De l’école monastique aux pâtisseries de Gabrielle Randrianasolo à Bèze.

Gabrielle Randrianasolo a ouvert dernièrement une pâtisserie à Bèze à l’enseigne Gabrielle Pâtisseries dans une partie des locaux de l’ancienne école monastique.

Lorsque le visiteur arrive à Bèze, place de Verdun, il ne peut s’empêcher d’admirer la façade de l’école monastique. Cette façade de l’école monastique de Bèze, telle qu’on pouvait l’admirer en 1912 est visible de nos jours. Cette façade a failli partir pour les États-Unis en 1913. Ce bâtiment a été sauvé de la démolition et il a obtenu son classement par les Beaux-arts en 1914. Gabrielle Randrianasolo et son mari Patrice Martin la font revivre.
Gabrielle Randrianasolo, âgée de 45 ans, est pâtissière et habitante de Bèze. Son mari Patrice Martin 47 ans travaille avec elle. La pâtissière a tout un parcours derrière elle. Venue, de Nice, initialement formée en gestion de production en usine, elle a ensuite trouvé du travail en service informatique. Dans ce cadre, elle a effectué une mission dans une société bourguignonne, et s’est installée en Côte d’Or. « Je suis peut-être la pâtissière la plus informatisée du secteur. La pâtisserie est une passion. J’ai passé mon CAP de pâtissière en 2018. J’ai toujours voulu faire de la pâtisserie. C’est une reconversion réussie. J’ai trouvé ce local assez grand à Bèze sur Le Bon Coin. Nous sommes installés mon mari et moi afin de créer notre entreprise et habiter sur place. » : confie la pâtissière.
La pâtissière a de nombreux clients de Bèze, de passage, des touristes et des habitants des villages environnants. « Toutes nos viennoiseries sont faites maison, avec de la farine bio, du sucre de canne bio, des œufs de poules élevées en plein air, du sel de Guérande et du beurre de baratte AOP. » : précise Gabrielle Randrianasolo.
Un dépôt de pain est présent à la pâtisserie, le pain vient de la boulangerie Colas de Selongey, et le samedi de la boulangerie Les Champs du destin de Sacquenay. Un laboratoire a été installé. La vente s’effectue dans un chalet, place de Verdun, en attendant la fin des travaux, comme la municipalité l’a autorisée.
Gabrielle Randrianasolo a des projets professionnels. « Un salon de thé est prévu à l’avenir à l’intérieur de l’ancienne école monastique. » : note l’artisane.

Horaires :
Le mercredi matin de 7h à midi.
Le jeudi et vendredi 7h 12h puis 16h 19h
Le samedi et dimanche 7h 19h.
Téléphone : 06.86.85.42.14
Courriel : info@gabrielle-patisseries.fr
Site : http://www.gabrielle-pâtisseries.fr

Succès pour le repas des ainés à Saint-Seine-sur-Vingeanne.



Samedi, à la salle des fêtes de Saint-Seine-sur-Vingeanne, soixante aînés se sont rassemblés à l’occasion d’un repas offert par la municipalité. Christian Charlot, maire de Saint-Seine-sur-Vingeanne, a accueilli les ainés de plus de 65 ans, pour ce moment de détente, à la fois sympathique et convivial. Le repas a été servi par le comité des Fêtes de Saint-Seine-sur-Vingeanne. Guy Prétet, 88 ans était le doyen de ce repas. .

Des gazetiers dijonnais.

Des gazetiers dijonnais.

Il y avait au XVIIIème siècle à Dijon, une profession délicieuse, celle de gazetier. « Le Mercure dijonnois » était une gazette tenue par les deux frères Micault, Jean-Baptiste né en 1711 et son frère Claude né en 1720. C’est ce que nous apprend le précieux livre : « Les célébrations de Bourgogne. »

La gazette des frère Micault était réputée pour être salée et bavarde. C’est le rôle de la gazette. Du premier janvier 1748, au 30 juillet 1789, la gazette fourmille d’informations. Le journal commence avec la promotion d’Henri-Charles de Saulx, comte de Tavannes à la lieutenance-générale des armées du roi, l’arrivée d’un rhinocéros à Dijon, le mariage de mademoiselle Fyot de Lamarche et du marquis de Paulmy, duels, exécutions capitales, rien n’est épargnés aux dijonnois. Les murmures de la ville de Dijon sont chuchotés de la gazette. à Notre-Dame de Dijon, et l’arrestation et l’emprisonnement de deux sergents de la Milice dijonnaise qui avaient par dérision jeté des haricots dans les rues de Dijon.  Panégyrique, dithyrambes, et portraits au vitriol de notables lors des nécrologies sont la coutume.  On apprend que de Brosses était : « peu regretté du barreau de Dijon», parce que plus homme de lettres que magistrat.  Charles de Brosses, comte de Tournay, baron de Montfalcon, seigneur de Pregny et Chambésy, de Vezin et de Prevessin, dit « le président de Brosses », est un magistrat, historien, linguiste et écrivain français né à Dijon le 17 février 1709 et mort à Paris le 7 mai 1777. Je vous laisse découvrir la suite sur ce livre : Les célébrations de Bourgogne de l’Académie des Sciences Arts et Belles-Lettres de Dijon, personnages et évènements remarquables de Bourgogne au fil des siècles.

Des projets au programme à Fontenelle.

Des projets au programme.

Dimanche, à la salle des fêtes, Isabelle Quirot, maire de Fontenelle, a présenté ses vœux aux habitants de la commune. La réfection de la salle du conseil et du secrétariat est en projet, ainsi que la réfection de la porte de l’église. Ses travaux feront l’objet de demandes de subventions. « Ces projets seront réalisés ou non, en 2020. » : a précisé Isabelle Quirot.
Le poste source rapporte 14 700 euros annuellement à la commune. Un poste-source est un poste de transformation électrique appartenant à ENEDIS permettant l’interconnexion entre le réseau de transport d’électricité et le réseau de distribution de l’énergie.
Le Projet Ringo de RTE va voir le jour, à côté du poste source d’ENEDIS. La vente de parcelle pour ce projet a rapporter 15 000 euros à la commune de Fontenelle. Il existe trois sites en France, pour initier ce projet. Le projet Ringo est un projet novateur de stockage d’électricité. Le site de Fontenelle sera pionnier en ce domaine.
« Je serai candidate à ma succession les 15 et 22 mars prochains. » : a confié Isabelle Quirot.