Mercredi, le comité de rédaction de la revue Terroir, éditée par la Société historique et touristique de la région de Fontaine-Française, s’est réuni afin de préparer un numéro spécial dédié aux poilus. Celui-ci sera réalisé à partir de carnets authentiques de deux soldats du département ayant tous deux rejoints le 21e régiment d’infanterie de Langres et participé aux combats. Cet ouvrage sera présenté le 11 novembre, dans le cadre du 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale.
Mois : avril 2014
La chèvrerie de Clos Thomas
Visite à la chèvrerie de Clos Thomas.
Mardi, 50 élèves des classes de l’école maternelle de Champlitte de Martine Louche-Chardon, directrice et Martine Tremaille ont visité la chèvrerie de Clos-Thomas à Saint-Maurice sur Vingeanne. Les élèves ont nourri les chevreaux et déguster du fromage de chèvre de la ferme.
La chèvrerie du Clos Thomas est située sur le territoire de la commune de Saint-Maurice-sur-Vingeanne, à un kilomètre environ du village, près du canal entre Champagne et Bourgogne.
Dans un cadre verdoyant, entre le canal et la Vingeanne, Jean-Charles Monget élève des chèvres et fabrique des fromages.
En 1981, Jean Charles Monget s’est installé sur l’exploitation agricole familiale de ses parents, située, à l’origine, au sein du village. Par la suite, l’augmentation de son cheptel l’a conduit à la création de la ferme du Clos-Thomas en 1995. L’élevage de chèvre, qui était au départ une diversification, est devenu, au fil des ans, l’activité principale de l’exploitation.
L’originalité de cette ferme vouée à l’élevage caprin est l’ouverture de la chèvrerie en direction des enfants. La tétée au biberon, donnée aux chevreaux chaque jour à 16 h 30 par les enfants, est un temps fort dans la vie de la ferme. L’observation des animaux et de leur cadre de vie, le contact avec les cabris permet aux jeunes de découvrir la vie de la ferme de manière ludique et agréable. De nombreux petits biquets sont nés récemment et les enfants sont ravis de découvrir les joies simples de la ferme.
Des nombreuses écoles visitent la ferme à la belle saison.
Info Internet : http://www.clos-thomas.fr/.
http://www.clos-thomas.fr/
Les pleurants mis en lumière
Michel Lagrange, ancien professeur de français au lycée de Châtillon, et Bernard Béros, photographe et éditeur habitant la commune, ont fait se côtoyer poésie et “clichés” autour des pleurants.
Le livre Deuillants… pleurants… et fraternels… associe la poésie de Michel Lagrange et les photographies de Bernard Béros.
Ce livre est le fruit d’une collaboration entre les deux hommes issue d’une rencontre au Salon du livre il y a quelques années. Cette association entre photographe et auteur, permet soit à Bernard Béros de proposer des photographies et Michel Lagrange y ajoute ses textes en légendes soit les textes de l’auteur sont illustrés de clichés du photographe.
Ce livre est né de la volonté de l’ancien professeur qui, après une visite au musée des Beaux-Arts, dans la salle réservée aux pleurants du tombeau de Philippe le Hardi, a écrit des textes et a demandé à Bernard Béros de les illustrer par des photographies.
« Prendre les photos des statues du tombeau de Philippe le Hardi est impossible en temps normal car ils sont intégrés au tombeau, les sculptures en albâtre sont en ronde-bosse. L’exposition des statues au musée des Beaux-Arts, permet de prendre des clichés plus facilement, on les voit comme jamais on ne les avait vus, en effet l’exposition met en valeur leur figure humaine. La représentation de la mort est parfois ironique et les poses outrées. La matière est intéressante pour le photographe, les statues ne sont pas toutes blanches, certaines sont polychromes. Pour photographier les statues sous vitrines, j’ai dû jouer avec la lumière et les reflets bleus provenant des surfaces vitrées.
Dans l’édition de livres rares
« Les photos sont en couleurs prises avec un appareil photo numérique reflex, dans les conditions normales d’une visite », souligne Bernard Béros.
Et de conclure : « Le livre est édité en coproduction avec le musée des Beaux-Arts de Dijon et est paru A & R Éditions (Assistance et Réalisations), dont le siège est à Fontaine-Française. J’ai créé une société consacrée à la photographie et à l’édition cela me permet d’éditer des livres rares et de diffuser la poésie de Michel Lagrange ».
L’ouvrage est disponible auprès de l’auteur : lagrange.michel@orange.fr/ et du photographe : beros.bernard@orange.fr/
et à la librairie du musée de Beaux-Arts de Dijon.
Une classe patrimoine à Champlitte
Une semaine durant, la classe de CM2 de Navenne (Haute-Saône) et son enseignant Philippe Jeudy sont logés au gîte d’étape et, chaque jour, ont, une activité au musée des Arts et Traditions populaires de la commune.
Une classe patrimoine est venue, dernièrement à la découverte de Champlitte. Le thème du séjour de découverte du patrimoine chanitois est “Les métiers du XIXe siècle”.
L’office de tourisme de la région de Champlitte, la CC4R, la municipalité, les musées de Champlitte ont été partenaires de cette classe de découverte patrimoniale organisée par Les Amis des musées départementaux.
Le travail de Quinquin
Mercredi, les élèves se sont rendus avec le bus de la CC4R en forêt de Champlitte au lieu dit Les Foucherottes afin d’observer le débardage de grumes de bois par Serge Paris de l’association Attelages et Clos des Lavières, et son cheval de trait Quinquin de race Auxois qui est âgé de 10 ans.
Les élèves ont ainsi découvert le “tourne- bille” de Serge Paris et le vocabulaire spécifique au débardage, ainsi que le travail de Quinquin, cheval guidé à la parole.
Le but de cette sortie était de montrer comment un cheval est conduit et son obéissance. Quinquin et Serge Paris travaillent également dans la vigne à Champlitte afin de moins tasser la terre et débardent aussi les grumes tombées dans la rivière. Les élèves ont également été accueillis mardi par le vigneron Pascal Henriot qui leur a fait découvrir son métier.
Le Printemps des poètes au collège de Champlitte
Le Printemps des poètes a été organisé sur deux semaines au collège Leroi-Gouhran de Champlitte. L’ouverture de cette manifestation a eu lieu le 7 avril. Les élèves de l’établissement ont travaillé avec les professeurs de français, Juliette Pourquery et Laurent Quinton, et la documentaliste, Dominique Vauthrot. Cette manifestation a été organisée avec les élèves de toutes les classes de Champlitte et de Dampierre-sur-Salon (70). Des poèmes illustrés ont été échangés entre les deux établissements. Chaque niveau devait sélectionner les trois meilleurs poèmes au cours d’un travail collectif.
Une brigade d’intervention poétique a été mise place. Des élèves sont allés spontanément, de manière imprévue, afin de déclamer par surprise de la poésie dans les classes, la cuisine, les bureaux de l’administration et à l’école primaire. Marie-Jeanne Grandmougin, principale du collège de Dampierre, et Michèle Deschamps, principale adjointe du collège chanitois, ont joué le jeu et déclamé de la poésie.
Une plaquette d’une vingtaine de pages, réalisée avec les poèmes sélectionnés, choisis et écrits par les élèves, sera diffusée au sein des deux établissements. L’affichage des poèmes dans le collège a été effectué. « L’objectif était d’envahir l’espace et le temps par de la poésie qui a été omniprésente durant quinze jours au sein de l’établissement qui est devenu une zone d’expérimentation », a précisé Juliette Pourquery.
Les meilleurs poèmes de Dampierre-sur-Salon ont été lus par les professeurs aux élèves lors de la cérémonie de clôture du Printemps des poètes.
Une belle fête autour des mots à Champlitte
L’écrivain et poète Bernard Friot est intervenu à l’école élémentaire et au collège Leroi-Gourhan pour un atelier d’écriture. Quelques surprises lui ont été réservées.
Denièrement, l’écrivain et poète Bernard Friot, qui réside à Besançon, est intervenu à l’école élémentaire de Champlitte et au collège Leroi-Gourhan. Il est tout d’abord intervenu le matin auprès des deux classes de sixième au cours d’un atelier d’écriture comportant une lecture de poèmes par les élèves qui ont posé des questions à l’auteur.
Au cours du repas pris par Bernard Friot à la cantine, une petite surprise lui a été réservée par les élèves qui lui ont entonné en chœur un de ses poèmes. « Des fragments de ses poèmes ont été affichés dans le self », précise Laurent Quinton, professeur de lettres au sein de l’établissement.
Treize élèves volontaires de sixième ont participé à des lectures de poèmes auprès d’élèves de CM2 de l’école élémentaire de Champlitte, de Roche et d’Oyrières.
Bernard Friot a ensuite passé l’après-midi avec les élèves de cycle 3 de ces trois écoles qui travaillent en réseau. Les jeunes ont lu des histoires écrites à la manière de l’écrivain, réputé pour ses écrits destinés à la jeunesse. Ils devaient utiliser cinq mots choisis et raconter une histoire comportant ces derniers. « Il s’agit là d’un projet littéraire destiné à constituer un recueil de douze histoires écrites par les élèves de cycle 3 des trois écoles », précise Gilles Michelat, enseignant de la classe chanitoise de CM1-CM 2. Les élèves ont ensuite posé des questions à l’auteur au sujet de son statut et pour connaître la façon dont il invente des histoires. Trois sketches inspirés des récits de Bernard Friot lui ont été présentés afin de conclure joyeusement cette journée littéraire
L’engagement d’un homme
L’engagement d’un homme
Bernard Ronot se passionne pour les semences anciennes. Il a réuni une collection de près de 170 variétés de blé et d’épeautre.
Bernard Ronot, 82 ans, agriculteur retraité, demeurant à Chazeuil est un homme et d’engagement. Formé à l’école de la Jeunesse Agricole Catholique, comme toute une génération d’agriculteurs et de dirigeants agricoles, Bernard Ronot en a gardé un certain humanisme.
A 55 ans, Bernard Ronot a fait choix, celui de l’agriculture biologique. Cela s’inscrivait dans l’objectif de transmettre une exploitation inscrite dans le respect de l’environnement selon son choix.
Depuis une quinzaine d’années, Bernard Ronot se passionne pour les semences anciennes. Il a réuni une collection de près de 170 variétés de blé, d’épeautre à titre expérimental et scientifique. Ces semences proviennent du Conservatoire de ressources génétiques de Clermont Ferrand. Avec l’aide de son épouse, il procède à la sélection et à la multiplication de semences anciennes en faisant des essais sur de micro-parcelles. Ces recherches sont suivies par deux chercheurs de l’Institut National de la Recherche Agronomique, l’un spécialisé en génétique l’autre en mycorisation.
« Cercle vertueux »
La mycorisation est une coopération entre les champignons et les racines des plantes. Grâce à celle-ci, les plantes puisent les éléments essentiels à leur croissance. Ces éléments proviennent de la décomposition des êtres vivants. Celle-ci est enrichie par les turricules(déjections) des lombrics. Le ver de terre consomme et digère le végétal et travaille la terre. Chaque jour le lombric produit son propre poids enterre et participe à la mycorisation. La terre est ainsi enrichie en azote, acide phosphorique, potasse, et également en oligo-éléments. Les variétés anciennes avec leurs racines profondes en profitent pleinement, leur diversité permet de trouver des plants résistants aux maladies et aux insectes. Après la moisson, le cycle peut recommencer. C’est un « cercle vertueux ». La terre devient de cette manière une terre vivante et nourricière.
« Nous sommes sur le fil du rasoir », déclare Bernard Ronot. Il faut selon lui : » sauver les plantes porteuses de vie » en semant en population (c’est-à-dire en mélangeant les variétés), afin de transmettre la totalité du patrimoine génétique ; en effet, cette diversité fait qu’il y a toujours un individu qui n’est pas sensible à la maladie.
Les médias, des chercheurs, des responsables politiques, économiques et sociaux s’intéressent aux travaux de Bernard Ronot qui sont le fruit de l’expérience d’une vie. Bernard Ronot a fait plus que le choix de mode de vie, il a suivi une philosophie empreinte d’humanisme.
« Le stade » du miroir
« Le stade » du miroir
Bruno Girard travaille à une œuvre appelée “Stade” -un dispositif avec cinq grands miroirs -qu’il souhaite exposer au Brésil pendant les pendant les jeux Olympiques de Rio en 2016
Bruno Girard, artiste bourguignon originaire de Montigny, travaille actuellement à une œuvre appelée “Stade ”. Cette installation a été déjà été mise en place dans une exposition en 2009, à la médiathèque Champollion à Dijon. Bruno Girard a eu l’idée de la reprendre et de la mettre en place sur le square Clemenceau, à Dijon également, en 2012. Actuellement, il réalise un essai à Montigny. Cette installation est composée de cinq miroirs.
Bruno Girard a rencontré des limites techniques avec les miroirs du commerce ; des problèmes de luminosité, de teinte et de planéité sont apparus. Il s’est rendu au centre de recherche de l’entreprise Saint-Gobain, qui a été intéressé, et a pu suggérer toutes les solutions techniques. L’entreprise s’est proposé de donner deux jeux de cinq grands miroirs coupés et livrés, ce qui représente un cadeau pour l’artiste de plusieurs milliers d’euros.
Jeu de reflets
L’installation est conçue comme un jeu visuel, une sculpture avec ombres et lumières jouant à cache-cache. Par un jeu de reflets, la personne qui se trouve au cœur de l’installation se voit de dos et se voit passer devant soi. “Stade” est un clin d’œil aux jeux Olympiques avec la notion de stade olympique. Le stade est une unité de longueur antique et la notion de mesure est très importante pour cette installation. « La notion de stade du miroir est abordée. Le stade du miroir est un terme utilisé par plusieurs psychologues et psychanalystes, notamment par Jacques Lacan, qui a contribué à introduire cette notion. Cette réflexion cherche à préciser comment la conscience de soi se crée et fonctionne. Lacan est très populaire au Brésil », précise Bruno Girard.
« Cette œuvre vient également en résonance avec le travail de l’anthropologue Claude Lévi-Strauss, père du structuralisme, auteur de Tristes Tropiques, qui a travaillé sur les indiens Bororos du Brésil et est enterré à Lignerolles, dans le Châtillonnais, où il possédait une propriété. Claude Lévi-Strauss était membre d’honneur de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, il fait le lien entre la Bourgogne (où a été créé Stade) et le Brésil (où l’œuvre pourrait être exposée) », ajoute l’artiste.
L’œuvre de Bruno Girard, qui sera présentée en contrepoint aux jeux Olympiques, se réfère au travail de Lévi-Strauss dénonçant la monoculture et la mondialisation avant l’heure, par le biais d’un questionnement sur la place de l’homme dans le monde.
La foire à tout (vide-greniers, fête foraine)
Champlitte
La foire à tout (vide-greniers, fête foraine) organisée pour sixième année consécutive par Nanard le forain, place Charles Quint à Champlitte a connu un belle affluence dimanche contrairement à l’an dernier. Plus de quatre-vingt exposants sont venus sous un soleil éclatant proposer leurs produits pour la plus grande joie des clients. La fête foraine a battu son plein.
Le bruant
Le bruant
Pendant la semaine sainte, à partir du jeudi saint, les cloches s’en vont à Rome selon la tradition, et deviennent muettes, elles sont remplacées en Bourgogne par le bruant sorte de crécerelle que l’enfant de chœur agitait au moment de l’élévation à la messe du jeudi saint au samedi saint.