La qualité de l’eau en question

Les résultats de l’étude sur l’état des masses d’eau du bassin de la Vingeanne ont été présentés.
Des élus, représentants des associations et des administrations concernées ont assisté à une réunion sur la qualité des eaux du bassin de la Vingeanne.
Jeudi 19 décembre, dans les locaux de la communauté de communes du Val de Vingeanne, a eu lieu une réunion de la commission thématique « Qualité”, dans le cadre du ­comité de rivière du bassin de la Vingeanne ayant pour sujet la présentation des résultats de l’étude sur l’état des masses d’eau du bassin de la Vingeanne.

Cette réunion, présidée par Dominique Matiron, premier vice-président chargé de la commission qualité des eaux, a eu lieu en présence de Jean-Michel ­Rabiet, maire de ­Cusey-Percey (Haute- ­Marne), président du comité de rivière, des représentants de la chambre d’agriculture de la Haute-Marne, de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, du syndicat d’adduction d’eau de la Haute Vingeanne, des fédérations de ­pêche de la Haute Marne et de la Côte-d’Or, de l’AAPPMA de la Haute et Moyenne Vingeanne et des élus du secteur.

Cyrille Bouvier, chargé de mission du bassin de la Vingeanne, coordinateur du ­contrat de bassin à l’EPTB Saône et Doubs, a présenté une synthèse de l’état écologique des masses d’eau analysées (paramètres biologiques et physico-chimiques), suivie d’une comparaison de l’état écologique avec la qualité physique du milieu.
Seize masses d’eau ont été analysées

Une présentation du suivi de reproduction des espèces piscicoles a eu lieu, puis une synthèse de l’état chimique avec 41 substances analysées a été expliquée. Enfin, une synthèse de la pression des pesticides avec 459 micropolluants analysés a été exposée. « Sur les seize masses d’eau, quatre sont dans un état moyen, quatre dans un état médiocre et deux en mauvais état. L’état écologique est en adéquation avec l’état morphologique du cours d’eau. Les altérations morphologiques sont corrélées avec la densité de nids de fraies qui est relativement ­faible », a souligné Cyrille Bouvier.

Martial Gil, chargé d’étude à la Fédération de pêche de Haute-Marne, a présenté une étude piscicole sur le suivi de la reproduction de la truite fario et a exposé des exemples de réhabilitations et des aménagements du milieu. Jean-Philippe Couasne, de la Fédération de pêche de Côte-d’Or, a ensuite expliqué le suivi de la reproduction du brochet en Vingeanne côte-d’orienne.

Charles Monget, une vie derrière la charrue

img050Charles Monget habitant de Saint Maurice sur Vingeanne est décédé à l’hôpital d’Is sur Tille le 21 décembre. Il était né le 9 mai 1921 à Saint Maurice sur Vingeanne, fils de Paul Monget cultivateur et d’Hélène Charle. Jeune homme il a effectué plusieurs séjours à la ferme à Boussenois chez sa tante Angèle et son oncle Charles Penotet où il a été très bien accueilli, ces moments passés sur une autre exploitation agricole ont contribué à le former professionnellement complétant ceque son père lui avait enseigné. Autrefois le jeune paysan apprenait son métier sans s’en rendre compte au fil des jours et des saisons avec ses parents.
En aout 1944, il a rejoint le maquis basé près de Barjon au sein du groupe Lucius, placé sous le commandement d’Eugène Thévenot. Cette expérience l’a marqué à jamais.
Le 10 octobre 1953, il a épousé Huberte-Lucette Chatenet de Selongey. De cette union sont né trois enfants Marie-Luce née le 3 aout 1954, Jean-Charles né le 11 février 1956, et Rémy né le 17 aout 1970. 6 petits enfants sont venus agrandir la famille.
Véritable mémoire locale, il était féru d’histoire et de généalogie, chacun pouvait venir l’interroger au sujet des parentés du canton. Comme dit le proverbe africain: « un vieillard qui meurt c’est une bibliothèque qui brule. »
Il a repris la ferme familiale en 1954, travaillant avec les chevaux uniquement jusqu’en 1976. C’est un des derniers agriculteurs du canton à avoir travaillé avec les chevaux de traits. Il a conservé ses chevaux jusqu’à sa retraite en 1981, son fils Jean Charles a alors repris l’exploitation familiale. Charles Monget a aidé à la ferme tant qu’il a été valide.
En fauteuil roulant depuis 6 ans, il a beaucoup souffert physiquement de ses jambes jusqu’à sa mort.

Fontaine-Française : la participation citoyenne mise en avant

Une réunion de prévention de proximité ouverte à toute la population du canton, concernant la sécurité dans le cadre de la mise en place du protocole de participation citoyenne a été organisée lundi à la mairie de Fontaine Française par la compagnie de gendarmerie d’Is sur Tille en présence de Nicolas Urbano, maire conseiller général du canton de Fontaine Française. Le capitaine Vincent Roche commandant la compagnie de gendarmerie d’Is-sur-Tille assisté du lieutenant Eric Niquet, commandant de la communauté de brigades du Mirebellois a tout d’abord présenté les problèmes liés à la sécurité des personnes et des biens ainsi que les gestes à avoir et les pièges à éviter.
Plusieurs exemples précis ont été cités pour la prévention des atteintes aux biens, comme les problèmes liés à internet et en particulier la divulgation d’informations personnelles sur les réseaux sociaux et ses dangers, les problèmes relatifs au retrait par carte bancaire, le repérage avec la présence inhabituelle de véhicule, et le démarchage à domicile….
Les précautions à prendre pour éviter de se faire cambrioler afin de retarder la pénétration des individus dans les maisons ont été aussi exposées. Il a été également rappelé d’observer avec vigilance les alentours et de prévenir la gendarmerie et ses voisins de son absence, sans oublier de signaler tout événement douteux. « L’opération :  » Tranquillité vacances » est toujours d’actualité, et la gendarmerie veille sur les logements laissés vides pour les vacances.» : a précisé le capitaine Vincent Roche.
Dans une seconde partie de l’intervention, le capitaine Vincent Roche a présenté la participation citoyenne. Ce système se base sur le principe général de bienveillance communautaire : il ne s’agit ni d’un système de délation ni d’une «milice civile» amenée à patrouiller dans les rues ou à remplacer la gendarmerie. C’est un moyen de lutter contre la délinquance, en accélérant le temps d’intervention des forces de l’ordre par la constitution d’un réseau de référents civils maillant le territoire. «Le ministère de l’Intérieur a pu constater une diminution allant de 15 à 50 % des faits délictueux dans les communes ayant mis en place ce système. 8 cambriolages ont eu lieu à Fontaine-Française cette année, ce chiffre peut baisser grâce à ce système d’alerte.» : a souligné le commandant de la compagnie de gendarmerie d’Is-sur-Tille.
La municipalité de Fontaine Française souhaite aujourd’hui mettre en place ce dispositif. Aussi, toute personne désireuse de participer est priée de se faire connaître à la mairie. Au vu des candidats retenus, la gendarmerie devra valider l’efficacité et la mise en place du dispositif dans la commune. « Il s’agira de former le ou les référents, de faire connaitre ce dispositif, et de former les chaines d’alerte citoyennes. Une convention sera signée entre la préfecture, la gendarmerie et la commune » : a ajouté pour conclure le capitaine Vincent Roche

La chapelle Notre Dame de la Motte à Fontaine Française.

La chapelle Notre Dame de la Motte à Fontaine Française.
La chapelle Notre-Dame de la Motte est située à Fontaine-Française sur la route de Fontenelle. Elle est ouverte aux visiteurs par Marcel Carpentier, les jours fériés, les mercredis, chaque week-end et tous les jours durant les vacances, de 8 à 19 heures.

Marcel Carpentier, voisin de la chapelle, entretient les lieux et ouvre l’édifice à la belle saison, Mme Bezou fleurit la chapelle, dont le toit est en cours de réfection. L’édifice daterait du XVII e siècle. Autrefois, la chapelle accueillait les vêpres et les retraites des communions solennelles, et pouvait accueillir plus de cent personnes. Une partie du mobilier religieux de la chapelle est conservé en l’église Saint-Sulpice de Fontaine-Française, en particulier la statue de Notre- Dame de la Motte (visible sur demande). Cette chapelle serait située sur l’emplacement d’un ancien cimetière mérovingien, sur une motte, c’est-à-dire une petite éminence. Une chapelle fondée à une époque antérieure a existé.

Une légende circule sur la création de l’édifice. Celle-ci conte l’histoire d’un vacher menant ses bêtes paître sur une petite levée située sur l’ancien cimetière. Un des bœufs a découvert une magnifique troche d’herbe poussant sur une motte de terre qui, chaque jour, poussait toujours plus verte et plus haute que la veille. Surpris, les habitants ont fouillé l’endroit et ont découvert une statue de la Vierge Marie tout en bois qu’ils ont transportée en l’église de la paroisse. Le lendemain, la statue avait disparu, rejoignant son emplacement initial et cela à plusieurs reprises. Ainsi, les habitants ont décidé de construire une chapelle dédiée à la vierge à cet endroit. Une souscription aurait été effectuée auprès des paroissiens et la chapelle aurait été construite tout de suite après cette série d’événements.

Le canton de Fontaine Française n’est pas touché par la tuberculose bovine…

Jeudi, à la mairie de Fontaine Française a lieu l’assemblée générale du Groupement de Défense Sanitaire(GDS) du canton, présidé par Patrick Raphat éleveur à Orain en présence de Nicolas Urbano, maire conseiller général de Fontaine Française, de Brigitte Biasino de la Direction Départementale de la Protection des Population, de Christine Brey, stagiaire du GDS de Dijon, de Gilles Rabus technicien au GDS.
Patrick Raphat a présenté la situation du canton qui compte 27 éleveurs dont près de la moitié étaient présents à cette assemblée générale. « 6156 € d’aides ont été distribuées cette année aux éleveurs du canton pour garder leurs bovins dans le cadre de mesures prophylactiques »: a précisé Patrick Raphat.Le canton compte 3048 bovins a t-il ajouté.
Les problèmes spécifiques au canton ont été évoqués. en particulier le problèmes de la prolifération des blaireaux et des ragondins. « Ils peuvent être piégés par des personnes agrées, capturés et éliminés, ils peuvent également être tirés dans le cadre de la lutte des nuisibles. Ils sont vecteurs de la leptospirose. » a souligné Gilles Rabu.
Les actions départementales et nationales ont été présentées. Les mesures prophylactiques contre la tuberculose au niveau départemental ont été exposées aux éleveurs. Le canton n’est pas touché par la tuberculose bovine.
Encadré : La leptospirose est une zoonose assez rare en France Les leptospiroses parfois appelées « maladie du rat » sont des maladies infectieuses d’origine bactérienne. Dans la forme modérée, la maladie débute par une fièvre élevée avec frissons, maux de tête, douleurs musculaires et douleurs articulaires diffuses. Elle peut évoluer vers une atteinte rénale, hépatique, méningée ou pulmonaire. Aucun signe n’est vraiment spécifique mais l’existence d’un ictère ou jaunisse conjonctival et de myalgies est particulièrement évocatrice. La convalescence est longue, mais généralement sans séquelles.

La route des crèches en Vingeanne

La réalisation de crèches de Noël dans les villages de la vallée de la Vingeanne est un phénomène qui s’étend, autrefois elles étaient uniquement installées au sein des églises et des maisons, elles investissent maintenant des lieux publics comme les lavoirs, les abris-bus ou les places de villages. Ainsi, à Montigny-Mornay-Villeneuve, le lavoir de Montigny est décoré chaque année par des bénévoles. C’est le premier village de la vallée à avoir inauguré cette vogue des crèches il y quelques années. C’est le cas également à Courchamp avec l’abris-bus détourné en crèche. Cette année, le conseil municipal de Saint Maurice sur Vingeanne a installé une crèche dans le lavoir communal. A Sacquenay, l’association »Les P’tites Graines », avec les enfants du village ont mis en place, une crèche grandeur nature. Ces initiatives ont un point commun, la volonté de mettre en valeur le petit patrimoine rural et l’espace public et de renouer avec la tradition des crèches de Noël, réalisées collectivement.

Folklore littéraire

Voici une ritournelle de Mornay, un petit dicton ou plutôt un petit dire local: Le coq de Provenchère (ferme près de Montigny) dit : « Je fais ce que je veux » (la ferme passait pour aisée). Celui d’Illy (autre ferme, sur le territoire d’Orain disait : « Je fais ce que peux. » Celui de Champy (hameau aujourd’hui disparu situé entre Montigny, Le Prêlot(70) et Orain disait :  » Vous êtes bien heureux tous les deux! ». Champy était considéré comme un mauvais pays.
L’étymologie du lieu Provenchère : Provenchère serait un lieu où pousse la pervenche. Cependant, vu la fréquence du toponyme et de ses variantes (par exemple Pervenchères), cette explication paraît douteuse. Provenchère viendrait de la forme : propincaria, issue du latin « propinquiora », avec le sens de parages, lieu proche. On retrouve Provenchère en Haute Saône, dans le Doubs, dans le Puy de Dôme, et au Québec.

Fontaine-Française : Noël avant l’heure

Après la dissolution de la Commission famille, différentes associations vont se partager les biens de l’association, entre liquidités ou matériels divers.
Le 18 octobre dernier, la dissolution de l’association a été adoptée à la majorité des voix. Les adhérents se sont ensuite prononcés pour la liquidation des biens. Les sommes déposées sur le livret A ont été a distribuées lundi à des associations du canton, dont la vocation se rapproche de la philosophie de la Commission famille. L’argent déposé sur le compte-courant a été affecté aux trois ateliers qui étaient affiliés à la Commission famille.
Du matériel pour la micro crèche

La remise de chèque, effectuée par Isabelle Marchandise, de la Commission famille, s’est déroulée en présence de Christian Charlot, représentant la commune de Saint-Seine-sur-Vingeanne, et Christophe Cadet, deuxième adjoint de Fontaine- ­Française.

« Ces deux communes soutiennent le projet de la micro crèche », a précisé Christian Charlot. Un chèque de 1 500 € a été remis à Anne- Lise de Casimacker, présidente de l’association Les P’tits Loups qui gère la ­micro crèche.

« La micro crèche ouvrira certainement en janvier dans les locaux d’Orvitis à Fontaine-Française. Nous sommes en phase de recrutement du personnel, nous pourrons ­offrir une garde d’enfant ­permanente, à temps partiel ou occasionnelle. Nous proposerons au quotidien, un mode de garde collectif ouvert à tous. Cette somme offerte par la Commission famille servira à acheter du mobilier et du matériel », a précisé Anne-­Lise de Casimacker.

La somme de 1 190 € a été remise à Romain Mathieu, principal du collège Henry- Berger et président de l’Association sportive du collège, qui a confié : « Ce chèque nous permettra de financer un voyage dans le Jura ».

Les différents ateliers auparavant rattachés à la Commission famille, Le Photœil- Club, représenté par Guy Berget ; l’atelier couture, représenté par Noëlle Faivre, et l’atelier patchwork, représenté par Madeleine ­Desgrange, ont perçu chacun 970 €.

« Le Photœil-Club a rejoint le club Amitié-Rencontre, cette somme nous servira à acheter un grand écran et un laboratoire de prise de vue », a précisé Guy Berget.

L’atelier couture a rejoint également le club Amitié-Rencontre. « L’argent reçu nous permettra de financer notre voyage de fin d’année », a confié Noëlle ­Faivre.
L’habit de l’homme en rouge aux pompiers

Madeleine Desgrange a précisé : « L’atelier ­patchwork rejoint une association de loisirs créatifs à Fontaine-Française : l’Atelier des Boiseries. L’affection de la somme offerte par la ­Commission famille n’est pas encore décidée ».

En ce qui concerne le matériel, il sera également distribué à diverses associations : l’habit du Père Noël a été confié à l’Amicale des ­sapeurs-pompiers, les stands et le barbecue ont été donnés au club Amitié-Rencontre. Une étagère sera offerte à l’association Les P’tits Loups.

Les adhérents des différents ateliers ont décidé d’offrir un cadeau de départ à Isabelle Marchandise, qui les a remerciés.

Le verre de l’amitié, offert par la municipalité de Fontaine-Française, a clos la sympathique cérémonie.