Un tramway nommé “Tacot” (17/17)

Pendant tout l’été, vous avez suivi l’histoire et le cheminement du tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le dernier épisode. La gare de Champlitte, terminus desservant la ligne emprunté par le tacot circulant sur la ligne de Dijon, n’existe plus. Seule subsiste la rue du Tramway, située à l’entrée du village, lorsque l’on arrive par la route de Dijon. Elle a laissé la place à la gendarmerie. Il n’y a jamais eu de liaison entre la gare dépendant des chemins de fer du sud de la France et celle la Compagnie de l’Est. La gare de Champlitte avait un rayonnement important. Le premier mercredi de chaque mois, se déroulait la foire au grain, les cours étaient très élevés pendant la Première Guerre et les paysans de la Vingeanne n’hésitaient pas à faire le trajet à Champlitte, via le tramway, pour vendre leur grain. Aujourd’hui, Champlitte, petite cité comtoise de caractère, au carrefour des trois provinces, a un rayonnement pour son patrimoine naturel, avec ses pelouses sèches, classées Natura 2000, son patrimoine historique et culturel avec ses deux musées (Arts et Traditions populaires Albert-Demard et Arts et Techniques), son vignoble réputé et ses manifestations culturelles.

Le Bocage : un domaine pour une vie de château

savignybocag31708Le Bocage : un domaine pour une vie de château

Récents propriétaires du château de Savigny, les trois frères Van der Linden, entendent bien diversifier les activités au sein du prestigieux site pour le faire découvrir et vivre.
C’est vers 1870, que Charles Bezanson, maire de Savigny de 1874 à 1897, a fait bâtir ce château appelé Le Bocage sur les fondations d’un château ancien, qui avait complètement brûlé en 1624 à la suite d’une querelle de famille. Le pavillon de chasse Saint-Hubert, construit en face du château, date du milieu du XIXe siècle. Avant 2003, année où les bâtiments ont reçu leur destination actuelle d’accommodation pour groupes et chambres d’hôtes, le domaine et les bâtiments ont servi pendant longtemps de maison de vacances pour enfants affaiblis de Chaumont manquant de bon air frais et plus récemment comme colonies de vacances. Aujourd’hui, le domaine Le Bocage comprend deux bâtiments remarquables et un immense parc composé d’arbres centenaires. Le Bocage est un lieu de repos et de recueillement offrant une accommodation de caractère pour groupes se réunissant pour divers manifestations comme réunions de famille, mariages ou anniversaires, vacances, ateliers yoga, danse ou chant mais aussi sculpture, peinture, photographie ou d’astronomie, des événements nature, culturels ou spirituels, des vacances pédestres, à bicyclette ou en voiture, des formations commerciales et des retraites, des vacances en familles avec un accueil de 12 à 60 personnes. En effet, Le Bocage dispose de quatorze chambres réparties sur deux étages, offrant une vue imprenable sur le parc ou le magnifique paysage vallonné. Le pavillon de chasse Saint- Hubert se compose de deux tours de trois étages chacune et d’un grenier. La tour droite contient dix chambres. Dans la tour gauche, un appartement pour quatre personnes est disponible. Quant à la grande cour intérieure, elle est entourée d’anciennes écuries transformées en magnifiques salles. Un cadre magnifique qui ravi les amoureux de la vie, de nature et du calme en toute simplicité et sérénité.
Renseignements au 06.66.50.10.02. ou par courriel : info@lebocage.nl

Le monument aux morts de Bourberain, un déplacement réussi

DSCN9940Le monument aux morts de Bourberain, un déplacement réussi
De nos jours les monuments aux morts occupent souvent un emplacement au cœur des villages à des intersections de rues. Lorsqu’ils ont été construit cela ne gênait pas la circulation, certains villages ont déplacé les monuments pour sécuriser les commémorations c’est le cas de Fontaine Française en 1994. Le monument aux morts a été déplacé placé du Souvenir Français et il va être replacé au square des Banquettes (voir notre article du 22 juillet 2015). A Bourberain également, le monument a été déplacé en partenariat avec le conseil général, lors de l’aménagement de la RD 960 et de la sécurisation du carrefour sensible avec la RD 28G. L’inauguration a eu lieu le 3 septembre 2010. (Voir Le Bien Public du 8 septembre 2010). Il était adossé à l’église et a été déplacé sur la place près de la mairie.
La base du monument est un bloc de pierre rectangulaire dont la face principale supporte deux plaques rectangulaires en marbre où sont gravés les dates de la seconde guerre mondiale et le nom de ses victimes. Entre ces deux plaques, une rose est sculptée comme un signe d’amour et de reconnaissance pour les morts. Sur la base, deux colonnes entravent, comme une protection, une grande plaque rectangulaire de marbre. Sur celle-ci, sont gravés les dix-neuf noms des victimes de la première guerre mondiale. L’extrémité des colonnes est finement sculptée. Celles- ci supportent deux blocs carrés qui eux-mêmes encadrent une grande plaque où est gravé : « Bourberain à ses glorieux soldats morts » : au-dessus de tout ceci, s’élève la croix de guerre comme un hommage aux victimes des deux conflits mondiaux.
Pour honorer la mémoire des enfants de la commune morts pour la France au cours de la première guerre mondiale un comité a été créé à Bourberain afin de recueillir les souscriptions et d’assurer l’emploi de ses sommes à l’érection d’un monument commémoratif.
Après avoir reçu 4000 francs (dont 1000 francs des fonds de la caisse de la commune), la société Marius Giraut Frères d’Is sur Tille a construit le monument sur le mur droit de l’église, carrefour entre la route de Bèze et de Fontaine-Française.
L’inauguration du monument aux morts de Bourberain a eu lieu le 11 novembre 1922.
Le monument aux morts de Bourberain est bien inséré aujourd’hui à son nouvel emplacement, lieu de toutes les commémorations.
Sources :
Notes de Guy Houdement, maire de Bourberain
 » Gravé dans le chagrin et la gloire » Mémoire réalisé par les élèves de troisième du collège Henry Berger de Fontaine Française 1998-99

Un tramway nommé ‘‘Tacot’’ (16/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le seizième et avant-dernier épisode.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne ­desservant la région dijonnaise.

Il n’y a plus de chef de gare à Mornay, cependant, on peut admirer la gare, très bien restaurée, située sur la départementale 960. Sur le pignon, figure l’inscription “La solution”, clin d’œil au petit train rébus, Interlude, de Maurice Brunot, diffusé au tournant des années soixante sur l’ORTF.

René, 87 ans, habitant Mornay se souvient du tacot : « J’ai mené un cheval au tacot, afin de le vendre à Dijon. Ma tante Honorine Garnier travaillait à la gare de Mornay. »

Une vive polémique a opposé Montigny et Mornay au sujet du tracé à la fin du XIX e siècle. Montigny, soutenu par quatre communes, a obtenu l’établissement d’une gare située sur son territoire, sans modification du tracé. Cette gare est plus éloignée de Montigny que la gare de Mornay. L’affaire est remontée jusqu’au Conseil d’État, portée par les habitants de Mornay, afin de conserver le tracé du tramway et sa gare. La gare de Montigny, isolée n’a connu qu’une fréquentation limitée. Aujourd’hui, on peut observer cette gare, à gauche lorsque l’on vient de Mornay en direction de Champlitte. Il existait également une halte à la ferme de Provenchère, située sur le territoire de Montigny, limitrophe de la Franche-Comté.

Une belle journée à Montarlot

20150815_200408_resizedEncore une belle journée de convivialité ce 15 Aout à Montarlot : 80 personnes se sont réunies sous le nouveau stand de l’Association pour un repas amical, suivi d’un concours de pétanque. La présence d’Eugénia Capitaine, jeune mexicaine qui vient apprendre le français dans la famille de Jacky Belin, en a profité pour découvrir ce jeu pratiqué par ses ancêtres, partis de Champlitte. Très bons débuts puisqu’Eugénia, bien conseillée par les brillants boulistes graylois, a marqué le 1er point du tournoi et n’a perdu, avec son équipe, qu’en demie finale.

Après la remise des prix aux différents vainqueurs, la soirée s’est prolongée par un petit lunch de soirée, notamment autour d’une soupe de Gronigue (Hollande) préparée par 3 dames hollandaises Aleid, Mathilde et Hanny qui ont voulu partager avec les convives la gastronomie de leur pays. L’Europe de la gastronomie et de la fraternité est en marche

Un tramway nommé “Tacot” (15/17)

Pendant tout l’été, retrouvez un voyage en 17 haltes évoquant ce tramway qui reliait Dijon à Champlitte. Aujourd’hui, le quinzième épisode.
À l’heure où l’on parle de tramway à Dijon, on se souvient d’une ligne de tramway reliant Dijon à Champlitte par Fontaine- Française. Aujourd’hui, il reste quelques traces du passage de cette ligne desservant la région dijonnaise.

La gare de Pouilly-sur-Vingeanne est l’une des rares gares à avoir conservé son nom sur sa façade. Cette gare, visible le long de la route reliant Saint Seine-sur Vingeanne à Champlitte, nichée dans la végétation, est le seul bâtiment en pierre non restauré, situé sur la ligne du tramway. On devine également le trajet de la voie du tramway allant de Dijon à Champlitte par Fontaine-Française. Cette portion de la ligne était en accotement de l’ancienne route nationale 460, devenue la route départementale 960. Les alentours de la gare ont été nettoyés il y a deux ans. Gilbert, 87 ans, habitant la commune se souvient : « Mon aïeul Charles Baillet a été chef de gare à Pouilly-sur-Vingeanne, j’ai emprunté le tacot à cette gare avant la guerre. Je me souviens avoir pris le tacot pour la conscription à la gare de Fontaine-Française, car, à cette époque, celle de Pouilly était fermée ». Elle a été desservie par le train jusqu’au 31 décembre 1933. Après cette date, Fontaine-Française a été la gare terminus du tacot jusqu’en 1946.

L’été des énigmes

office du tourisme de ChamplitteL’Été des énigmes, le grand jeu de l’été de l’office du tourisme de la région de Champlitte s’est achevé au terme d’une course aux points haletante dans les artères du bourg. L’ultime message a été déchiffré, la sorcière anéantie et tous les joueurs sont repartis les mains pleines, avec le sentiment du devoir accompli. Bravo à l’ensemble des enquêteurs et surtout à Jérémie Grappotte (Champlitte) qui termine premier, talonné de près par Florence Messiaen (Fahy-lès-Autrey).