de Fontaine-Française et ses souvenirs , Visions d’Afrique , Une amie de Voltaire, Madame de Saint-Julien, Légendes des prouesses et des galanteries d’Henri IV au bourg de Fontaine-Française.
Une croix à la mémoire d’Anne-Marie Madeleine de la Tour du Pin, épouse de Marie-François Bollioud de Saint-Julien, l’amie de Voltaire, figure également près des sépultures.
Ces tombes sont non seulement des monuments mais également des pages de l’histoire de France que l’on peut découvrir au détour d’une visite.
Saint Rémi de Bèze, une histoire sans pareille
Depuis sa construction en 630, l’église Saint-Rémi a connu bien des destructions et reconstructions. Cependant, au fil des temps, elle a conservé ses statues.L’église saint Rémi de Bèze, à l’ombre d’une riche abbaye, née en 630, est riche d’histoire.
Les paroissiens avec l’aide des premiers moines ont vraisemblablement construit une chapelle à leur usage, en la mettant sous le vocable de saint Rémi, comme le voulait l’usage franc, qui devint une église lorsque la population s’accrut.
En 826, l’infirmier de l’abbaye devint collateur de l’église paroissiale en bénéfice ecclésiastique comportant le droit de patronage et de nomination du curé.
A la suite de la destruction du village et de l’abbaye par les Hongrois en 936, les abbés Guillaume de Volpiano, puis Étienne De Joinville ont en un peu plus d’un siècle, reconstruit et fait de l’ensemble le centre opulent de la région.
Au début du XII ème siècle, l’église tombant en ruine est entièrement reconstruite en 1209 par les moines, en style gothique, grande et belle, à trois nefs. Le clocher s’élève au-dessus de la voute du transept à 61 pieds 6 pouces du sol(19,98 mètres), surmonté d’une lanterne aménagée en tour de guet. Au transept, deux chapelles, l’abside est à 7 pans avec, à l’extérieur une galerie de circulation passant à travers les contreforts pour relier entre elles les tribunes du transept.
En 1636, lors du passage sanglant des troupes de Gallas, l’église est incendiée. La destruction partant du portail, intéresse les trois nefs jusqu’au transept. En 1698, la tour menaçant de s’effondrer l’église est interdite. Les célébrations se déroulent alors à la chapelle saint Prudent.
En 1767, le curé Guelaud décide de la reconstruction de l’église en accord avec les paroissiens. Les moines, récalcitrants, après un jugement perdu, prennent en charge le chœur et la tour. Celle-ci par prudence, est réduite en hauteur et la voute au transept abaissée n’est plus qu’à 14,60 mètres du sol au lieu de 19,98 mètres. Le chevet est réduit pour le passage de la route Dijon-Gray par Fontaine Française en construction. L’église est méconnaissable, les collatéraux ont disparu, une seule travée est conservée devant le transept suivie d’une nef unique. L’église est consacrée le 30 octobre 1770 par Jean Arnaux doyen de Bèze.
Au fil du XIXème siècle, l’église s’aménage : (bancs, vitraux, horloge…). La fin du XXème siècle, voit la réfection complète des toitures et le nettoyage des murs extérieurs et intérieurs. Le dispositif du chauffage est amélioré. Par miracle de belles statues sont toujours là, ayant traversé l’époque révolutionnaire. Dans la chapelle de la Vierge, on peut observer une vierge à l’enfant du XVème, les 15 aout, les fidèles avaient coutume à la procession d’accrocher une grappe de raisin afin d’attirer les bienfaits divins sur leurs prochaines vendanges. Notre Dame des Groisses date du XVème siècle également, elle était jadis vénérée par les femmes enceinte. Dans la chapelle Saint Rémi figurent une sainte Marie Madeleine du XV ème siècle et un saint Jean Baptiste du XVI ème siècle. Le chœur est orné d’un tableau de saint Rémi baptisant Clovis, exécuté par Sachette, copie du XIXème de l’original figurant à la cathédrale de Reims. Près du portail se trouve une statue de saint Rémi du XV ème, portant la mitre et vêtu de ses habits sacerdotaux. La cuve baptismale est en forme de tulipe, les bénitiers sont des répliques de cette cuve. Un magnifique christ en noyer orne le dessus de la grande porte d’accès. La grille de communion devant l’autel vient de l’abbaye de Bèze. Trois cloches sont au clocher, une grosse de 840 kg, la plus petite datée de 1710, provient également de l’église abbatiale incendiée à la révolution. Une visite guidée de l’église a lieu le jeudi. Tel : 03.80.75.31.47
Balade sur la voie verte
Le halage du canal Entre Champagne et Bourgogne a été aménagé en voie verte. Cette piste, uniquement réservée aux piétons et aux cyclistes, a été ouverte après des travaux de mise en sécurité et la réfection de la chaussée. Pour la Côte-d’Or, Voies navigables de France (VNF), le conseil général et le Pays Plaine de Saône se sont investis sur le canton de Fontaine Française et au-delà.
La voie verte pour son tronçon numéro 4 va de Courchamp (commune de Chaume et Courchamp), à Maxilly sur Saône. Elle traverse les communes de Courchamp, Saint-Maurice-sur-Vingeanne, Montigny-Mornay-Villeneuve-sur-Vingeanne, Saint-Seine-sur-Vingeanne, Beaumont-sur-Vingeanne, Jancigny, Talmay, Maxilly-sur-Saône, Cette Voie Verte se déroule sur un tronçon de 39 km le long du canal Entre champagne et Bourgogne. Elle suit le chemin de halage, dans un cadre très agréable. Elle traverse le territoire de Fontaine Française comportant de pittoresques villages et plusieurs châteaux. Les activités possibles sont la course à pied, la marche, le parcours en vélo de course ou route, vélo tout chemin, VTC Vélo tout terrain, à pied, en roller, ou en fauteuil roulant pour les personnes en situation de handicap. Ce tronçon prolonge vers le nord la Voie Verte déjà réalisée en Haute-Marne, qui relie Vitry-le-François à Maxilly-sur-Saône sur 224 km.
Mise en service en 2010 par le conseil général dans le cadre de sa politique cyclable cette véloroute permet de profiter de paysages verdoyants, de villages authentiques et d’activités pour toute la famille. En sortant quelque peu de cet itinéraire, le visiteur pourra admirer la chapelle de Courchamp, le château de la Romagne, ancienne commanderie templière remaniée et fortifiée à la fin du XVe siècle, et l’église de saint Maurice sur Vingeanne qui est en partie du XIIIe siècle. L’étang et le château de Fontaine (1754), qui se visite de juillet à septembre ne sont qu’à 7 kilomètres. L’église récemment rénovée de Saint Seine sur Vingeanne est toute proche du circuit. L’église romane du XIIIème siècle de Dampierre et Flée mérite le détour. Mais non loin de cet itinéraire, il y a aussi des moulins, des lavoirs, des hauts fourneaux, de vieilles demeures, des murets en pierres à découvrir au hasard des chemins.
Pour se restaurer, le long de la voie verte il y a La P’tite Fringale restaurant idéalement situé au bord de l’écluse de Saint Maurice sur Vingeanne. La guinguette se situe juste en face de la ferme du Clos Thomas où les familles peuvent acheter du fromage de chèvres.
La voie verte passe à quelques centaines de mètres du camping du Trou d’Argot à Montigny Mornay Villeneuve. Ce camping se trouve, sur une île de la Vingeanne. Il accueille tous les équipements nécessaires, dont trente emplacements, trois minichalets en location et un snack ouvert midi et soir. Des campeurs comme Christine Tavernier utilisent la voie verte pour se déplacer en vélo.
La P’tite Fringale. Écluse numéro 26, à Saint-Maurice-sur-Vingeanne. Tél. : 03.80.75.98.04 ou 06.75.67.86.41.
Le camping du Trou d’ Argot : Tél. 06.77.51.69.33.
Toute une vie à la scierie à Bèze
Bèze est un village au riche passé industriel. Son patrimoine chargé d’histoire est rendu vivant par les témoignages.
Outre la « Grande Tuilerie de Bèze » créée en 1835 et son usine métallurgique, Jean Chambrette fonda, vers la fin du XIXème siècle, une scierie entre la cure et la rivière, sur un terrain auparavant cultivé. Elle fut d’abord actionnée par une machine à vapeur, puis par un moteur diésel et enfin par un moteur électrique. Elle occupait une dizaine d’ouvriers.
En 1902, monsieur Chambrette vendit sa scierie à un ingénieur, Paul Brandt, ainsi que son usine métallurgique. Bèze avait alors 1007 habitants. La scierie s’élevait à l’arrière de la cure. Ce bâtiment était flanqué d’un entrepôt et d’un logement.
La scierie a connu une longue histoire. « Entre les deux guerres, la scierie changea d’exploitant, Jean Baptiste Chainard devient locataire du terrain à la fin des années 20 et monte la scierie telle qu’elle sera jusqu’en 1946. La société Rochère de 1928 à 1955, dont Félix et Abel Voizenet étaient les gérants, puis la Société Bourguignonne des Bois se sont succédé. Cette dernière a géré la scierie de 1955 à 1969. La liquidation a été prononcée en 1977. La scierie cessa toute activité en 1978. Le matériel à cette date fut démonté et vendu. Entre temps, A cette époque s’est installé monsieur Zonca menuisier.
La scierie était construite en bois au départ, le hangar de séchage, unique vestige de la scierie date de 1928. La scierie a brulé en 1946, elle a été reconstruite en dur.
Les grumes venaient des bois de Bèze et d’ailleurs. Ces bois venaient de tout le département, Is sur Tille, Montigny sur Aube, ou de la vente des bois de Beaune. Les grumes étaient transformées pour fabriquer des planches, des traverses et des plots à l’époque de la Société Bourguignonne des Bois. Les traverses de bois partaient par la gare de Bèze.
La scierie comptait 40 employés en 1947-48 et 25 employés à l’époque la Société Bourguignonne des Bois. La majorité des employés était de Bèze, cependant des ouvriers originaires de Turquie, Tunisie ou du Portugal y ont travaillé. Parmi les employés il y eu : André Hansberque, Emile Bourgeois, Alfred Bechtold, André Muller, André Uréma, Pierre Mercier, monsieur Laurent, Pierre Tamisier, Pierre et André Voizenet le contremaitre. » : précisent Yvette et Marie Louise Voizenet habitantes de Bèze, connaissant très bien l’histoire de la scierie.
La commune, propriétaire du terrain, en repris possession en 1991. La municipalité a vendu le terrain et la cure à un particulier en 1995 Le conseil municipal souhaite réhabiliter les locaux de l’ancien presbytère acquis par la municipalité en 2012 pour la somme de 350 000 €
Un grand millésime
Le 15 aout à Bèze, s’est déroulé la 41ème fête des andouilles et des cornichons. » Nous renouons avec les grandes années » : s’est exclamé Lionel Rousseau président de la Hache, association organisatrice la fête, devant la forte affluence du public venu passer un bon moment au parc de la source. RMC radio nationale ne s’y est pas trompé, un journaliste de la station est venu couvrir l’évènement. « Les raisons de succès sont nombreuses:le temps était avec nous la fête médiévale a été un excellent choix, l’intérêt du public pour les reconstitutions, les joutes et les défis est grand, de plus nous avons une équipe de bénévoles soudée, tous costumés, mobilisés pour une cause solidaire celle de Tom et de ses amis » renchérit-il. Les concours font toujours la joie du public. » A Bèze, on vient s’amuser, on se prend pas sérieux » : conclu l’infatigable animateur de la fête.
La 41 e édition de la fête des Andouilles et des Cornichons
La 41 e édition de la fête des Andouilles et des Cornichons, est organisée le 15 août, par l’association La Hache pour la troisième année consécutive au profit de l’association Courir pour Tom et ses amis, qui aide la famille du jeune Tom qui souffre d’une maladie génétique orpheline,la maladie de la Pompe. D’autres jeunes sont aussi aidés pour des équipements et des soins. Il s’agit, cette année, d’une fête médiévale.Les élections de la reine des Andouilles et du roi des Cornichons et de Monsieur Brioche et Madame XXL sont proposées. L’animation sera assurée par Lionel Rousseau. Cette fête se déroule au parc de la Source, à Bèze de 10 à 19 heures. Tarif : adultes, 2 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Le prix du repas est fixé à 13 €.
Le Grand Vignoble Chanitois en fête
Les coteaux de Champlitte ouvrent leurs portes et expliquent le travail de lavigne
Les portes ouvertes à la Société Civile Particulière Coteaux de Champlitte « Grand Vignoble Chanitois (GVC) » ont lieu tous les deux ans. A cette occasion deux nouveaux produits ont été lancés : la Bulle Griotte parrainée par le groupe folklorique Les Compars de Chanitte et la Bulle des Dieux parrainée par l’office du tourisme. Ces deux produits sont issus d’une collaboration avec la distillerie Paul Devoille de Fougerolles.
Cindy Gardet présidente des Compars de Chanitte a souligné les liens nombreux existants entre les Compars de Chanitte et le GVC : » Le groupe folklorique est né dans les années 50, sous l’impulsion de Félicie et Albert Demard qui avaient la volonté de créer un groupe folklorique en tenue traditionnelle de vigneron. C’est sous l’impulsion d’Albert Demard que le GVC est né en 1974, avec le soutien de nombreux petits actionnaires qui voulaient faire revivre la longue histoire du vin à Champlitte. Le groupe folklorique est présent aux portes ouvertes et à chaque Saint Vincent. La première danse apprise aux jeunes danseurs est : « La Vigne », l’occasion de rappeler aux jeunes l’histoire de la vigne à Champlitte : les 600 hectares exploités voilà un siècle et demi, les gelées successives qui amèneront les chanitois à quitter leur village pour le Mexique, puis le phylloxera. » Puis Cindy Gardet a ajouté : « Nous sommes fiers et ravis de parrainer cette nouveauté du GVC ».
Jean Claude Billiet, président de l’Office de tourisme de la région de Champlitte a ajouté : « C’est valorisant pour nous d’être parrain, ces deux nouveaux produits sont fruits d’un grand travail et d’une émulation au sein du GVC. C’est très important pour nous et pour Champlitte. » Jean Pierre Guilmeau directeur de la société a précisé : « Nous désirions associer les gens de Champlitte au développement du GVC en animant Champlitte et en les faisant participer à l’ambiance des portes ouvertes et au lancement de nouveaux produits. »
Les vignes étaient de la fête avec l’animation par les trompes de chasse du « Rallye du Joli Bois ». Le travail de la vigne par Serge Paris et son cheval a permis aux visiteurs de découvrir une autre façon de cultiver la vigne. Sébastien Aubert vigneron du GVC confie : » le labour avec le cheval ne tasse pas le sol, il permet l’enracinement en profondeur. » Il ajoute : » Nous travaillons en culture raisonnée, nous avons planté quatre hectares de jachère fleurie, afin de favoriser la présence des insectes auxiliaires de la vigne. Nous produisons 40 hectolitres par hectares et près de 50 000 bouteilles par an. Nous commercialisons 14 sortes de vins différents. Nos vins les plus vendus sont la Bulle Comtoise rosé et l’Auxerrois. Nous vendons surtout en Franche Comté, dans les Vosges, en Côte d’Or. Nous exportons vers le Mexique, la Suisse et la Belgique. Nous sommes 7 employés, trois sont affectés au travail de la vigne pour 35 hectares de vignes cultivés. »
« Musique en vigne » a été animé les coteaux de Champlitte par Dourafu, groupe constitué de descendants d’une famille chanitoise samedi et par le groupe : » Vent d’Irlande » dimanche.
Un succès pour l’exposition Bernard Marion à Fontaine Française
Un succès pour l’exposition Bernard Marion
L’exposition d’aquarelles de Bernard Marion, organisée par le syndicat d’initiative de Fontaine-Française Val de Vingeanne, a déplacé une fois encore de nombreux visiteurs du canton et des alentours. Selon les organisateurs cette exposition a été un succès Une nouvelle série, prêtée par la commune et des particuliers, a permis de l’enrichir. L’exposition Bernard Marion a permis de faire découvrir le canton de Fontaine Française à travers la peinture de l’artiste. Une partie des deux cent huit aquarelles de Bernard Marion, reçues par la municipalité de Fontaine-Française, ont été exposées aux écuries du château les trois premiers dimanches de juin, juillet et aout.
Rémi Delatte, député de la circonscription est venu visiter cette exposition dimanche, il a été accueilli par Christiane Glabocki présidente du syndicat d’initiative de Fontaine-Française Val de Vingeanne, à cette occasion, elle a précisé : » Cette exposition n’aurait pu avoir lieu sans la participation des bénévoles du syndicat d’initiative de Fontaine-Française Val de Vingeanne, de Xavier Caumont de la Force pour le prêt des anciennes écuries, de la mairie de Fontaine Française pour le prêt des aquarelles, de Pierre Rameau et de Guy Berget pour la mise sous cadre des aquarelles, des propriétaires privés d’aquarelles, de l’association « Les Amis du peintre Bernard Marion » pour ses précieux conseils. » Chistiane Glabocki a remercié Rémi Delatte de sa venue.
Bernard Marion est né à Haut du Them Château Lambert dans les Vosges saônoises le 4novembre 1935 et décédé le 13 novembre 2009 à l’âge de 74 ans. Il fit un séjour à 18 ans à Paris durant laquelle il fréquenta assidument les musées, expositions, galeries de peinture. Il eut le privilège de bénéficier des conseils éclairés du conservateur du musée décoratifs à Paris pendant plus de 20 ans. Bernard Marion, aquarelliste et dessinateur de grand talent a révélé tout au long de sa carrière son attachement au patrimoine, en particulier à celui du Val de Vingeanne qui a beaucoup inspiré ce peintre chanitois d’adoption. Ces dessins et ses peintures traduisent avant out l’état d’âme que suscite pour Bernard Marion le sujet qui l’a séduit, plus que la copie photographique du lieu. C’est là que réside le talent d’un artiste généreux qui a laissé transparaitre sa grandeur d’âme à travers ses œuvres.
Bernard Marion a illustré également les « Contes fables et légendes en idiome bourguignons », « Les croix de nos villages », livre rassemblant les ultimes et superbes dessins à la plume de Bernard Marion, il existe aussi un livre hommage intitulé: » Bernard Marion » qui est une galerie proposant une petite partie des œuvres significatives de l’artiste. Ces ouvrages sont disponibles auprès de Jean Pierre Bernardet président de la Société Historique et Touristique de Fontaine Française au 03.8075.97.44 ou au syndicat d’initiative de Fontaine-Française Val de Vingeanne 2, rue Honorine de Monaco tel. : 03.80.75.99.86. Des cartes postales et des affiches de Bernard Marion sont également disponibles en ce lieu.
Fontaine-Française : un lieu chargé d’histoire
Le château de Fontaine-Française a rouvert ses portes à la visite individuelle, comme chaque année depuis dix-huit ans.
Situé à 38 km de Dijon, en direction de Champlitte, l’édifice offre un décor exceptionnel. Encore habité à l’heure actuelle, il est entièrement meublé.
Les visites guidées permettent d’appréhender son architecture et son décor mais également les anecdotes familiales qui en font un lieu incontournable pour découvrir une partie de l’histoire locale. Le visiteur pourra également se promener dans le jardin paysager réalisé entre la fin du XVIIIe siècle et le début du siècle suivant.
Le château est marqué par l’empreinte de Madame de Saint-Julien, née Anne-Marie Madeleine de la Tour du Pin, qui épousa Marie-François Bollioud de Saint-Julien, conseiller du roi, receveur du clergé de France et lieutenant du roi, qui fit construire le château. Femme cultivée, Madame de Saint-Julien était très intéressée par la littérature. Elle était amie de Voltaire, qui l’appelait « son papillon philosophe ».
Mme de Staël a commencé son roman Corinne ou l’Italie au château de Fontaine-Française et le chevalier de Boufflers a écrit son “libre arbitre” au bord de l’étang Pagosse.
Tél. 03.80.75.80.40. Site : http://www.chateau-fontainefrancaise.fr/.
Le château accueille les visiteurs jusqu’au 30 septembre, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures, tous les jours sauf le lundi, mardi et dimanche matin. Les visites sont assurées au mois d’août par Inès Schlaf. L’accès au parc est gratuit. Tarifs : adultes, 6 € ; de 12 à 18 ans, 4 € et gratuit pour les moins de 12 ans.