La forêt enchantée de la Bourgogne mystérieuse.
Autrefois, les campagnes bourguignonnes étaient hantées par la peur du loup. Les bourguignons avaient peur également des loups-garous, qui mangeaient soi-disant les moutons les nuits de pleine lune. Les m’neux de loups étaient très craints, il s’agissait d’une sorte de sorciers accusés de mener les loups.
La croix de l’homme mort à La Cour d’Arcenay (21), était selon la légende un lieu maudit. On disait que le Malin prenait l’âme des hommes téméraires qui traversaient la forêt pour rentre chez eux.
Le dolmen de la Chevresse (58) et la Porte du Diable près de Talant (21) seraient des lieux de sabbat. Ce qui semble être une porte gothique se dresse sur le bord de la petite route qui relie le hameau de Champmoron au prieuré de Bonvaux. Cette porte dite “du diable” ou de “la dame blanche” attire régulièrement des originaux en mal de sensations pour y pratiquer des rites vaguement ésotériques. Elle doit sa célébrité à un bas-relief représentant un diablotin surplombant la porte. En fait, ce monument a été « importé » là par Hias Bonnet, propriétaire du domaine de Champmoron, en 1848. Original et anticonformiste, Hias Bonnet s’est procuré des matériaux issus des immenses cheminées de l’hôtel Bernardon de Dijon et les a fait transformer en une porte improbable au milieu de nulle part, au pied de son domaine. On y trouve également un bonnet phrygien sculpté, peut-être en référence à son nom de famille. La célébrité du lieu lui vaut d’être régulièrement dégradé. L’association Les Amis du Saint-Laurent souhaite d’ailleurs intervenir pour sauvegarder cet édifice.
La chasse de Saint Hubert, rappelle la légende de la forêt de Velours. Cette chasse fantastique apparait en hiver dans le Nivernais. Cette chasse puni le chasseur qui chasse lors de la messe de minuit. Un chasseur imprudent aurait quitté la messe de minuit au moment de l’élévation. Il aurait entendu des chiens poursuivre un gibier apeuré. Son âme aurait été happée par le Malin. A sa suite, sorcières, sorciers et M’neux de loups aurait fêté la victoire de leur maitre.
A La Roche en Brenil (21), Le Poron-Meurger serait fantastique. Il s’agirait d’une pierre que Satan aurait échappé, il voulait la laisser tomber afin d’enfermer les fidèles dans l’église. Pour certains, il s’agirait d’un lieu de rencontre pour les druides. Pour d’autres, il s’agirait d’un croisement d’ondes telluriques.
La Pierre Pelot, près de La Roche-en-Brenil, également, serait l’endroit où les gaulois les hommes de leur peuple.
La Pierre de la Beuffenie est nichée en forêt, une forme humaine, sans doute sculptée par l’érosion, serait formée dans la pierre.
A La Cour d’Arcenay (21), une comète est gravée sur une curieuse pierre en forme de lapin. Il s’agirait d’un élément du blason d’un châtelain du village.
La Pierre qui Vire (89), s’ouvrirait tous les ans à Noël afin de montrer un trésor qu’elle dissimulait. En 1883, une statue de la vierge a été érigée à son sommet. Elle est près du célèbre monastère de La Pierre-qui-Vire.
On prête des pouvoirs magiques aux queules du Morvan à Saint-Léger-sous Beuvray (71), en effet les plessis morvandiaux paraissent bien mystérieux aujourd’hui.
Il existerait un frêne sacré à la fontaine de Faubouloin près de Château-Chinon (58). Les anciens glissaient quelque-chose ayant appartenu à un malade au creux du tronc pour guérir un être cher.
Dans les bois de la Roche-en-Brenil, le chêne Saint-Charles, arbre centenaire, autour duquel les femmes stériles s’adonnaient autrefois à un rituel, le sixième jour de la lune montante, en posant une branche de gui sur le ventre des jeunes épouses en attendant le miracle qui leur permettrait enfin de devenir mère.
A Courchamp (21), les femmes vénéraient sainte Brigitte pour pouvoir enfanter.
Pouilly-sur-Vingeanne, reçoit dans son bras de Vingeanne trois ruisseaux dont le ruisseau de Coursaule qui, en outre, sépare le territoire de Pouilly de celui de St Seine. Dans les temps anciens, disait-on, la source du ruisseau était chaude et on la voyait dans la Roche des Fées, au fond d’une anfractuosité. Il suffisait d’aller se placer là pour être bientôt en complète transpiration et se trouver guéri de maux divers. Au village même, une source alimentait un lavoir où les femmes préféraient se rendre en hiver parce que l’eau y était moins froide…
Pouilly est un pays de sources dont la Fontaine-aux-Dames. La légende raconte qu’un jour, des châtelaines des environs voyageaient en calèche et à cause de la nuit ou de la nervosité des chevaux ou de quelques bandits de grands chemins, leur course finit dans la fontaine. On ne retrouva jamais la trace de ces dames. On dit aussi que la fontaine est profonde autant que le clocher de Pouilly est élevé!
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A Beaumont-sur-Vingeanne, la « Fosse du Parc »: est également un lieu inquiétant. La légende veut que là, où la Vingeanne aurait son fond dallé, on aurait jeté les cloches de St Martin. Mais surtout, le courant en cet endroit est tourbillonnant; toute barque qui s’aventure à la Fosse du Parc est irrémédiablement prise dans les remous et entraînée vers le fond. Tout nageur imprudent sombre de même.
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Mornay, le trou des cloches :
A cet endroit, dans le lit de la rivière, se trouve une fosse profonde, que l’on appelle le « trou des Cloches ». La légende veut que naguère, après tout jet de pierres dans ce trou, on entendait sonner des cloches au fond de l’eau et quelquefois rire.
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Légende de la forêt de Velours :
« Nous sommes au petit matin de Noël, des gardes alors en mission dans la forêt, remarquent un loup d’un noir ténébreux et d’une taille imposante. Le baron de lux, adorateur et passionné de chasse, avec ces quelques soldats s’en vont pourchasser ce loup. La poursuite dura toute la journée jusqu’à la tombée de la nuit. Les chasseurs et le baron épuisés, suivant les yeux rouges du loup, font enfin face au monstre. Enfin vous l’aurez bien compris, le diable a pris cette apparence. Celui-ci se met à hurler…et le sol se met à trembler…. la terre se fissure à la vitesse de l’éclair et dans tous les sens… personnes ne résistera bien longtemps… et tous, finiront par tomber dans le trou des enfers. »
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Dans cette aventure, malheureusement, même les chiens et les chevaux ne seront pas épargnés par le tour et la puissance du malin. La terre finit par se refermer après leurs passages.
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Les Sorciers de St Maurice:
C’est le nom que l’on donnait aux habitants de St Maurice-sur-Vingeanne qui, autrefois, à la tombée de la nuit, allumaient des feux aux buissons de la Combe Fouilloux (fouilloux mot patoisant de feu follet). De St Seine-sur-Vingeanne, on voyait ces feux et on disait : « ce sont les sorciers de St Maurice ».
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A Saint-Maurice-sur-Vingeanne, il existe deux fontaines, des sources, aux noms mystérieux, la fontaine Saint-Charles (ou saint Charme), et la fontaine Miraculeuse.
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