La nostalgie a le vent en poupe.

La nostalgie a le vent en poupe, pourquoi ? La nostalgie a même une radio. Des pages Facebook lui sont consacrée, comme : « La page désuète et surannée ». Des collectionneurs fréquentent les brocantes ou les vide-greniers à la recherche de l’objet rare ou manquant. Cet objet du passé, tant recherché, c’est : « La madeleine de Proust ; » Tout le monde recherche l’objet désiré. L’effet recherché, est de retrouver la mémoire du passé, afin que rien ne se perde. Certains nostalgiques essaieront de faire des gaufres au feu de bois avec le gaufrier à l’ancienne, comme les grand-mères autrefois. Dans ce cas, il faut avoir la bonne recette et le tour de main.

Nous voyons fleurir les associations : « Passion d’antan », « A la recherche du temps » : qui organisent des fêtes qui ont pour but de fédérer les habitants des communes.  Certaines associations collectionnent les objets d’autrefois et procèdent à des reconstitutions historiques de scènes du temps passé.

A travers la nostalgie, les personnes recherchent quelque-chose de perdu. Un temps qui ne reviendra jamais. Souvent j’entends l’expression : » C’était le bon temps ! ». Le temps de l’insouciance, certainement ou le temps d’une douceur de vivre recherchée. Il ne s’agit pas de la  nostalgie nom d’un âge d’or comme certains le prétendent, je dirais a contrario qu’il s’agit de la nostalgie d’un paradis perdu. Déjà chez Tite-Live, il y avait la nostalgie des premiers temps de Rome, là il s’agissait d’un mythe de l’âge d’or. Auguste, selon les penseurs de l’époque du début de l’empire romain devait amener le nouvel âge d’or.

Le paradis serait plutôt une vie de choses simples, une quête de nouvelles espérances en retrouvant les traditions du passé, sans oublié une nostalgie de la pureté et d l’innocence de l’enfance chère à toutes les personnes nostalgiques du passé et de leur propre enfance. Nostalgie d’autant plus importante que ce passé semble correspondre à l’apogée d’une civilisation. La fin de la République romaine correspond à ce point de rupture, où l’on regarde le passé avec nostalgie. La compilation historique de Tite-Live n’a pas d’autres objectifs que de mettre en valeur la puissance évocatrice du passé utilisée afin de permettre la naissance d’une nouvelle aube.

Le paradis perdu recherché, c’est l’espoir d’un monde meilleur, plus sain, plus sécurisant, plus bienveillant, où l’homme a toute sa place. Les objets du passé ne sont que les vecteurs d’un retour vers une société plus agréable. Nous  prêtons au passé cette vertu qui serait à remettre au gout du jour afin d’être bien tout simplement. Les objets ou les ambiances recherchées par nostalgie, ont pour but de recréer un monde idéal avec des racines qui permettent à l’homme de se poser dans un présent fier de ses origines et ouvert sur l’avenir.

La télévision dans nos vies.

Mes parents n’avaient pas la télévision. Elle est apparue à la ferme en 1978. Avant j’allais le mercredi entre 1976 et 1978, regarder les Visiteurs du mercredi, chez mon oncle Jojo. Les visiteurs de Noël étaient particulièrement aimés des enfants. Il m’est arrivé d’aller regarder : »Au théâtre ce soir », chez la Jeanne Curé. Je me souviens des soirées du Nouvel an animées par Guy Béart et des programmes de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier.

La télé est un média moins prisé, cependant j’aime bien le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, les informations régionales de France 3 Bourgogne, et BFM Business le matin, c’est très intéressant.

Le premier logo TF1 est apparu en 1935 et a duré jusqu’en 1937. A l`époque, la chaîne Radio-PTT Vision a également été lancée. C’était un carré noir avec un disque blanc orné d’ondes symboliques à l’intérieur. Ce disque contenait des lettres “PTT” en noir à l`intérieur. Le disque était encore à l’intérieur de l`expression “RADIO VISION”. En 1939, la radio et la télévision ont été retirées de PTT en entreprise d’état séparée “Radiodiffusion nationale”. La chaîne de télévision TV Radio PTT a été rebaptisée en “Radiodiffusion nationale Télévision”. Le nouveau logo sous la forme d`un carré noir et blanc avec une image de l’opérateur, sa caméra et une danseuse.

Pendant la guerre, le canal a reçu un nouveau logo qui existait entre 1943 et 1944. Il a été créé par les représentants de l’Allemagne nazie qui occupaient la France. A l`époque, le canal a été rebaptisé Fernsehsender Paris, et son logo noir et blanc représentait une image de la Tour Eiffel avec des ondes au-dessus de l’image. En 1944- 1949, le canal était appelé RDF Télévision Française. Son logo était déjà sous la forme d’une carte de la France avec un point marquant Paris, d’où les ondes symboliques dispersaient en mots “Télévision Française”, et l’image de la crucifixion se trouvait au-dessous.

De 1949 à 1959, le canal était connu comme RTF Télévision. Le logo a été conçu sous la forme de l’abréviation “RTF”, dans lequel la lettre “T” a dominé sur les lettres voisines “R” et “F”. Sous le sigle, on a écrit: “Radiodiffusion-Télévision Française”. Le logo est resté noir et blanc.

En 1959, le canal a changé son logo pour un sigle plus élégant sur un fond noir. Les lettres blanches ont été dépeintes en abréviation “RTF”. Toutes les lettres ont été à l’intersection de 3 ellipses en lignes minces. En dessous, le mot “Télévision” a été présenté en lettres fleuries.

De 1964 à 1975, le canal était appelé Première Chaîne de l’ORTF. Le logo n’a pas changé. Seule la lettre “T” a été enfermée dans une ellipse, et a été fait en trait renforcé et il marquait la lettre “O”.

De 1975 à 1984, le canal était nommé déjà TF1. Son logo est devenu en couleurs. C’était l’abréviation TF1 sur un fond jaune. La première lettre était bleue, la seconde violette et la troisième rose. Les lettres ont été dessinées d’une forme plus volumétrique.

De 1984 à 1987, le logo de la chaîne a changé de nouveau. Il est devenu bicolor sur un fond noir avec des lettres bleues.

De 1987 à 1990, le fond du logo a été changé en jaune.

Depuis 1990, le logo de la chaîne n’a pas changé, car le nom du canal en lettres blanches sur le fond bleu et rouge. Les nuances du bleu et du rouge, ainsi que le type de lettres ont changé seulement en 2006 et 2013 respectivement….

René Krémer maire sortant n’a pas été réélu à Bèze

Dimanche 28 juin au bureau de vote du Cellier des Moines a eu lieu le deuxième tour des élections municipales à Bèze. Le taux de participation était de 63 %. René Krémer, maire sortant et tête de liste majoritaire au premier tour, a obtenu 159 voix. Cécile Blein, de la liste d’opposition a obtenu 206 voix et a été élue. Il y a quatre votes nuls et six voix pour Yasmine Gibert.

Des sacs à dos pour les écoliers à Selongey.

Jeudi 25 juin, comme chaque année la municipalité de Selongey a offert un sac à dos aux élèves de CM2 partant pour le collège. Les sacs à dos ont été remis aux élèves par Annick Niporte, adjointe aux affaires scolaires à la mairie de Selongey, Antoinette Graff qui a occupé cette même fonction dans le mandat précédent et Patrice Herbillon directeur de l’école élémentaire de 7 classes du groupe scolaire Jean Ferrat de Selongey. 12 garçons et 12 filles soit 24 élèves répartis dans les 3 classe de Marie-Hélène Tatu, Patrice Herbillon et de Cyrille Michaud, ont bénéficié de ces sacs à dos offerts par la municipalité de Selongey.

Laëtitia et julien se sont dit oui.

Samedi, à la mairie de Selongey, Annick Niporte, adjoint au maire de Selongey, officier d’état-civil par délégation, a uni par les liens du mariage Laëtitia Joblon, née à Dijon, le 2 mars 1983, sans profession, et Julien Pinguet, technicien de recherche, né à Dijon, le 16 octobre 1984, tous deux domiciliés à Selongey.
Le mariage a été célébré en présence des témoins : Sylvain Pinguet, conducteur de machine domicilié à Neuilly-lès-Dijon, Jean Bernard aide-soignant domicilié à Courtivron, et Aurélien Joblon, sans profession domicilié à Selongey.

Saint Martial.

En fin juin vent du soir, pour le blé bon espoir.
Quand saint Pierre laisse de la pluie à saint Martial,
Saint Martial donne des essaims autant qu’il en faut.

Saint Martial évêque de Limoges (IIIe siècle)

Nous avons sur lui deux biographies aussi fantaisistes l’une que l’autre, écrite l’une au VIIIe siècle, l’autre au XIe. Il serait le cousin de saint Pierre. Petit enfant, c’est lui que Jésus avait montré aux apôtres comme modèle sur le chemin du ciel. Il vint en Gaule prêcher cette Bonne Nouvelle qui avait marqué son enfance.

Saint Martial, base Palissy, ministère de la culture

La réalité historique est sans doute mieux servie si l’on considère qu’il y eut un saint Martial, évêque de Limoges dans la deuxième partie du IIIe siècle, dont on ne sait que peu de choses. La vérité est meilleure que les imaginations légendaires.
« On sait très peu de choses sur saint Martial. Originaire sans doute d’Orient, envoyé par un pontife romain, il arrive en Limousin, il prêche à Toulx-Sainte-Croix, à Ahun. Parvenu à Limoges, il s’y fixe, fonde un centre chrétien, convertit un certain nombre d’habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l’agglomération. Il réalise quelques voyages d’évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes. Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.
La légende de Saint Martial est constituée au Xe siècle par les moines de l’Abbaye de Saint Martial qui veulent accroître les prestige de leur saint patron en en faisant un disciple du Christ, envoyé en Gaule par Saint Pierre. Cette légende est combattue au XVIIe et XIXe siècles, cependant saint Martial est bien un des premiers missionnaires de la Gaule et le fondateur de l’Église de Limoges. » (source: Les débuts du christianisme en Limousin – diocèse de Limoges)

Illustration: statue église paroissiale Saint-Martial, © Monuments historiques, 1991
Le même jour sont fêtés Alpinien et Austriclinien qui étaient 2 de ses prêtres. Alpinien est le saint patron de la commune de Saint-Alpinien – 23200 près d’Aubusson, diocèse de Limoges.
« Saint Martial, évêque de Limoges, est un des saints les plus populaires de l’Aquitaine. Aujourd’hui encore vingt-trois villages portent son nom, et de nombreuses paroisses lui sont dédiées. Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le fondateur du siège épiscopal de Limoges. Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l’époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec le Christ dont il aurait été l’un des disciples. Aujourd’hui son histoire, débarrassée de légendes qui s’étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement. A la suite de Grégoire de Tours on admet qu’il fut un des sept évêques envoyés de Rome en Gaule vers les années 250. En effet les informations fournies par Grégoire de Tours ont été confirmées par les fouilles menées à Limoges en 1960-1961. Elles ont permis de retrouver la crypte de saint Martial contenant deux sarcophages monolithiques en granit, que les archéologues ont daté de la période allant du IIIe au Ve siècle: l’un serait celui de saint Martial, l’autre celui d’un des prêtres qui le secondait. Ces découvertes recoupent la chronologie établie par Grégoire dans son ‘Histoire des Francs’ (I,30). Saint Martial était particulièrement honoré à Bordeaux. On conservait à la basilique Saint-Seurin son bâton pastoral que l’on portait en procession durant les épidémies. Une église de la ville lui est dédiée et un village de la Gironde porte son nom. » (Histoires de la sainteté en Gironde – diocèse de Bordeaux – texte en pdf)
Un internaute nous écrit: « Je me suis retrouvé de manière providentielle dans une église dédié à St Martial. Cette église se situe en Ariège, aux Cabannes sur la route de l’Andorre. Dans le chœur 5 grandes fresques murales relatent la vie de St Martial. Il est présenté effectivement comme l’enfant montré en exemple aux Apôtres, mais aussi comme celui qui tenait le panier contenant les pains et les poissons lorsqu’ils furent bénis par le Christ, mais encore comme celui qui tenait le linge servant à essuyer les pieds des Apôtres après que Jésus les ait lavés, également comme celui qui fut envoyé en Gaule par St Pierre et enfin, à un âge avancé, le Christ lui serait apparu pour lui annoncer que le soir même il l’aurait rejoint dans les cieux. J’ignore quelles sont les sources du peintre, mais il ne me semblait pas inutile de vous relater cette anecdote. »
– L’église de Demigny (71) renferme un vitrail représentant St Martial.
À Limoges, vers 250, saint Martial, évêque.

Le château de Rosières

Le château de Rosières.

Le château de Rosières est un manoir fortifié (ou maison forte) situé sur la commune de Saint-Seine-sur-Vingeanne (située à trois kilomètres du lieu), en Côte-d’Or, à proximité de la Vingeanne (rivière) et de la départementale D38. Il est situé en Bourgogne-Franche-Comté.

Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 juin 1927 d’un classement depuis le 28 janvier 1930. Dès le XIe siècle, le nom de Rosières apparaît dans différentes chartes. Il désigne alors une « grange », c’est-à-dire un domaine d’exploitation rurale attaché à une seigneurie. De provenance ducale, le fief de Rosières aurait été concédé en 1321 (ou 1320 ?) à la première famille porteuse du nom de Saint-Seine par Eudes IV, duc de Bourgogne, en échange de la grange d’Estaule (à Saint-Seine-sur-Vingeanne). De 1321 à sa mort en 1350, Pierre de Saint-Seine bâtit le domaine. Au XVe siècle, pour faire face aux dangers que représentent les guerres incessantes qui ravagent la contrée, le manoir est fortifié avec l’agrément du duc. Il peut servir de refuge aux cultivateurs du domaine menacé. Le donjon semble ainsi avoir été terminé en 1445. En 1474, on parle de la « maison forte » de Rosières. Elle est alors possédée par Pierre et Guillaume de Saint-Seine. Les armoiries des Saint-Seine, peintes ou sculptées au XVe siècle, se retrouvent dans la bâtisse. Après plusieurs ventes et successions, le domaine revient en 1682 à Claude-Bernard de Maillard, marié à Anne-Reine Mallot du Bousquet. Celui-ci effectue divers réaménagements ponctuels à la fin du XVIIe siècle. On note ainsi la présence de ses armoiries et de celles de son épouse au sommet des profonds ébrasements de certaines baies. Il décide également la construction d’un pavillon classique à proximité de l’édifice médiéval. L’ensemble change encore de mains au XVIIIe siècle : il est la propriété de Claude Bernard, co seigneur d’Attricourt qui l’achète en 1708, puis de Jean Verchère et Agnès de Richemont qui le reçoivent en donation (1728) et finalement, cinq ans plus tard, de Jean Chanteau, secrétaire à la chambre des comptes de Dôle qui l’achète en 1733. Au milieu du siècle, le château retourne à nouveau à la famille de Saint-Seine en la personne de Bénigne Le Gouz en (1752).

Le château est finalement acheté en 1980 par la famille Bergerot. Les propriétaires actuels l’exploitent en chambres d’hôtes. Il est ouvert à la visite toute l’année de 10h à 19h et propose des activités pour enfants (chasse au trésor).

Maintenant entouré de bâtiments d’exploitation agricole, le domaine de Rosières (manoir, basse-cour et communs) était autrefois entouré de murailles qui baignaient dans le fossé d’enceinte. On a aussi signalé un double rang de fossés et d’escarpement séparés par un terre-plein. Dans l’escarpe même du rempart, s’ouvrait un souterrain fermé d’une porte, maçonné en voûte de cave, et qui reliait, dit-on, Rosières à une maison de Saint-Seine (?).

Le principal élément de l’ancienne maison forte est un imposant donjon (21 m de long sur 13,50 m de large) des XIVe siècles et XVe siècles. Du fond des fossés subsistants jusqu’à la toiture, les murs, épais de 1,80 m, ont une hauteur de 19 m. Ce donjon « carré », bien préservé, présente tous les éléments caractéristiques des fortifications du Moyen Âge : ceinture de mâchicoulis en accolade à consoles formées d’un triple tore, chemin de ronde complet, échauguettes sur trois angles (il n’en subsiste qu’une de nos jours, à l’angle nord-ouest), meurtrières… Une grosse tour quadrangulaire (XIVe siècle) renforce le quatrième angle (sud-ouest) du donjon. Aujourd’hui, cette dernière n’a plus sa haute toiture à 4 pans surmontée d’un lanternon qui lui donnait une allure de clocher pittoresque comme en témoignent les peintures murales du pavillon (XVIIe siècle). Le donjon, lui, est couvert d’une toiture de pavillon à 4 pans reposant sur une magnifique charpente en chêne d’origine. Les combles sont très développés : hauteur de 12 m avec cheminée centrale comprenant 6 conduits.

Le bâtiment abrite une très belle salle de réception avec une cheminée du XVe siècle et des baies et un plafond peint du XVIIe siècle. Dans ce donjon, on note aussi la présence d’une ancienne cuisine avec anneaux de suspension dans la voûte, de cheminées monumentales, d’un escalier à vis,… Il abrite surtout plusieurs chambres, aujourd’hui utilisées en chambres d’hôtes : la chambres « des ducs », entièrement refaite au XVIIe siècle par les Maillard (alcôve en anse de panier, armoiries et tableaux peints sur les embrasures des fenêtres), une chambre du XVe siècle possédant un carrelage verni avec quatre couleurs différentes et une double porte d’entrée à plis de serviettes simples, une autre chambre du XVe siècle avec cheminée, écusson à gaude de la Maison de Saint-Seine (mais fenêtre avec banc de pierre du XVIIe siècle) ainsi qu’une dernière, du XIVe siècle, au sommet de la tour quadrangulaire de flanquement (fenêtre à meneau et plafond composé de poutres en chêne côte à côte). Cette dernière tour abrite une pièce, dite « la prison », avec 4 anneaux dans la voûte et 2 meurtrières.

Le domaine de Rosières comprend également un colombier à pied (garni intérieurement de boulins), une porte charretière ouverte dans une tour fortifiée couverte d’une toiture de pavillon (du XVe siècle, elle était autrefois précédée d’un pont-levis), une chapelle, dite la « Saint-Georges », près de laquelle habitait un prêtre desservant ainsi que des divers bâtiments loués à des cultivateurs.

Le pavillon du XVIIe siècle, construit par Claude-Bernard Maillard et sa femme Anne-Reine Maillot du Bousquet, est agrémenté de fresques. On y admire une vue du château au XVIIe siècle ainsi que les armoiries des Maillard-Bousquet.

Des jardins ont également été aménagés.

Saint Pierre et Paul.

Saint Pierre.

Pape (1er) – apôtre (✝ 64)

Quand saint Pierre ne lave le chemin, saint Martial le fait comme il faut.
Saint Pierre et saint Paul pluvieux, pour trente jours sont dangereux.
S’il pleut la veille de saint Pierre, la vinée est réduite au tiers.
Saint Pierre et saint Paul lavent les rues de saint Martial.
De saint Paul la claire journée, nous dénote une bonne année.
Saint Pierre pluvieux, trente jours douteux.

Saint Pierre et saint Paul: On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l’Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul.
Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade.
Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain.
Tous deux verront leur vie bouleversée par l’irruption d’un homme qui leur dit: « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre. » ou « Saul, pourquoi me persécutes-tu? »
Simon devenu Pierre laisse ses filets et son foyer pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres.
Pierre reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Paul, ravi jusqu’au ciel, entend des paroles qu’il n’est pas possible de redire avec des paroles humaines.
Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient: « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ: « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. »
Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l’Église: « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Paul devient l’apôtre des païens.
Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
Illustration: Saint Pierre écrivant – Enluminure – Guiard des Moulins, Bible par Environnement et Patrimoine.
Solennité des saints apôtres Pierre et Paul. Simon, fils de Yonas et frère d’André, fut le premier parmi les disciples de Jésus à confesser(*) le Christ, Fils du Dieu vivant, et Jésus lui donna le nom de Pierre. Paul, Apôtre des nations, annonça aux Juifs et aux Grecs le Christ crucifié. Tous deux annoncèrent l’Évangile du Christ avec foi et amour et subirent le martyre sous l’empereur Néron; le premier, comme le rapporte la tradition, fut crucifié la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale, en 64; le second eut la tête tranchée et fut enseveli sur la voie d’Ostie, en 67. Le monde entier célèbre en ce jour le triomphe de l’un et de l’autre avec un honneur égal et une même vénération.
(*) c’est-à-dire ‘proclamer sa foi’ (voir le glossaire)

Martyrologe romain

En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication !Saint Augustin – Sermon pour la fête des saints Pierre et Paul.

Saint Pierre et saint Paul : on ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l’Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul.
Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade.

Saint Paul Saint Apôtre (Ier siècle.)
Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain.
Tous deux verront leur vie bouleversée par l’irruption d’un homme qui leur dit: « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre. » ou « Saul, pourquoi me persécutes-tu? » Simon devenu Pierre laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres.
Pierre reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
Paul, ravi jusqu’au ciel, entend des paroles qu’il n’est pas possible de redire avec des paroles humaines.
Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient: « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. »
Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ: « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. »
Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l’Église: « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »
Paul devient l’apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.
Le 29 juin 2008 s’est ouverte l’année Saint Paul, l’occasion de (re)découvrir celui qui fut un géant de l’évangélisation et qui est aujourd’hui un témoin pour notre temps.
Illustration: Sur les pas de saint Paul – 2008 pèlerinage du diocèse d’Evry – mosaïque de l’église Saint Sauveur in Chora.
Chronique d’un voyage contrarié: la rencontre de Paul avec le Christ sur le chemin de Damas, vidéo sur la WebTV de la CEF.
Le 2 Juillet 2008, le Saint-Père est revenu sur la figure de l’Apôtre des gentils, auquel est consacrée l’année paulinienne inaugurée le 29 juin (conclusion le 29 juin 2009). Il est un exemple « de totale consécration au Seigneur et à son Église, de grande ouverture à l’humanité et à ses cultures… Pour comprendre ce qu’il dit aux chrétiens d’aujourd’hui, il faut revenir sur le contexte dans lequel il vécut et agit… ».
Saint Paul, a rappelé Benoît XVI, venait « d’une culture particulière et certainement minoritaire, celle d’Israël et de sa tradition… nettement différenciée du contexte général, ce qui pouvait avoir deux conséquences: la dérision, qui pouvait aller jusqu’à l’intolérance comme jusqu’à l’admiration ». Deux facteurs ont cependant favorisé l’action de Paul: la diffusion de « la culture hellénistique, devenue après Alexandre le grand patrimoine de la Méditerranée orientale et du Proche-Orient », et « la structure politique et administrative de l’empire romain » qui unifiait les peuples. « La conception universelle qui lui est propre donna sans nul doute une impulsion fondamentale à la foi en Jésus-Christ… La situation historique et culturelle et le milieu d’où il venait influèrent sur ses choix et son projet ».
Puis le Saint-Père a rappelé que Paul a été appelé « l’homme des trois cultures », regroupement de ses origines juives, de la langue grecque et de son statut de citoyen romain, dont témoigne son nom latin Paul. On trouve aussi dans sa formation intellectuelle la philosophie stoïcienne, dominante à son époque, porteuse « de hautes valeurs humaines et morales qui seront inclues par le christianisme ». Et puis, c’était un moment agité par une crise de la religion traditionnelle, principalement sous ses aspects mythologiques ou sociologiques.
Après avoir fait un premier survol du climat culturel de notre premier siècle, Benoît XVI a dit qu’on ne pouvait pas correctement comprendre Paul sans le replacer dans un contexte intellectuel juif et païen à la fois, où il s’est forgé une personnalité qui dépasse ce cadre et lui donne une dimension historique et idéale, originale… Mais il en va de même pour le christianisme même plus généralement dont l’Apôtre est un paradigme de premier ordre, et de qui nous pouvons toujours et encore apprendre ». (Source: VIS 080702 390)
Paul a rencontré le Ressuscité.
Le 3 septembre 2008, le Pape a parlé de la conversion de l’Apôtre des gentils. Benoît XVI a d’emblée souligné qu’elle advint au début des années 30 de notre ère, durant une période de persécution de l’Église primitive. Elle constitua un épisode décisif de la vie de saint Paul.
On dispose de deux sources pour comprendre ce qui se produisit, la plus connue étant le récit de Luc dans les Actes, qui parle de la lumière tombée du ciel, de la chute de Paul, de sa cécité. « Le Christ ressuscité lui apparut comme une lumière vive qui, s’adressant à Paul, transforma sa pensée et sa vie même… Cette rencontre, qui est au cœur du récit de Luc, modifia radicalement sa vie au point qu’on peut parler d’une réelle conversion ». Puis le Saint-Père a indiqué que les épîtres mêmes constituent la seconde source. Allant à l’essentiel, elles ne fournissent pas de détails sur les circonstances de l’évènement: « Tout le monde savait que le persécuteur était devenu un fervent apôtre du Christ, non par réflexion mais à la suite d’un fait violent, la rencontre avec le Ressuscité en personne ».
Le Pape a alors souligné que plusieurs écrits de Paul établissent que l’apparition du Christ fut le fondement de tout son apostolat et de sa nouvelle vie, même s’il ne considérait pas l’évènement comme une conversion proprement dite. La raison est très claire, a expliqué Benoît XVI, « la transformation de son existence ne fut pas le fruit d’un processus psychologique, d’une évolution de la réflexion intellectuelle et morale… Elle fut causée par la rencontre avec Jésus-Christ…et la conversion de saint Paul ne peut s’expliquer autrement. Les analyses de l’esprit ne sauraient éclairer et résoudre le problème. La clef pour comprendre l’évènement se trouve dans la rencontre même ».
Pour les chrétiens, a ajouté le Pape, le christianisme « n’est pas une nouvelle philosophie, une nouvelle morale. On n’est chrétien que si l’on rencontre le Christ, même s’il ne se manifeste pas de manière aussi éclatante qu’avec Paul dont il fit l’Apôtre des nations. Nous pouvons rencontrer le Christ en lisant l’Écriture, en priant, en participant à la liturgie de l’Église, toucher le cœur du Christ en sentant qu’il touche le notre. C’est cette relation personnelle, cette rencontre avec le Ressuscité, qui fait de nous de véritables chrétiens », a conclu Benoît XVI. (source: VIS 080903 410)
Solennité des saints apôtres Pierre et Paul. Simon, fils de Yonas et frère d’André, fut le premier parmi les disciples de Jésus à confesser(*) le Christ, Fils du Dieu vivant, et Jésus lui donna le nom de Pierre. Paul, Apôtre des nations, annonça aux Juifs et aux Grecs le Christ crucifié. Tous deux annoncèrent l’Évangile du Christ avec foi et amour et subirent le martyre sous l’empereur Néron; le premier, comme le rapporte la tradition, fut crucifié la tête en bas et inhumé au Vatican, près de la voie Triomphale, en 64; le second eut la tête tranchée et fut enseveli sur la voie d’Ostie, en 67. Le monde entier célèbre en ce jour le triomphe de l’un et de l’autre avec un honneur égal et une même vénération.
(*) c’est-à-dire ‘proclamer sa foi’ (voir le glossaire)

Martyrologe romain

En un seul jour, nous fêtons la passion des deux Apôtres, mais ces deux ne font qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. Aimons donc leur foi, leur existence, leurs travaux, leurs souffrances ! Aimons les objets de leur confession et de leur prédication !Saint Augustin – Sermon pour la fête des saints Pierre et Paul

Une passion pour les cartes d’état-major.

Dans ma chambre à la cité universitaire, j’avais affiché deux cartes au 1 :25 000 ème que l’on appelait abusivement cartes d’état-major, ces dernières, étaient au 1/ 80 000ème. Il s’agissait bien évidement de cartes IGN (Institut Géographique National). J’ai toujours aimé la cartographie, nous devions être également cartographe.

Je rêvais devant ces cartes, en regardant les forêts, les bois, les friches, les cours d’eau et lieu-dit de cette géognosie.

J’ai collectionné les cartes, je me suis passionné également pour la matrice et la cadastre. Je pense qu’un travail sur les cartes géographiques et géologiques est porteur d’une certaine poésie. Pour être cartographe, il faut avoir une bonne vision, être soigneux, et avoir un certain goût artistique, compétences que j’admire.

Les cartes avec leurs couleurs chatoyantes sont intéressantes, elles plaisent à l’œil, surtout les cartes géologiques. Il y a un travail très intéressant à réaliser  sur la qualité des sols, que nous pourrions qualifier de pré-agronomique, il s’agirait d’amender les sols selon leurs qualités par l’apport d’éléments naturels utilisés comme intrants.

Le rêve devant une carte est une invitation à la promenade, un outil pour randonneurs avérés. J’ai étudié les cartes allemandes de la région utilisées par la Wehrmacht, elles ont aspect moins moins attrayants. Ce n’était pas leur objectif me direz-vous, elles avaient objectif militaire avant tout, là il s’agissait de cartes d’État-major.

Voici un écrit que je partage avec vous, chers lecteurs :« L’Institut Géographique National a été brutalement créée le 1er Juillet 1940 pour succéder au Service Géographique de l’Armée (SGA), lui-même créée en 1887, après l’une des plus sévères défaite militaire que la France ait connue au cours de son histoire.

Il s’agissait, en tout premier lieu, d’échapper au contrôle des autorités allemandes d’occupation qui allaient intervenir.

C’est ainsi que le SGA a été brusquement « civilisé », le jour même de la parution du décret portant sa suppression, en transférant l’ensemble de ses personnels et matériels à l’IGN.

L’ENSG a été créée quelques mois plus tard, par décret du 08 avril 1941, pour assurer la formation des différents personnels techniques civils (ingénieurs, techniciens supérieurs et techniciens) destinés à l’IGN.

Ainsi les disciplines de bases des sciences géographiques que sont la Géodésie, la Photogrammétrie, la Télédétection, la Topographie et la Cartographie sont enseignées à l’ENSG dans les différents cycles de formation initiale.

Outre ses formations, fortement marquées à l’origine par l’emprunte des besoins militaires en cartes topographiques, l’ENSG a étendu sa mission en formant de nombreux élèves étrangers, notamment ceux des pays africains francophones ayant accédé à l’indépendance, ainsi que des géographes militaires (officiers et sous-officiers) présentés par leur organisme d’appartenance, et des étudiants à travers des modules adaptés à leurs cursus universitaires.

Pour mieux comprendre la longue tradition dont l’IGN et l’ENSG sont en quelque sorte les héritiers, il faut rappeler que la réalisation de la première carte topographique couvrant la totalité de la France fût décidée par Louis XV qui chargea Cassini de Thury d’engager les travaux correspondants. Cette carte, dite « Carte de Cassini » fut réalisée à l’échelle de 1 ligne pour cent toises (soit environ 1/86 4000e) en gravure sur cuivre de 1756 à 1815.

La carte suivante dite « carte de l’État-Major » au 1/80 000e, initiée par Napoléon, marqua une étape importante en adoptant de nouvelles conventions, notamment pour l’expression du relief à l’aide des hachures, et en améliorant considérablement la carte de Cassini.

Elle fut produite de 1818 à 1878.

Ainsi, durant 122 ans, les cartes de Cassini et les cartes « d’État-Major » furent réalisées à l’aide du même procédé de la gravure sur cuivre (appelée aussi « taille douce ») qui exigeait une grande finesse d’exécution et une grande dextérité (la carte était gravée à l’envers) mais ne permettait qu’une édition monochrome, la plaque de cuivre gravée constituant la plaque d’impression.

L’achèvement de la couverture à 1/80 000e correspond sensiblement au développement de la photographie qui permit alors de s’affranchir du dessin sur le support d’impression en réalisant le tracé sur un support intermédiaire (papier armé d’abord, plastique ensuite) reproductible par procédé photomécanique.

Ainsi, la rédaction cartographique a pu se faire par planches séparées, indispensable pour une impression en couleurs.

Dans les années 1950, la mission de base de l’IGN était encore la production de la carte topographique au 1/25 000e (connue encore aujourd’hui sous l’appellation abusive de « carte d’État- Major » par référence à la carte militaire au 1/80 000e).

Cette carte au 1/25 000e (plus de 2000 coupures pour couvrir la totalité du territoire métropolitain) était toujours dessinée à la main en 1950 et nécessitait de ce fait, un goût et des aptitudes particulières. C’est pourquoi, un cours préparatoire au concours de recrutement des dessinateurs cartographes était alors organisé pour permettre aux futurs candidats d’être confrontés aux exigences du métier et d’être renseignés sur les qualités requises.

Le profil du candidat idéal était le suivant :

– avoir la chance de posséder un excellente acuité visuelle, pour apprécier le 1/10e de millimètre à l’œil nu correspond à la précision graphique exigée ;

– en outre, le futur dessinateur devait percevoir le relief en vision stéréoscopique et ne pas être atteint de daltonisme ;

– avoir le bonheur d’être doté d’une grande habileté manuelle, comparable à celle des graveurs d’antan.

En effet, le maniement d’outils spécifiques comme le tire-ligne double, triple, pour tracer des traits parallèles courbes (les routes sinueuses par exemple) demandait des dispositions naturelles que l’ont pouvait développer grâce à la technique, mais qu’on ne pouvait pas créer ex nihilo.

Au final, on peut dire que le dessinateur cartographe idéal a été celui qui était capable d’allier la rigueur géométrique et le sens artistique.

À la fin des années 50, une nouvelle technique de rédaction est apparue, nommée « le tracé sur couche » qui était l’aboutissement de recherches en vue d’obtenir une qualité d’exécution aussi parfaite que celle de la gravure sur métal.

L’idée venait du procédé dit « de la glace blanchie » inventé au siècle précédent et qui consistait à étaler sur une glace une solution aqueuse, sur laquelle était reporté le fond provisoire à rédiger.

La couche était alors finement entamée à l’aide de pointes fixées sur une monture pour obtenir une image en négatif.

Mais la fragilité, le poids, l’encombrement et aussi l’absence d’instrument permettant les tracés de lignes doubles, constituaient un sérieux handicap qui ne permit pas à ce procédé d’être développé.

Il a donc fallu attendre les nouveaux produits issus de la chimie des plastiques, pour que le procédé du tracé sur couche puisse prendre son essor industriel et devenir la technique universelle de rédaction cartographique jusqu’à l’arrivée de la grande mutation technologique liée à l’informatique dans les années 90.

La couche à tracer est constituée d’un support plastique transparent, stable et dure, recouvert d’une mince pellicule, elle aussi plastique, tendre et translucide, sur laquelle est reportée l’image du fond provisoire (minute ou maquette) à rédiger suivant les conventions adoptées.

C’est cette mince pellicule qui est entamée par l‘outil traceur (inspirée de ceux des graveurs).

Pour obtenir une image conventionnelle en négatif (comme dans le cas de la glace blanchie) directement reproductible par contact photographique.

Le tracé doit être exécuté sur une table lumineuse, pour laisser passer la lumière dans les parties dégagées et contrôler son travail.

Les instruments utilisés étaient alors de trois types :

– des pointes fines montées sur manches ou sur trépieds ;

– des couteaux simples, doubles ou triples de largeurs variables ;

– des anneaux composés de deux pieds fixes et d’un troisième pied pivotant recevant les différents types de couteaux. Ces anneaux pouvaient recevoir une loupe en leur centre.

La technique du traçage sur couche s’est avérée être la meilleure et a supplanté toutes les autres techniques de dessin des traits.

La production des cartes à grande échelle a permis d’éditer des cartes à plus petites échelles – il faut rappeler ici que plus l’échelle est petite, plus la portion d’espace représenté est grande.

Ainsi au 1/25 000e les deux traits d’une route distants de 1 mm sur la carte, soit 25 m sur le terrain. À l’échelle du 1/1 000 0000e, ce même millimètre sur la carte représente 1 km sur le terrain.

Cette notion d’échelle est primordiale : en fonction de la variation de celle-ci, la réalité de la représentation du terrain sera modifiée pour être adaptée « au plus juste » dans cet ensemble d’informations dont il faut rendre compte de manière cohérente…

Certains détails seront décalés, d’autres simplifiés, ou schématisés, d’autre encore regroupés ou supprimés. Cette opération délicate de ramener l’image à ses traits essentiels, s’appelle la « Généralisation ».

Une bonne généralisation doit s’efforcer en premier lieu de limiter les altérations de positions provoquées par l’adaptation des tracés à l’échelle du document final.

Si à grande échelle le « jeu » consistait à donner le maximum de détails compatibles avec la surface papier et la lisibilité du document, la « généralisation » conduit inévitablement à éliminer l’information secondaire au profit de l’information indispensable à la compréhension du sujet.

Les altérations d’une carte ne sont pas uniquement dues à la généralisation – elles proviennent aussi du choix d’une projection, c’est-à-dire du choix du système mathématique qui permet de passer de la sphère terrestre à la surface plane de la carte.

Cette translation engendre des déformations inévitables, d’autant plus sensibles qu’on représente une grande surface de l’image terrestre ». :

Claude Vuillecot,

Septembre 2010

Saint Irénée.

Le jour de la saint Irénée, c’est l’un des plus beaux de l’année.

Evêque et martyr (✝ v. 201)

Saint Irénée de LyonIrénée venait d’Asie Mineure comme beaucoup d’autres dans cette vallée du Rhône. Dans sa jeunesse, il avait été disciple de saint Polycarpe de Smyrne qui avait été lui-même un disciple de saint Jean l’Apôtre. C’est peut-être ce qui lui donna le sens aigu de la tradition dans l’Église: transmission d’homme à homme du dépôt de la foi. On le retrouve à Lyon. On ne sait pourquoi, car il ne s’est pas expliqué sur les raisons de son voyage. On ne sait pas non plus comment il échappe à la grande persécution qui décime les Églises de Lyon et de Vienne. Etait-il en mission à Rome comme on l’a dit? En tous cas, il succède à saint Pothin l’évêque de Lyon , mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Églises. Un grand danger le préoccupe: les doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement. Elles nient l’Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l’intégrité de la foi. Eglise Saint Irénée, LyonSaint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit. Armé par cette connaissance approfondie de l’adversaire, il rédige un important traité « Contre les hérésies » pour réfuter ces doctrines ésotériques. En même temps, il intervient auprès du pape pour l’empêcher d’exclure de la communion de l’Église les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l’Église romaine. Il n’oubliait pas que son nom signifie: « le pacifique ». L’intelligence, la charité et le sens de la Tradition apostolique resplendissent dans ses œuvres. Il fut le premier grand théologien de l’Église d’Occident et mourut peut-être martyr.
Illustration: église Saint Irénée, Lyon.
…Selon son enseignement, la foi de l’Église doit être transmise de manière à apparaître telle qu’elle doit être, c’est-à-dire « publique », « unique », « pneumatique », « spirituelle »… (Saint Irénée de Lyon – Benoît XVI – audience du 28 mars 2007)
Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:
Eusèbe de Césarée … reprend des éléments d’écrits d’Irénée en partie perdus. Il le présente comme ‘presbytre de la communauté de Lyon’ (paroikia) quand la persécution éclate en 177. Il succède à Pothin l’évêque martyr.
Mémoire de saint Irénée, évêque et martyr, vers l’an 200. Comme l’écrit saint Jérôme, il fut, dans sa jeunesse, disciple de saint Polycarpe de Smyrne et conserva fidèlement la mémoire du temps des apôtres. Il était prêtre de Lyon quand il succéda à l’évêque saint Pothin et on pense qu’il a été aussi couronné de la gloire du martyre. Il a exposé sans relâche la Tradition apostolique et publié un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies pour défendre la foi catholique.
‘Le malade et son entourage dans la Bible’ (extraits)
– Saint Irénée: «La Gloire de Dieu, c’est que l’homme vive, c’est l’homme debout»
– L’aventure du paralytique descendu par le toit (Lc 5, 17-26). «Lève-toi, prends ta civière et marche» (Lc 5, 24).
De nombreux saints ont souffert dans leur corps, de nombreux saints ont soulagé les douleurs des hommes…
Le lépreux blasphémateur que saint François soigna d’âme et de corps
Rituel du sacrement des malades: Seigneur Jésus, Tu as dit à Tes Apôtres d’imposer les Mains sur les Malades.
Que ces pistes de réflexions éclairent ceux qui exercent la profession de kiné!

Il est meilleur et plus utile d’être ignorant et de peu de savoir, mais de s’approcher de Dieu par l’amour, que de se croire savant et habile au point de se trouver blasphémateur à l’égard de son Seigneur pour avoir imaginé un autre Dieu et Père que Lui.Saint Irénée – Contre les hérésies II.26