Les fruits du travail

DSCN9830Les fruits du travail

Éric Méot est producteur de cassis depuis vingt-huit années et, en 2007, il prend un virage à 180° et décide de s’orienter vers la culture bio. Il est installé à Sacquenay. C’est un passionné de la baie noire et de la production de fruits.
Éric Méot répond à nos questions :
Quel est votre parcours ?
J’ai planté mon premier arbre à 18 ans. J’ai ouvert le camping de la Chênaie à Sacquenay il y a 24 ans. A l’âge de 51 ans, j’ai quitté mon emploi d’ouvrier d’entretien de la voie publique de la commune. Je me suis installé d’abord en conventionnel, puis en agriculture raisonnée et enfin en bio sur un verger de 12 hectares répartis en plusieurs parcelles qui constituent l’exploitation. Cette exploitation compte 8 hectares de cassis et 1 700 arbres fruitiers. Mes enfants sont fiers de mon parcours.
D’où vient votre vocation ?
J’adore cultiver les fruits et greffer les pommiers. J’aime perpétuer les variétés anciennes par greffes, en particulier, celles cultivées par mon père. Je cultive 27 variétés de pommes anciennes et modernes. Je produis 8 tonnes de pommes et je cultive le cassis. Je traite avec des décoctions de plantes et des huiles essentielles.
Pourquoi vous êtes-vous converti en bio ?
J’ai voulu relever le défi du bio. Je voulais produire quelque chose de proche des valeurs qui sont maintenant les miennes depuis trois ans. J’ai complètement changé mes habitudes, ma façon de travailler et j’ai accepté les contrôles très fréquents. La culture bio nécessite trois fois plus de travail et on récolte trois fois moins de fruits. Mais malgré ces contraintes, c’est le résultat qui compte. La qualité est au rendez-vous et on gagne en arômes, en qualités gustatives avec un fruit naturellement sucré.
Pourquoi vous installez-vous comme liquoriste ?
Je désirai élargir la gamme de produits que je propose. L’alcool gagne très peu d’argent, la crème de cassis bio, élaborée avec un cassis cultivé en 100 % bio, fait partie d’un assortiment de produit que je propose et transforme moi-même : confitures, compotes, jus de fruits. Le métier de liquoriste est très exigeant et demande beaucoup d’attention. Je propose un produit de grande qualité gustative qui possède une forte concentration en fruit.
J’ai fait 80 000 € d’investissement, en électricité et matériels pour mon atelier et 200 000 € pour mon hangar construit de mes propres mains, au fil des années, lorsque je le pouvais.
Les produits sont vendus à Sacquenay chez Eric Méot, 16 rue du 19 mars tel : 06.87.35.15.82 – eric.meot @wanadoo.fr et chez Locavore 34 boulevard Eugène Fyot à Dijon

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  1. Éric Méot est producteur de cassis depuis vingt-huit ans et, en 2007, il prend un virage à 180° et décide de s’orienter vers la culture bio. Il est installé à Sacquenay. C’est un passionné de la petite baie noire et de la production de fruits.
    Du conventionnel au bio

    « J’ai planté mon premier arbre à 18 ans. J’ai ouvert le camping de La Chênaie à Sacquenay, il a vingt-quatre ans. À l’âge de 51 ans, j’ai quitté mon emploi d’ouvrier d’entretien de la voie publique de la commune. Je me suis installé d’abord en ­conventionnel, puis en agriculture raisonnée et enfin en bio sur un verger de douze hectares répartis en plusieurs parcelles qui constituent l’exploitation ».

    L’exploitation compte huit hectacres de cassis et quatre autres d’arbres fruitiers. Et de reprendre : « Depuis mes débuts, le parcours pour en arriver là a été long. Mes ­enfants sont fiers du résultat ». Entre le cassis et la pomme, l’activité va bon train. « J’adore cultiver les fruits et greffer les pommiers. J’aime perpétuer les variétés anciennes par greffes, en particulier, celles ­cultivées par mon père. Je cultive vingt-sept variétés de pommes anciennes et modernes. Je produis huit ­tonnes de pommes. »
    Proches des valeurs ­actuelles

    Eric Méot a, il y a trois ans, voulu relever le défi de la culture bio. « Je voulais produire quelque chose de proche des valeurs qui sont maintenant les miennes depuis trois ans. J’ai complètement changé mes habitudes, ma façon de travailler et j’ai accepté les ­contrôles très fréquents. Cette culture nécessite trois fois plus de travail et on récolte trois fois moins de fruits. Cependant, malgré ces ­contraintes, c’est le résultat qui compte ».

    Selon le producteur, la qualité est au rendez-vous. « On gagne en arômes, en qualités gustatives avec un fruit naturellement sucré ».

    Et de souligner : « Je désirai élargir la gamme de produits. L’alcool rapporte très peu d’argent, la crème de cassis, élaborée avec un cassis cultivé 100 % bio, fait partie d’un assortiment de produits que je propose et transforme moi-même : ­confitures, compotes, jus de fruits ».
    Sacquenay : un choix raisonné
    Selon le professionnel, le métier de liquoriste est très exigeant et demande beaucoup d’attention. « Ce qui importe, c’est la grande qualité gustative avec une forte concentration en fruit ».

    Un effort global qui a nécessité un investissement de 80 000 € en électricité et matériels pour son atelier et 200 000 € pour le hangar construit de ses propres mains, au fil des années.

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