Faits merveilleux attribués à Notre Dame d’Illy
C’était vers 1865, la fermière d’alors trouva dans la chapelle une femme avec un petit garçon de sept à huit ans agenouillés tous deux et priant avec une ferveur vraiment angélique. Sa prière achevée, la bonne fermière ne pu s’empêcher de leur adresser la parole. : « Oh ma pauvre femme vous avez eu bien mauvais temps ! Ah ! répondit l’étrangère (qui n’était pas d’Orain), il serait tombé des taillants nous serions toujours venus. Vous ne savez pas toute la reconnaissance que nous devons à Notre Dame d’Illy. Cet enfant que vous voyez là, avait 4 ans et ne marchait pas encore. A bout de ressources et d’expédients on nous envoie à Notre Dame d’Illy. On commence la neuvaine, on était au temps de la moisson. Le dernier jour de la neuvaine allait finir. Nous étions aux champs, et l’enfant était étendu coucher non loin de nous, quand tout à coup, il se lève, se tient debout, marche seul et, depuis ce temps comme vous le voyez, il marche aussi bien que moi. Chaque année au jour anniversaire, nous venons ici remercier Notre Dame. »
L’histoire a été racontée par François-Henry Jupille d’Orain né en 1858.
L’autre fait date de 1868 : C’était une enfant d’environ deux ans. Elle était en proie de violentes convulsions. Qui l’avaient mise aux portes du tombeau. Grande était la douleur de ses parents, de sa famille, de ses amis car elle était fille unique. On attendait plus que la dernière. Une parente dit : « Allons à Notre Dame d’Illy! ». La proposition est acceptée. La mère accompagnée de 2 religieuses d’Orain établies par l’abbé Burtey dans la maison de Jules Rabiet, se rend à la chapelle, laissant auprès de l’enfant malade son aïeule pour la garder. Elles étaient à peine à la chapelle que la garde-malade remarqua un mieux, puis la guérison. La petite malade s’appelait Hélène Vittenet.
Le troisième cas connu est celui de Louise Pernot. Jusqu’à l’âge de 47 ans, sa santé ne lui avait donné aucune préoccupation, elle était forte et robuste; à cette âge un changement subit se produisit en elle, avec souffrances faiblesse générale etc qui l’obligèrent à s’aliter. Elle eut recours à la science pour obtenir sa guérison, elle suivit même les traitements de plusieurs médecins, le mal ne faisait qu’empirer. C’est alors qu’elle eut la pensée de faire à pied le pèlerinage à Notre Dame d’Illy. Le trajet d’Orain jusqu’à la chapelle Notre Dame d’Illy quoiqu’assez court, lui parut long, pénible, et à différentes reprises, elle dut s’arrêter. Une fois au sanctuaire, elle pria longtemps et de tout cœur, lui demanda guérison. Chose étonnante, elle ressenti bientôt un mieux tellement sensible qu’elle n’hésita pas à revenir à pied sans l’aide de personne. Toute souffrance cessa, elle sentait une nouvelle vie circuler en elle. Huit jours plus tard, elle était aux champs et se livrait aux travaux de la moisson.