Drôles d’oiseaux

Drôles d’oiseaux

Mardi, Florent Spinner de la Ligue Protectrice des Oiseaux de Côte d’Or a présenté au Cellier des moines à Bèze a présenté un inventaire de la biodiversité pour la commune à travers la présentation photographique d’oiseaux rencontrés à Bèze ou d’oiseaux qui pourraient être photographiés sur le territoire de la commune. 9 communes ont été choisies au sein du département par la LPO de Côte d’Or, dont Bèze, pour cette opération.
Bèze est composée de 63,32% de culture, 29,25% de bois, 2,27% de bâti et de jardins, et de 5,16% de prairies, chaque milieu constitue un habitat particulier avec une avifaune adaptée.
L’objectif de cette enquête est d’effectuer un recensement des espèces et de mettre en lumière l’habitat naturel afin de réfléchir à des mesures simples pour améliorer la biodiversité locale.
La locustelle tachetée, le bouvereuil pivoine, le gros bec casse noyaux et la grande aigrette n’ont plus eut de secrets pour les personnes venues assister à cette communication. Des chants d’oiseaux ont été écoutés attentivement par le public. Les enfants n’ont pas manqué de faire part de leurs découvertes ornithologiques.
Une sortie sera programmée à Bèze en septembre pour les observateurs d’oiseaux
La population est invitée à communiquer ses découvertes en envoyant des photos : WWW. oiseaux-cotedor .org

L’Association fontenoise d’aide aux personnes âgées (Afapa) présente ses activités

Jeudi, l’assemblée générale de l’Association fontenoise d’aide aux personnes âgées (Afapa) s’est tenue à Fontaine-Française, sous la présidence d’Andrée Ravier, en présence du maire Nicolas Urbano, président de la communauté de communes du Val de Vingeanne et conseiller général.

L’Afapa est l’association gérant la Maison d’accueil des personnes âgées (Mapa) de la commune, dont le fonctionnement a été présenté par la directrice Véronique Pascard. La moyenne d’âge est de 81 ans et le taux de remplissage pour l’année 2013 est de 95 %. Le service de portage de repas est en pleine expansion avec 5 850 servis en 2013, (dix-huit plateaux sont élaborés chaque jour en moyenne dans les cuisines de la ­Mapa). Ce service actif fonctionne grâce à une subvention de 6 000 €, accordée par la communauté de communes du Val de Vingeanne.

Dominique Matiron, ­maire de Licey-sur-Vingeanne, a été élu au conseil d’administration. Véronique Pascard a remercié le Photœil-Club pour l’exposition de photos qui vient s’afficher sur les murs de la Mapa et a rendu hommage au dévouement du personnel, ainsi qu’aux visiteurs et à tous les bénévoles qui viennent passer un moment, et jouer aux cartes avec les résidants de la Mapa.

Bèze : petits jardiniers imaginatifs

Bèze : petits jardiniers imaginatifs
Le jury du concours des écoles fleuries vient de passer dans la commune pour évaluer le travail de fleurissement et d’embellissement des écoliers.
Cette année, les élèves de CM1-CM2 de l’école élémentaire Claude-Monet et de la maternelle Le Petit-Prince ont participé au concours des écoles fleuries.

Depuis dix-huit ans en Côte-d’Or, le concours des écoles fleuries organisé conjointement par les Délégués départementaux de l’Éducation nationale ( DDEN) et l’Office central de coopération à l’école (Occe) s’adresse aux écoles publiques maternelles et élémentaires, ainsi qu’aux établissements d’éducation spécialisée.
Un rôle pédagogique

C’est l’occasion de bâtir un projet de fleurissement de l’école avec ses nombreux prolongements pédagogiques (français, expression orale et écrite, mathématiques, arts plastiques, géographie…).

Ce concours est ­destiné à valoriser les activités de fleurissement et de ­jardinage liées à l’aménagement intérieur et extérieur des écoles à conditions ­­­­­­­qu’elles soient réalisées essentiellement par les élèves. C’est donc un projet très complet sur toute l’année ; le concours de la bonne volonté et de l’apprentissage de la vie et du travail ensemble mais aussi de la patience.

Le jury, qui est passé jeudi, tient compte de la qualité des plantations, des efforts d’embellissement, de leur intérêt éducatif et, bien sûr, de la démarche pédagogique suivie. Le jury a félicité les deux ­écoles pour leur travail de qualité et leur imagination.

Cette année, vingt-deux écoles sont inscrites. Le jury composé de membres des DDEN et de l’OCCE qui est passé dans les deux écoles de Bèze, délibérera pendant l’été.
Remise des prix en septembre

Chaque école a remis au jury un dossier dans lequel elle explique son travail sur l’année avec photos, dessins, textes. La remise des prix sera organisée à Dijon, mercredi 24 septembre. Chaque école recevra alors un diplôme et divers cadeaux et, pour certaines, une coupe. Deux écoles verront leurs dossiers participer au concours national à Paris, concours dont les récompenses seront remises à Paris en d’année 2015.

INFO Un DDEN est un citoyen français âgé de plus de 25 ans, quelle que soit sa situation personnelle (seule restriction, il ne peut pas être professeur des écoles en activité) qui dispose d’une vingtaine d’heures par an et qui est motivé pour défendre l’école et la laïcité.

Rétro-Mobile

L’évènement Rétro-Mobile se tiendra le 6 juillet à Champlitte organisé par Auto Rétro Chanitois. Le matin à partir de 7 heures se déroulera l’installation des exposants de la bourse d’échange, et du vide grenier. A 8 heures aura lieu accueil des véhicules place Charles Quint. A 10 heures commence l’inauguration de la manifestation et le départ des véhicules sur 2 circuits. Le retour sera aux environs de 12h30 suivi d’un repas. A partir de 15 heures, ce sera le tour spectacle avec l’accueil de Miss Haute-Saône. Musical Story, les majorettes et la country seront de la fête. Diverses animations seront également au programme. Il y aura possibilité de de se restaurer sur place : plateaux, frites, saucisses, merguez, gaufres seront proposés. A noter cette année, la présence d’une voiture Millot des années 1900, fabriquée à Gray.

Fontaine-Française : la prévention en ligne de mire

Fontaine-Française : la prévention en ligne de mire
Dans le cadre des Olympiades de la santé et de la citoyenneté, les collégiens d’Henry-Berger ont participé à des ateliers autour du thème “Bien dans sa tête, bien dans son corps”.
Les Olympiades de la santé et de la ­citoyenneté se sont déroulées vendredi au collège Henry-Berger. Des ateliers ont été proposés par différents intervenants extérieurs.

Dans le cadre de son ­Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), composé de parents d’élèves, de personnels du collège, de la communauté de communes, d’un pharmacien, d’élèves et d’un professionnel de la Société ­d’entraide et d’action psychologique (Sedap), le collège Henry-Berger a proposé aux élèves de la sixième à la troisième, une journée de prévention.
Ateliers et informations

Différentes équipes ont été constituées, mêlant les classes et les élèves par niveaux. Sous forme de jeux, différentes épreuves (sportives, informatives et ludiques) ont permis aux collégiens d’aborder des thématiques répondant à l’une des missions des CESC.

L’atelier “autochoc” a été animé par la Ligue contre la violence routière. Cet outil pédagogique est constitué d’un véhicule placé sur une rampe inclinable et se déplaçant, par gravité, à différentes allures sur ses rails. L’impact ressenti par les élèves à l’issue du déplacement, leur a montré l’utilité du port de la ceinture en cas de choc frontal, même à basse vitesse.

Chrystelle Renaud a proposé un atelier sur la mémoire. Des ateliers danses hip-hop et country ont été mis en place. Les compagnons d’Emmaüs sont venus parler de recyclage. Sébastien Monot a proposé des activités ludiques et un atelier autour du recyclage. Une infirmière est venue parler contraception aux quatrièmes et aux troisièmes. La maison Sainte-Élisabeth de la commune a permis aux élèves de quatrième et de troisième d’apprendre à se déplacer en fauteuil roulant.

Le Judo-Club local a proposé un atelier. Nicolas Jeandrot, professeur d’EPS, a proposé une initiation au base-ball en mettant en place des matches.
L’Adosphère de Dijon est intervenue vis-à-vis des troisièmes et des quatrièmes. L’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) a également proposé des ateliers.
À l’issue de cette journée, des récompenses ont été remises aux équipes ayant remporté le plus de points.

Les élèves ont été félicités par le principal pour leur participation à la réussite de cette journée.

Un peu d’histoire

Histoire. Une conférence s’est tenue vendredi en l’église Saint Christophe de Champlitte La Ville. Marion et Pierre Kronprobst ont conté l’histoire de cet édifice du XIe siècle et surtout les différentes étapes de sa restauration, dont le pavage est rempli d’une cinquantaine de dalles funéraires toutes plus belles les unes que les autres. Le grand vitrail du cœur est terminé et a été remis en place en 2013, il a pu être admiré par une cinquantaine de visiteurs.

L’exposition « 1914-2014- Mémoires partagées et évocations peintes autour de la grande guerre »

L’exposition « 1914-2014- Mémoires partagées et évocations peintes autour de la grande guerre » est bien maintenue à la mairie de Fontaine Française où le public est attendu très nombreux.
L’exposition sera ouverte tous les jours, du 30 juin au 6 juillet de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures.
L’association « l’Atelier des Boiseries », le maire et l’ensemble de son conseil municipal, les artistes, en hommage aux combattants de la Grande Guerre, soutiennent et encouragent cet évènement artistique à la mémoire de ce moment marquant de l’histoire.
Toutes générations confondues pourront y découvrir ou redécouvrir une page importante qui a modifié tant l’histoire que les paysages.

Montigny-Mornay : le carrefour des facteurs

« Montigny-Mornay : le carrefour des facteurs
Si le week-end était placé sous le signe de la musique, pour Matthias Desmyter et Rémy Popielarz, deux habitants de Montigny-Mornay-Villeneuve, il s’agit de leur quotidien.
Perdu au fin fond de la Vingeanne, à la lisière de la Haute-Saône, le village de Montigny-Mornay-Villeneuve-sur-Vingeanne comptait en 2009 douze habitants au kilomètre carré. Et pourtant, c’est ici qu’a choisi de s’installer, il y a deux ans, Rémy Popielarz, facteur de pianos. Le côté inédit de l’histoire aurait pu s’arrêter là si Matthias Desmyter, facteur de harpes, n’avait pas décidé de s’installer récemment à quelques mètres d’un facteur de pianos.
Facteur mais pianiste avant tout

À peine passé la porte d’entrée de Rémy Popielarz que déjà les pianos à queue nous accueillent. Au centre de la pièce, la fierté du pianiste et facteur, un Bechstein. « Il n’y a que cinq modèles en France, comme celui-ci », lance-t-il, les yeux posés sur les touches.

En plus de réparer les pianos, Rémy Popielarz les ­accorde aussi pour les ­concerts. « Deux disciplines différentes », tient-il à préciser. Alors régulièrement, ­il promène son Bechstein du côté de Dijon ou encore ­Besançon et l’accorde pour des concertistes. « L’harmonisation, c’est passionnant. Le travail avec les musiciens aussi. Avant un concert, on ne va pas tout modifier de l’instrument, mais l’adapter à chaque musicien. C’est très intéressant, on a l’impression de participer à l’environnement du concert », indique-t-il. C’est à l’âge de six ans qu’il a posé ses mains pour la première fois sur un piano. Depuis, il n’a jamais cessé et a choisi d’aller plus loin. « En France, on n’est pas réellement formé à la technique lorsqu’on est pianiste », remarque celui qui enseigne à l’école de musique de la Covati. Et d’ajouter : « Au départ, c’était aussi un handicap car mon oreille n’était pas neutre. Le technicien et le pianiste ont vraiment deux langages différents ».

Passionné par son métier, Rémy Popielarz ne s’arrête jamais. Et les idées se bousculent dans sa tête. Récemment, il a commencé à réaliser un projet colossal : fabriquer un piano droit. Colossal car il n’existe plus qu’un fabricant de pianos en France, tant la tâche est complexe.
Dans son jardin, le facteur de pianos peut enfin profiter du calme qu’il recherchait depuis longtemps. Et surtout de l’espace. Il faut dire qu’avec son ancien appartement rue Victor-Hugo, à Dijon, il était compliqué d’installer un atelier.

Plus de demandes que d’offres

De l’espace et du calme, c’est aussi ce que cherchait Matthias Desmyter, unique facteur de harpes en Bourgogne et Franche-Comté. Contrairement à Rémy, Matthias n’était pas harpiste de formation. Mais plutôt flûtiste. Toutefois, la passion de la musique l’a vite contaminé, notamment à travers son père, professeur de violon. Et c’est d’abord vers le piano que le jeune homme originaire du Sud-Ouest voulait se tourner. « J’ai d’abord fait un CAP d’accordeur de piano et je me suis dit que la fabrication m’intéressait davantage », raconte-t-il. C’est donc vers un apprentissage en ébénisterie qu’il se tourne, tout en ayant comme idée de se spécialiser dans la confection de harpes. « Il y a une grande diversité dans cet instrument. Il pourrait s’agir d’une famille d’instruments à lui seul. La taille diffère d’une harpe à l’autre, l’esthétique et la tessiture aussi ». Lorsqu’il s’installe dans la Vingeanne, il y a deux ans et demi, le plus gros de son activité est d’ailleurs l’ébénisterie, qui lui permet de constituer des fonds pour pouvoir s’adonner à sa passion.

Aujourd’hui, il en est à sa huitième harpe. Et s’il a choisi cet instrument, ce n’est pas du tout par hasard. « Il s’agit d’une niche où la demande est supérieure à l’offre », assure le facteur. Prochainement, Matthias Desmyter se rendra à Dinant pour le Salon des luthiers. Une occasion de se faire connaître auprès de ses pairs, sans craindre la ­concurrence. « Dans le coin, je sais que les facteurs de harpes les plus proches sont à Paris, à Lyon ou en Suisse ».

Si on connaissait la lumière de Pont-Aven pour les impressionnistes, peut-être nous ne soupçonnions pas le pouvoir de Montigny-Mornay-Villeneuve-sur- ­Vingeanne sur les musiciens amoureux du bois. »
Cet article est signé Inès de la Grange, et est paru le 23/06/2014 dans le journal Le Bien Public

Bourberain : le projet du parc éolien Val de Vingeanne Ouest exposé au public

Bourberain : le projet du parc éolien Val de Vingeanne Ouest exposé au public
Jeudi, Eole Res a tenu une permanence à la salle des fêtes afin de répondre aux questions des riverains au sujet du projet du parc éolien Val de Vingeanne Ouest. Une vingtaine de personnes sont venues consulter des plans, des fiches de projet, des photomontages mis à disposition par trois personnes d’Eole Res, dont Sophie Balladur, chef de projet.

Sept éoliennes seront implantées dans le cadre du projet, quatre à Bourberain (dont deux sur le territoire communal) et trois à Fontenelle où une réunion du même type a déjà été organisée.

Les éoliennes de Bourberain seront implantées de part et d’autre de la route menant à Fontaine-Française (RD 960).

Ce secteur a été choisi car c’est une zone favorable dans le Schéma régional éolien. C’est un plateau agricole dégagé et bien exposé aux vents. Il y a un éloignement relatif des villages alentour. Elles seront implantées à 1 100 m des habitations les plus proches (lieu-dit Le Breuil) et à 2 km de Fontenelle. Il s’agira d’un parc éolien implanté hors des sites touristiques majeurs et de tout milieu naturel protégé. Un raccordement électrique est envisageable à proximité.
Vingt-huit emplois

Eole Res a choisi ce site pour réaliser un investissement de 30 millions d’euros. Depuis sa construction jusqu’à son fonctionnement, vingt-huit emplois équivalents temps plein seront maintenus ou créés grâce à ce parc. 200 000 € de nouvelles retombées fiscales par an sont prévues pour les collectivités locales (communes, communauté de communes et le département de la Côte-d’or) qui seront disponibles pour les investissements décidés par les collectivités.

Les questions n’ont pas manqué de fuser, auxquelles Eole Res a répondu. « Une éolienne (180 m en bout de pale) a une durée de vie de vingt-cinq ans, a une capacité à produire à 98 % du temps. Elle est en maintenance 2 % du temps », précise Sophie Balladur.

Au fil des discussions, un enjeu est apparu, il s’agit de la ré industrialisation du Val de Vingeanne qui deviendrait un territoire producteur d’énergie.