Petite histoire de l’école de Saint-Maurice-sur Vingeanne.

Il faut savoir qu’avant la révolution de 1789, l’école telle que nous la connaissons, n’existait pas. Les nobles, les riches avaient des précepteurs. Cependant il existait des écoles monastiques. Toutefois ce sont les lois de 1881-1882, qui ont institué l’école laïque, gratuite et obligatoire. Ce sont lois dites Jules Ferry.
En 1802, il fut question d’installé une école à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
En 1830, les sœurs de Montigny-sur-Vingeanne, les Ursulines, accueillent une quarantaine de filles du secteur, qu’elles instruisent. En 1877, elles sont une trentaine de filles à être accueillies au couvent.
En 1854, avec l’épidémie de choléra, sévit, la municipalité demande la venue de sœurs à Saint-Maurice-sur-Vingeanne. L’école des filles de Saint-Maurice-sur-Vingeanne n’ouvrira qu’en 1857, elle sera tenue par des sœurs, pourtant dès 1836, des voix demandaient l’ouverture de l’école des filles.
An X (1802) : ouverture d’une école à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
An X : Nomination de l’instituteur, Bernard Marchand, ancien instituteur à Courlon (21) instituteur de l’école primaire, avec un salaire de 500 francs par an, il est logé.
An XI (1803) : La maison commune est construite. Elle abrite la mairie, l’école des garçons, le logement de l’instituteur . C’est l’ancienne mairie, et actuelle salle des fêtes.
1835 : Proposition de devis pour la reconstruction de la maison commune.
1836 : Proposition faite par monsieur Gendel, maire et monsieur Clerc de la construction d’une école des filles.
1836. Démission de monsieur Marchand. Prosper Mention est nommé avec un traitement de 400 francs par an.
1839 : Réception de la maison commune. Elle a couté : 11 647, 587 francs, dont 685,03 francs pour l’architecte.
1847 : nomination de Simon Aubertot, ancien instituteur d’Isômes (52), en remplacement de Prosper Mantion, décédé.
1852 : le salaire de l’instituteur est de 440 francs par an.
1854 : demande d’autorisation d’installer une école des filles dirigées par des soeurs qui donneront des soins aux malades. C’est l’année du choléra. Demande de l’acquisition de la maison Signard pour établir l’école des filles.
1857 : Installation comme institutrice de l’école des filles de soeur Marie de la Croix de l’ordre de la Providence de Vitteaux.
1861 : Le traitement de l’instituteur est à 600 francs par an.
1868 : Construction d’une cave et d’un four pour l’école des filles. Le traitement de l’institutrice est à 600 francs par an, le traitement de l’instituteur est à 700 francs par an.
1872, Le traitement de l’instituteur se monte à 800 francs par an.
1877 : l’école est gratuite à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
1881-82 : Lois Ferry.
1883 : Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne décide la substitution d’une école congréganiste des filles par une école laïque. Le salaire de l’institutrice se montait à 7000 francs par an, et celui de l’instituteur à 1 000 francs par an. La nouvelle institutrice publique est madame Bergeret. Son déménagement coute 85 francs. Son traitement sera de 900 francs par an.
1883 : Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne décide de la construction d’une nouvelle école des filles, à l’emplacement de l’école ancienne.
1886 : Le devis de construction se monte à 17 546, 44 francs. Un mur sera construit : « pour protéger les filles et l’institutrice. »
L’école des garçons est réparée pour 4 834 francs. Le traitement de l’instituteur est de 1300 francs par an, l’institutrice perçoit 950 francs par an.
Donation d’un jardin pour l’instituteur par monsieur Charmoillat dit Charmaillac.
1888-89 : construction de la nouvelle école des filles, pendant les travaux, les cours ont lieu rue de la Cavitrey dans la maison d’Hubert Chaudot.
1893 : Acquisition de la maison Contet située contre l’école des filles.
1896 : Ouverture d’un cours pour adultes.
1949 : Réfection de la clôture de l’école des filles pour 300 000 francs.
1977 : Réfection de la toiture de l’école pour 18 527,28 francs. Installation de sanitaire pour le logement de l’instituteur pour 13 109,10 francs.
1981 : Création du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec Orain et Montigny-Mornay-Villeneuve. 17 familles sont concernées. La commune est favorable au RPI.
1985 : L’école ferme, malgré l’opposition de la municipalité. Le logement est loué à madame et monsieur François, puis à madame et monsieur Chapotot.
2000 : une classe est de nouveau ouverte dans les locaux de l’école.
2009 : l’école ferme.
2015 : la mairie pour des raisons d’accessibilité rejoint l’école. L’ancienne école des filles est devenue mairie. Depuis des années l’école des garçons est devenue salle des fêtes.

5 commentaires sur “Petite histoire de l’école de Saint-Maurice-sur Vingeanne.

  1. Rénovation en 2015. Les travaux de rénovation de l’ancienne école se sont déroulé en 2015. Ces locaux sont transformés en secrétariat de mairie, et en salle du conseil municipal pour des raisons d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le montant total de ces travaux est de 4 841,40 €, une subvention de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) à la hauteur de 40 % sera versée pour la somme de 1937 €, une subvention du conseil départemental de la Côte-d’Or sera versée à la hauteur de 40 % soit 1 937 € également, 20 % du total restera à la charge de la commune de Saint-Maurice-sur-Vingeanne soit 867,40 €.

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  2. Différents instituteurs se sont succédé à Saint-Maurice-sur-Vingeanne. Dans les années 1920, les époux Mathieu. Henri Mathieu, sera nommé à Til-Chatel. Il sera nommé directeur. Il entra dans la Résistance. Il fut déporté à Dachau. L’école de Til-Chatel porte son nom. Madame Marchand sera là dans les années 30. Après guerre, madame et monsieur Guiot seront nommés à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, puis mademoiselle Huguenin. Dans les années 1970, mademoiselle Joublin, sœur de Simone Joublin directrice du collège de Fontaine-Française fut nommée. En septembre 1976, ce fut monsieur Gaschen, puis Martine Pernot. Dans les années 2000, ce fut Karine Paris-Satory puis Carine Chaisy épouse Huguenin.

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