Mois : août 2019
Pensée du jour.
« On a peu de besoins quand on est vivement touché de ceux des autres. » : Gotthold Ephraim Lessing.
Saint Aristide.
En août et en vendanges, il n’y a ni fêtes ni dimanches.
Août mûrit août vendange, en ces deux mois tout bien s’arrange.
Temps trop beau en août, annonce un hiver en courroux.
Talmay. Vingeanne 18
Les Attuariens étaient installés sur le territoire de Talmay, au début de notre ère. À partir du IIIe siècle, la commune dépend du domaine royal. En 630, le roi Dagobert donne ce fief au duc de Bourgogne Amalgaire, qui en fait don rapidement à l’abbaye de Bèze. Elle en reste propriétaire jusqu’au XIIIe siècle.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le village fut l’enjeu d’un combat le 27 octobre 1870.
La commune est dans la zone de production de la Moutarde de Bourgogne (IGP), des Volailles de Bourgogne (IGP) et de l’Emmental français est-central.
Le château de Talmay, du XVIIIe siècle possède un donjon du XIIIe siècle, et son jardin est remarquable.
La chapelle Notre-Dame du Frêne est remarquable également, l’édifice actuel date du XVIIIe siècle. Elle a fait l’objet d’une restauration en 2006, avec l’aide de l’association locale du patrimoine « Terre de Talmay » et la Fondation de France.
Thérèse Figueur (1774-1861) est une héroïne française qui servit dans l’armée aux 9e et 15e dragons, connue aussi sous le nom de « Sans-Gêne ». Elle vécut à Talmay. C’est la fameuse véritable : « Madame Sans-Gêne. »
La Vingeanne rejoint la Saône au niveau de Talmay et Heuilley-sur-Saône, petites localités (situées en amont de Pontailler-sur-Saône) qui se partagent son confluent avec la Saône.
Sur une partie de son cours, la Vingeanne est doublée par le Canal Entre Champagne-et-Bourgogne : Les mariniers, quant à eux, l’appellent « canal d’Heuilley ». Est-ce par référence à Heuilley-Cotton sur son bief de partage, ou à Heuilley-sur-Saône où ils croient qu’il débute (alors qu’en fait son origine est, à quelques mètres près, sur la commune voisine, Maxilly-sur-Saône).
Livres en vigne.
Unir le monde du vin et celui de la littérature : un rêve réalisé !
Livres en Vignes est un salon du livre et de l’œnophile bourguignonne, consacré à la littérature, générale, à celle du vin et de la vigne, et à un certain art de vivre. Cet événement culturel est organisé depuis 2008, tous les derniers weekends de septembre, au château du Clos de Vougeot, sur la route des Grands Crus, dans le vignoble de Bourgogne, en Bourgogne-Franche-Comté. Un jury y décerne trois prix littéraires annuels.
Depuis 2008, la dijonnaise Evelyne Philippe, présidente de l’Association pour la promotion culturelle et touristique du vin et du livre en Bourgogne (A.P.C.V.L.B.), organise chaque dernier weekend de septembre, à la fin des vendanges du vignoble de Bourgogne, cet événement culturel bourguignon, pour les amateurs de littérature et de vin, au château du Clos de Vougeot, haut lieu prestigieux du patrimoine et de la culture bourguignonne. Elle y reçoit une centaine d’écrivains, éditeurs, dessinateurs, et libraires, sur le thème de la littérature générale contemporaine, de littérature spécialisée de vignes et du vin, et de celle d’un certain art de vivre… avec au programme : dédicaces, animations, tables rondes, dégustations, conférences, exposition, musée, débats autour de la littérature ou de la viticulture et du vin.
a manifestation est soutenue par les confrérie des chevaliers du Tastevin, domaine viticole Albert-Bichot, Fondation La Poste, club des écrivains de Bourgogne, ministère de la culture, ministère du tourisme, ministère de l’agriculture, conseil régional de Bourgogne, conseil départemental de la Côte-d’Or, et de nombreux partenaires publics et privés… Les anciens appartements privés, lieu de résidence avec le Château de Gilly-lès-Cîteaux voisin, ou résidaient les abbés de l’abbaye de Cîteaux, siège fondateur de l’ordre cistercien, sont exceptionnellement ouverts au public pour accueillir cet évènement.
En 2015 la manifestation fête l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Jancigny. La Vingeanne 17
Il y a tout lieu de penser, d’après divers indices, qu’une « villa » gallo-romaine existait au nord du village actuel de Jancigny, au Lieu-dit « Le Tertre », ce soit d’ailleurs là que se trouvent les meilleures terres de la commune.
La terre de Jancigny avait été, comme celle de Talmay, donnée par le duc de Bourgogne Amalgaire à l’abbaye de Bèze.
La terre de Jancigny resta, jusqu’au milieu du XVIe siècle, entre les mains des religieux qui furent obligés de la vendre, en vertu d’un édit du 18 juillet 1564, pour se libérer d’une somme de 3000 livres à laquelle ils avaient été imposés pour payer les dettes de l’État.
Jancigny vivait autrefois presque entièrement sur lui-même. Outre le moulin et la tuilerie, on y trouvait un cordonnier, un sabotier, un tisserand, un huilier et un maréchal-ferrant. Il y avait également un café et une épicerie dans la rue du pont jusque vers 1965.
Le château brûla avant la Révolution, pour ne laisser derrière lui que deux ailes qui étaient en partie ruinées. Au XIXe siècle, dans l’une de celles-ci, on construisit la maison qui subsiste aujourd’hui. Seuls les deux pavillons qui encadrent la grille d’entrée peuvent témoigner de l’ancien château. Un jardin à la française et deux potagers s’étendaient alors sur le terrain qui entoure la bâtisse. Les dépendances et fermes du château, sauf le pigeonnier, subsistent toujours.
L’église date du XIIIe siècle. Le clocher est percé de baies géminées. La nef et le collatéral ont été remaniés au cours des âges.
Le moulin est très ancien. Il appartenait avant la Révolution à moitié au seigneur et à moitié à la cure. Ils percevaient chacun la moitié des revenus soit 450 livres plus quatre chapons par an. Le moulin fonctionna encore lors de la Seconde Guerre mondiale.
Météo en Bourgogne.
Aujourd’hui à Dijon il fera beau.
La fiabilité de la situation est excellente.
Pensée du jour
« ce que tu écris, écris le avec le cœur. » : un internaute.
Saint Fiacre.
À la saint Fiacre soleil ardent, pour huit jours encore du beau temps.
De la pluie en août, n’en faut pas du tout.
Renève. La Vingeanne 16.
Renève est accessible par la route départementale RD70, depuis Essertenne-et-Cecey, à l’est, et depuis Mirebeau-sur-Bèze, à l’ouest.
La commune est traversée par le Canal de la Marne à la Saône, ainsi que par la Vingeanne. Le Ruisseau du Vollong sert de limite communale, à l’est, avec Essertenne-et-Cecey (70). Le Ruisseau de l’étang sert de limite communale avec Jancigny, au sud.
Probablement fondée par les Celtes, cité gallo-romaine, Renève est certainement occupée par les Burgondes dans la seconde moitié du Ve siècle, faisant partie de leur royaume jusqu’en 523-534 avant d’appartenir au royaume des Francs (royaume de Burgondie).
En 613, la reine franque Brunehaut, princesse wisigothique, y serait suppliciée à mort, sa chevelure, un bras et une jambe attachés à la queue d’un cheval indompté qui mit son corps en lambeaux. Il s’agit d’une légende. Sa mort met provisoirement un terme à la longue guerre entre les royaumes mérovingiens de Neustrie et d’Austrasie.
Avec l’ouverture en 1888 de la section Is-sur-Tille à Gray de la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray, Renève a partagé une gare avec Oisilly.
Ouverte pour les journées nationales de l’archéologie, la Halte Brunehaut a accueilli son millième visiteur dimanche après-midi. Pour fêter l’évènement, le champagne fut sablé avec les présents. Tout le long du week-end, les vidéos sur le camp romain de Mirebeau, la villa gallo-romaine de Renève où la reine Brunehaut connu une fin tragique, ont tourné en boucle à la satisfaction des visiteurs.
La Halte Brunehaut c’est 70 m2 d’exposition avec du mobilier d’une villa gallo-romaine du premier siècle, construite en même temps que le camp de la VIII ième légion installée en 68 à Mirebeau. L’occupation mérovingienne est confirmée par la présence d’un cimetière mérovingien à proximité.
Sont également exposés des outils de menuisiers, charpentiers, tuiles de production locales, et situation des tuileries artisanales est présentée.