La peinture locale à l’honneur

Samedi, l’association les Amis du peintre Bernard Marion (APBM) a tenu son assemblée générale, sous la présidence du professeur Dominique Belpomme. Celui-ci a fait part de sa satisfaction devant la participation importante, notamment des peintres, témoignage de l’intérêt d’une association culturelle, même s’il a déploré l’absence des élus de Champlitte, Fontaine-Française et de la communauté de communes des Quatre Rivières (CC4R).
Un concours de peinture en projet

Le maire de Haut-du-Them-Château-Lambert (Haute-Saône) n’a pas hésité à faire le déplacement et s’est déclaré favorable à l’organisation dans sa commune, lieu de naissance et d’inhumation de Bernard Marion, d’un ­prochain concours de ­peinture.

En effet, le président a affirmé la volonté du bureau de préserver le passé, c’est-à- ­dire les œuvres de Bernard ­Marion, mais aussi la mise en valeur du travail d’un autre peintre local, Alfred Giess, dont la petite-fille a rejoint les rangs de l’association, mais surtout d’œuvrer pour l’avenir en accompagnant et soutenant les peintres. C’est dans cette optique que le concours de peinture serait organisé tous les deux ans en distinguant aquarelles et huiles (selon le souhait des artistes) sur un des territoires cher à Bernard Marion : Fontaine-Française, Champlitte ou le Haut du Them Château Lambert. L’association envisage aussi de mettre en place des stages pour apprendre ou se perfectionner tout en ­découvrant les richesses du patrimoine ­chanitois.

À noter que les deux membres sortants du bureau ont été réélus à l’unanimité et que la présidente de l’office de tourisme Christine Cogniez a accepté de le rejoindre, ­confortant ainsi une collaboration qui ne peut qu’être ­bénéfique à ­­l’essor de l’association.

INFO Tél. 03.84.67.65.78.

Soirée Théâtre à Chazeuil

La soirée théâtre aura lieu le samedi 14 mars 2015 à la salle des fêtes de Chazeuil.

En première partie, à 20h00, la chorale « Si ça vous chante » renforcée par la « chorale du Tertre », toutes deux dirigées par Julien Schwartz, exécuteront une partie de leur répertoire.

A 20h30, les chanteurs céderont la place sur la scène aux acteurs du « Théâtre de La Couline ».

C’est une troupe connue des chazubéens puisqu’elle a déjà donné deux représentations chez nous: « Stan et Léo » ainsi que « Petites histoires sans conséquences ».

Elle revient cette année avec une pièce à sketches « Vous n’êtes pas obligé de le prendre ».

Vous n’êtes pas obligé de le prendre, de le faire, de le dire, d’y aller… mais si vous acceptiez, ce serait dans votre intérêt, c’est ce que j’essaie de vous faire comprendre…

Des personnages à grande gueule, hypocrites ou dégonflés en situation imaginaire ou pas si éloignés que cela de la réalité dans quelques histoires brèves, chroniques de la vie ordinaire peut-être…

Interprété par : Dominique Sauvanet, Jean-Louis Petit, Marie-Cécile Genet, Alain Caillate, Germaine Chabanaud, Thierry Chabanaud, Delphine Philippe, Daniel Nicod, Véronique Thomas.

La Bourgogne bien représentée au salon de l’agriculture

La Bourgogne bien représentée au salon de l’agriculture
Dans le cadre du Concours Général Agricole organisé lors du salon de l’agriculture, la Bourgogne bien représentée par la société Védrenne a été à l’honneur.
Dans une compétition dont le niveau s’élève année après année, Védrenne confirme sa place parmi les meilleures liqueurs françaises, avec pas moins de 9 médailles à son actif.

Un palmarès d’autant plus intéressant pour le liquoriste de Nuits Saint Georges, qu’il récompense cette année, des produits récemment créés.

D’une part des parfums très en phase avec la vogue des cocktails, comme les liqueurs de Litchi ou de Fleur de Sureau.

D’autre part, 3 saveurs de la toute nouvelle gamme de vins aromatisés Védrenne, élaborés au sein de son site corrézien, dans une catégorie en pleine expansion.

Plus de 80% des consommateurs reconnaissent la valeur des médailles du Concours Général Agricole et la qualité des produits médaillés.

Ces récompenses sont donc un atout fort pour Védrenne lui permettant de valoriser ses produits, en France comme dans les 55 pays où ils sont présents, face à des marques dont les moyens financiers sont sans commune mesure avec ceux de la PME familiale.
Médailles d’Or :
Crème de Pêche de Vigne
Vin aromatisé Figue Noix

Médailles d’Argent :
Liqueur de Fruit de la Passion
Liqueur de Pomme verte
Liqueur de Litchi
Liqueur de menthe vert
Liqueur de Fleur de Sureau.
Vin aromatisé Fruits Rouges
Médaille de bronze :
Apéritif pomme châtaigne
Créé en 1870, le Concours Général Agricole a pour ambition de sélectionner et de primer les meilleurs produits du terroir français et les meilleurs animaux reproducteurs.

Il comporte 4 grands concours :

Le Concours des Animaux

Le Concours des Produits et des Vins

Le Concours de Jugement

Le Concours des Prairies Fleuries

Ces concours se déroulent, pour les 3 premiers, chaque année dans le cadre du Salon International de l’Agriculture.

Parce qu’il est organisé sous le contrôle de l’État et obéit à un processus rigoureux de présélections et de sélections, le Concours Général Agricole est reconnu pour son impartialité et la valeur des résultats.

L’association Courir pour Tom et ses amis fête ses bénévoles

Les amis de Tom le 14.02.2015 Photo Hervé ROBERTSamedi à Montigny, a eu lieu le repas des bénévoles de l’association Courir pour Tom et ses amis à Montigny Mornay Villeneuve. Jean-hervé Catrin, président de l’association a remercié tous les bénévoles qui donnent de leur temps pour la Tom Runner. Les bénévoles ont été remerciés par les parents de Tom Régis Vigneron et Céline Rasse. Jean Hervé Catrin a remercié également les donateurs qui ont permis de collecter près de 10 000 €. 20 000 € ont été redistribués aux enfants du secteur souffrant de handicap par l’association Courir pour Tom et ses amis.

Le handball sur un plateau

Le handball sur un plateau

DSCN8185Samedi 14 février, a eu lieu au gymnase de Champlitte, un plateau découverte de handball à Champlitte organisé par le Cible Dampierre Handball (CDHB) de Dampierre sur Salon, club de handball de la Communauté de Communes des 4 Rivières (CC4R). Le but de cette manifestation a été de développer l’activité de handball sur Champlitte d’où un partenariat avec l’école élémentaire.
En effet les élèves du CE2 au CM2 ont connu 6 à 7 séances de handball à l’école élémentaire, le tout orchestré par Vincent Mattler conseiller pédagogique pour le sport et coach au club de handball dampierrois et par Jérome Scalabrino, salarié du club.
Les élèves de l’école et les jeunes joueurs du club de handball ont alterné participation aux matches et ateliers découvertes. Six équipes ont été organisées, elles ont participé chacune à 4 matches et à deux ateliers.
Chaque samedi matin à Dampierre sur Salon, à 10 heures au gymnase pour les moins de 10 ans a lieu l’entrainement des moins de 10ans.
« Le but est d’ouvrir un plateau de handball chaque samedi au gymnase de Champlitte pour les moins de 10 ans.. » précise Jérôme Collinet président du CDHB

Champlitte : le Contrat de rivières entre dans la phase “actions”

Dernièrement, à la salle ­polyvalente, se sont réunis les ­acteurs du contrat des bassins versants du ­Salon, du Vannon et de la Gourgeonne.
Michel Albin, président de la communauté de communes des 4 Rivières (CC4R) et président du Comité de rivières depuis un mois, ses vice-présidents, les présidents de syndicats, les services de l’État, la DDT et les services de l’agence de l’eau étaient présents. Pierre Gohard, chargé de mission à l’Établissement public territorial de bassin (EPTB), a présenté le Contrat de ­rivières.

Ce contrat concerne trois bassins versants regroupant six intercommunalités représentant quatre-vingt-huit communes. Ce ­contrat permet de fixer des objectifs entre plusieurs maîtres d’ouvrage, des partenaires ­financiers et des usagers, de ­façon à redonner vie aux ­rivières (amélioration de la qualité de l’eau, restauration des berges et du lit des cours d’eau, prévention des crues, mise en valeur de l’écosystème aquatique…).

Différentes études ont été réalisées : étude piscicole en 2012, sur la qualité de l’eau en 2013 et étude hydromorphologique en 2014.

Le Contrat de rivières passe maintenant dans la phase “actions”. Les acteurs du ­contrat vont donc orienter leurs pistes de réflexion dans la priorisation des actions à mettre ­en place.
Une réflexion commune

En parallèle, la loi Gestion des eaux, des milieux aquatiques et de prévention des inondations (Gemapi) ­prendra effet à compter du 1er janvier 2016.

Les communes devront transférer obligatoirement cette compétence aux Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).

Une réflexion commune avec l’ensemble des acteurs du Contrat de rivières est donc mise en place. Pour ce faire, les comités syndicaux vont se réunir ainsi que les commissions eau des collectivités concernées.

La superposition de ­différentes structures, à l’échelle de ces bassins versants, que ce soit au niveau intercommunal, départemental et même régional, rend l’instauration de ce transfert de compétence d’autant plus complexe.

Les acteurs du Contrat de ­rivières vont donc poursuivre cette “double” réflexion, ­ensemble, dans les mois à ­venir…

Du savoir faire à plein panier

manceigneDSCN8147Des paniers comme on n’en fait plus
A 79 ans, Eugène Desbranches est l’un des très rares détenteurs subsistants d’un savoir oublié. Vannier amateur, il préfère la mancienne au plus répandu osier.
D’accord, son parcours professionnel d’ancien monteur en charpente métallique des établissements Brisard et Waltefaugle, à Dampierre sur Salon, l’avait plutôt accoutumé aux réalisations en grand format.

Mais c’est dans un art infiniment plus petit qu’Eugène Desbranches, 79 ans, et chanitois de toujours, a acquis un savoir-faire ancestral auprès de son père. Il excelle en effet dans la fabrication de paniers en « mancienne » ou encore « manceigne » dans le patois local, cette viorne poussant dans les buissons et les friches des pelouses sèches, sur des terrains caillouteux.

« Autrefois, les personnes âgées en faisaient des corbeilles ou des paniers pour s’occuper », se souvient le spécialiste, seul survivant aujourd’hui de cet art séculaire à Champlitte. Des paniers, le bien nommé Eugène Desbranches en a toujours tressés, même si cette activité a pris de l’ampleur depuis qu’il est en retraite.

Héritier d’un savoir-faire ancestral auparavant transmis de génération en génération, il en produit une douzaine par an, « pour les amis et la famille uniquement », précise-t-il. Pour ce faire, il ne compte pas ses heures, travaillant à soin rythme, « un peu le matin, et un peu l’après-midi ».

Fabriquer un panier en mancienne, demande beaucoup de travail de préparation. Il faut d’abord trouver la matière première, en cueillir les verges, avec grand soin de les choisir bien grandes, et sans nœud si possible. Ce sont ensuite les outils spécifiques, qui entrent en action. Le rabot fait maison afin de lisser cette viorne, le « fendou » ou fendoir, outil ancien et artisanal en bois destiné à fendre les baguettes en trois ou quatre lanières. La serpette intervient également, pour les racler et enlever l’écorce, ce qui permettra de confectionner des paniers bien blancs.

La charpente est à base de cornouiller. Quant à l’anse, Eugène Desbranches utilise une roue de vélo pour la cintrer. Le génie rural à l’œuvre, en quelque sorte…

Il reste que le panier matériellement achevé, un autre facteur entre en ligne de compte : le temps. Une fois fabriqué, un bon panier doit être mis à sécher, longtemps, longtemps…

On serait tenté de penser qu’il ne s’agit là que d’un banal travail de l’osier. Mais notre bientôt octogénaire est catégorique sur ce point : « C’est différent, car la mancienne se travaille fraiche, juste après la cueillette », affirme-t-il, « elle ne doit pas sécher, sinon elle ne sert plus que pour allumer le feu ! ».

Le secret ? « Elle doit rester souple ». Avec un certain nombre de contraintes. « L’osier est une plante d’eau, et l’eau participe à chaque étape de son travail, car on l’humidifie sans arrêt ». La mancienne, elle doit donc impérativement être travaillée « dans son jus ».

Exigeante plante, que cette tige de petite section, dont la hauteur peut atteindre jusqu’à 2,5 mètres. Produites par l’arbuste un arbuste à feuilles caduques, duveteux, et mesurant 6 mètres au maximum, que l’on baptise également « Viorne Lantana », les plus grandes sont les plus recherchées. Car on trouve de plus en plus rarement cette viorne fleurissant en blanc et arborant des baies rouges.

« A cause du déboisement, je fais parfois des kilomètres, pour en trouver », admet notre passionné. Il en connaît cependant sur le territoire de Saint-Maurice-sur-Vingeanne, près de la route de Montigny à Orain, à l’ancienne carrière d’Orain, ou encore sur la Pâturie, à Champlitte, sans oublier les environs de Frettes. »

Des gisements devenus rares, mais encore moins que ne l’est à présent leur exploitation. Il est bien loin, en effet, le temps où les « drupes », les fruits de ce singulier végétal, servaient à confectionner l’encre bleue-noire des écoliers…

Quant à Eugène Desbranches, son objectif est clair : « Je cherche à transmettre mon savoir-faire », clame-t-il sans détour. Très rares sont, en effet, les personnes à le maîtriser, jusque dans un secteur élargi. Une « personne d’un certain âge » possède, paraît-il, la technique à Orain. Une autre, plus jeune, serait en train d’en apprendre les rudiments à Sacquenay… C’est au fond assez peu pour une vraie garantie de pérennité. Mais qui sait ? Peut-être qu’au bout de cet appel, notre vannier d’autrefois verra-t-il se tresser de nouvelles vocations ?

La vitrine des vitrines

DSCN8121Le Club La Joie de vivre organise l’exposition des recherches de “L’atelier vitrines de Champlitte” qui expose le résultat d’un travail de recherches et de collectes réalisées sur plus de quarante rues du bourg chanitois, numéro par numéro. Ce travail a été commencé il y a un an.

L’objectif est de faire connaître l’atelier et de l’enrichir par l’apport de renseignements et de critiques des visiteurs et aussi par l’apport, si possible, de nouveaux documents.
Plus de 240 documents seront exposés

L’exposition est agrémentée de cartes postales, de reproductions de publicités anciennes et de photos actuelles. “L’atelier vitrines de Champlitte” se réunit tous les quinze jours le mardi, à 10 heures dans la salle de l’Orangerie.

INFO Exposition du 26 février au 1er mars, de 14 à 17 heures, salle de l’Orangerie. Entrée gratuite. Renseignements : tél. 03.84.67.87.44.