Jean-Pierre Chenelle expose

DSCN0332Jean-Pierre Chenelle expose

Le syndicat d’initiative de Fontaine Française Val de Vingeanne accueille, tout l’été, une exposition des œuvres de Jean-Pierre Chenelle.

Jean-Pierre Chenelle, originaire de Marcilly sur Tille, peint depuis 1983.

Cette exposition , ­propose essentiellement des vues peintes autour de Fontaine-Française ainsi que quelques évocations de métiers anciens.

Ces œuvres sont réalisées avec uniquement des motifs figuratifs et ce sont principalement des aquarelles.

L’artiste a su jouer avec la couleur et avec la lumière pour faire découvrir des paysages aux teintes subtiles.

À noter que des reproductions fidèles et des cartes ­postales sont disponibles à la vente au local du syndicat d’initiative de Fontaine Française Val de Vingeanne.

Un tramway nommé “Tacot” (4/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le quatrième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

Saint-Apollinaire, situé à 5,65 km de Dijon, est le premier village desservi par le tramway. Les Épleumiens étaient rapidement au centre de Dijon. Suivant la vitesse du train, entre 25 et 40 km/h, en fonction des époques et du type de locomotive tractant le tramway, il fallait, en théorie, entre neuf et treize minutes pour se rendre à la gare terminus des tramways, située au 18 du boulevard de Sévigné.

À l’époque, Saint-Apollinaire comptait 291 habitants. Aujourd’hui, la commune en a recensé plus de 6 000.

Saint-Apollinaire a jadis été desservie par le tramway, les caténaires du tramway du Grand Dijon n’y passeront pas en 2012.

Le bâtiment de la gare du tramway situé sur la route de Dijon à Fontaine-Française a accueilli notamment un café, dans les années quatre-vingt. Aujourd’hui, une agence immobilière et un institut de beauté y ont installé leurs ­locaux.

Au bord de l’eau tout simplement

DSCN0093Au bord de l’eau tout simplement

Situé aux portes de la Côte-d’Or, aux confins de la Bourgogne, de la Champagne et de la Franche-Comté, le camping du Trou-d’Argot, permet de rayonner sur la région et de pratiquer plusieurs activités aux alentours : la randonnée, le vélo, les visites culturelles au sein des châteaux des environs (Fontaine-Française, Rosières, Champlitte), ainsi que la découverte des grottes de Bèze Ce camping, très calme, se situe à quarante-cinq minutes au nord-est de Dijon. C’est une destination de choix pour de courts séjours, pour les dijonnais qui n’ont pas la possibilité de partir en vacances ou qui veulent les prolonger certains week-ends. C’est aussi parfait pour les mini camps des centres de vacances.

Le Trou d’Argot est le lieu de baignade (non surveillée) à Montigny-Mornay -Villeneuve qui attire du monde aux temps chauds. L’idéal pour pêcher, pique-niquer, jouer à la pétanque sur une aire prévue à cet effet et pratiquer d’autres activités sur les espaces verts qui le jouxtent. Mais c’est aussi le nom du camping qui se trouve juste à côté, sur une île de la Vingeanne. Il accueille tous les équipements nécessaires, dont trente emplacements, trois mini chalets en location et un snack ouvert midi et soir.

Le halage du canal Entre Champagne et Bourgogne a été aménagé en voie verte. Cette piste, uniquement réservée aux piétons et aux cyclistes, a été ouverte après des travaux de mise en sécurité et la réfection de la chaussée. Pour la Côte-d’Or, Voies navigables de France (VNF), le conseil général et le Pays Plaine de Saône se sont investis sur 51 km. La voie verte passe à quelques centaines de mètres du camping. La route verte Rotterdam-Barcelone, longeant le canal entre Champagne et Bourgogne draine de nombreux touristes lors des vacances. Les pêcheurs, les amateurs de calme et de nature se retrouvent au Trou d’Argot.

Des familles venues de Moselle et Meurthe et Moselle sont venues passer quelques jours. Elles confient : « Nous sommes venus profiter d’un moment de détente, et de la tranquillité de ce lieu, c’est un petit endroit agréable, ombragé, au bord de l’eau. »

Infos : Les animaux sont acceptés sans supplément.
Le snack est ouvert du mardi au dimanche, le midi et le soir de 19 h 30 à 21 h 30. Tartines, sandwiches, hamburgers, et frites sont proposés.
Tél. 06.77.51.69.33

Un tramway nommé “Tacot” (3/17)

Pendant tout l’été retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le troisième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La gare de Porte-Neuve, aujourd’hui uniquement réservée au fret, accueillait autrefois voyageurs et marchandises. Diverses biens étaient transportés par le tramway. Le lait par exemple, conditionné en bouteilles, était convoyé vers Paris via Dijon, c’était le cas en particulier du lait provenant de la laiterie Quillot de Montigny-sur- Vingeanne. Les vendeurs prenaient le “tacot” avec leurs échantillons de céréales pour se rendre sur les foires afin de vendre leur récolte.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Dijonnais venaient se ravitailler à la campagne. Anne, 79 ans, se souvient : « Je prenais le “tacot” à Porte-Neuve, je descendais à Fontaine-Française. Les wagons marchandises étaient aménagés avec des bancs, parfois j’emmenais mon vélo dans le wagon, j’avais une douzaine d’années et je prenais le “tacot” seule. Le 12 juin 1944, je suis partie de Dijon pour la campagne, mes parents ont eu peur car les SS étaient dans la gare. »

Une micro crèche placée sous la protection de l’AIL’E

DSCN0340Une micro crèche placée sous la protection de l’AIL’E

Jeudi, s’est déroulé l’inauguration de la micro crèche : « Les Mini Chani » de Champlitte

La feuille de route du conseil municipal de Champlitte, dans ses projets lors du renouvellement des instances dirigeantes de la commune a été d’essayer de mettre en place les structures sociales nécessaires à la petite enfance, espérant que celles-ci seraient le moteur d’installation de jeunes familles, car une micro-crèche est un élément structurant de la vie économique d’un bourg. Mais c’était resté au stade de projet.

C’est sur l’insistance d’Aurélie Sartelet, actuelle la directrice de cette maison, et sa volonté de voir aboutir le projet, son implication très forte qui a eu raison des frilosités de la commune sur le projet.
Sous sa houlette de la CC4R, a eu lieu toute la mise en œuvre des moyens humains, matériels, financiers et organisationnels pour que la réalisation soit celle qui a été découverte pour certains et a été pour les autres l’occasion de faire mieux connaissance avec les lieux, le jour de l’inauguration.

La CC4R a adhéré au Roultibou qui réalisait 3 demi-journées d’halte-garderie mobile sur le territoire, dans un premier temps à Beaujeu et à Champlitte. Fort du constat de la fréquentation du Roultibou, lorsque la commune de Champlitte a proposé de créer une micro crèche, les élus communautaires ont répondu présents

Ce projet n’aurait pas pu aboutir sans le soutien du département, de la préfecture, de la Communauté de communes et de tous les organismes sociaux, en particulier la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA).
Le travaux d’équipement de la micro crèche ont couté 263 000€ HT subventionnés à 1113 200 € par la CAF, 51 269 € par le conseil départemental et 3 900€ par la commune de Champlitte.

Le Crédit Agricole a remis un chèque de 1 500 € à la micro crèche:  » Les Mini Chani. »

Encadré : Cette micro crèche, structure d’accueil est voulue pour enfants de deux mois à trois ans Ce projet répond à un besoin avéré. La crèche la plus proche est à 20 km, c’est-à-dire Dampierre ou Gray. Elle pallie certains besoins, avec les mêmes avantages qu’une crèche, à la différence qu’elle accueille au maximum 10 enfants. Cette structure est basée dans les anciens locaux de l’Acomep, bâtiment mis à disposition par la commune, qui abritait autrefois un pôle industriel situé à 50 m du centre de soins. L’accueil est confortable et répond aux normes imposées. Tout est pensé pour offrir une aisance de travail. L’Association Intercommunale pour l’Enfance (l’AIL’E) en assure la gestion et le fonctionnement. Cette structure génère l’emploi de cinq personnes avec des compétences reconnues et validées par la PMI. Une micro crèche existe également à Fontaine Française.

Encadré: Cette inauguration a eu lieu en présence de , en présence de Michel Albin, président de la CC4R, Alain Blinette et Fabienne Richardot, tous deux conseillers départementaux, et Gilles Teuscher, maire de Champlitte.

Le voyage mexicain

DSCN9946Le voyage mexicain

L’exposition au musée départemental des Arts et Traditions populaires de Champlitte présente une sélection de photographies issues du voyage mexicain 1965-66 de Bernard Plossu. L’ouvrage mythique de Bernard Plossu édité aux éditions Contrejour, provoque dès sa parution en 1979, un véritable retentissement dans le monde de la photographie, avant de devenir emblématique de la génération beatnik. Plusieurs fois exposé en France et l’étranger, ce voyage mexicain est l’occasion pour le musée de réfléchir aux autres et aux choses.
Bernard Plossu, figure majeure de la photographie française, voyageur-migrateur était présent lors du vernissage de cette exposition, inaugurée par Yves Krattinger président du conseil départemental de la Haute Saône.
Les visiteurs ont pu admirer des clichés empreint de tendresse pour le Mexique, Bernard Plossu porte un regard aiguisé sur une société mexicaine en pleine évolution cherchant sa voix entre culture latine et influence des États-Unis, entre tradition et modernisme..
Le Mexique a en Haute-Saône et plus particulièrement à Champlitte une résonance très particulière. Ce n’est pas un hasard si cette exposition se déroule à Champlitte. Les destins de la Haute-Saône et de la province de Vera Cruz se sont croisés il y a plus de 180 ans avec l’émigration française au Mexique. Des liens quasiment éteints avec la France se sont progressivement renoués, aboutissant en 1986 au jumelage entre San Rafael, Jicaltepec et le conseil départemental de la Haute Saône. Cette exposition arrive en prélude aux trente ans du jumelage entre la Haute Saône et le Mexique qui seront fêtés l’an prochain.
INFOS :L’exposition est visible au musée des arts et Traditions populaires jusqu’au 10 octobre. des visites guidées gratuites sont prévues chaque dimanche à 16 heures. Des visites guidées sur rendez-vous sont prévues au musée en semaine.

Un fleurissement au fil des saisons

DSCN0008Un fleurissement au fil des saisons

Bèze compte 740 habitants au dernier recensement. Bèze est un village médiéval, son histoire a débuté au VIIème siècle avec la construction de l’abbaye Saint Pierre de Bèze. il a connu 7 destructions et reconstructions au cours de siècle.
Une rivière, une résurgence qui jaillit au milieu du village, des grottes que l’on parcourt en barque, tout ce patrimoine culturel en fait l’un des 700 plus beaux village de France.
Les travaux d’embellissement ne sont jamais terminés, et se poursuivent au fil des années. l’enfouissement des câbles électriques est en bonne voie, les travaux d’assainissement continuent.
En un an, 2 nouveaux jardins ont vu le jour. La mairie a acquis un petit terrain en bordure de la Bèze : l’Espace de la petite fontaine. Un jardin public est né, des arbres, des arbustes, des rosiers ont été plantés. Banc et table ont été posés pour profiter du lieu enchanteur et retenir quelques instants les visiteurs. un parking au bout de celui-ci a été créé.
Le mur attenant à la promenade de la source a été restauré.
L’aménagement de la promenade du belvédère au dessus des grottes vient de s’achever. des arbustes ont été plantés sur une parcelle du parcours. des barrières pour faciliter l’accès et sécuriser le lieu ont dû être posées. des tables de pique-nique ont été installées pour permettre aux marcheurs de se restaurer et de se reposer.
La vue sur le village et la résurgence y est magnifique.
Printemps, automne, hiver, les bénévoles du fleurissement œuvrent pour apporter à chaque saison de couleur et de la gaieté au village.
En avril, ce sont les décors de Pâques avec cloches, poules multicolores et œuf géant, en automne, citrouilles, coloquintes et chrysanthèmes. Pour Noël, Bèze se pare de ses plus beaux habits de fêtes. Un grand sapin paré de mille décorations, est dressé place de Verdun. De plus petits sont placés dans toutes les rues du village, la magie de Noël existe bien à Bèze.
Comme dans la plupart des associations, les bénévoles se raréfient.
Cette année, 9 jardinières motivées se retrouvent régulièrement pour décorer et fleurir le village qui attire de nombreux visiteurs tous las ans en toutes saisons.
Ces bénévoles qui participent au fleurissement et à la décoration du bourg, sont : Annie Capron, Marie-Sophie Clémandot, Martine Combacon, Raymonde Deschamps, Noëlle Fournier, Thérèse Lamarche, Bernadette Limousin, Geneviève Tellaroli, et Odile Troncin.
La commission départementale de valorisation paysagère a pu découvrir les efforts de la commune effectués depuis 7 ans pour améliorer le fleurissement. Sur les conseils de Côte-d’Or Tourisme, les fleurs annuelles ont été remplacées par des vivaces. Toutefois, elles n’ont pas totalement disparu des massifs et apportent les touches de couleurs suivant les saisons.

Un tramway nommé ‘‘Tacot’’ (2/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le deuxième volet.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La gare de Dijon-Sévigné, sise au 18 du boulevard de Sévigné, est l’ancienne gare des tramways. Le bâtiment accueillant cette gare a aujourd’hui une tout autre destination. Il accueille les bâtiments de la Mutualité. Autrefois, un auvent abritait les voyageurs. Les hautes fenêtres du bâtiment laissent le passant rêver à l’ancien destin de l’édifice. La gare des tramways était séparée seulement des quelques mètres de la gare principale de Dijon-Ville, desservie par les grandes lignes en direction de Paris, Lyon et Marseille.

Afin de faciliter la desserte de la gare des tramways, les trains formés à la gare de Porte-Neuve arrivaient en reculant à la gare boulevard de Sévigné. Les voyageurs pouvaient prendre place dans des wagons de première ou de seconde classe, une voiture était réservée au préfet et pouvait être transférer sur les autres lignes des chemins de fer de la Côte-d’Or. Les voyageurs ayant emprunté le “tacot” se mouvant sur le tramway s’en souviennent.

Focus sur l’art urbain

DSCN0321Focus sur l’art urbain

Chantal Gay, photographe amateur d’origine chanitoise a pris des clichés à Paris et en région parisienne d’art urbain ou  » Street art ». Elle expose actuellement à l’office du tourisme de Champlitte.
Cette exposition montre divers style d’art urbain : des fresques murales, des peintures au pochoir, du travail à la bombe, du travail au burin, à la craie blanche, du lettrage, des stickers. Certains artistes utilisent du papier kraft et de l’encre de Chine.
Bien loin des clichés sur les tags ou les graffitis, ces œuvres d’art sont réalisées par de véritables artistes dont certains ont suivi des cours aux Beaux-Arts.
Certains artistes sont connus et reconnus internationalement et bénéficient de commandes publiques des mairies ou des bailleurs sociaux pour leurs fresques murales.
Il s’agit d’un art disponible au plus grand nombre, immédiatement accessible, certains artistes ont débuté dans la rue à l’âge de 12 ans. Certaines fresques sont collectives, plusieurs artistes collaborent à leur réalisation.
Chantal Gay a laissé un petit fascicule à l’office du tourisme, qu’elle a rédigé afin d’expliquer le « Street art « aux visiteurs.
Pour expliquer son engouement pour cet art, Chantal Gay confie : « Au détour d’une rue, je suis tombée sur une peinture murale qui m’a plu, la passion m’est venue. C’est un art éphémère, cela se renouvelle sans cesse, beaucoup de peintures sont effacées. C’est très divers. Cela me plait beaucoup. J’ai pris plusieurs centaines de photos. J’ai voulu faire découvrir ma passion aux chanitois. »
Du 1er au 31 juillet se déroule « Focus sur l’art urbain » : l’exposition de photographies réalisées par Chantal Gay à l’office de tourisme le lundi de 14 h à 18 h et du mardi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Info au 03 84 67 67 19.t