Le cascaret
L’écrivain bourguignon Henri Vincenot devait connaitre le jeu de cartes dénommé le cascaret. Il s’agit d’un vocable usité dans la région de Dijon. A la veillée, surtout en hiver, dans les fermes après une dure journée de labeur, les paysans se distrayaient à la lueur de la lampe à pétrole parfois en jouant au cascaret ou au tarot.
Le cascaret représentait le valet de trèfle, qui n’a pas franchement bonne mine. Cascaret est un mot ancien désignant un homme de mine chétive.
De plus qui dit jeu de cartes, dit parfois jeu d’argent.
En bas Gatinais, cascaret veut dire fou toqué. En argot, cascaret renvoie à casquer, payer. Dans les mémoires d’ Eugène-François Vidocq, le cascaret est un écu de trois francs.
Concernant le jeu de cartes du cascaret, en tant que jeu de cartes apparait dans Vocable dijonnais de 1889 de Paul Cunisset Carnot. Chez Jules Lemaitre (1853-1914), Cascaret est un personnage fictif qui cherche à voler La Fontaine.
Le cascaret est également le surnom de l’écureuil.