En suivant la Venelle pas à pas, on arrive sur le territoire de la commune de Véronnes.
Véronnes est une commune française située dans le département de la Côte-d’Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle se compose des anciennes communes de Véronnes-les-Grandes et Véronnes-les-Petites, fusionnées en 1972. Les habitants sont appelés Véronnais et Véronnaises.
Véronnes se situe à proximité de la Haute-Marne (Champagne-Ardenne), à 270 m d’altitude, près du plateau de Langres. Son territoire est traversé par la rivière Venelle.
Les villes les plus proches sont, au nord, Selongey (6,9 km), Chalindrey (40 km), et Langres (50 km), à l’ouest, Is-sur-Tille (11 km), au sud, Dijon (30 km), et à l’est, Gray (34 km).
Véronnes est traversée par les routes D 28 (Courchamp-Dijon), D 28C (Véronnes-Til-Châtel) et D120 (Véronnes-Orville). L’autoroute A31 (Frontière franco-luxembourgeoise-Beaune) passe à 2,5 km à l’ouest de la commune, desservie par l’échangeur de Til-Châtel.
Les origines de Véronnes demeurent méconnues. Cependant, les substructions, les fibules, les lampes, les ossements calcinés et les quatorze squelettes, mis au jour par les archéologues au lieu-dit Grand-Châtelet, attestent de son existence à l’époque romaine.
Les plus vieilles traces écrites connues faisant mention des deux Véronnes, sont deux chartes de l’abbaye Saint-Pierre de Bèze, respectivement datées de 630 et de 830.
L’étymologie de Véronnes, renverrait à la racine celtique Ver, signifiant « alluvion ». Latinisé en Verona, ce toponyme serait donc dû à la géologie de la commune, terrasse alluviale de la Venelle.
Selon les époques et les écritures, le village de Véronnes-les-Grandes s’est appelé Vandovera, Vendobrensis, Verona, Veronae Magnae, Magnae Veronae, Verones, Varonnes, Varannes davant Trichastel, Varannez les Granz, Varonnes les Granz, Veroignes, Varennes, Varennes les Granz, les Grandes Varennes, Véronne, Vérones les Grandes, les Grandes Véronnes, Les Grandes Véronnes dites paroisse Saint-Caisard, Les Grandes Véronnes dittes Saint-Ceisard, ou encore les Verronnes.
De son côté, celui de Véronnes-les-Petites s’est appelé Verona, Varona, Parva Varona, Varonae Parvae, Varonnez les Petites, les Petites Varannes, Varennes les Petites, les Petites Varennes, les Petites Véron(n)es, Véron(n)es les Petites, Les Petittes Véronnes ditte paroisse Saint-Maurice, ou encore Saint-Maurice tout court (du nom du saint-patron du village).
Jusqu’à la fin XVe siècle, la partie de Véronnes-les-Grandes, sur la rive droite de la Venelle, se situe dans le duché de Bourgogne, tandis que la partie située sur la rive gauche appartient, avec Véronnes-les-Petites, au comté de Champagne. En revanche, au niveau ecclésiastique, les deux paroisses, la première sous le vocable de Saint Hilaire, et la seconde de Saint-Maurice, dépendent du doyenné de Bèze, et du diocèse de Langres, puis, après 1731, de celui de Dijon.
Les terres véronnaises de Champagne entrent dans le domaine royal en 1284, par le mariage de la comtesse Jeanne et du roi Philippe le Bel. Ils y abolissent le servage en 1294.
Quant à la partie bourguignonne, elle appartient à la famille de Bessey, sires de Til-Châtel, jusqu’en 1512, puis à la famille Tabourot jusqu’à la fin du XVIIe siècle, avant d’échoir à la famille de Saulx, comtes de Tavannes, qui cèdent la partie domaniale en 1726, et vendent la partie patrimoniale en 1738 à Jean Espiard de Vernot, sire de Venarey.
La Venelle se perd entre Veronnes et Lux pour resurgir avec une partie de la Tille à Bèze en résurgence type vauclusien qui forme une partie des sources de la Bèze.
1972 : Accords de fusion des deux Véronnes. Cependant les deux localités gardent leur indépendance administrative et il faudra attendre la fin du siècle pour que la fusion devienne officielle et effective.
Le général Nicolas Brulé (1758-1794), né à Véronnes-les-Petites, sera tué en Italie pendant les guerres de la Révolution.
Le patrimoine est remarquable avec l’église Saint Hilaire (XIIIe siècle), à Véronnes-les-Grandes, et l’église Saint-Maurice (XIIIe siècle), à Véronnes-les-Petites.