L’atelier de distillation du syndicat communal des bouilleurs de cru est situé 10 rue Berthault à Fontaine Française, dans l’ancien lavoir.
L’atelier est ouvert quelques jours par an durant la campagne de distillation. Six bouilleurs de cru distillent à Fontaine Française. Les bouilleurs s’entraident, il n’est pas rare que quelques personnes s’assemblent autour de l’alambic.
Alain Carpentier bouilleur de cru fontenois distille son eau de vie de quetsches et livre les secrets de la distillation : «Tout d’abord, il faut des fruits bien mûrs. Lorsque les abeilles dessus, c’est le bon moment de les ramasser. Ensuite on les met en tonneau, on les écrase. Le mieux c’est de les dénoyauter avant. Il faut les remuer deux fois par jour. On laisse alors fermenter durant dix à douze jours, puis on bouche hermétiquement. L’air ne doit pas entrer. La distillation a lieu en hiver, trois mois au moins après la récolte. Pour distiller, on met le fruit dans l’alambic, on remue en attendant l’ébullition. Une bonne odeur émane alors de l’alambic. Après on bouche avec un joint d’eau. On attend que la chaleur monte dans la pipe, puis dans le serpentin, c’est la condensation. Cela passe dans l’eau froide et refroidi. La vapeur d’alcool, redevient liquide c’est la liquéfaction. Puis nous repassons la petite eau, une deuxième fois. On la règle à 50°, nous affinons ensuite le réglage en ajoutant de l’eau. L’eau de vie repose non bouchée pendant 6 mois, au final elle titre 48°»
Sont considérés comme bouilleurs de cru, les propriétaires et récoltant d’arbres fruitiers, les fermiers (possédant un bail enregistré), les métayers, ainsi que les vignerons qui distillent, (ou font distiller), les fruits ou produits dérivés provenant exclusivement de leur récolte. La commercialisation des alcools obtenus n’est pas autorisée.
Le montant à acquitter pour 10 litres d’alcool pur concernant les 1 000 premiers degrés est de 8,44 €. Le privilège d’exonération de taxes pour la distillation de 10 litres d’alcool pur est limité aux personnes déclarées bouilleur avant 1954.
La cotisation à la Fédération départementale des bouilleurs de cru est de 11 € pour les bouilleurs adhérents : 3 € reviennent à la Fédération nationale ; 3,60 € sont réservés à l’abonnement au journal Le Bouilleur de France et le reste revient à la Fédération départementale
Les personnes désirant s’informer et distiller peuvent s’adresser au syndicat des bouilleurs de cru. Le syndicat des bouilleurs de cru de Fontaine-Française est une association dont Sylvie Pierrard est présidente de l’association, Alain Carpentier, trésorier, et Jessica Mivelle secrétaire. Les nouveaux bouilleurs sont invités à prendre contact avec la présidente au 03.80.75.89.12.
Mois : janvier 2014
Le calendrier des associations a été présenté à Champlitte
Vendredi 17 janvier, a eu lieu la réunion des associations de Champlitte organisée par la municipalité, il y a 46 associations sur Champlitte, toutes n’étaient pas représentées à la réunion. Les imprimés concernant les demandes de subventions à la mairie ont été distribués. Un appel aux associations a été lancé par la municipalité afin de se positionner sur le dossier des rythmes scolaires pour trouver des intervenants qui organiseront des ateliers avec des groupes d’enfants. Les associations doivent se déterminer auprès de la mairie si elles souhaitent participer à ces activités dans le cadre du Temps d’Accueil Périscolaire proposés dès la prochaine rentrée.
Le calendrier a été fixé : Le 25 janvier les Croqueurs de pommes présentent la taille. Le 2 février a lieu la sortie vin jaune des amis de Frettes. Le 8 février aura lieu la sortie neige de la Joie de Vivre. Le 23 février se tiendra le loto de la Joie de Vivre. Le 8 mars aura lieu la belote de l’école à Frettes. Le 11 mars aura l’assemblée générale de la Joie de Vivre à l’orangerie du château. Le 1er avril se déroulera le cross de l’école. Le 6 avril aura lieu la sortie repas grenouille à Pesmes de la Joie de Vivre. Le 1er mai aura lieu la marche des ânes de l’association Attelages et clos des Lavières. Le 4 mai l’Office du Tourisme organisera le marché du terroir. Le 8 mai aura lieu le repas de Leffond Animation. Le 13 mai aura lieu la marche Champlitte-Fontaine de la Joie de Vivre. Le 24 mai se déroulera le festival de guitare à la salle des fêtes. Le 31 mai aura lieu le souper des voisins à Leffond. Le 6 juin se produira un conte musical à l’école. Le dimanche 8 juin se déroulera la fête patronale. Samedi 14 juin L’USC Champlitte organisera sa pétanque au Stade Chanitois. Dimanche 15 juin aura lieu la randonnée de Leffond Animation. Le 22 juin se déroulera le repas de la Joie de Vivre. Le 28 juin aura lieu le gala de l’association Je danse. Le 29 juin se tiendra le concours de pêche sur le site de Branchebeau. Le 6 juillet aura lieu rétromobile. Le 13 juillet aura lieu le Bike and Run. Le 14 juillet sera organisé le repas de Leffond. Le 1er aout aura lieu le marché nocturne de l’office du tourisme. Le 15 aout se déroulera la pétanque de Montarlot. Le 31 se tiendra le vide grenier de Leffond. Le 12 septembre, la section marche de Champlitte reçoit Fontaine Française à Montarlot. Les 13 et 14 septembre auront lieu les Journées Européennes du Patrimoine. Le 27 septembre se déroulera le loto du foot. Le 28 se déroulera le repas de la saint cochon de Montarlot. Le 5 octobre aura lieu la brocante des écoles à la salle des fêtes. Le 19 octobre sera organisé le repas de la Joie de vivre à la salle des fêtes. Le 8 novembre se déroulera le loto de l’office de tourisme à la salle des fêtes. Le 9 novembre aura lieu la bourse aux jouets à la salle des fêtes. Le 15 novembre se tiendra le repas cancoillotte de Montarlot renouveau à la salle des fêtes de Champlitte. Le 13 décembre aura lieu l’arbre de Noël à Frettes. Le 14 décembre sera organisé le repas de Noël à Frettes
La saint Vincent dignement fêtée à Champlitte
Dans la plus grande tradition, saint Vincent le saint patron des vignerons a été honoré mercredi à Champlitte.
Depuis près de quatre siècles Champlitte fête Saint-Vincent, le protecteur des vignerons. La petite cité comtoise était en effet autrefois entourée de vignobles, et produisait un vin très apprécié. Le phylloxéra a ruiné malheureusement les vignes au XIXème siècle. C’est Albert Demard et son fils Jean-Christophe qui ont permis de relancer la production de vin au XXème siècle, et par la même occasion à fait renaitre la fête de la Saint-Vincent.
Le déroulement de la 402 ème édition de cet évènement organisé par a confrérie chanitoise de Saint Vincent est le même depuis sa création au XVIIème siècle. Suivant la tradition, une procession en costumes traditionnels a défilé dans le bourg chanitois, selon un parcours bien défini, et a attiré des spectateurs qui sont de plus en plus nombreux chaque année. L’originalité de la Saint Vincent à Champlitte est la gratuité.
Les festivités ont débuté par le couronnement des « Épousés » : Marjorie Lecocq et Benjamin Hauff en présence du « Petit couple » : Clara Résillot et Antoine Baulard, symbole du renouveau et de la transmission. Un des temps forts de la Saint Vincent a été la grand-messe, suivie du dépôt de la statue de Saint Vincent. Cette année la statue est revenue au » Grand Vignoble Chanitois. » L’origine religieuse de la Saint-Vincent est encore très présente et la dimension spirituelle très importante. Elle se mêle aux traditions populaires.
L’animation de cette journée de fête a été assurée par un groupe folklorique « Les Compars de Chanitte », créé par Albert Demard en 1950, qui a proposé des chants et des danses traditionnels
Sous l’initiative d’Albert Demard, la Saint-Vincent est devenue l’occasion d’honorer les personnes qui contribuent à conserver l’authenticité de Champlitte, notamment grâce à la culture de la vigne. Celles-ci ont reçu un « Collier des Houes d’or », qui peut également revenir à tous ceux qui œuvrent pour la promotion de Champlitte et de la Haute-Saône en général.
La Saint-Vincent s’est terminé par un repas où tous les convives ont dégusté le même menu, composé de produits du terroir dont l’andouille aux petits ris et la tarte au potiron, le tout arrosé de vin de Champlitte.
La transmission et le maintien des traditions sont des valeurs auxquelles la confrérie chanitoise de Saint Vincent organisatrice des festivités est très attachée. La célébration de la vigne et du vin a été le fil conducteur de cette fête, au cœur de l’hiver, autrefois, les vignerons faisaient luire leur « gouzette » (serpette de vigneron), au soleil, comme présage d’une bonne année, des souhaits ont été émis pour que cette année soit un bon cru. Même si le soleil n’a pas montré son nez cette année.
Rendez-vous est donné pour la 403 ème édition en janvier 2015.
Les idiomes patoisants Révélés
Henry Thévenot et Geneviève Campenet ont produit : « Idiomes patoisants de la région de Cusey Percey le Grand, Champlitte Pierrecourt Fouvent ». Ce livre a été édité par Pascal Magnin chez Vesoul Éditions.
Henry Thévenot s’est intéressé au patois, il y a 7 ou 8 ans et a commencé à écrire un lexique de mots patois, il a soumis ses recherches à Éliane Troncin de Percey sous Mortementier, véritable mémoire du village, qui avait collecté elle aussi des mots patois. De cette rencontre est née la première partie de l’ouvrage.
Geneviève Campenet a pour passion la collecte de documents touchant Champlitte et sa région. Elle a trouvé il y a quelques années chez un bouquiniste un livre concernant le patois de Pierrcourt par C.Juret, qui constitue la seconde partie de l’ouvrage.
Ce lexique du patois parlé aux confins de Bourgogne, de la Franche Comté et de la Champagne entre Vingeanne et Salon, est très intéressant, car il représente la mémoire du parlé de la contrée des trois provinces.
Les auteurs Henri Thévenot et Geneviève Campenet ont su faire revivre le patois. Des fables, des expressions et des chansons émaillent cet ouvrage. Ce livre est né de la rencontre de Geneviève Campenet et Henry Thévenot avec Pascal Magnin. Il est issu de leur volonté de constituer et de révéler un lexique de patois afin que rien ne se perde, dans l’esprit du travail d’Albert et Félicie Demard. Geneviève Campenet ajoute j’ai eu envie de sauvegarder ce document important concernant le secteur. Henry Thévenot ajouté : « J’ai entendu mon père parler le patois avec Camille Naigeon maréchal ferrant à Sacquenay et monsieur Rabiet charron à Sacquenay cela m’a donné envie de transmettre la mémoire des anciens, de passer le témoin aux générations futures, le patois est un véritable patrimoine oral. »
« Idiomes patoisants de la région de Cusey Percey le Grand, Champlitte Pierrecourt Fouvent » est disponible Chez Julie, librairie-presse-tabac, à Champlitte à la boulangerie Antoine, 35 Rue de l’Hôpital, à Sacquenay, à la boulangerie Dimey à Prauthoy et chez Henry Thévenot 2, rue du pont d’Archon à Cusey.
Le GVC reçoit saint Vincent
La saint Vincent sera fêtée le mercredi 22 janvier à Champlitte. A cette occasion la statue de saint Vincent sera remise Cette année au GVC après avoir été confiée en 2013 à l’association Haute Saône Mexique.
Jean-Pierre Guilmeau directeur de la société : » Le Grand vignoble chanitois » (GVC) précise : « le GVC est très attaché aux coutumes et à la vie de Champlitte, et désire faire partie de la promotion de Champlitte et est ravis de recevoir saint Vincent. » Jean Pierre Guilmeau ajoute : « Nous sommes heureux d’avoir été choisi par la confrérie de saint Vincent, c’est la première fois que le GVC reçoit le saint patron des vignerons. Saint Vincent est une fête, un acte de partage avec l’ensemble de la population. Le vin et les gâteaux sont gratuits à cette occasion, c’est unique en France. Nous sommes fier de participer à cette grande œuvre » et le directeur du GVC : « La saint Vincent, c’est l’occasion de vendre du vin, on tenait à remercier les gens qui nous achète du vin. L’occasion est belle à l’occasion de cette belle fête. Saint Vincent, c’est la fête du vin et des vignerons, c’est le symbole vivant du partage d’une passion. C’est un moment de convivialité autour des traditions séculaires et du vin.»
Pour la saint Vincent, le GVC a élaboré une cuvée spéciale intitulée Saint Vincent, il s’agit d’un vin blanc, un chardonnay 2011. Il s’agit d’une offre limitée de 600 bouteilles dotées d’une contre étiquette spécifique qui servira de repère.
Le GVC participe comme chaque année au repas de 348 personnes organisé avec Thierry et Christophe Desgrez dans la salle de ces derniers.
Champlitte : quatre cent deux ans de fidélité et de tradition
En 1719, alors que la vigne était la principale ressource du village, une confrérie a été fondée. Aujourd’hui, elle existe encore et organise la Saint-Vincent.
Mercredi 22 janvier, la confrérie chanitoise de Saint-Vincent célébrera la 402e édition de la fête célébrant saint Vincent qui se déroulera en plusieurs étapes.
Les cérémonies débuteront à 9 h 15 avec le couronnement des épousés de l’année sur le parvis de l’église. Le cortège sillonnera ensuite les rues du bourg chanitois. La messe aura lieu à 10 heures et, vers 11 h 15, la statue du saint sera conduite chez les nouveaux bâtonniers de l’année : le Groupement viticole Les Coteaux de Champlitte.
Vers 12 heures, auront lieu les danses traditionnelles du groupe folklorique les Compars de Chanitte, place des Halles, suivies du chapitre de la confrérie Saint- Vincent et la remise des colliers des Houes d’Or, afin d’honorer les personnalités qui maintiennent les traditions locales et encouragent la culture de la vigne et de son produit, et ceux qui prennent part au rayonnement du département de la Haute-Saône.
Place des Halles, chaque participant pourra déguster les vins de pays offerts à cette occasion accompagnés de “garguesses” et gaufres sèches, de pain d’épices, brioches et autres pâtisseries.
Tous les membres d’honneur des Houes d’Or avec leurs insignes, les représentants des différentes confréries, les amis des villages lointains ou proches sont invités à participer au cortège.
Saint-Maurice-sur-Vingeanne : près de deux siècles d’histoire pour le pont de pierre
La Vingeanne, a toujours été source d’inspiration pour les poètes et les écrivains. De sa source à la Saône où elle se jette elle est respectée et objet d’études. De plus les riverains la craignent pour ses crues.
Elle traverse prairies et villages. Un des plus pittoresques est le village de Saint Maurice sur Vingeanne coupé en deux par la rivière. Autrefois le passage d’une rive à l’autre se faisait à gué et plus tard par un pont de bois. Avec la création de la voie de grande circulation de Vaux sous Aubigny (52) à Port Saint Pierre (70) passant par Saint Maurice sur Vingeanne et Montigny par délibération du 17 juillet 1830, le conseil municipal a décidé la construction d’un pont de pierre.
Les travaux ont réalisés par Charles Brulé, maitre maçon à Saint Maurice sur Vingeanne, compagnon du Tour de France. Ce disciple de maitre Jacques a réalisé un véritable chef d’œuvre qui a résisté aux crues de 1910, 1930 et 1965.
Le prix des travaux de construction a été réglé par la commune.
Le 18 juillet 1859, le conseil municipal a décidé la construction de perrés dans la traversée du village afin que les rives ne se dégradent pas par temps de crues.
155 ans après leur construction, malgré la force de la rivière, elles sont pratiquement intactes (la pierre est de très bonne qualité). Les pierres de taille de la construction du pont et des perrés proviennent des carrières de Prauthoy (52).
Les dates de construction et de délibérations sont consultables en mairie de Saint Maurice sur Vingeanne.
Le pont de Saint Maurice sur Vingeanne a été doté par la municipalité il y a quelques années d’un éclairage public composé de candélabres et de tubes luminescents.