Sur le fil de l’histoire.

S’il fallait un fil conducteur pour ce blog, ce serait la transmission. Le thème de l’eau est très présent, vous l’avez remarqué. Mais pas seulement, il y a l’histoire locale, l’actualité d’aujourd’hui qui sera l’histoire de demain, et bien évidemment la mémoire d’un territoire. Ce sont les couleurs de la vie, les créations du jour qui irriguent également ce blog depuis plus de 10 ans.

L’histoire des mentalités et l’impact psycho-social des évènements reste largement à écrire. Faut-il tout dire, tout écrire ? Certes non.  Souvent on me dit : « ça tu ne le dis pas ! ».

Que faut-il écrire un opéra, une pièce de théâtre, une bande-dessinée, des chansons plusieurs romans pour raconter tout cela ? Roland Barthes disait qu’il fallait écrire une histoire de l’amour car les mots manquaient.

Où faire commencer l’histoire de la vallée de la Vingeanne, au paléolithique, au Néolithique, avec les gaulois ?

L’inspiration me guide. Mon père creusait son sillon avec sa charrue tirée par un cheval de trait comtois, je suis son exemple en sillonnant un territoire donné.

La Classe, l’œuvre.

Les musées départementaux de la Haute-Saône initient chaque année une résidence artistique dans le cadre du dispositif « La Classe, l’œuvre ! » mis en place par les ministères de l’Education Nationale et de la Culture. Projet d’envergure dans la saisons culturelle des musées, le but de ces résidences est de permettre à une ou plusieurs classes de s’intéresser aux collections conservées dans les différents musées tout en découvrant une pratique artistique. Ce projet d’éducation artistique et culturelle est valorisé à son issue par les élèves eux-mêmes vers le grand public lors de la Nuit Européenne des Musées.

Depuis septembre 2019, les élèves de 4e2 du collège Gaston Ramon de Dampierre-sur-Salon travaillent à la réalisation d’un court-métrage de fiction avec la vidéaste Fleur Frémont. Permettant de se plonger pleinement dans l’étude de trois périodes historiques : la Révolution Française, les années 1880-1890 et les années 1920-1930, la réalisation de ce film allie programmes scolaires, découverte des métiers du cinéma et des musées de manière ludique et pédagogique.

Après l’écriture du scénario et la mise en place du découpage technique, les élèves font actuellement le tournage des scènes dans les espaces du musée basés sur des reconstitutions d’anciens commerces (du 27 au 31 janvier). Avant la dernière étape du montage qui aura lieu en mars prochain, « ça tourne au musée ! ». Si certains élèves jouent les acteurs en herbe, d’autres s’essayent à la technique derrière la caméra, découvrant ainsi les métiers moins connus et pourtant essentiels du cinéma : son, éclairage, cadrage, scripte, accessoiriste. Le tournage a actuellement lieu dans diverses salles des musées départementaux de Champlitte choisies par l’artiste : le garage présenté au musée des Arts & Techniques mais aussi le café, la pharmacie et l’épicerie mis en scène au musée des Arts & Traditions Populaires sans oublier les salons du château de Champlitte. Ces différents espaces illustrant deux périodes séparées d’une quarantaine d’années, il a fallu pour les élèves écrire un scénario articulé autour de ces espace-temps différents. Les personnes intéressées pourront venir découvrir leur intrigue lors de la Nuit Européenne des Musées le 16 mai prochain. Mais avant cela, il reste encore pour les élèves à découvrir l’étape du montage en mars prochain !  

90 ans pour les jumeaux de la Vingeanne.

90 ans pour les jumeaux de la Vingeanne.

Comment vivait-on la gémellité autrefois dans une famille nombreuse à la campagne ? C’est la question à laquelle Paulette Corn u épouse Raphat et Roger Cornu ont répondu.

Le 24 février, Paulette Raphat, née Cornu, habitante d’Orain, agricultrice retraitée, et son frère jumeau Roger Cornu, agriculteur retraité, habitant de la ferme de Provenchères, sur le territoire de la commune de Montigny-Mornay-Villeneuve, ont fêté leur anniversaire en commun. Cela a été l’occasion d’aborder le thème de la gémellité autrefois dans le cadre d’une famille nombreuse au sein du monde rural.
Paulette Cornu, épouse Raphat et son frère Roger Cornu sont nés jumeaux, le 24 janvier 1930 à la ferme de Provenchères près de Montigny-sur-Vingeanne, à la lisière avec le département de la Haute-Saône. Ce sont les enfants de Marie-Paule (1902-1990) et d’Henri Cornu (1898-1993), agriculteurs à la ferme de Provenchères. La famille comptait 11 enfants, quatre enfants étaient jumeaux. Les enfants ont été séparés pour être élevés. « Je n’ai jamais été élevée avec mon frère jumeau. » confie Paulette Raphat. Cette dernière, a été élevée par sa tante Yvonne Lenoir à Orain. « J’ai été gâtée par cette jusqu’à l’âge de 9 ans à Orain, chez ma tante,. après je suis allée chez mes grands-parents à La Villeneuve-sur-Vingeanne. C’était plus dur. Je devais garder les vaches tout en apprenant mes leçons .Je suis revenue à l’âge de 14 ans à Provenchères pour travailler jusqu’à l’âge de 22 ans. Je n’ai pas eu d’enfance commune avec mon frère Roger. Cependant on a manqué de rien. Dans une famille nombreuse, avec plusieurs jumeaux.le secours des oncles et tantes pour élever les enfants de famille nombreuse était nécessaire. » : explique la soeur jumelle de Roger Cornu. Paulette était scolarisée à Orain, dans sa prime enfance, et Roger quant à lui était scolarisé au Prélot village voisin sur la commune de Champlitte-et-Le Prélot. « Nous allions au Prélot à bicyclette, notre institutrice nous enseignait le solfège et le code la route. Les cours étaient d’un excellent niveau. les enfants apprenaient bien au Prélot » : précise Roger Cornu ému, et complice avec son épouse qui a compris ce qu’il voulait dire et l’a exprimé à sa place.
La gémellité était vécue comme normale par ces jumeaux. « J’ai eu sept enfants, dont deux jumelles ma fille Delphine a eu des jumeaux. C’est quelque-chose qui revient à chaque génération dans la famille » : note Paulette.
Plus que la gémellité, c’est la séparation qui a marqué ces enfants jumeaux.

Une Saint Rémi dignement fêtée à Selongey.

À Selongey, l’association Saint-Rémi a organisé, comme chaque année, depuis vingt et un ans, la fête de son saint patron.

La fête patronale de saint Rémi à Selongey, a été composée d’une procession au sein de la ville, animée par les sonneurs de trompe de la Combe aux Biches de Selongey, puis suivie d’une messe au sein de l’église saint Rémi et, enfin, d’un repas, qui a également contribué à animer cette célébration. Une messe solennelle a été célébrée par le père Bernard Lachaise.
Les sonneurs des Trompes de la Combe aux biches ont ont fait vibrer les voûtes de l’église dans une dimension spirituelle
« La statue de pierre de Saint Rémi, a été sculptée en 2002 par Christian Morlot. La bannière de la procession a été réalisée par les dames de la paroisse. » : a confié Raymond Brunot, président de l’association Saint Rémi président depuis 1996.
Chantal Begeot, célèbre carillonneuse a pu utiliser, à l’occasion cette fête les 48 cloches du clocher de Selongey.
La statue de saint Rémi est passée des mains de Carmen et Gaétan Gambini, à celles de Françoise et Jean-Rémi Louet, où elle sera honorée toute l’année. La tradition veut que la statue de saint Rémi soit transmise tous les ans à une nouvelle famille.
La volonté de l’association saint Rémi reste d’organiser cet événement qui est désormais un moment important dans la vie de la ville. Cette fête de saint Rémi, célébrée au sein de l’église éponyme n’est pas réservée uniquement aux croyants puisque la procession s’étend dans les rues de Selongey entre la cure et l’église, elle peut être suivie par tous les habitants de la ville de Selongey et des environs, d’ailleurs des habitants du secteur de Fontaine-Française avaient fait le déplacement.
À l’issue de la cérémonie, l’association Saint-Rémi a offert le verre de l’amitié.

Un dépôt de pain est mis en place sur la commune d’Orville.

Un dépôt de pain a lieu chaque samedi, de 9 h 30 à 10 heures, à Orville, au 29 route départemental 974, chez la famille Lomberget. ce dépôt de pain est effectué par Philippe Antoine boulanger au 35 rue de l’hôpital à Sacquenay. « Les commandes sont effectuées au préalable par les clients, qui peuvent venir chercher leur pain à ce dépôt de pain. » : précise Philippe Antoine. C’est une initiative de la commune. « Lors d’une séance de créativité, il y deux ans, l’idée de la création d’une tournée pour le pain à Orvile avait été évoquée par les orvillois. Cela s’est concrétisé cette année. Les gens viennent toute la matinée retirer leur pain. » : confie Benoit Berny, maire d’Orville. Une dizaine de famille ont été attirées par cette formule pour avoir du pain frais le samedi. Téléphone de la boulangerie L’acadienne au 35 rue de l’hôpital à Sacquenay : 03.80.75.89.81