Une exploitation agricole face à la crise

DSCN0210Une exploitation agricole face à la crise

La crise agricole est là, cependant, le GAEC de l’Ile à Saint Maurice sur Vingeanne a trouvé une solution partielle et originale face à la crise la vente directe.

Jacky Estivalet, 48 ans est agriculteur depuis 1991. En 2000, il adhère au Groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) de l’Ile dont le siège est à Saint Maurice sur Vingeanne. Ce GAEC est actuellement composé de Jacky Estivalet , Jérôme Jardel, Mickael Robin et Jérôme Souverain. 510 hectares sont exploités en commun par le GAEC. 150 hectares sont consacrés aux herbages, 360 hectares sont consacrés à la culture. La partie élevage compte un troupeau de 90 charolaises et un troupeau de 35 Salers. « Ces deux races me plaisent bien, la Salers est rustique et vêle bien et la Charolaise a une croissance rapide et un poids plus fort. » : précise Jacky Estivalet. « Tous les bovins du troupeau sont inscrits au Herd Book, ce qui permet d’avoir les données génétiques et le pedigree de toutes mes Charolaises et de toutes mes Salers.» : ajoute l’éleveur. De plus, Jacky Estivalet s’est inscrit à Bovin Croissance qui permet à l’éleveur de connaitre les performances de chaque bovin. Bovins Croissance est un réseau national de 64 organismes au service des éleveurs. Au total, 250 techniciens vont régulièrement dans 15 000 élevages pour apporter un appui technique à l’éleveur à partir de la collecte des performances fiables de 700 000 animaux dans toutes les races et pour l’accompagner dans la conduite de son troupeau.
Une partie des taurillons sont vendus chaque année pour la reproduction. Les Charolaises sont vendues à Venarey les Laumes pour la viande, les Salers sont vendues à un marchand de bestiaux de Vaux sous Aubigny (52).
La crise est là, et touche la production céréalière et la viande bovine. Une solution originale a été trouvée par le GAEC pour valoriser une petite partie de sa production : la vente directe de la viande bovine de Salers au particulier. La bête est abattue à l’abattoir de Chaumont (52), elle est découpée par Lorraine Venaison à Saint Seine sur Vingeanne, et la viande est vendue en caissette de 10 kilos sous vide au prix de 13,50 € le kilo TTC. Cela ne concerne que cinq bovins sur 100 vendus chaque année.
Jacky Estivalet conclu en disant : « Nous préférons vendre nos bêtes un bon prix, plutôt que de percevoir des aides illusoires. »

La saison est ouverte aux grottes de Bèze

DSCN9975 La saison est ouverte aux grottes de Bèze

Samedi a eu lieu inauguration du chalet des grottes de Bèze rénové par la municipalité de Bèze pour l’ouverture de la saison touristique. Les premiers visiteurs ont accueillis aux grottes. Deux agents du patrimoine ont été recrutés par la commune pour accueillir les touristes, ils ont été présentés par le maire René Krémer. Sandrine Desclerc, 37 ans, habitante de la commune, et Sébastien Maître, 38 ans, habitant d’Oisilly, ont été embauchés en CDD de neuf mois sur le site des grottes. Ils ont été recrutés dans le cadre de la gestion des grottes en régie communale
Ces deux agents accueilleront le public, et sont aussi habilités pour vendre les tickets aux touristes. Le renouvellement intérieur du chalet est achevé et un coup de fraicheur a été donné.
Le secteur du tourisme est très important à Bèze, « Les touristes visitent d’abord Bèze et se rendent ensuite dans les autres lieux touristiques du Mirebellois. » : a souligné le maire de Bèze René Krémer lors de cette sympathique cérémonie. Didier Lenoir, président de la communauté de communes du Mirebellois a assuré René Krémer de son soutien moral. Il a rappelé l’implication de la communauté de communes du Mirebellois dans le secteur touristique :  » La compétence tourisme de la communauté de communes est donnée à l’office de tourisme du Mirebellois qui aura une antenne au chalet des grottes prochainement. »
Des visites du village de Bèze seront organisées à partir des grottes, des personnes accompagneront un groupe de touristes.
Les touristes pourront payer leurs visites en espèces, par chèque, par carte bleue ou par chèques vacances.
Encadré : Cette sympathique cérémonie a eu lieu en présence de René Krémer, maire de Bèze ; Didier Lenoir, président de la communauté de communes du Mirebellois ; Henri Lechenet, vice président de la communauté de communes du Mirebellois ; chargé du tourisme ; Véronique Giraud, chargée de mission tourisme Plaine de Saône Vingeanne ; Mélanie Deline agent d’accueil à l’Office de Tourisme du Mirebellois.
Contact Tél. 03.80.75.31.33 ou sur http://www.beze.fr ou mairie-de-beze @ wanadoo.fr

Avoir vingt ans dans le désert

DSCN0084Avoir vingt ans dans le désert
Roland Bigueure, ancien maire d’Orville est né le 6 janvier, appelé sous les drapeaux le 2 mars 1960 et affecté au Centre d’Instruction des Troupes d’Outremer ex coloniale au camp de Lido, à coté d’Alger. Après un passage à Chalon sur Saône, puis à Marseille au camp Sainte Marthe, il embarque sur le Sidi Mabrouk, en fond de cale et arrive au CITOM le 6 mars 1960
Il apprend son métier de soldat (au cours de ses classes), et effectue des marches dans les environs de la campagne algéroise, et effectue des gardes. Ensuite, il effectue un passage à la FRAC (formation de chauffeur) en jeep, GMC, et passe ses permis VL et Pl militaires et passe une semaine avec la gendarmerie dans les hauts d’Alger, affecté à la Compagnie des Méharistes de l’Erg Oriental (CMEO) qu’il rejoint le 1er juillet 1960 par train, au départ d’alger, puis il poursuit sur Sétif, Constantine, Batna, El Khantara (portes du désert), puis c’est Biskra, Stil, puis il gagne El oued, après avoir effectué un trajet de 150 kilomètres en Dodge.
Il est affecté au quatrième peloton de la CMEO comme chauffeur (il y a 4 Dodges), la CMEO compte trois pelotons de méharistes (sur dromadaires) et deux pelotons portés :(Dodges), plus le commandement et les services et une harka.
Il a reçu alors l’équipement saharien, et à 4 heures du matin, le peloton est parti dans le désert, un mois dans les environs d’El oued.
La Saharienne a gardé les traditions anciennes. Les jeunes soldats ont reçu un petit pécule, et doivent acheter leurs habits et leur nourriture.
Le peloton patrouille à la frontière tunisienne à la recherche de traces de passage sur de très longues distances ; Le climat est très chaud, l’eau souvent salée, les conditions sont très difficiles et la nourriture peu adaptée. Le peloton compte quelques européens engagés et appelés, les deux tiers sont des engagés commissionnés originaires du Sahara.
Le peloton passe un mois en plein désert, puis un mois dans un village saharien et ainsi de suite. Il suit une formation militaire, puis est élevé au grade de caporal, puis devient caporal-chef et enfin sergent.
Il a été garde d’honneur du général à Ouargla, en grande tenue d’apparat, ce général sera plus tard recherché comme rebelle après avoir pris position contre les autorités françaises et le général de Gaulle. Au cesser le feu du 19 mars, le peloton quitte le plein désert pour rejoindre les villages sahariens du Souf, en pleine agitation, des manifestations ont lieu, des drapeaux FLN apparaissent. Les sahariens sont insultés, leurs familles sont en danger. Ce fut une période très difficile.
Le 28 avril 1962, arrive la quille pour Roland Bigueure, il quitte El Oued par camion avec son unité puis prend le train pour Stil, Biskra, Batna, Constantine, Bone (en pleine agitation), puis arrive l’embarquement pour Marseille, puis vient le retour à Orville avec une permission libérable de 57 jours.
Roland Bigueure, a été libéré de toutes obligations militaires le 23 juin 1962, après une visite à l’hôpital militaire de Dijon qui ne reconnait aucune séquelle pour avoir contracté une sévère jaunisse pendant le service en conditions climatiques extrêmes.

Cross du collège et des écoles de Champlitte

DSCN0054Belle journée ensoleillée mardi dernier, idéale pour les concurrents qui se sont élancés sur le parcours du cross des écoles. Etaient concernées toutes les classes depuis la grande section jusqu’au CE2 entre 9h30 et 11h30. Les CM avaient rendez-vous l’après-midi avec les collégiens de sixième. Ainsi, près de 400 élèves en ont décousu sur les tracés dans le lotissement de Champlitte avec 6 courses le matin. Les collégiens ont couru l’après midi avec des parcours différents selon la classe fréquentée, soit deux ou trois tours, les élèves arrivant tous sur la même ligne d’arrivée située sur le plateau de sport. Le collège remercie le geste du boulanger Feichtinger qui a offert les viennoiseries à l’issue des épreuves. Dans les courses de l’après-midi, Lorie Mongey, Elise Jouffroy, Mylann Galizot, Roman Mougenot, Laurane Vertey, Maxime Jobard et Morgane Jung se sont imposés dans leurs catégories respectives. Les classes de troisième A et de cinquiéme A ont remporté les coupes décernées aux plus valeureuses selon le taux de participation.

Résultats des écoles : GS et CP filles : 1/ Lili Nicolas 2/Léonie Grandperrin 3/Loane Lecoq

GS et CP garçons : 1/ Sullivan Boilliot 2/Nathan Lescornel 3/LoÏc Garnery

CE1 filles : 1/ Piya Noirot 2/Clara Vivian 3/Ylléana Bardey

CE1 garçons : 1/Robin Argenton 2/Tibo Dufour 3/Mathieu Fichot

CE2 filles : 1/Lilou Peltret 2/Ylana Clerget 3/Léa Manin

CE2 garçons : 1/Mathys Pailloux 2/Clément Parisot 3/Samuel Millière

CM1 filles : 1/ Lucie Garnery 2/ Louise Valdenaire 3/ Maya Drut Bentayeb

CM1 garçons : 1/ Julien Duvert 2/Tristan Querlin-Orillard 3/Noé Damongeot

CM2 et 6° : 1/ Victor Roussel 2/Garlonn Detey 3/Mylann Galizot

De nombreux projets pour la Joie de vivre

DSCN0047De nombreux projets pour la Joie de vivre

Mardi à Champlitte, s’est déroulée l’assemblée générale de La Joie de vivre, présidée par Marie-Louise Brigand. Ce club, fort de deux cent quatre adhérents, est la plus importante association de la commune. La marche a lieu le vendredi, la randonnée découverte se déroule le jeudi, et la gymnastique le mercredi matin. Les réunions concernant les “Vitrines de Champlitte” ont lieu le mardi après-midi, cette activité animée par André Giroin, a consisté à collecter les images concernant les commerces et boutiques de la commune d’hier et d’aujourd’hui. Un livre sera édité prochainement, il retracera l’histoire artisanale, commerciale et industrielle de Champlitte au cours des années à travers l’étude de ses vitrines. Le livre coutera 20 €, et s’intitulera : « Les vitrines de Champlitte ». Il sera disponible auprès du Club La joie de Vivre. Une exposition sur les vitrines de Champlitte devrait avoir lieu prochainement.

Parmi les différents projets, la sortie à Pesmes pour déguster des grenouilles est prévue le dimanche 10 avril ; en mai se déroulera une sortie à Flavigny sur Ozerain ; puis au mois d’octobre se tiendra le repas d’automne.

Les rencontres avec le club amitié Rencontre de Fontaine-Française se dérouleront en mai à Licey sur Vingeanne et en septembre à Champlitte la Ville.

Daniel Hartmann, Annie Clerget, André Giroin, Véronique Barthelmy sont élus au conseil d’administration.

La présidente est Marie-Louise Brigand, Odile Poux est secrétaire, Marie-Rose Paquier est secrétaire, Monique Linotte est vice-présidente, et Daniel Hartmann est vice-président.

Auto Rétro Chanitois se mobilise

DSCN0072Auto Rétro Chanitois

Vendredi a eu lieu l’assemblée générale d’Auto Rétro Chanitois.

Avec l’amour des belles anciennes mécaniques pour moteur, l’association propose deux grands événements en alternance. Cette année, place à l’évènement « Rétro-Mobile »

L’association « Auto-Rétro Chanitois » (ARC) a tenu son assemblée générale, vendredi à la salle polyvalente de la mairie.

Créée le 23 mars 2004, elle est issue de la volonté de ses fondateurs, Daniel Dautun et Patrice Savet, d’organiser un grand rassemblement bisannuel de vieilles mécaniques, le premier dimanche de juillet. C’est ainsi que dans un premier temps porté par l’office de tourisme, la manifestation qui a pris le nom de « Rétro-Mobile », rassemble des voitures anciennes de la région, voire au-delà.

Près de 250 véhicules sont attendus le 3 juillet place des Halles et place Charles Quint pour « Rétro-Mobile ».

En attendant cet évènement phare, une visite aura lieu à Champlitte, pour toute la journée du 16 avril organisée par des adhérents du club Rétro 52. Ils seront accueillis par auto Rétro Chanitois.

Telle est la feuille de route pour « Auto-Rétro Chanitois », dont le bureau est composé de Daniel Dautun à la présidence, Patrice Savet à la vice-présidence, Jean-Paul Meyer au secrétariat, et de Jean Linotte à la trésorerie, Éric Vatalaro, pour adjoint.

Les comptes administratifs et le budget primitif d’une commune

Le compte administratif 2015, correspond à la clôture de l’exercice 2015 et reprend les dépenses et les recettes réellement réalisées au cours de l’année 2015. Les comptes de gestion sont les comptes effectués par le Trésor Public qui vérifie le compte administratif, c’est le reflet de ce qui s’est pas financièrement en 2015 dans la commune.
Le budget primitif 2016 appelé également budget prévisionnel, correspond à l’ensemble des dépenses et des recettes prévisionnelles pour l’exercice 2016. En cas de nécessité le budget peut être modifié par décisions modificatives prises par le conseil municipal.
Le compte administratif comme le budget primitif sont structurés en deux sections biens distinctes, la section d’investissement, et la section de fonctionnement.
Chacune de ses sections doivent s’équilibrer ( les recettes sont égales aux dépenses).
La section de fonctionnement représente toutes les opérations de dépenses et de recettes nécessaires relatives aux travaux, équipements, achats ou ventes de terrains d’immeubles.
La section d’investissement représente toutes les opérations de dépenses et de recettes nécessaires à la gestion courante des services de la collectivité : (électricité, charges du personnel…)
De manière générale, les dépenses sont financées par les ressources propres de la collectivité : impôts, taxes, recettes du domaine, tarifications des services et par des dotations et subventions et par le recours à l’emprunt.

Cérémonie du 19 mars

DSC04204La cérémonie du 19 mars s’est déroulée à Fontenelle, une des communes de l’ancien canton de Fontaine-Française, en présence d’une soixantaine de personnes.
Madame le maire de Fontenelle, Isabelle Quirot, après avoir accueilli le groupe des participants a fait d’entrée un discours remarquable, relatant en détails principaux évènements de la guerre d’Algérie.
La croix du combattant a été remise à Gilles Olivain par le président du comité local de la FNACA, Michel Apert
La lecture du message officiel a été effectuée par André Boirin.
Une gerbe a été déposée au monument aux morts.
Une minute de silence a été observée précédant la sonnerie aux morts et la Marseillaise.
Un membre du comité a pris la parole pour conclure cette cérémonie.
Par catégorie, tous les participants à cette cérémonie ont été remerciés pour leur présence.
Un hommage particulier et émouvant a été rendu à deux très anciens combattants de la guerre 39-45. Ils ont été félicités pour leur fidélité aux manifestations patriotiques et assurés du respect et de l’admiration de l’assemblée.
Mention est faite aux 3 portes drapeaux ( FNACA, Anciens Combattants, Souvenir Français). Leur posture grave et irréprochable a donné du relief à la cérémonie. Ils ont été félicités pour l’accomplissement de leur mission avec sérieux.
Les maires présents ont été également remerciés en précisant qu’ils font honneur à leur fonction en cette occasion.
Madame le maire a repris la parole pour dire sa satisfaction de la très bonne tenue de cette cérémonie et a invité l’assemblée au pot de l’amitié.
Légende : Michel Apert décore Gilles Olivain de la croix du combattant.

Ethnopôle : vers un musée populaire

DSCN0019Ethnopôle
Samedi, au musée des Arts et Traditions populaires a eu lieu le vernissage de l’exposition et signature de la convention Ethnopôle, entre l’Etat et le département de la Haute-Saône en présence d’Yves Krattinger, président du conseil départemental et de Bernard Falga, directeur régional des Affaires culturelles.
Dans le cadre du projet stratégique « Musées 2020 », le département de la Haute Saône et ses partenaires ont engagé une réflexion pour développer les relations entre les musées départementaux et leurs territoires. Une ethnologue, a été recrutée en avril 2015, comme chargée de mission Ethnopôle, il s’agit d’Aurélie Dumain.
Un ethnopôle est un label (associé à un soutien scientifique et financier) attribué par le ministère de la culture à une structure qui articule recherche en sciences sociales (enquête, publication, journées d’études) et action culturelle « participatives » en lien avec des musées (dispositifs participatifs, expositions, etc). Il lie par convention une structure ou collectivité au ministère de la culture qui apporte son soutien scientifique et financier pour plusieurs années. L’Ethnopôle des musées départementaux de haute Saône est le quatrième ethno pôle de France, après l’ethnopôle Courbet dans le Doubs.
La thématique de l’Ethnopôle et de réinviter les musées d’arts et traditions populaires en leur rendant leur dimension populaire, en développant une méthode de contribution citoyenne, à même de permettre une implication des habitants dans les projets du musée et du territoire.
Au regard de leur histoire, les musées Albert et Félicie Demard, qui ont été créés par des paysans autodidactes en relation étroite avec la population locale, se présentent comme des sites idéaux pour expérimenter de nouvelles relations entre musées, patrimoines et population. De telles relations sont aujourd’hui en crise dans ce type de musées alors qu’ils étaient au principe de leur fondation.
Dans ce cadre a été mis en place « le gang des chiffonniers », un atelier hebdomadaire consacré aux arts du textile, au cours duquel, des chanitois ont pu créer des œuvres collectivement.
Une enquête ethnographique a aussi été menée avec des habitants du territoire pour interroger leurs rapports au musée et plus largement au territoire.
Ces différentes actions ont permis à environ deux cents habitants de contribuer à la mise en place de place de l’exposition : « Un musée habité… Pas qu’une expo ». Entièrement conçue avec des habitants du département. Cette exposition consiste à revisiter avec eux l’exposition permanente en liant passé et futur. Il s’agit d’interroger l’attachement des habitants au musée ainsi que la manière contemporaine d’habiter la ruralité en rendant sa dimension populaire au musée et mettant en scène le patrimoine réapproprié par les chanitois et plus largement par les habitants de la Haute Saône.