Un écrin de verdure pour le monument aux morts

DSCN9961Un écrin de verdure pour le monument aux morts

Inauguré le 6 octobre 1921, situé face au château de Fontaine Française. Sa construction a été approuvée par décision du conseil municipal le 26 février 1921 pour une somme de 2 000 francs.
Le monument aux morts de Fontaine Française initialement situé face au château, déjà déplacé en 1994, a été une nouvelle fois déplacé.
Le 13 juillet dernier, le monument aux morts a été démonté par la municipalité. Un parking de 18 places sera construit à cet emplacement sur la place au croisement de la rue général Gandyl de la rue de France, de la rue des Murots et de la rue Honorine de Monaco. Le monument aux morts sera déplacé square des Banquettes en septembre selon la municipalité. « Une subvention sera demandée au Souvenir Français » : a précisé Nicolas Urbano, maire de Fontaine-Française.
Après un premier déplacement pour sécuriser les cérémonies, le premier emplacement sur la route de Dijon face au château, laissait peu de place sur le trottoir pour le public. Le monument avait trouvé sur une place plus grande un lieu permettant aux officiels et au public de se réunir en toute sécurité. Mais pour Franck, le lieu était trop bruyant, situé le long de l’artère principale du village, le bruit des voitures couvrait parfois la voix des orateurs lors des discours. La création d’un parking de 18 places a nécessité son déplacement pour la deuxième fois.
Face à ce nouveau mouvement les habitants de Fontaine Française sont divisés.
Pour certain il n’était pas nécessaire de déplacer une nouvelle fois le monument. Odile réagit vivement « Était-ce vraiment une priorité? En ces temps de restrictions budgétaires en tous genres, fallait-il vraiment déplacer une nouvelle fois le monument aux morts. Que sont devenus tous les arbustes plantés lors du réaménagement de cette place? Cela va générer une place sans verdure, ni ombre, morne, triste. »
Mais nombreux sont ceux qui approuvent ce déplacement, Franck le premier puisque le nouvel emplacement sera loin de la circulation et permet la création d’un parking face au pôle scolaire, grâce à la place ainsi libérée. Avis partagé par Apolline (prénom changé) qui confie : « Nous ne déplaçons pas nos Morts pour la France. Ils restent à jamais dans nos cœurs et notre respect. Grâce à ce nouvel emplacement le monument aux morts sera plus visible et permettra des rassemblements sécurisés en dehors de toute contrainte de la circulation automobile. »
Andrée, espère que le monument sera mis en valeur au square des Banquettes. Pour elle il n’aurait pas dû quitter son emplacement primitif : « Ce sont nos anciens qui ont payé le monument aux morts et choisi l’emplacement primitif. C’est un sujet qui me tient à cœur. L’emplacement sur la place su souvenir ne m’a jamais plu. »
D’autres comme Maguy ont été surpris : « Nous venons seulement de voir qu’il avait changé de place, et ne savons même pas où il a été replacé. »
En espérant que les automobilistes utilisent ce nouveau parking, rendant aux trottoirs l’espace nécessaire aux enfants pour se rendre en toute sécurité à l’école.

Un tramway nommé “Tacot” (8/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en dix-sept haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le huitième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La ligne du tacot épouse la route de Gray jusqu’à Mirebeau sur Bèze , puis elle abandonne la route de Gray en raison des fortes pentes et contourne Mirebeau par l’est. À Mirebeau, deux gares coexistaient : la gare des Chemins de fer de l’est, située sur la ligne d’Is sur Tille – Gray, et celle du tacot, allant en direction de Fontaine-Française, puis de Champlitte. De nos jours, la gare de la Compagnie de l’est est observable au bout de l’avenue de la Gare. Celle de Mirebeau, dite gare SFCO (Société des Chemins de fer du sud de la France, réseau de la Côte-d’Or exploitant la ligne), se trouvait à droite de cette gare. Un garage pour les camions de la DDE l’a remplacée. Ces locaux accueillent maintenant les services routiers du conseil départemental.

La distillerie de Mirebeau était raccordée aux voies du SFCO. Le pont du tramway, près de l’ancienne distillerie, est encore visible. Mirebeau comptait 1 102 habitants en 1898. Maintenant, plus de 1 800 personnes habitent Mirebeau.

Le village à toute vapeur

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Le village à toute vapeur

L’association « Passions d’antan » reconduit, cette année, une manifestation autour des vieux métiers d’autrefois. L’événement se déroulera sur le site de l’ancienne gare, le dimanche 2 aout à partir de 10h. A cette occasion, le public pourra découvrir une véritable pièce de musée, une saboterie de 1900 entraînée par une chaudière à vapeur et une véritable routière Pécard venue d’Angleterre. Ce tracteur doit son nom au fait qu’il peut se déplacer à faible allure sur les routes. Cette exclusivité est rendue possible grâce au concours de l’association « Le Chaudron », basée à Neuvy-Grandchamp (71).

Le public pourra également admirer le savoir-faire d’un tailleur de pierre, d’une rempailleuse de chaises, d’une vannière, d’une tapissière spécialisée dans la rénovation de fauteuils anciens, d’une potière, d’un tourneur sur bois, d’une créatrice de compositions florales, d’un forgeron coutelier, d’un bourrelier sellier, d’un tondeur de moutons, d’un gardien d’oies et de fileurs de laine.

Un parc animalier avec une basse-cour étonnante sera également au rendez-vous, qui permettra de côtoyer année, lamas, alpagas, et autres animaux exceptionnels qui réserveront bien des surprises.

De son côté, le petit musée agricole et le parc de matériels relatant le labeur et la vie d’autrefois, avec notamment la pompe à bras « Jolyot à Vesoul » datant de 1845 et qui équipait autrefois les pompiers de Leffond, permettront à chacun e remonter le temps.

Les horloges d’édifices et le carillon ambulant, équipé de cloches fondues sur le site même de la fête en août 2012, rythmera ce même temps par sa mélodie, « Santa Maria ora pronobis », empruntée au carillon de l’église du village.

La bonne odeur de la cuisson du pain au feu de bois ajoutera encore au dépaysement. Côté gastronomie, jambon braisé, frites, sandwich et marquez seront accessibles en permanence, en plus d’un repas à 10 euros sur réservation au 03.84.67.63.75 ou au 03.84.31.97.01 (le soir).

Entrée : 2 € (gratuit pour les enfants), les billets donnant droit à participer à une tombola en fin de journée.

Un tramway nommé “Tacot” (7/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le septième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

L’ancien bâtiment abritant autrefois la gare de Magny Saint Médard a été restauré. Situé sur le trajet du tramway Magny-Saint-Médard est célèbre pour sa rampe, le tacot empruntant le tramway devait franchir une côte importante. Cette pente était très forte. C’est à Magny-Saint-Médard qu’a eu lieu un accident en raison de l’emballement d’un train.

Le 17 janvier 1925, le mécanicien d’un train parti de Mirebeau et se dirigeant vers Dijon n’a pu réduire son allure, dans la descente précédant l’arrivée à Magny-Saint-Médard. En raison d’une défaillance des freins, le train déraille et culbute. Le bilan a été élevé : cinq morts et cinq blessés. Ce fut le plus lourd accident ayant endeuillé la ligne du tramway. Après cet accident des mesures ont été prises.

Dans la montée difficile, les passagers se souviennent avoir été obligés de descendre du train. « Le train fumait beaucoup et des escarbilles de charbon arrivaient dans les yeux des voyageurs », se souvient Anne, 79 ans

Cela va swinguer dans les vignes

coteaux de ChamplitteCela va swinguer dans les vignes
Une scène ouverte à tous les musiciens, un hélicoptère, un concours des vins d’amateurs, le GVC fera bouger son monde pour ses prochaines portes ouvertes.
Dégustation de vin, sensations fortes, animations musicales, marché gastronomique…C’est rien de moins qu’une balade des cinq sens, que propose le Grand Vignoble Chanitois GVC pour marquer la nouvelle édition de ses portes ouvertes qui auront lieu le 1er et 2 aout à Champlitte. Sur fond d’un coup de jeune radical sur l manifestation, le public pourra s’initier dans la bonne humeur et la musique à la culture du terroir.
Deux univers distincts seront à découvrir. En tout premier lieu, les vignes à La Pâturie, ce lieu enchanteur dominant la cité chanitoise et lui donnant son vin à boire. Justement, buvette, et restauration rapide permettront à tous de profiter le ventre plein des animations. Sonnerie et démonstrations du Rallye du Joli bois qui fera découvrir au public son amour pour les chiens, association Attelage et clos des Lavières, qui illustrera quant à elle le travail respectueux des sols avec comme atout le cheval. On ne change pas une équipe qui gagne, et une exposition de matériel finalisera l’évènement. Ou plutôt si une équipe qui gagne ça se change aussi !
Pour preuve : la grosse innovation de l’année, ce n’est même pas seulement l’hélicoptère qui, moyennant 40 €, permettra à chacun d’aller s’expédier durant une dizaine de minutes durant, histoire de bien s’assurer qu’on est vraiment bien sur le plancher des vaches, que prendra corps dans toute sa dimension le gros coup d’audace 2015 du GVC. Une scène dûment pourvue de sa sono, sera en effet gratuitement à disposition des musiciens de passage quel que soient leur style et leurs aspirations. Vous chantâtes et bien dégustez maintenant. Le samedi sera en effet marqué par la grande renaissance d’un antique concours chanitois, celui de la dégustation de vin de particuliers. Une douzaine de participants locaux pourront ainsi soumettre au jugement d’un jury professionnel ou avisé dans les rangs duquel des palais aussi sûrs que celui de Jean Linotte et celui de Pascal Henriot.
Et ce n’est pas encore fini. L’office du Tourisme sera, en effet lui aussi de la partie, en organisant un épisode spécial dans les bâtiments avec sa chasse aux énigmes pour l’été. Pendant ce temps un marché gastronomique éveillera papilles et prunelles. Il y en aura vraiment pour tous les gouts.

Un canal méconnu : le canal d’Entre Champagne et Bourgogne

DSCN0324[1]Un canal méconnu

Le canal d’Entre Champagne et Bourgogne est un canal bourguignon moins connu que le canal de Bourgogne avec lequel il est souvent confondu à tort.
Canal de petit gabarit, il a été classé dans la catégorie « réseau magistral  » en 2007 en raison son niveau d’eau constant. Toutefois VNF a engagé une réflexion sur les heures d’ouverture en raison de la faible activité, environ 700 bateaux l’empruntent chaque année. La fréquentation du canal n’est pas plus élevée en raison concurrence de la route et des autres modes de transport et de l’insuffisance de la fréquentation touristique. Le transport du grain s’effectue surtout par camion, la fréquentation de la navigation de plaisance a lieu surtout l’été. Le changement de nom du canal, autrefois nommé « canal de la Marne à la Saône », rebaptisé « canal entre Champagne et Bourgogne » dans un but de promotion touristique, n’a apparemment pas augmenté le nombre de plaisanciers.
Un maitre de Forge de la province de Champagne, en 1770, envisage le premier la construction d’un canal qui traverserait la Champagne et la Bourgogne du nord au sud. Le projet, portant soutenu par plusieurs personnes, semble irréalisable. Mais vers 1835 deux grands projets pour créer ce canal voient le jour. En 1845, après un vote à la chambre des députés le trajet empruntant la vallée de la Vingeanne est choisi. Le transport des productions de fer et de fonte du nord de la Haute-Marne vers la région lyonnaise rend indispensable la construction d’un tel ouvrage. En 1852 la priorité donnée au transport ferroviaire stoppe le projet. Cependant la conjoncture économique aidant (la concurrence imposée par l’Angleterre au niveau de la production d’acier) et l’issue malheureuse de la guerre de1870 avec le bouleversement des frontières a relancé le projet et la poursuite des travaux. La réalisation de cet ouvrage se fera en plusieurs tranches.
Il représente un grand intérêt pour la pêche et les touristes viennent y trouver le frais. La voie verte le longe permettant aux piétons et aux cyclistes de prendre les chemins de halage.
Repères :
Long de 224 km le canal Entre Champagne et Bourgogne emprunte cinq départements : Marne, Meuse (quelques km vers Ancerville), Haute-Marne, Côte d’Or. Il comporte 114 écluses (71 sur le versant Marne et 43 sur le versant Saône) et deux souterrains. De petit gabarit seul les bateaux dont l’enfoncement est inférieur à 1m80 peuvent l’emprunter.
Entre 1940 et 1942 le canal a servi de ligne de démarcation entre la zone occupée et la zone rouge ou zone interdite.

Un tramway nommé “Tacot” (6/17)

Un tramway nommé “Tacot” (6/17)
Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le sixième volet
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La gare d’Arc-sur-Tille, située au cœur de l’agglomération sur la route de Gray, est toujours visible, on devine le tracé derrière le bâtiment. Aujourd’hui, une boulangerie est adossée à l’ancienne gare. Entre Varois et Arc-sur-Tille, une halte était présente à Couternon et à Arceau, toutefois, il ne reste aucune trace de celle-ci. Charlotte, de Saint-Maurice-sur- Vingeanne, 87 ans se souvient : « Je prenais le tacot pour aller à Arc-sur-Tille, afin de me rendre chez ma tante. Je montais dans le tacot à Mornay, la gare la plus proche, je laissais mon vélo à la gare, c’était durant la période d’avant-guerre, c’était des vacances pour moi. Les banquettes étaient en bois, ce n’était pas très confortable. Il fallait une bonne heure pour se rendre de Mornay à Arc. Je me souviens surtout de la grosse fumée noire du tacot montant doucement les côtes. Ce souvenir a marqué mon enfance et ma ­jeunesse. »

Julie Chevaillier, est la nouvelle directrice des musées départementaux de Haute Saône

DSCN0466Julie Chevaillier, est la nouvelle directrice des musées départementaux de Haute Saône

Julie Chevaillier, est la nouvelle directrice des musées départementaux de Haute Saône : musée des Arts et Traditions populaires de Champlitte, musée des Arts et Techniques installé également dans la cité chanitoise et du musée du Haut du Them Château Lambert. Julie Chevaillier succède à Françoise Ailhaud.
Julie Chevaillier, était auparavant conférencière au musée des Beaux-Arts de Besançon puis gestionnaire de collections au musée de la citadelle de Besançon.
Julie Chevaillier, travaille avec Aurélie Dumain ethnologue, sur la programmation de l’année prochaine afin de célébrer le trentième anniversaire du jumelage entre la Haute Saône et le Mexique. Le Projet Scientifique et Culturel (PSC) des trois musées est en cours d’élaboration afin de prévoir les grandes lignes directrices pour les cinq ans à venir. Dans ce cadre, les projets de Julie Chevaillier sont de rendre attractifs les musées départementaux en les ouvrants sur le territoire et en rendant les musées accessibles en personnes à mobilité réduite et de proposer des expositions tous les ans.
La nouvelle directrice des musées départementaux de Haute Saône a proposé l’exposition de Bernard Plossu « Le voyage mexicain » qui est actuellement proposée au musée des Arts et Traditions populaires de Champlitte.
« Le but est de dynamiser les musées départementaux en travaillant sur les collections et en proposant des expositions attractives en faisant le lien entre les expositions et le territoire en accord avec les habitants de Champlitte » : précise Julie Chevaillier. Des réunions participatives sont régulièrement organisées.

Le château de Fontaine Française entre traditions et modernité

DSC_0164En entrant dans Fontaine-Française par la route de Dijon, on ne peut manquer l’imposante bâtisse, devant laquelle s’étend une vaste pièce d’eau. Le château de Fontaine-Française fut construit en 1754 sur l’emplacement d’une ancienne forteresse. Le bâtiment est entouré d’un parc composé de près de quatre cents tilleuls taillés en portique. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Mme de Saint-Julien anima, dans le château, un salon littéraire où furent reçus Mme de Staël et Voltaire. Au début du XIXe siècle, le domaine fut repris par sa nièce, la marquise de La Tour du Pin, née Honorine Grimaldi, princesse de Monaco, dont de nombreux souvenirs sont conservés au château. L’accès au parc est gratuit. Pour visiter le château, la visite guidée est incontournable, elle permettra d’apprécier pleinement la découverte des lieux.

Le 23 juillet se déroulera le cinéma en plein air dans les jardins du château . Belle et Sébastien film d’aventure de Nicolas Vanier sera projeté.
Du 1er au 31 aout se tiendra au château, une exposition de costumes vénitiens, créations originales de Michèle Rapin
Le 27 septembre aura lieu un concert d’Yves Cuenot
Infos :
Tarifs : 6 €, 4 € pour les groupes, gratuit pour les moins de 12 ans. Enfant de moins de 12 à 18 ans : 4 €. En juillet et en août, le château et le parc sont ouverts du Mercredi au Dimanche inclus, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. En septembre : ouverture seulement les weekends ends sur les mêmes horaires Contact : 03.80.75.80.40.

Un tramway nommé “Tacot” (5/17)

Pendant tout l’été retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le cinquième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La gare de Varois, située autrefois à l’entrée du village est difficile à trouver aujourd’hui. Seule la largeur de la chaussée, à l’entrée de Varois en venant de Dijon, rappelle l’emplacement de l’ancienne voie du tramway. Une halte du tramway au fort de Varois était également présente. Varois, aujourd’hui, n’a plus rien à voir avec le village rural rythmé par les manœuvres du 27 e régiment de ligne, la population a fortement augmenté après la construction du fort, passant de 279 habitants en 1869 à 314 habitants en 1888. Actuellement, Varois compte près de 2 000 habitants.

Chaignot ne comportait aucune halte, n’étant pas située sur la ligne du tramway desservie par le tacot. De nos jours, Varois et Chaignot ne forme plus qu’une seule agglomération. La proximité de Dijon a fortement changé la physionomie de Varois-et-Chaignot, le tramway ne relie pas Varois-et-Chaignot à Dijon, cependant plusieurs lignes de bus Transco desservent chaque jour la commune.