Les Griffatins, petit peuple de l’herbe.

Le petit peuple de l’herbe.
Dans l’herbe vivait des gnomes. Un brin d’herbe était pour eux, un arbre. Une touffe d’herbe était une forêt. Les flaques étaient des lacs. Un filait d’eau paraissait être une rivière. Les écorces de bois étaient des grottes sous lesquelles se réfugier.
Les elficologues, les avaient baptisés Griffatins. Dans le folklore, les contes, les mythologies, les Griffatins, avaient une place à part. On les trouvait uniquement dans la vallée de la Vingeanne.
Les Griffatins étaient plus petits que les membres du peuple nain, plus minces que les elfes, plus drôles que les lutins.
Eole soufflait sur ce monde, un vent d’espoir, leur épopée était vouée au succès. Ils plaisaient beaucoup à leur créateur, le grand concepteur de leur histoire inconnue jusqu’alors.

Un univers mystérieux.

Un univers mystérieux.
Un enfant intéressé par le merveilleux, s’était constitué un univers imaginaire, pour échapper à son quotidien.
Il avait entendu parler des Changelins, de saint Guinefort le chien sauveur, des farfadets, des elfes, ce qu’il avait plus interpellé c’est un personnage de comics, le Cap’tain Bourgogne.
Entre mythologie et fantastique, il y avait bien le Père-Noël. Le Cap’tain Bourgogne peut bien sauver le Père-Noël.
Un vampire s’était bien mis en symbiose avec un ogre. Plus l’ogre dévorait, plus le vampire pompait son sang. Pour vivre, le vampire encourageait l’ogre à manger. Plus l’ogre croquait, plus le vampire prospérait.
Dans cet univers peuplé de créatures fantastiques, il y avait la Goulue, Gargantua, le Ragnan, et des fées.
Entre univers pré chrétien, animaux christianisés, et Marvel. Un univers gothique fascinant se mettait en place.
Dans chaque adulte, il y a un enfant resté coincé, entre imaginaire et réalité. L’enfant intégrait dans son univers des bribes de conte pour nourrir ses rêves et s’évader. Les fantômes et les croquemitaines l’effrayaient autrefois, les anges et les esprits étaient ses compagnons.
L’inspiration était une petite musique dictée par un ange qui susurrait des florilèges de contes fantastiques à ses oreilles.
Par la magie de Noël, le Cap’tain Bourgogne qui détestait les histoires tristes, brossait un happy-end à une série de contes doux amers.

Dystopie 2047.

Dystopie 2047
Il faut se souvenir des bonnes choses et garder en mémoire le contexte dans lequel, elles ont pu se produire.
Lorsqu’il arriva à Saint-Frou, par le téléportateur de 21 h 45, en ce 4 aout 2047, Timéo eut un sentiment de nostalgie. Il s’approcha de l’oued près des grandes dunes de sable et il contempla le cours d’eau, le sable bordait le pont et recouvrait les perrets. Il vit son cousin, en haut de la cour. Les volailles étaient élevées parmi les plantes xérophiles. La source sacrée qui gisait sous l’église permettait d’abreuver les gélines.

Timéo, venait de Paris, où il travaillait sur les images virtuelles, placées sur des puces miniaturisées implantées derrière la rétine. Les gens de cette époque difficile pouvaient ainsi percevoir une réalité plus clémente. Son imaginaire et ses souvenirs heureux lui servaient beaucoup pour son travail. Il avait besoin de venir à Saint-Frou pour se ressourcer.
Il était à la recherche de la mémoire de son oncle. Ses souvenirs avaient été mis sur disque dur sous forme de récits, de films et de photos. Il trouva un vieux lien vers un blog.