Cette année, la 15ème édition des « Rendez-vous aux jardins » sera placée sous le thème « Le partage au jardin »: partages d’espaces pour jardiner, de graines ou de plantes, mais aussi partage de savoirs, de savoir-faire, de moments de plaisir, de découverte… A cette occasion, vendredi 2 juin, de 16h30 à 21h30, le musée départemental des Arts et Techniques de Champlitte vous propose de nombreuses animations.
Au programme : visite libre des jardins pédagogiques plantés par les élèves de CP de Champlitte, lectures aux enfants de livres sur le thème du jardinage dans des cabanes en osier, atelier de teinture végétale, troc de graines et de plantes.
A 17h : Présentation de la Ferme des Prés de Theuley (certifiée AB)
A 17h45 : Présentation de l’association d’apiculture Apis Sapiens.
A 18h30 : Présentation des jardins partagés des Perrières, à Gray.
A 19h15 : Présentation de l’agriculture au Mexique, par un étudiant mexicain présent actuellement à Champlitte dans le cadre du jumelage avec la Haute-Saône.
Dégustation de bière artisanale, possibilité de manger sur place avec un repas tiré du sac.
Entrée libre et gratuite.
Renseignements : 03 84 95 76 50
Mois : mai 2017
La Vingeanne en roulotte.
De nouveaux services touristiques seront disponibles au cœur de la vallée de la Vingeanne. Céline Gribelin, de Saint-Maurice sur Vingeanne, proposera à partir du 1er juin, différentes prestations touristiques à la demande avec sa roulotte itinérante, tirée par son cheval.
Une roulotte, nommée : « La Vingeanne », a été restaurée par Céline et Philippe Gribelin de Saint-Maurice sur Vingeanne. Elle va être attelée avec Toscane, une jument comtoise, âgée de 10 ans.
Céline Gribelin a pour projet de louer cette roulotte, sur le week-end avec une balade itinérante dans la vallée de la Vingeanne. Dans l’idéal, les les gens arriveront le vendredi soir au camping de Montigny sur Vingeanne. Le samedi, Céline Gribelin proposera une balade en roulotte, tirée par Toscane, sur les routes de campagne, de Montigny à Saint Maurice sur Vingeanne, jusqu’à La Romagne. A midi, une halte sera effectuée à la chèvrerie du Clos Thomas, les touristes pourront alors soit pique-niquer, soit manger à La P’tite Fringale, à l’écluse 26, située en face de cette ferme.
Une autre formule sera proposée à la semaine, toujours en partenariat avec le camping de Montigny (il y a un snack, et le restaurant : « Le 23 » est à 200 mètres), Les locataires arriveront le samedi. Le dimanche, une balade en roulotte leur sera proposée. Le départ se déroulera, cette fois à 17 h 30 de la chèvrerie du Clos-Thomas, en laissant le temps aux enfants de donner le biberon aux cabris à la ferme, ainsi que la possibilité de déguster des fromages de chèvre. Dans la semaine, depuis le camping de Montigny, où ils logeront dans la roulotte. Les gens pourront rayonner et découvrir les sites touristiques de la région et retrouver la roulotte, le soir.
Céline, proposera une autre innovation la location de roulotte à domicile, les personnes ayant besoin d’un couchage supplémentaire, pourront louer la roulotte, pour la disposer au sein de leur cour ou de leur jardin.
« C’est de l’écotourisme, cela fera fonctionner le commerce local. Cette roulotte, c’est comme une caravane avec un couchage pour un couple et 2 enfants. Elle possède un coin cuisine, et un coin repas. C’est l’idéal pour décompresser, pour passer un moment en famille, et prendre le temps de vivre, et surtout écouter l’environnement au pas du cheval. C’est l’aboutissement d’un rêve d’enfant. » : confie Céline Gribelin.
Céline propose également des balades en calèche avec une calèche 10 places et des balades sportives en calèche 3 places.
Locations itinérante de roulotte avec meneur du 1er juin au 15 octobre. Sur réservation. Devis. Téléphone : 06.46.01.51.10
Venise Belcôte 3
Venise Belcôte 3
Venise Belcôte, était investie d’une mission. Elle devait faire la promotion d’une exposition d’artistes de son village, organisés en collectif.
C’est tout un village qui se découvrait des talents. Les muses semblaient s’être penchées sur la vallée. Peintres, sculpteurs, photographes, musiciens semblaient s’être donné rendez-vous en ce village d’artistes.
Pourquoi chercher plus loin – Les tuiles vernissées de Bourgogne
Les toits bourguignons ont ceci de particulier qu’ils sont colorés. L’usage de tuiles vernissées, ou plutôt glaçurées, en est la raison. Une particularité architecturale forte qui joue un rôle de symbole pour toute une région.
Un beau voyage en Auvergne
La classe de CM1-CM2 de Gilles Michelat accompagnée de Sylvia Givernaud, Gérard Besançon et Damien Méchet a passé 3 jours exceptionnels en Auvergne.
Splendides randonnées dans le Massif du Sancy et au Puy de Dôme, visite animée d’un château et d’un village médiéval.
Un très très bon souvenir pour tous les élèves.
Raphaëlle et Matthias Desmyter travaillent à l’Unisson.
Raphaëlle et Matthias Desmyter travaillent à l’Unisson.
Raphaëlle et Matthias Desmyter ont installé leur atelier, intitulé : L’Unisson, dans l’ancienne poste de Montigny sur Vingeanne. Matthias, facteur de harpe, s’occupe de la fabrication, de la réparation des harpes, et des pièces détachées, Raphaëlle, l’a rejoint. Elle est accordeur, réparateur, de piano. Elle accorde, répare et rénove les pianos.
Matthias Desmyter était déjà installé comme facteur de harpe à Montigny Mornay Villeneuve. Son épouse, Raphaëlle, a fondé avec lui cette entreprise dernièrement.
L’Unisson est une société artisanale proposant différents services liés au piano et à la harpe fondée par Raphaëlle et Matthias Desmyter.
Leurs techniques ainsi que leur complémentarité permettent de proposer aux musiciens des prestations adaptées aux besoins spécifiques des intéressés.
Raphaëlle Desmyter, assure l’entretien des pianos : accord, réglage, et les réparations partielles ou complètes. « Nous avions envie d’être indépendant, de travailler et de s’organiser à notre manière et de concilier notre vie de famille avec notre travail. Je me forme à la technique de rénovation de piano de la lignée de Stephen Paulello, qui est avant-gardiste de la réalisation de pianos. Il s’agit de rénover des pianos, sans leur faire perdre leurs caractéristiques et leur âme. Je me suis formée à l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique (ITEMM), au Mans. Je baigne dans la musique et le travail sur les instruments depuis des années. » : Confie Raphaëlle.
Matthias fabrique des harpes, et effectue également des réparations sur ces instruments spécifiques. Ses harpes sont fabriquées sur mesure, selon des demandes particulières des musiciens.
Pour Raphaëlle et Matthias il s’agit d’un métier de service. « On est à la disposition de la musique et des musiciens. Sans les techniciens qui accordent les instruments, il n’y aurait pas de musique. C’est un métier passionnant, et complet, alliant le travail manuel, la réflexion, la précision et la beauté. Un accordeur de piano est un technicien. Matthias créé des harpes du début à la fin c’est un artiste. Nous sommes tous les deux des artisans. » : ajoute Raphaëlle.
Raphaëlle travaille avec des écoles de musique en Côte d’Or et en Haute Saône et essaie de développer son activité en Haute-Marne. Matthias présente ses harpes dans les salons, les festivals, et à la brocante musicale de Dijon, le 4 juin prochain.
L’atelier sera fini en septembre. Raphaëlle et Matthias ont leur atelier dédié au piano et la harpe eux même.
Site : http://www.lunisson.fr
Tel : Raphaëlle Desmyter : 06.06.45.91.24
De bien belles roses anciennes fleuries à Bèze
De bien belles roses anciennes fleuries
Samedi 27 et dimanche 28 mai, en avant première des rendez-vous au jardin des 3 et 4 juin, les jardins de l’abbaye de Bèze ont connu une pré-ouverture exceptionnelle. Plus de 200 rosiers anciens en fleurs sont visibles par le public.
Parmi ces roses anciennes fleuries, les visiteurs peuvent admirer notamment deux variétés locales : la « Gloire de Dijon », et une création du dijonnais Robert Buatois, remise au gout du jour par le pépiniériste Christophe Dima de Beire le Châtel. Ces roses se sont bien acclimatées à Bèze.
Coté pratique : Dans le cadre des rendez-vous au jardin et de jardin et santé, le jardin de l’abbaye sera ouvert les 3 et 4 juin de 10 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. Entrée : 4 € par personne et 6 € par personne pour une entrée couplée ave cle Jardin du Petit lavoir de Bèze.
Nos P’tits Bals perdus
Dans toutes les campagnes de France, les années trente à quatre-vingt-dix ont été l’âge d’or des “bals montés” qui réunissaient sur les parquets de danse jeunes et moins jeunes à l’occasion des fêtes villageoises. Antres du musette, ils se sont adaptés aux airs yéyés mais ont succombé peu après l’arrivée de la vague des “disco-mobiles”. Les entrepreneurs de bals ambulants installaient leur rotonde sur les places des communes. Souvent, des forains du secteur montaient leurs manèges et leurs jeux à proximité. L’ensemble constituait un événement local, les familles du village invitaient leurs proches pour profiter de ces deux ou trois jours de fête annuels qui savait rassembler petits et grands.
Autour de Châtillon-sur-Seine, en Haute Côte-d’Or, les fêtes patronales et les bals montés (bals Tardy, Ronnot, Roger, Verry, Foveau…) constituent un véritable patrimoine historique immatériel. Cette zone rurale est d’ailleurs représentative de bien d’autres campagnes en France qui ont vécu la même mode !
Beaucoup de personnes de différentes générations se souviennent encore de l’arrivée des forains au village, des orchestres à la mode (Les Minis stars, Charly Jack, Argon…), des confiseries (nougat, pommes d’amour, Anis de Flavigny ®…), des manèges comme le “cri-cri” et les “autos-skooters”. Certains sont nostalgiques des dancings éphémères tels le “Truc Much”, le “Neptune” ou le “Relax” qui ont aujourd’hui disparu, remplacés par des dancings fixes où les airs “rétro” ont encore le vent en poupe.
Il s’agit là de la mémoire collective et vivante d’une pratique populaire autrefois très répandue. Les forains et les orchestres animaient le monde rural, participaient à la vie des villages, créaient du lien social, favorisaient les rencontres « intergénérationnelles » avant même que le mot ne soit inventé !
Tant que les témoins directs de cette pratique sont encore accessibles, collecter leurs mémoires revient à préserver un précieux patrimoine. En faire un livre permet de conserver ces témoignages accompagnés de nombreuses photos et documents. De plus, le livre est un moyen de fédérer lecteurs et témoins autour de souvenirs partagés, de faire ressentir une identité commune qui se construit d’autant mieux qu’elle est reconnue et mise en valeur.
Ce livre illustré dressera un état des lieux juste et pertinent du divertissement populaire à la campagne. À l’image des fêtes et bals ambulants, il colportera les valeurs qu’il met en avant : liberté, créativité, ouverture d’esprit, partage, cohésion, solidarité, tolérance.
La sortie de « Nos P’tits Bals perdus » est prévue pour fin 2017. À ma connaissance, aucun livre ne traite exclusivement ce sujet. Pascaline Kromicheff a déjà collecté et transcrit une quarantaine d’authentiques témoignages auprès d’anciens entrepreneurs de bals, de musiciens, de forains, de clients… Ils décrivent l’évolution du divertissement populaire en milieu rural, en particulier en Châtillonnais, Barséquanais, Haute-Marne, et à l’est de l’Yonne. Les bals et fêtes foraines sont montrés comme moments très forts de rassemblement et de cohésion entre des personnes de tous les milieux. Les témoins mélomanes mettent l’accent sur l’évolution des « musiques à danser » jouées sous les rotondes mobiles par des orchestres hélas peu à peu remplacés par des DJ…
« Aujourd’hui, j’ai besoin de vous pour que ce joli projet puisse aboutir. L’entreprise dijonnaise AGÉOR (Pierre Gotte) m’a fourni un devis pour l’impression de 1 000 exemplaires du livre qui s’élève à 8 000 euros. (Attention, nous sommes dans la catégorie « beau livre », tout couleur, format 25 x 23, couverture cartonnée, entre 240 et 300 pages en papier de qualité…) » : précise Pascaline Kromicheff, auteure de cet ouvrage.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières !
L’association loi 1901 De la Voix au Chapitre est la porteuse du projet. « Nous sommes à la recherche de soutiens financiers et,ou d’appuis techniques pour imprimer et diffuser ce livre. Afin de lui offrir une sortie digne de ce nom, une manifestation campagnarde du type bal monté et fête foraine est envisagée dans la région de Châtillon-sur-Seine… » : ajoute Pascaline Kromicheff.
Il s’agit d’un financement participatif.
La préhistoire à Fouvent une conférence très réussie.
La préhistoire à Fouvent, une conférence très réussie.
« Passionnant »
C’est le qualificatif qui est venu à l’esprit de chacun à la fin de la conférence sur la préhistoire à Fouvent à laquelle ont assisté près de 100 personnes.
Jamais la salle communale n’avait connu une telle affluence, elle était comble.
Les gens passionnés sont souvent passionnants et ce fut le cas d’Agnès Lamotte, Maître de conférences à l’université de Lille qui a su exposer avec un enthousiasme rare et communicatif comment notre région avait été peuplée il y a près de 400 000 ans par les hommes de Neandertal venus d’Afrique, comment il y a 50 000 ans ils avaient cédé leur place aux hommes de Cro-Magnon dans un climat glaciaire et en ayant à faire face à une faune féroce de hyènes, de lions des glaces deux fois plus gros que ceux que nous connaissons, de loups, d’ours.
Le mammouth aussi était omniprésent, le Fouvent de l’époque en est considéré comme le principal habitat en France.
Et c’est de Fouvent que l’histoire de la paléontologie moderne a démarré au début du 19ème siècle. Un habitant qui voulait creuser une cave derrière sa maison eut la surprise de découvrir une série d’ossements et de dents qui lui étaient totalement inconnus. L’instituteur qui était considéré comme un savant dans le village en référa au préfet, et c’est ainsi que Georges Cuvier, l’inventeur de la paléontologie moderne fut sollicité pour identifier les ossements et les dents.
Les premières fouilles, commencèrent alors, il y a plus de deux siècles.
En 1992, Gilles Huguenin, à qui Agnès Lamotte a rendu un hommage très émouvant, relançait une campagne de fouilles à l’entrée de Fouvent le Bas.
Un travail minutieux qui a duré 3 ans et qui a porté ses fruits.
Les découvertes ont été extrêmement importantes avec entre autres des défenses de mammouths en bel état de conservation, après près de 30 000 ans.
Mais le site n’a pas livré tous ses secrets, il pourrait être le plus important de France et laisse rêveurs les spécialistes.
Si bien que les recherches pourraient être relancées avec pourquoi pas cette fois des retombées touristiques.
Parallèlement une exposition très documentée et pédagogique reprend le thème de la conférence à la Maison du Patrimoine de Bourguignon les Morey jusqu’en novembre.
Elle vaut la visite.
Le paillage comme désherbant à Fouvent
Près de 20 000 tonnes, c’est la quantité de déchets verts collectés chaque année dans nos déchetteries et qui sont ensuite traités en filière de compostage.
Tout cela a un coût important pour la collectivité et oblige les usagers à se déplacer jusqu’à la végéterie la plus proche. C’est pourquoi le SYTEVOM avait décidé il y a quelques années de mettre gracieusement à disposition des communes des broyeurs autonomes capables de déchiqueter des branchages jusqu’à 15cm de diamètre.
Le paillis ainsi produit peut être utilisé dans les jardins ou les massifs de fleurs et limiter ainsi la prolifération des mauvaises herbes. En se décomposant il fertilise le sol en lui apportant des nutriments et des fibres, il agit en désherbant naturel, il limite aussi la prolifération de certains ravageurs comme les limaces.
Et aujourd’hui son intérêt est d’autant plus grand que les collectivités comme les particuliers n’ont plus le droit d’utiliser des désherbants chimiques.
La commune de Fouvent avait été la première à utiliser ce service.
Un espace avait été dédié au dépôt des branchages au lieu-dit « La Charme » et la quantité justifiait une nouvelle séance de broyage.
En une journée une dizaine de m3 de paillis ont été produits. Ils sont mis à la disposition des habitants qui peuvent aller en chercher librement et participent ainsi à un geste pour la nature.
Par contre le maire souhaite rappeler que seuls les branchages jusqu’à 15cm de diamètre sont acceptés par la machine et qu’il faut surtout veiller à ce qu’il n’y ait aucune ferraille dans le dépôt.