L’écriture et la lecture.

Il est des occupations qui donnent à réfléchir. L’écriture et la lecture sont de ceux-là. On ne s’ennuie jamais en écrivant et en lisant. La lecture nous apprend des choses et l’écriture nous permet de transmettre.

Un jour quelqu’un a dit : « Tout a été écrit. », je ne le crois pas. « La fin de l’histoire » : je n’y crois pas non plus. Tant qu’il y aura des hommes sur Terre, il y aura : « des racontations. » C’est une intuition.

Pourquoi écrire, certains lisent seulement ? Écrire c’est exprimer ce qu’il y a en nous. Chacun a sa manière d’écrire. J’ai choisi la simplicité dans l’écriture.

Enfant je noircissais des cahiers, j’en ai conservé certains. J’ai choisi le format du blog pour m’exprimer, car c’est simple, immédiat et direct. Il n’y a pas d’intermédiaire. C’est interactif. Chacun peut commenter à son gré.

C’est un plaisir d’écrire et c’est un complément de la lecture. Nous pouvons faire part de nos lectures et s’exprimer sur les auteurs aimés.

J’ai longtemps écrit au stylo plume ou au crayon de papier pour pouvoir corriger. La maitrise relative du clavier permet la correction rapide et la publication quasi instantanée, est un avantage. Nous pouvons corriger après publication ou même supprimer.

J’aimerais pouvoir écrire au sujet des choses passées, afin que rien ne se perde. Il s’agit de garder en mémoire, la trace fugace du temps qui passe. Rien ne ramènera le passé, et ce n’est pas être nostalgique de le rappeler. C’est faire œuvre d’historien. Un jour notre présent sera du passé, c’est également le terreau dont nait le futur.

L’historien raconte le passé tel qu’il était. Le journaliste nous écrit le présent. Le romancier nous conte les faits tels qu’ils auraient pu être.

Symbolique du bélier.

Enfant, je suis allé dans une bergerie, non loin de chez moi. J’ai acheté avec mes économies un bélier. C’était un compagnon sympathique et très doux. Il s’appelait Doudou. Nous avions une brebis, Doudoune. Au bout d’un an, nous avons eu deux beaux agneaux.

Le bélier et le taureau peuvent être perçus comme agressifs, cependant je n’ai rencontré que des béliers et des taureaux, doux, à titre personnel.

Le bélier est le mâle non châtré de l’espèce Ovis aries réservé pour la reproduction (production d’agneaux). On désigne le mâle et la femelle, sans faire de distinction de sexe, sous le terme générique de mouton. L’espèce des moutons appartient à la famille des Bovidés. Le bélier blatère.

Dans la majorité des civilisations antiques ayant côtoyé le bélier, cet animal a pris une grande force symbolique. Bien que les symboles qui lui sont associés varient d’une mythologie à l’autre, il existe, malgré tout, certaines similitudes comme l’incarnation de la force de la nature. Il peut paraître surprenant qu’un herbivore de taille modeste ait une si grande prérogative, mais c’est peut-être justement le fort contraste qui existe entre cet animal si paisible en temps normal et parfois capable de se lancer dans des joutes d’une extrême violence, qui fascinait tant les hommes.

Ses cornes, en forme de spirale, sont également un élément symbolique très fort que l’on retrouve sur les casques, les armes de butoir (bélier de siège), à la proue de certains bateaux et dans l’architecture comme motif de tête de bélier.

Dans l’Ancien Testament et le Coran, le bélier est cité comme animal sacrificiel. Il est associé au sacrifice d’Abraham ou Ibrahim.

Dans la mythologie celte, le bélier symbolise la force de la nature ainsi que la fertilité.

Dans la mythologie grecque, le bélier est également un symbole important dont le mythe de la toison d’or Dans l’Égypte antique, le bélier est associé à de nombreux dieux, dont le plus prestigieux est le dieu dynastique Amon. Il est également le symbole des eaux bondissantes des cataractes du Nil et de son inondation annuelle (Khnoum). C’est aussi l’un des douze animaux sacrés associé aux douze heures du jour et de la nuit.  n’est que l’un des nombreux aspects. Le bélier est un des animaux favoris d’Hermès.

Dans toutes les civilisations pastorales, le bélier a eu une place particulière, c’est le compagnon du berger.

Dans la mythologie grecque, la Toison d’or est la toison de Chrysomallos, bélier pourvu de grandes ailes sur lequel Phrixos et Hellé s’enfuirent pour échapper à leur belle-mère Ino. Arrivé en Colchide, Phrixos immole le bélier à Zeus et fait cadeau de la toison au roi Éétès, qui la suspend à un chêne et la fait garder par un dragon et des hommes armés.

Pélias ordonne à son neveu Jason de ravir la Toison d’or. Médée trahit son père Éétès et aide Jason et les Argonautes à s’en emparer. Lors de leur fuite, elle découpe son frère Absyrte en morceaux et les jette à l’eau pour ralentir Éétès qui s’arrête pour rassembler les morceaux de Absyrte et lui faire des funérailles dans un lieu appelé alors Tomis (« découpé »), ce qui laisse aux Argonautes le temps de s’échapper.

L’interprétation de ce mythe grec est à chercher d’abord dans la culture et les croyances de la Grèce antique. L’épreuve imposée à Jason consiste dans un premier temps en un voyage dans un au-delà mystérieux d’où il doit revenir transformé : le symbolisme d’un tel voyage est analogue à celui d’une descente chez les morts et prend la valeur d’une initiation. La toison d’or du bélier merveilleux qu’il doit rapporter représente un talisman de puissance, voire d’immortalité, dans les royautés achéennes, et est gage de fécondité : on le voit avec l’agneau portant une toison d’or apparu à Argos et dont parle Euripide : le héraut de la ville invite les Mycéniens à venir « contempler l’apparition qui annonce un règne bienheureux ». Cette toison d’or est en effet le présage annonciateur du règne de Thyeste pour la maison des Atrides. Un tel symbolisme découle des propriétés magiques attribuées à la peau de l’animal sacrifié, particulièrement à la peau laineuse. Selon les auteurs qui rapportent cette légende, cette toison possède d’ailleurs un éclat d’or ou bien de pourpre : elle est de pourpre chez Simonide de Céos, et l’on sait que la pourpre est la couleur royale ; elle est tantôt blanche, tantôt pourpre chez Apollonios de Rhodes. Dans son éclat d’or ou de pourpre, il s’agit d’un symbole d’immortalité enveloppant son possesseur d’un vivant rayonnement. L’ouvrage de René Roux confirme que la toison d’or représente bien un rite royal. C’est également en ce sens que Pindare rapporte l’épisode de la Toison d’or : Jason doit revenir, au terme d’une conquête menée au péril de sa vie, digne du sceptre paternel. C’est ce que lui demande son oncle Pélias :     Consens à accomplir cet exploit, et je jure que je te céderai le sceptre et la royauté. » : Pindare, Pythiques, IV, vers 165.

Mais il s’ajoute aussi à ce mythe un symbolisme initiatique, puisque l’exploit de Jason, familier aux sectateurs de Pythagore était figuré sur les stucs de la basilique pythagoricienne. Dans la doctrine orphico-pythagoricienne, la quête de la Toison d’or symbolise ainsi un rite de passage vers une forme supérieure de vie humaine

Dans le mythe d’Amour et Psyché, relaté par Apulée dans L’Âne d’or ou Les Métamorphoses, l’une des épreuves imposées par Vénus à Psyché consiste à rapporter un échantillon de la Toison d’or de brebis féroces, qui attaquent les êtres humains durant la journée. Un roseau parlant conseille à Psyché de récolter, le soir venu, des bribes de leur laine d’or restées accrochées à la végétation.

Beaucoup plus pragmatique, Strabon donne dans sa Géographie (tome 1, chapitre 2, 39) une interprétation géopolitique du mythe : « (…) et les richesses que la Colchide tire actuellement de ses mines d’or, d’argent et de fer, laissent assez deviner quel a dû être le vrai motif de l’expédition des Argonautes, le même apparemment qui avait, dès auparavant, poussé Phrixus vers les rives du Phase. »

À l’époque moderne, les commentateurs ont effectué d’autres rapprochements. Ainsi, en Géorgie, du côté des Svanes (peuple ethnique Géorgiens vivant dans les montagnes du Grand Caucase) populations montagnardes du nord qui pratiquent l’orpaillage dans les rivières du Caucase, on utilise depuis toujours des toisons de moutons pour récolter les paillettes d’or qui s’y trouvent en abondance. La légende de la Toison d’or prend pour théâtre la Colchide, qui est une partie de l’actuelle Géorgie.

Le médecin-philosophe Michael Maier, comte palatin de l’empereur Rodolphe II, publie vers 1614 à Londres un ouvrage qui veut confirmer les théories de Braccesco, Arcana arcanissima, dans lequel il prétend démontrer que toute l’allégorie de la Toison d’or ne signifie rien d’autre que l’obtention de la médecine d’or des alchimistes. Ce type d’explication sera souvent repris par la suite. C’est le cas, entre autres, du préfacier de la Bibliothèque des Philosophes chimiques parue en 1741, qui affirme :  » On pourrait, avec plus de fondement et de raison, alléguer pour une expérience et une preuve du grand œuvre la fable de la toison d’or qui était à Colchos. Car, outre que les fables ne sont fondées que sur de véritables histoires, qu’elles n’étaient que pour cacher les mystères de la théologie et de la philosophie des Anciens et que Suidas assure, avec beaucoup de vraisemblance, que cette toison d’or (qu’il est impossible qui ait jamais été) n’était autre chose qu’un livre en parchemin où était écrite la manière de faire de l’or par la chimie, toutes les circonstances qui se trouvent dans cette  histoire ont un rapport si juste avec les opérations et les effets de la pierre philosophale qu’on ne saurait raisonnablement l’expliquer autrement.

L’ordre de la Toison d’or, dit aussi la Toison d’or ou la Toison, est aujourd’hui l’ordre de chevalerie le plus élevé et prestigieux de l’Espagne. Il fut initialement fondé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, à Bruges (ville de l’État bourguignon) le 10 janvier 1430, à l’occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal.

Son premier chapitre se tient à Lille l’année suivant sa création, en 1431, le port du collier devenant obligatoire le 3 décembre 1431.

Le nom de l’ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d’or, complété par l’histoire biblique de Gédéon (en référence à sa force spirituelle, comme indiqué sur la somptueuse tapisserie qui ornait les lieux de réunion des chapitres à partir de 1456). Dès lors l’ordre de la Toison d’or sera placé sous le patronage des deux personnages de Gédéon et de Jason.

Cet ordre était destiné à rapprocher la noblesse des États bourguignons de Philippe le Bon et à permettre au duc d’honorer ses proches. Le premier chevalier fut Guillaume de Vienne. À la mort de Philippe en 1467, son fils Charles le Téméraire devint grand maître de l’ordre. À la mort de ce dernier en 1477 lors de la bataille de Nancy, son gendre Maximilien Ier de Habsbourg, qui avait épousé la duchesse héritière Marie de Bourgogne, lui succéda comme grand maître. En effet, l’ordre ne se transmettait que par les hommes, ou, à défaut d’héritier mâle, à l’époux de l’héritière jusqu’à majorité du fils de celle-ci. Ainsi l’ordre arriva-t-il à l’empereur Charles Quint, qui en fit le plus important de la monarchie habsbourgeoise, et fixa le nombre de chevaliers à 51 en 1517. À l’abdication de l’empereur, la Toison d’or passa à la branche espagnole jusqu’à la guerre de Succession d’Espagne. Philippe V d’Espagne, petit-fils de Louis XIV et nouveau roi d’Espagne, continua à conférer l’ordre, mais la branche des Habsbourg d’Autriche le reprit à son compte. Le droit international n’ayant jamais tranché la question, il existe depuis lors deux ordres de la Toison d’or : l’ordre autrichien et l’ordre espagnol.

En France, seul l’ordre de la Toison d’or décerné par l’Espagne est reconnu et peut être licitement porté après autorisation de la Grande chancellerie de la Légion d’honneur. En effet, la famille de Habsbourg-Lorraine n’est pas une puissance souveraine et est donc incapable de conférer la moindre décoration. Le Français qui accepterait et porterait une telle décoration invalide s’exposerait aux sanctions prévues par le code de la Légion d’honneur.

Les collections médiévales de l’ordre, demeurées possession des Habsbourg, sont exposées à Vienne, au Schatzkammer (trésor impérial) de la Hofburg.

Les premiers membres de l’ordre furent, chronologiquement, Philippe le Bon, Guillaume de Vienne, Régnier Pot et Jean de Roubaix.

Un manuscrit du XVe siècle, dont l’auteur est Guillaume Fillastre et l’artiste inconnu, montre les exigences de cet ordre et ouvre l’esprit aux prémices de la Renaissance artistique.

Par les statuts, les chevaliers étaient obligés de porter en toutes circonstances et en particulier en public un collier d’or, composé d’une alternance de fusils et de pierres à feu auquel était suspendue la toison d’un bélier. Les deux premiers éléments formaient la devise du duc Philippe le Bon, ce qui dénotait le lien que créait l’appartenance à l’ordre : le chevalier qui en était membre faisait ainsi montre de sa proximité avec le prince bourguignon en portant ses emblèmes personnels. Inversement, la toison envahit totalement l’emblématique princière des souverains bourguignons, puis des Habsbourg.

Dans sa représentation, le fusil (terme d’époque pour désigner les « briquets » de l’époque, sortes de petites masses d’acier servant à produire des étincelles par friction avec des silex), avec ses flammèches, rappelait les rabots que le duc de Bourgogne Jean sans Peur avait adoptés comme devise dans son conflit contre les Armagnacs. Certains insistent sur le fait que les briquets sont représentés avec une poignée en forme de B évoquant le mot « Bourgogne ». En effet, les briquets peuvent avoir des formes différentes et le rapprochement avec la lettre B peut avoir fait pencher pour le choix comme emblème de cette forme particulière de briquet. C’est de cette devise ducale qu’on a tiré une des devises de l’ordre : Ante Ferit Quam Flamma Micet (« Il frappe avant que la flamme ne brille »).

Les colliers appartenaient au trésor de l’ordre et devaient être restitués à la mort du chevalier. En cas de perte sur le champ de bataille, le chef et souverain prenait à sa charge le remplacement des colliers. Les chevaliers particulièrement fortunés se faisaient également faire des décorations enrichies de pierreries à titre personnel. En raison du poids important des colliers, on prit l’habitude de porter le pendant de l’ordre au bout d’un lac de soie rouge ou noire.

Les statuts avaient fixé dès 1431 qu’en cas de défaut d’héritier mâle, la grande maîtrise de l’ordre passait à l’époux de l’héritière du dernier chef et souverain. C’est ce qui se passa en 1477, lorsque Charles le Téméraire périt sous les murs de Nancy en ne laissant qu’une fille, Marie de Bourgogne. Ce fut l’époux de cette dernière, l’archiduc Maximilien, qui recueillit cette dignité. Il réunit dès 1478 un chapitre à Bruges et, en dépit de ses difficultés avec ses sujets bourguignons, il se révéla être un digne souverain de l’ordre. Pendant un siècle, les Habsbourg se comportèrent ainsi en héritiers des princes bourguignons, entretenant le lustre et le faste de l’ordre.

Didier Cornaille.

Après Edmée de Xhavée, Janine Boissard, et Eric Chevillard, Claudine Vincenot-Guiheneuf, je continue à présenter des écrivains aimés.

J’ai vu Didier Cornaille aux Journées Gourmandes à Saulieu, sur le stand des éditions de l’Armançon. Je n’ai pas osé lui parler malheureusement. Par contre, en d’autres occasions j’ai osé discuter avec les écrivains Jean Robinet et Jean-Christophe Demard.

Je lisais Didier Cornaille tous les dimanches dans le Bien Public.

Didier Cornaille est un écrivain français.

Fils d’agriculteurs du Cambrésis, après des études de comptabilité et de droit et quelques voyages en Europe et au Sahara, il a débuté sa carrière de journaliste spécialisé dans le monde rural et l’agriculture en avril 1966 au Figaro Agricole où il est resté 9 ans.

Installé dans le Morvan depuis 1975, il a exercé sa profession de journaliste indépendant pour la région Bourgogne pendant une quinzaine d’années (Le Progrès, les Dépêches, l’Usine Nouvelle, le Matin, le Monde, Forum International, Agri Sept, Marchés Agricoles, etc.)

Il a publié son premier guide de randonnée, « Les chemins oubliés du Haut-Morvan », en 1979. « Les faubourgs de Bibracte » ont suivi en 1989 avant qu’il entreprenne la réalisation, aux éditions Solar, à partir de 1991, d’une collection de 25 titres sur toute la France.

Son premier roman, « Le vol de la Buse », est paru en 1991 aux éditions de l’Armançon. Il a reçu le prix Sully Olivier de Serre en 1992 et a été réédité en format de poche par les éditions De Borée en octobre 2011.

Son intérêt pour l’histoire en général et celle de la Bourgogne en particulier l’a amené à publier en 2001 chez Albin Michel, « Histoires racontées de Bourgogne et du Morvan », puis, en 2004, aux éditions de l’Armançon, « Autun, toute une Histoire », ouvrage abondamment illustré retraçant les deux mille ans d’histoire de “ la cité d’Auguste ”. Dans ce même registre, il a publié en 2007 aux éditions Ouest-France, « Le haras national de Pompadour, toute une histoire ».

Après « Le Prieuré » (Presses de la Cité février 2013), « Les Indignés de Montservier » (De Borée septembre 2013), la « Trace du loup » (Presses de la Cité février 2014) et « Les Compères » (De Borée juillet 2014), « L’Atelier de Capucine », paru aux Presses de la Cité en mars 2015, est son vingt-quatrième roman.

Des travaux vont être réalisés sur le territoire communal.

Vendredi, à la salle polyvalente de Fontaine-Française a eu lieu une séance du conseil municipale réunie autour de Nicolas Urbano, maire de la commune.
La trésorerie, installée depuis peu dans les locaux de l’ancienne poste, est menacée de fermeture en 2022 par le projet de réorganisation des services départementaux de la direction régionale des finances publiques, en 2022. « C’est du gaspillage de l’argent public, d’autant plus que l’équipe de la trésorerie est bien installée dans ses nouveaux locaux. J’ai écrit une lettre de protestation au préfet pour me plaindre du gaspillage d’argent public. » : a précisé le maire Nicolas Urbano. 1200 € de travaux supplémentaires devant être réalisés dans la nouvelle trésorerie ont été voté par délibération. Cette rénovation aura couté au total 55 000 € TTC.
Une rénovation globale du bâtiment du château d’eau est prévue. Ces travaux, selon un estimatif se monteraient à 260 000 € HT. Une demande de subvention a été réalisée par délibération. Une hausse du prix de l’eau a été évoquée. « Une subvention de l’agence de l’eau est attendue notamment, elle se monterait à 1794 €» : a précisé Nicolas Urbano.

Amalthée.

Amalthée.

Mes grands-parents maternels charbonniers, avaient des caprins dans les bois, toujours une chèvre et des cabris. Ma famille en a élevé.

La chèvre (Capra aegagrus) est un mammifère ruminant de la famille des bovidés, sous-famille des caprinés. On la trouve déjà 8000 ans avant J.-C. Les mâles sont appelés boucs, les petits, chevreaux ou cabris, ou, sur un mode familier, biquets.

Selon Wikipédia, L’étoile la plus lumineuse de la constellation du Cocher, Capella (α Aur), est une étoile géante jaune de magnitude apparente 0,08 et la sixième étoile la plus brillante du ciel, l’étoile de première magnitude la plus proche du pôle nord céleste.

     Capella n’est pas très lointaine ; à 42 années-lumière de nous, elle fait partie des 100 plus proches étoiles de la Terre. Ce qui la caractérise, c’est qu’il s’agit d’une étoile double, deux étoiles jaunes de classe G, chacune 10 fois plus grosse que le Soleil, deux géantes séparées de 0,60 UA.

Son nom signifie « chevrette » en latin et il s’agit de la chèvre que le cocher porte sur son dos. Dans la mythologie grecque, elle est assimilée à Amalthée.

Amalthée est initialement une chèvre qui allaite Zeus enfant, aidée par des abeilles qui nourrissent le jeune dieu de miel. De ses cornes coulaient le nectar et l’ambroisie qui rendaient immortel. Selon Zénobe, Zeus honore Amalthée en la plaçant comme constellation dans le ciel (voir constellation du Capricorne), ou encore comme la plus grande des étoiles du Cocher (Capella, « la chèvre », c’est-à-dire α du Cocher). Cette « étoile de la chèvre » fait deux mille fois la taille du Soleil. C’est en raison de ce mythe qu’on appelle la chèvre « la fille du Soleil ». Selon d’autres traditions, à la mort de la chèvre, Zeus aurait pris sa peau pour en faire son égide : le terme grec αἰγίς / aigís signifie en effet également « peau de chèvre ».

La chèvre est ensuite métamorphosée en nymphe. Ainsi, chez Ovide (Fastes, V), c’est une naïade, à qui Zeus est confié encore enfant par Rhéa, sa mère, pour échapper à la jalousie de Cronos. Elle prend soin du jeune dieu en le nourrissant grâce au lait d’une chèvre ; mais celle-ci casse un jour l’une de ses deux cornes : « Amalthée ramassa cette corne brisée, l’entoura d’herbes fraîches, la remplit de fruits, et la présenta ainsi aux lèvres de [Zeus] » (v. 124-125). C’est ainsi qu’est née la corne d’abondance.

Ce mythe est un des premiers témoignages écrits de l’usage approprié d’un allaitement de substitution : certaines femmes ne pouvant pas allaiter utilisaient jusqu’à une époque récente le lait de chèvre, qui est l’un des meilleurs substituts naturels au lait de femme. Certaines approches psychanalytiques rapprochent ainsi le sein maternel de la corne d’abondance et de l’égide.

Du point de vue de l’interprétation alchimique, Michael Maier dans son Arcana Arcanissima dit qu’il ne s’agit pas d’histoire mais d’une fiction hiéroglyphique :

    « Quant à la tradition des Égyptiens hellénisés qui font d’Ammon (l’époux de Rhéa, sœur de Saturne) le père de Dionysos et qui lui donnent pour mère la nymphe Amalthée, nous disons qu’ils ont plus regardé à la chose qu’aux noms en attribuant des parents différents à Dionysos et à Osiris tout en faisant un seul personnage de ces deux.

    Leurs affirmations prouvent donc manifestement qu’il ne s’agissait pas d’histoire mais d’une fiction hiéroglyphique inventée pour signifier des réalités qui regardent à la fois la corne d’Amalthée, source de toute abondance, et les jardins des Hespérides.

    Par cette description topique, les premiers inventeurs de tant de circonstances n’ont rien voulu d’autre qu’insinuer une allégorie universelle de tout l’œuvre, et la mettre avec toutes ses différences et ses parties devant les yeux de ceux qui comprennent. C’est à un point tel qu’il pourrait difficilement exister, selon moi, chez les auteurs récents, une comparaison plus évidente qui retracerait mieux que celle-là l’opération de tout l’art ! […] »

L’égide est un bouclier spécial. Ce n’est pas facile de comprendre en quoi elle consiste exactement chez les poètes épiques. Son étymologie naturelle (aigís signifie également « peau de chèvre ») incline à faire penser qu’il s’agit d’un bouclier recouvert d’une peau de chèvre. Elle est évoquée à plusieurs reprises dans l’Iliade, où l’épithète principale de Zeus est αἰγίοχος / aigíokhos, qui signifie, dans le Grand Bailly (ed 2015, p39), « qui tient ou secoue l’égide » et que les philologues interprètent comme « Porte-Égide »3. On a pu suggérer qu’aigi- désignait à l’origine plutôt un oiseau, qui dans certaines traditions allemandes ou lituaniennes accompagne le dieu de la foudre

Claudine Vincenot-Guiheneuf.

Claudine Vincenot-Guiheneuf.

Après Edmée de Xhavée, Janine Boissard, et Eric Chevillard, je continue à présenter des écrivains aimés.

Ancienne professeure de français, Claudine Vincenot se consacre à l’œuvre de son père. Elle a signé plusieurs ouvrages originaux, bien différents de ceux d’Henri Vincenot.

Ses ouvrages évoquent parfois un voyage dans le temps et l’espace. L’auteure a vécu au Maroc. Claudine Vincenot a su décrire avec chaleur ce pays en le faisant vivre sous les yeux du lecteur.

Racines et cultures font bon ménage dans ces livres. Claudine Vincenot vit à Dijon, Elle a été professeur de lettres et, depuis 1984 se consacre au fonds Henri Vincenot. En possession de tous les écrits de son père, Claudine Vincenot relate, avec un réel talent de conteuse, l’existence de celui-ci en se fondant, pour l’enfance et la jeunesse, sur les histoires que lui ont confiées ses aïeules concernant le  » petit Henri « , puis sur les journaux intimes que l’écrivain a tenus de 1927 à 1945. Enfin, allant chercher dans l’œuvre publiée des extraits dont Vincenot lui-même disait qu’ils étaient issus de son vécu, elle propose une réflexion captivante sur les sources de la création artistique. Claudine Vincenot a écrit une dizaine d’ouvrages aux éditions Anne Carrière, entre autres : Le maître du bonheur, Confidences des deux rivages, Récits des friches et des bois, A rebrousse-poil.

Cette romancière est venue à Gray au salon du livre, ou à celui de Commarin, son village d’attache, je ne l’ai malheureusement jamais rencontrée.

Il est des rencontres rêvées.