Des écrins de verdure

Samedi et dimanche, le jardin du Petit Lavoir et celui de l’abbaye s’ouvrent au public dans le cadre de l’opération Rendez-Vous au jardin.
Tous les ans, quatre cents visiteurs viennent à Bèze pour le week-end des Rendez-Vous au jardin. À l’occasion de la visite, 4 € seront demandés au profit de Jardins et Santé, une association qui vient en aide aux chercheurs travaillant sur les maladies neurodégénératives.

Jardins et Santé a également pour objectif de créer des jardins à but thérapeutique. Un projet existe localement afin d’humaniser l’environnement des patients, améliorer leur vie quotidienne et leur apporter un accompagnement un soutien thérapeutique grâce au jardin et une pratique adaptée du jardinage.
Un paradis floral

Les propriétaires, par leur travail et leur goût du jardinage, ont su créer un écrin de verdure au pied du petit lavoir et des sources de la Bèze. Le bief alimentant l’ancien lavoir municipal irrigue un véritable paradis des fleurs au bord de l’eau. Une féerie végétale alliant la beauté des rosiers lianes (Cécile Brunner, Treasure Trove, Wedding Day), la délicatesse des digitales, l’ombre subtile des tulipiers de Virginie, des cornouillers de Chine, les derniers lilas, les rosiers grimpants, le charme des hostas (plus de cinquante variétés, en pot et en pleine terre), qui descendent en une cascade végétale jusqu’à la rivière. L’ancien chenil de l’abbaye datant de 1892 contemple une centaine de variétés de rosiers.

Au fil des années, un véritable jardin anglais a été dessiné au bord de la Bèze. Le jardin est situé en face de la tour d’Oysel et de l’abbaye, dont les jardins sont ouverts également de manière couplée avec le jardin du Petit Lavoir si les visiteurs le désirent.

INFO Petitlavoir@ gmail.com/; http://www.jardins-santé.org/; jardinsetsanté@wanadoo.fr/. et abbayedebeze.blogspot.fr/
Jardin du Petit Lavoir, chez Mme Joron, rue du Lavoir. Visite samedi et dimanche, de 10 heures à midi et de 14 à 18 heures. Entrée : 4 € (versée intégralement à l’association Jardins et Santé). Les jardins de l’abbaye sont ouverts. Entrée : 4 € (6 € pour l’entrée des deux jardins).

Chaume et Courchamp

« Chaume et Courchamp, Canton de Fontaine-Française, 157 habitants
Les villages de Chaume et Courchamp, distants de quatre kilomètres, ont été réunis en 1972, la mairie étant implantée à Chaume même.. La petite église Saint-Michel de Chaume, remonte au XVIIIème siècle. Elle possède un clocher en bardeaux et d’intéressants vitraux. En contrebas, au débouché d’un talweg, une fontaine alimente le lavoir. Les eaux qui se perdent ont montré, après coloration, qu’elles réapparaissaient à la source de Bèze. A Courchamp, on trouve un lavoir et une église. Une chapelle, plus exactement, d’aspect un peu triste avec son clocher noir couvert d’ardoises et ses fenêtres sans vitraux. Autrefois, les femmes stériles se rendaient à la source de Sainte-Brigitte qui coulait sous l’ancienne église et avoir beaucoup de lait. Pour ne pas être en reste, les hommes avaient droit à un sobriquet qui prouve leur désintérêt pour le lait. On les surnommait les « gotous », les buveurs de goutte ! Le lavoir de Courchamp, doté d’un long abreuvoir de pierre, se tient en bordure de la route qui file vers la forteresse de la Romagne.
A 500mètres au nord de Courchamp, on touche l’ancien moulin de Roche. Un lieu administrativement particulier, puis qu’il se trouve au carrefour des trois provinces de Bourgogne, Champagne, et Franche-Comté. Du coup, Côte d’Or, Haute-Marne et Haute-Saône se rejoignent ici. La tradition rapporte que ce lieu, serait une ancienne frontière gauloise, puis celle de plusieurs royaumes issus du partage entre les fils de Clovis. Cet ancien moulin appartenait autrefois aux Hospitaliers de Nuits-Saint Georges. On retrouve leur trace dans un texte expliquant qu’en 1144, ils prélevaient les dimes à Courchamp et possédaient la métairie de l’Envieuse au sud-ouest de Chaume.
L’édifice changera plusieurs fois d’activité. Une ordonnance du 29 mai 1835 autorise ainsi messieurs Toureau et Forgeot à conserver en activité un patouillet qu’ils possèdent sur la rivière la Vingeanne, à la tête d’eau du moulin de Roche. Il précise qu’en ce qui concerne la maintenue des lavoirs situés près de ce patouillet, les eaux boueuses provenant de la huche du patouillet seront reçues dans un récipient d’où elles seront surélevées et dirigées par un chenal de bois qui traversera la rivière, vers des bassins d’épuration conformément au tracé en rouge du plan de l’usine. Au milieu du XIXème, c’est la filature de laine qui s’active . Les bergers y portent la toison de leurs moutons. Ils repartent avec une moleskine de grande qualité appelée droguet ou peau du diable, utilisée par la confection de leurs vêtements. La filature avait aussi un atelier de teinturerie. Elle devint ensuite un relais pour les cheveaux tirant les bateaux sur le canal. De nos jours, il ne reste que deux maisons. » : : André Beuchot « Curieux de Côte d’Or » France Bleu Bourgogne

Bourberain

« Bourberain 348 habitants, canton de Fontaine-Française.
Le village mentionné dès le IX ème siècle sous le vocable de « Burbrenensis finis », devient sous l’impulsion de moines de Bèze, « Villa Burburena ». Les fils du seigneur de Mirebeau, Pierre de Montsaugeon, créent en 1130, une grange appelée Notre Dame de Theuley. Ce qui n’empêche pas la tradition de dire que les habitants du bourg seraient peut-être d’origine germanique. D’aucuns l’affirment, pour preuve, le patois de Bourberain permettait de se faire comprendre des allemands durant la seconde guerre mondiale ! A la sortie sud, la chapelle Saint Roch fut construite par les habitants pour se protéger des maladies (dont le choléra) qui s’approchait de la commune. Elle remplaça un premier édifice bât au XVIème siècle pour se préserver de la peste. L’église XVIème, remaniée au XIX ème, se fait remarquer avec son horloge placée, dans un curieux chien-assis, sa tourelle ronde d’escalier et ses peinture murale XIX ème. De son côté la mairie dispose toujours de sa cloche. Le portail monumental du cimetière justifie aussi le coup d’œil.
Dans la forêt de Velours, d’importants vestiges de constructions et puits font supposer la présence d’une ancienne villa disparue baptisée d’Antua (ou parfois, ville gallo-romaine de l’Etoile d’Antua), L’amonite (-7mètres), trous du haut 1 et 2, les Entonnoirs 1, 2, et3 près du trou Voizenet, Trou Marignan à côté du Creux du Diable, Hamlet, Trou des Vautours, JR 1 et JR 2, Trous RL (-21 mètre)et MV1(-15 mètres), Trous Caumont etc…La forêt de Velours fut aménagée au débit du XXème siècle, notamment pour la vénerie. Vingt –quatre carrefours appelés les « étoiles » sont établis. Aglaé de Choiseul-Gouffier, duchesse de Saulx-Tavannes donna son nom à l’Étoile de la duchesse. Dans cette clairière on trouve un ensemble de constructions bâties en 1820, s’inspirant de la bergerie de Marie-Antoinette à Versailles. Des scènes du film de Philip Kaufmann « L’insoutenable légèreté de l’être » avec Juliette Binoche, y ont été tournées. Le Creux du Diable, vaste entonnoir creusé dans le sol, fut certainement formé par un évènement souterrain. Pourtant, on raconte qu’un baron de Lux chassant un jour de Noël (ou de Pasques), fut englouti avec son escorte dans ce gouffre ouvert puis refermé par le Diable. La voie de Brunehaut qui traverse la région franchit un gué réputé si dangereux qu’on menaçait d’y jeter les vilains enfants. Près de l’étang Baudin se trouvait une place forte. A proximité, la ferme de Mandinet était autrefois un moulin à eau sans doute alimenté par cet étang, comme en témoigne encore une meule posée dans la cour et un ancien canal. » : André Beuchot « Curieux de Côte d’Or » France Bleu Bourgogne

Les festivités du jumelage Fontaine-Française Dorn-Durkheim se préparent

Les festivités du jumelage Fontaine-Française Dorn-Durkheim se préparent

Le comité de jumelage s’est réuni dernièrement, afin de préparer l’accueil des amis allemands de Dorn-Durkheim lors du weekend de la Pentecôte. Le jumelage fondé en 1966 fête ses quarante-huit ans cette année. Dix allemands arriveront en courant de Dorn-Durkheim le samedi 7 juin. Un groupe de jeunes de Fontaine-Française rejoindra les coureurs venus d’ Outre Rhin pour les dix derniers kilomètres. Les rassemblements concerneront au moins 150 participants franco-allemands. Les amis allemands seront accueillis dans les familles françaises le samedi et participeront le dimanche et le lundi à différentes festivités
Dimanche 8 juin à 19 heures aura lieu un diner spectacle soirée dansante ouverte à tous à la salle polyvalente de Fontaine Française. Date limite d’inscription le 24 mai. Prix : 10 € pour les enfants de 8 à 12 ans, 20 € pour les adultes. Boissons non comprises. Tel. : 03.80.75.96.46 ou 06.74.38.40.64
Lundi 9 juin une kermesse jeux inter jumelages et un marché gourmand seront organisés à la salle polyvalente de 9 à 12 heures. Ouvert à tous.
La soirée et la kermesse sont ouvertes à tous y compris aux personnes ne faisant partie des familles participant au jumelage.

Sur le chemin des écoliers

Sur le chemin des écoliers

Mardi, 54 élèves de cycle 3 des classes de CE2 -CM1 de Céline Humbert, de CM2 de Gilles Michelat, de CM1-CM2 de Virginie Bellet-Brissaud (directrice) de l’école élémentaire de Champlitte ont effectué une balade en vélo dans le cadre du P’tit tour cycliste de Haute Saône, manifestation placée sous l’égide de l’USEP, réalisée en partenariat avec l’Éducation Nationale. Cette année ils ont effectué une escapade sur les chemins et les routes du canton de Fontaine-Française, en passant par Orain, La Romagne, la chèvrerie du Clos Thomas à Saint Maurice sur Vingeanne (où ils ont fait étape), le chemin de halage du canal entre Champagne et Bourgogne jusqu’à Saint Seine sur Vingeanne, Fontaine Française (où ils ont pique-niquer aux abords du stade, mis à disposition par la municipalité), et Saint Seine sur Vingeanne avant de repartir par Vars en direction de Champlitte. Les élèves ont été encadrés par dix accompagnateurs, Ils ont réalisé un parcours d’environ 50 kilomètres à une vitesse moyenne de 12 kilomètres par heure sous un soleil éclatant.

La compagnie Pulsatile a brulé les planches

La compagnie Pulsatile a brulé les planches

« A table ! » est une pièce jouée par l’atelier de théâtre adulte appelé la compagnie Pulsatile, et mise en scène par Juliette Pourquery de Boisserin. Elle a été produite à Margilley et à Leffond pour ses deux dernières représentations du mois de mai dans le secteur de Champlitte vendredi et samedi .
Juliette Pourquery de Boisserin est docteur ès Lettres, auteur, metteur en scène, membre de la compagnie Lumière d’aout. « Lumière d’aout est un collectif des six auteurs dont je fais partie avec Laurent Quinton. Ce collectif met en œuvre un travail d’écriture et un travail de plateau qui se nourrissent en permanence afin de trouver les mots les plus justes pour que les écritures résonnent et deviennent vivantes dans l’espace public. Les spectacles se jouent en divers lieux. ». Les textes de Juliette Pourquery de Boisserin ont été publiés en volume ou en revue et mis en scène au Festival d’Avignon (in et off), à Rennes et à Brest également. Au cœur du bourg chanitois, elle anime des ateliers de théâtre auprès d’adultes et d’adolescents depuis 2011 et anime les cafés littéraires(les »Mardi c’est dit! ») tous les mois au café de la Concorde à Champlitte.
« A table ! » est le spectacle qu’elle a créé spécialement avec et pour l’atelier amateur adulte qui a donné naissance à la compagnie Pulsatile. Les acteurs ont fait participer le public à cette pièce consacrée à la représentation d’une situation simple, et quotidienne. Dans une cuisine, des femmes fantasment leur vie plate et sans relief. La parole traverse les souffrances intimes de ces femmes qui cherchent à dépasser l’état simple de survie. Avec humour, légèreté ou gravité, elles questionnent leur immobilité et cherchent le sens de ce qu’elles vivent.
Cette pièce écrite d’après des textes de Juliette Pourquery de Boisserin, Marguerite Duras, Jules Barbier, et Frédérich Nietzche a été jouée par Virginie Couturier, Jérémie Grappotte, Pascal Henriot, Françoise Lamy, Geneviève Michel, Claudine Roblez et Chantal voisin.
Cette pièce sera jouée à la rentrée en d’autres lieux et ailleurs
La troupe sera en représentation le 25 mai lors du festival de théâtre à l’Abbaye d’Auberive.
La compagnie Pulsatile a remercié l’Amicale Laïque de Champlitte, Leffond Animation, la mairie de Margilley, le Festival de Théâtre amateur du Sud Haut-Marnais et le public venu nombreux.

Festival vannerie, arts et nature : nouvelle organisation à succès

Festival vannerie, arts et nature : nouvelle organisation à succès

Samedi 17 et dimanche 18, le Comité foire, le Comité pour le Développement de la Vannerie (CDPV) et le lycée horticole de Fayl-Billot avaient choisi de s’unir pour ne proposer à la population qu’une seule manifestation : un festival vannerie, arts et nature associé à la foire agricole. Le succès a été dense les deux jours et les visiteurs semblaient avoir apprécié cette nouvelle organisation.

Certes, la journée de dimanche était plus riche avec la partie agricole qui est venue se greffer au festival. Ce jour là, les visiteurs ont été conquis par l’ampleur du site et la diversité des exposants mais beaucoup ont été impressionnés par la décoration réalisée particulièrement pour ce week-end estival. Les bénévoles ne pouvaient qu’être satisfaits de la fréquentation. La vannerie présente en masse proposait des articles de tout genre, mais aussi bien autres métiers d’arts, de bouche, d’horticulture et les visiteurs étaient prêts à fleurir.
Sur l’espace foire, pas de concours Montbéliard, mais présentation de belles bêtes tout de même et exposition d’animaux divers, de toutes les tailles ont été admirés autant par les grands que les petits. Florida, pomponnée aux couleurs de l’osier pour la journée à fait elle aussi sa star sur le festival.
Les animations ont permis à tous de se divertir, avec notamment l’incontournable chasse aux œufs mais aussi repas, concert, et comme nouveauté et quelle nouveauté, un conte musical relatant l’histoire du saule et de la vannerie, réalisé par Pierre Eveillard, lui-même vannier et mis en scène par l’École de Musique des Fa Sonneurs du Pays Vannier-Amance. L’Harmonie a également apportait sa touche musicale à l’heure du repas campagnard. Aussi la démonstration de chiens de troupeaux surveillant de près un groupe de canards parmi la foule a suscité l’intérêt.

Le bourg a fêté la guitare

Le bourg a fêté la guitare

Le 18ème festival de guitare a eu lieu samedi soir à la salle des fêtes avec un record de guitaristes pour ouvrir la soirée. Pas moins de 38 instrumentistes ont interprété ensemble deux mélodies dirigés par leurs trois professeurs respectifs avant de laisser place aux musiciens plus confirmés.

La salle était bondée et tout acquise naturellement à celles et ceux qui ouvraient le concert. La plus jeune avait 7 ans et partageait la scène avec d’autres croquenotes, enfants, adolescents, et adultes. Entrée en matière idéale pour les compositions personnelles de Matar Sall, largement teintées d’exotisme africain avec un soupçon de flamenco et de guitare classique. Jonas Jobert faisait ses premiers pas en solo dans un répertoire solo en Fingerstyle en offrant également ses compositions. Le Strasbourgeois Bernard Revel, rompu depuis plusieurs décennies à l’exercice de guitariste soliste y a donné la pleine mesure de son talent en reprenant les Beatles avant de séduire le public avec des vieilles mélodies irlandaises sur des guitares acoustiques à 6 ou 7 cordes. Avant le faire monter les enfants de l’école élémentaire pour les insérer dans une dynamique communicative. Le groupe de rock haut-marnais Hessdalen a clôturé le festival de manière plus musclée devant un public encore dense malgré l’horaire tardif. Le festival de guitare a retenu encore pour la seconde année consécutive, l’organisation la veille du concert, de deux master classes devant une trentaine de guitaristes. Faisant suite à l’intervention de Bernard Revel en milieu scolaire dans un cadre d’éveil et de sensibilisation à différents styles musicaux. Yannick Clerget de Frettes et Deborah Pechiney de Framont ont gagné les deux guitares (principaux lots)

Champlitte : une amitié sans frontières

Champlitte : une amitié sans frontières
L’association Haute-Saône Mexique a participé à une action caritative dans le cadre d’un jumelage. Pendant près de dix jours, les échanges entre les deux communautés ont été intenses.
En 1986, le jumelage entre la Haute- ­Saône et Jicaltepec San Rafael, au Mexique, est signé. Des rencontres ont lieu régulièrement afin de déterminer les attentes.

Le voyage au Mexique de l’association Haute-Saône Mexique a été organisé du 5 au 19 mai dans le cadre du jumelage entre la Haute-Saône et le Mexique. Les buts de l’association sont de porter une attention aux plus démunis, et de favoriser les échanges de toute ­nature.

Les membres de l’association, ont été reçus à ­Jicaltepec par Sarah, professeure de français envoyée par le conseil général de la Haute-Saône pour une ­année scolaire. Sarah avait réuni ses petits élèves mexicains qui avaient préparé quelques chants en français, une petite farandole a même été improvisée après ces ­instants précieux partagés.
Fraternel rendez-vous

« De notre côté, nous ­avions apporté des fournitures scolaires et des livres pour la bibliothèque », précise Régine Mongin, présidente de l’association. Et de reprendre : « Nous avons aussi rencontré la maire ­déléguée de Jicaltepec. Puis, nous avons visité l’église, le cimetière et nous avons pris le repas chez Dona Manuela après avoir visité son jardin botanique et sa plantation de vanille.

« Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au musée de la Pena, chez Lourdes Drouaillet, et quelle n’a pas été notre surprise, les travaux de rénovation étaient presque terminés. Nous avions proposé 3 000 €, les travaux ne dépasseront pas ­cette somme, le conseil général de la ­Haute-Saône nous aidera ­financièrement. »
Quatre-vingts matelas pour les familles

De grandes quantités de livres et de jeux ont été ­apportées de France pour les cours de français à ­San Rafael. Malgré la barrière de la langue, les discussions ont fusé dans tous les sens et avec beaucoup de gestes, l’essentiel étant de partager ces moments de ­retrouvailles. Quatre-vingts matelas ont été achetés pour les personnes les plus démunies qui dormaient depuis le mois d’août à même la terre puisqu’ils avaient tout perdu depuis les ouragans d’août et ­­d’octobre ­dernier. Conditions drastiques à la douane

L’ouragan Ingrid a particulièrement sévi à San Rafael (ville jumelée avec la Haute-Saône). « Nous avons donc invité les familles sinistrées et, avec Felipe Romagnoli-Capitaine, qui fait partie de l’association Fundación Juntos por San Rafael, qui aide les plus nécessiteux, nous avons pu distribuer ces matelas. Cela a été un instant très émouvant et les ­personnes ne trouvaient pas les mots pour nous ­remercier », confie ­Régine Mongin.

À l’issue du voyage, les généreux donateurs ont été remerciés par Régine Mongin. Malheureusement, les dons vestimentaires n’ont pu être acheminés jusqu’au Mexique pour des raisons administratives et de douanes très compliquées. L’association Haute-Saône Mexique s’est tournée vers une organisation humanitaire internationale qui a pris en charge l’acheminement de cette collecte.

Le 18ème festival de guitare s’annonce à Champlitte

HessdalenLe 18ème festival de guitare s’annonce

Le 18ème festival de guitare aura lieu samedi 24 mai à la salle des fêtes de Champlitte à partir de 20h45. Un programme varié sera présenté, mêlant guitares acoustiques et électriques pour se clôturer en rock.

Cette manifestation mise sur pied par l’association « Les Amis de l’école » avec le soutien efficace du Département, de la communauté de communes et des annonceurs du secteur graylois, doit sa longévité à un noyau de cinq ou six personnes auprès duquel se rattachent chaque année quelques parents d’élèves. Elle met en valeur la guitare sous ses déclinaisons diverses, acoustique ou électrique quelle que soit la formation musicale sur scène. Outre les trois heures de concert délivrées par des artistes amateurs ou professionnels, l’événement s’ouvre depuis plusieurs années avec l’interprétation de deux titres par une trentaine de guitaristes en herbe, issus pour la plupart de l’école de musique de Dampierre-sur-Salon. La lutherie sera présente avec la présentation d’instruments créés sur mesure avec une présentation vidéo du travail du luthier.

Cette soirée hétéroclite propose des guitaristes strasbourgeois, bisontins, haut-marnais avec une touche chanitoise. Au programme : Matar Sall (guitare africaine et flamenco) ; Jonas Jobert (fingerstyle new-world) ; Bernard Revel (celtique) ; Hessdalen (rock). Entrées : 6 euros (adultes) ou 4 euros (enfants). Contact : 06 81 40 31 39