A la découverte des percussions à Champlitte.

A la découverte des percussions.
L’école élémentaire vient de s’adjoindre les services de Claude Bongarzone, professeur de batterie à Champlitte et Gray. Afin de présenter un spectacle en fin d’année scolaire comportant des saynètes, des chansons, mais surtout une interprétation multi active mêlant le chant et les percussions.

Le rythme est l’organisation dans le temps des événements musicaux. Il s’agit de repérer des espacements, des durées, puis des accentuations : soit un véritable travail de découverte pour les écoliers. Le rythme est donc souvent moins inné qu’on ne peut imaginer. Frapper sur des seaux récupérés dans le supermarché local, avec des baguettes de soupe chinoise, selon diverses cadences proposées, tel était le premier objectif. Avant de passer aux premiers accompagnements percussifs possibles sur  » Diego « , chanson écrite par Michel Berger. Les deux classes de cycle 2 et les élèves de la directrice Virginie Bellet-Brissaud sont concernés par ce projet artistique. C’est la première fois que l’école fait intervenir un professeur de musique pour un projet de spectacle autour des percussions.

Claude Bongarzone offre ses services bénévolement cette année et il a offert 5 prestations musicales avec un guitariste l’an passé pour le compte des « Amis de l’École ». Samedi 31 mars lieu à Argillières le spectacle du duo Bon Job : guitare et batterie avec une petite prestation des jeunes élèves guitaristes en 1ère partie. Le du duo Bon Job est composé de Claude Bongarzone et Sylvain Jobert.

L’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne pour archives en ligne

L’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne est actuellement en cours de restauration
Plus d’un million d’euros : c’est le coût de la restauration extérieure de l’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne. Vendredi, la municipalité ainsi que les entreprises retenues pour ces travaux, qui débuteront mi-mai, se sont réunies, vendredi, pour faire le point. Le maire de Saint-Seine-sur-Vingeanne, Louis Gentilhomme, une partie du conseil municipal et les représentants des entreprises retenues après l’appel d’offres concernant la restauration extérieure de l’église du village, tous se sont réunis, vendredi, à la mairie. À cette occasion, le conseil municipal a pris une délibération permettant le lancement des travaux.
Trois phases de travaux

D’un montant d’environ 1 240 300 € hors taxes, les travaux se dérouleront en trois phases.

La première tranche portera sur la restauration des élévations du clocher, la révision de sa charpente et de sa couverture, la mise en place d’abat-sons, ainsi que la réfection du dispositif du paratonnerre. La deuxième tranche concernera les charpentes et couvertures, puis les maçonneries et vitraux du transept et du chœur. La dernière tranche se concentrera sur la rénovation de la sacristie et de sa galerie et sur la révision du réseau électrique. Un réseau d’assainissement sera créé sur le pourtour de l’édifice ainsi que des murs de soutènement et des escaliers pour la plateforme ouest.
Une souscription pour financer une partie des travaux

Des subventions sont attendues pour réaliser ces travaux, dont la moitié provenant de l’État et 30 % conseil départemental (sous réserve). La municipalité souhaite mettre en place une souscription via la Fondation du patrimoine, pour contribuer aux 20 % restant à la charge de la commune.

Les travaux devraient débuter le 16 mai. Cet hiver, ils empiéteront sur l’ancienne route de Gray mais seront sécurisés : un arrêté municipal sera pris et la circulation devrait être possible.

Info La commune est maître d’ouvrage. Éric Pallot, architecte en chef des Monuments historiques, est maître d’œuvre et dirige donc les travaux.

La Fondation du patrimoine a pour fonction de sauvegarder ete de valoriser le patrimoine rural non protégé.
1 240 300 € C’est le montant, en euros et hors taxes, des travaux de restauration extérieure de l’église du village.

La construction de l’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne a commencé à la fin du XIIIe siècle – comme l’indique une inscription sur l’un des piliers du chœur “ Odite lapis me fecit 1300 ” – et s’est achevée au début du siècle suivant. Au XVe siècle, son chevêtre a été modifié avec la création d’une baie au décor flamboyant. C’est au XIXe siècle que la bâtisse prend son aspect actuel, avec la construction d’une sacristie à l’est, en 1896, et l’aménagement de son parvis occidental en terrasse. Cet édifice, de style gothique, souffre aujourd’hui, sur le plan sanitaire, d’un état de délabrement avancé des couvertures, charpentes et maçonneries et, sur le plan esthétique, de travaux, au cours du XXe siècle, lors desquels les joints des parements ont été entièrement refaits au ciment.

Une première étude pour la restauration du bâtiment avait été établie en juin 1996 et le projet approuvé le 3 juillet 2004 par le ministère de la Culture. Deux tranches de travaux, réceptionnées en 2010, portaient sur la restauration extérieure de la nef, des bas-côtés nord et sud et de la façade occidentale.
Vendredi à Saint-Seine-sur-Vingeanne a eu lieu une réunion de travaux concernant l’église du village. Louis Gentilhomme, maire de Saint-Seine-sur-Vingeanne et Alain Gérard, architecte du cabinet d’Éric Pallot architecte des monuments historiques ont rencontré les professionnels.

L’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne, classée aux Monuments historiques et datant du XIIIe siècle, fait l’objet de gros travaux de rénovation. Actuellement, la toiture, la charpente et la maçonnerie des deux transepts et du chœur sont en train d’être refaits.

L’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne, classée aux Monuments historiques depuis 1913, est en chantier. Les travaux au niveau des deux transepts et du chœur seront bientôt terminés.

L’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne continue de se refaire une beauté. Actuellement, les charpentes, la maçonnerie et la toiture en lave au niveau des deux transepts et du chœur de l’église sont en train d’être refaites. Ces travaux devraient s’achever à la fin du mois. « Une première tranche a déjà été terminée l’année dernière : il s’agit du clocher de l’église », explique François Souverain, premier adjoint au maire.

La rénovation de l’édifice datant du XIIIe siècle et de style roman, avait débuté dès 2010, par des interventions sur la nef, la façade et deux bas-côtés, pour un coût de 850 000 €.

Des problèmes d’infiltrations

La prochaine étape, qui concernera la réfection de la sacristie, ne devrait pas tarder. « On a déjà obtenu une subvention de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles ), mais on attend encore la réponse pour celle du conseil départemental », précise le premier adjoint.

Une souscription, par le biais de la Fondation du patrimoine, va également être lancée prochainement.

Si de tels travaux sont effectués, c’est que l’église en avait besoin, selon les experts. « C’était très urgent, parce qu’elle a beaucoup souffert. Il y avait de très gros problèmes d’infiltrations au niveau de poutres maîtresses. Il fallait absolument faire quelque chose pour la sauver », assurent Claire-Alix et Denis Morin, membres du bureau de l’association Musique, culture et patrimoine, qui a fait de la rénovation de l’église l’un de ses objectifs.Elle organisera, d’ailleurs, du 19 au 21 mai, un événement pour faire connaître l’église. « Il y aura un concert de musique tzigane, ainsi qu’une exposition sur l’art des constructions de l’église », explique Claire-Alix Morin.

L’occasion aussi de gagner quelques souscripteurs bien nécessaires pour sauver une partie du patrimoine local, que nul ne veut voir disparaître dans le petit village de 400 habitants.

Molière à Rosières.

Molière et l’affaire Tartuffe.

39 rôles, 300 figurants. Le réalisateur Jacques Malaterre a investi mardi le château de Rosières, pour quelques jours de tournage du docu-fiction : « Molière et l’affaire Tartuffe », qui sera diffusé sur France 2 prochainement. Des moyens importants ont été mis en place pour le tournage. Il pleuvait, et le roi-soleil ne s’est pas montré.

« Molière et l’affaire Tartuffe », retrace les cinq années pendant lesquelles Molière s’est battu pour jouer son fameux “Tartuffe” alors interdit par le Roi Louis XIV.

« Rosières est inscrit à la commission du film de la région Bourgogne-Franche-Comté qui répertorie les lieux de tournage et a été choisi. En 2009, le téléfilm :  » La marquise des ombres », avec Anne Parillaud, a déjà été tourné à Rosières. » : confie Bertrand Bergerot, propriétaire du château de Rosières.

1664, Molière donne une représentation de son Tartuffe devant le roi et sa cour au pavillon de chasse de Versailles. Les religieux s’offusquent et font pression sur le Roi pour qu’il interdise cette pièce qui les ridiculise. Le Roi accepte. Pendant plus de cinq ans, Molière considéré comme un « diable » et un « libertin » par ses détracteurs va se battre pour obtenir le droit de jouer sa comédie jugée scandaleuse. Fervent défenseur de la libre pensée, il refuse de céder aux menaces de l’Église et aux intérêts politiques du Roi qu’il parviendra à convaincre. « L’Affaire Tartuffe » plonge dans les arcanes du pouvoir de l’époque, mais aussi dans l’intimité de la vie de Molière, entouré de sa troupe de comédiens, de sa famille, mais souvent en proie à sa solitude d’artiste. Véritable thriller politique, ce film met en scène une histoire dans laquelle le théâtre, la caricature et la comédie deviennent des armes au service de la liberté.
« Molière : l’Affaire Tartuffe » est une fiction documentée. Cette fiction a été écrite à partir des derniers travaux des meilleurs historiens français spécialistes de la vie et de l’œuvre de Molière, ce film retrace les cinq années pendant lesquelles Molière s’est battu pour jouer son fameux “Tartuffe” alors interdit par le Roi Louis XIV. Peut-on rire de tout y compris de la religion et de ses dévots, se demandait-on au cœur du 17ème siècle. C’est la question que pose ce film politique mais aussi ébouriffant et joyeux, à l’image du génie de Molière et de son illustre théâtre. 350 ans plus tard, cette question est toujours cruellement d’actualité.
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On notait la présence de Charlotte Château, comédienne bourguignonne, qui jouait la servante de Molière.
Jacques Malaterre est actuellement directeur artistique sur le film : « Qui a tué Neandertal ? ». Ce réalisateur a notamment raconté la préhistoire de nos ancêtres avec « L’Odyssée de l’Espèce », « Homo Sapiens, la naissance des civilisations », et « Le Sacre de l’Homme ». Ces réalisations ont rencontré le succès international.

Saint Benjamin.

Saint Benjamin.
Le mois de mars est sans valeur, s’il ne laisse le seigle en fleur.
Pâques en mars, froidures et brouillards.
Pâques en mars, le brouillard tombe de toutes parts.
Que mars, oui ou non, veuille, il faut bien qu’avril feuille.
Quand mars entre comme un mouton, il sort comme un lion.
Autant de brouillard en mars, autant de gelée en avril.
À la saint Benjamin, le mauvais temps prend fin.

La distance, un défi.

La distance un défi.

Le “Défi distance”, s’est déroulé lundi. Cet événement sportif et scolaire a regroupé les classes de l’école élémentaire de pôle scolaire François-Launoy de Fontaine-Française. Il a eu lieu sur le stade communal.
Les élèves répartis en équipes ont participé à cette épreuve, afin de concrétiser le travail effectué à l’école sur un cycle d’endurance.
Le principe de cette course est simple : chaque enfant court pour sa classe. Puis, après chaque course, on ­cumule les distances. On o­btient ainsi la distance parcourue par la classe qui permet ensuite d’établir le parcours moyen par élève.

Aux confins des croyances

Ma grand-mère gardait un œuf du Vendredi Saint, pour protéger la maison. Cet œuf était marqué d’une croix et de l’année. Il s’agit d’une croyance ancienne, quasi magique, aux confins entre la croyance et la superstition. C’était un signe de foi, et une recherche de protection. On parle d’œuf de Pâques, en fait il devait s’agir d’autrefois, d’œufs de Vendredi Saint. Selon la croyance, cet œuf avait la particularité de ne pas pourrir, il ne se dégradait pas avec le temps, l’intérieur redevenait poussière,

Le village dans 20 ans.

Le village dans 20 ans.

Les habitants d’Orville ont été réuni par la municipalité pour parler de l’avenir du village.

Samedi la salle des fêtes d’Orville a accueilli pour la première fois une séance de créativité sur l’avenir du village à court et moyen terme. La démarche avait de quoi surprendre mais une vingtaine d’habitants, de toutes les générations, s’est laissée tenter par l’exercice. Réunis à l’initiative du conseil municipal, ils ont pu échanger sur 6 thématiques : le cadre de vie, les festivités, les commerces, le vivre ensemble, les services publics et enfin la sécurité routière. Pour chaque thème, les participants ont pu exprimer sur des post-its géants ce qu’ils aiment dans le village et ce qui pourrait être amélioré.

« Lorsque nous avons commencé la séance, on avait un peu de mal à faire émerger les aspects positifs du village. Et puis, en discutant, en confrontant les points de vues, beaucoup de choses appréciées ont émergé  » : précise Benoît Berny, le maire d’Orville. Ainsi, la tranquillité du village, la convivialité, ses chemins de promenade, les 14 juillet, les repas et spectacles, les cafés entre mamans, l’école, la ruche des écoliers, l’abri bus, la récente limitation à 30km/h pour les poids lourds ou encore la proximité des pompiers à Selongey ont ainsi été mis en avant par les participants. Même la nationale qui permet d’accéder facilement et en tous temps à l’autoroute et à Dijon a été citée.

Côté améliorations, près d’une centaine d’idées ou de souhaits a germé au cours des échanges. « Nous allons examiner avec beaucoup d’attention toutes les idées qui été exprimées. Il y a beaucoup de choses intéressantes, certaines faciles à mettre en œuvre, d’autres beaucoup plus complexes », confie Benoît Berny. C’est l’amélioration du cadre de vie qui a suscité dans la première phase de l’exercice, le plus d’attentes, suivi par les festivités. En même temps, chacun a pu choisir trois actions qu’il jugerait prioritaires. Installer une boite à livres, réduire les quantités de paille dans la rue, rénover l’église ou encore rénover la place et le mur du cimetière ont ainsi été les plus citées. Mais une attente particulière est arrivée largement en tête : qu’un boulanger passe par le village pendant sa tournée de pain.
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Pour conclure cette séance, Benoît Berny a demandé à chacun une idée, une vision de ce que pourrait être Orville dans 20 ans. La réponse a alors fusé unanimement : « Une voie de contournement ! ». Rendez-vous donc dans 20 ans.