Colette Bongarzone née Bouteille est décédée.

Colette Bongarzone née Bouteille est décédée.

Colette Bongarzone a eu une vie bien remplie, très dévouée elle a fait face à de nombreuses difficultés avec beaucoup de courage et d’abnégation. La famille Bongazone est bien connue dans le secteur de la Vingeanne.

Colette Bongarzone née Bouteille, est née à Poinson les Fayl le 21 août 1933. C’est au sein de ce village qu’elle passe sa vie à servir sa famille.
A 16 ans à peine, elle perd sa maman et prend alors en charge l’ensemble des tâches du foyer.
Elle se maria le 2 août 1952 avec Antoine Bongarzone, dans sa commune natale. Le jeune couple héberge sa grand-mère Angèle jusqu’à son décès en 1962.
Elle consacre sa vie à son foyer avec ses trois enfants Danielle, Francis et Frédérique ainsi qu’aux travaux administratifs de l’entreprise de travaux publics de son époux Antoine.
Le décès de son fils Francis le 23 juillet 1987 est une épreuve douloureuse qu’elle surmonte avec résilience en continuant de s’impliquer dans les deux piliers de sa vie : la vie d’entrepreneur de son mari et sa famille.
Malgré son attachement pour la Haute-Marne, elle n’hésite pas à partir à l’aventure et s’envole vers l’Amérique du Nord où elle visite les Etats-Unis et le canada pour fêter ses 60 ans.
Sa passion pour la langue et la culture française qui s’exprime à travers les mots croisés et le scrabble a eu raison de nombreux dictionnaires. Les plantes et les fleurs occupent également une place à part dans sa vie, la rangée d’hortensias devant sa maison témoigne de cette passion.
C’était avec beaucoup de bonheur qu’elle recevait ses enfants , petits enfants et arrières petits enfants autour de sa table généreuse tout en gardant les secrets de « ses tours de mains ».
Enfin, Colette est toujours restée très dévouée pour ses 5 petits enfants et ses 4 arrières petits enfants qui lui ont retourné cette affection bienveillante jusqu’à la fin de sa vie le 22 août 2020.
L’entreprise Bongarzone est bien connue dans le secteur de la Vingeanne, cette entreprise autrefois dirigée par le mari de Colette, Antoine Bongarzone a réalisé et effectue toujours de nombreux chantiers de travaux public dans le secteur de la Vingeanne et en Côte d’Or en général.
Les obsèques de Colette Bongarzone ont eu lieu le 26 aout.

A son époux et sa famille nous présentons nos condoléances.

Du régionalisme.

Depuis toujours régionalisme et centralisme s’affrontent. Un jeu entre les provinces et la Nation s’est établi. On connait l’opposition jacobins et girondins.

La Gaule était constituée de peuples rivaux. Dans notre région il y avait les Eduens et leurs alliés Mandubiens, Les Séquanes et les Lingons.

Rome a créé les provinces dites romaines. Notre province était entre Lyonnaise et Germanie. Les invasions barbares ont balayé ce centralisme administratif romain.

Les invasions barbares changent la donne. Les Burgondes ont possédé la grande Bourgogne des sources de la Saône à la Provence.

Par un jeu de bascule Clovis a unifié la Francie (le pays des Francs. Les enfants de Clovis ont morcelé l’héritage. Charlemagne a unifié un empire, divisé à sa mort. Ses enfants se sont partagé son empire (Francie Occidentale, Lotharingie, Germanie).

En 987, Hugues Capet, roi de France, ne possède qu’un modeste domaine. De ce morcellement naquit la féodalité, avec les grands seigneurs féodaux. La France est à nouveau morcelée.

Les rois de France voudront sans cesse agrandir leur royaume et leur pouvoir « L’Etat c’est moi » : a dit le Roi Soleil « Nec Pluribus Impar ». Cette politique a eu son apogée avec Louis XIV et l’absolutisme. C’est la défense du Pré Carré cher à Vauban.

 La Révolution n’a pas changé de politique centralisatrice, c’est l’exaltation de la Nation et la naissance du Jacobinisme victorieux sur les Girondins.

 Napoléon 1er va plus loin, il propose le code civil, et s’appuie sur les préfets. Ce centralisme voit son apogée entre la deuxième partie du XIXème siècle et la première partie du XXème siècle. Paris capitale et « Ville-Lumière » est au centre de cette étoile vers laquelle tout converge : route, chemins de fer puis autoroutes. C’est le triomphe de l’Etat-Nation. Le sentiment de l’appartenance du citoyen à une Nation est fort, il est pensé en haut lieu grâce à l’établissement de la conscription et de l’école républicaine, qui forge un socle commun d’enseignement.

Dans la seconde partie du XXème et notre époque contemporaine, sans s’en apercevoir, nous avons changé d’ère.  Les deux guerres mondiales ont pesé lourd. L’avènement de l’Europe, et l’émergence du pouvoir des régions, la refonte des chefs-lieux de canton (petits Paris au cœur de la campagne française) ainsi que la disparition  de la conscription, ont réduit l’idée nationale au profit du régionalisme voir du provincialisme. Les drapeaux régionaux fleurissent aux fenêtres parfois au côté du drapeau européen.

Les drapeaux nationaux refleurissent régulièrement, lors des cérémonies patriotiques, les célébrations des exploits sportifs nationaux justement.

L’Etat-Nation et les régions ne sont pas toujours d’accord. Un autre acteur est  présent le conseil départemental. Le « mille feuilles » administratif français est constitué de la commune, de la communauté de communes, du canton, du département, de la région, et enfin de l’Etat.

C’est même plus compliqué : Saint-Maurice-Sur-Vingeanne, petite commune française, appartient au canton de Saint Apollinaire, à la communauté de communes Mirebellois et Fontenois, au PETR Val de Saône-Vingeanne, au département de la Côte d’Or, à la région Bourgogne-France-Comté, et à la République Française.

Saint-Maurice-sur-Vingeanne adhère également au Syndicat des Eaux et d’Assainissement de la Haute Vingeanne et je dois en oublier.

Les équipes dirigeantes des différentes instances sont renouvelées par le jeu démocratique.

Histoire et histoires.

Il y a la grande histoire et les histoires, mythes, contes ou légendes. Qui dit légendes dit traces d’histoire, pas histoire.

Je fais bien la différence entre l’Histoire avec ses faits avérés et ses sources recoupées et les histoires légendaires racontées au coin du feu par les grands-mères à la veillée autrefois.

Les mythes, contes et légendes nous distraient, nous amusent, ils sont sans prétention. L’histoire est une des sciences humaines, les légendes font partie du domaine de littérature.

Les auteurs régionaux se sont souvent inspirés des légendes locales. La littérature régionale est un peu le parent pauvre de la littérature. Avec le retour du merveilleux. Les légendes, qui irriguent le monde régional des lettres ont le vent en poupe.

Fable

La mouche et la toile.

La mouche vole.

Elle ne voit pas.

L’araignée qui tisse sa toile.

Elle ne touche plus le sol.

La mouche, étoile est sur la toile.

Elle a mis les voiles.

Elle est collée là.

Elle ne dérange personne.

Pendant qu’elle est là.

Le téléphone sonne.

La mouche tremble d’effroi.

L’araignée tient sa proie.

La main déchire la toile.

La mouche sort de son voile.

Elle s’échappe fièrement.

Elle vole libre au firmament.