La mort, les morts et les pratiques funéraires en Bourgogne autrefois.

J’ai vu ce jour un bénitier ancien avec une croix en cuivre et une coquille en opaline. Ce bénitier avait une fonction particulière dans la maison où je l’ai vu. Il servait au sein du rituel des morts. Lorsqu’il y avait une personne décédée dans la maison. La famille, les voisins les amis venaient se recueillir. Les visiteurs prenaient un rameau de buis, sur lequel je reviendrai, et faisaient le digne de croix devant le défunt installé sur son lit de mort. Ce rameau de buis était auparavant trempé dans l’eau bénite, dans ce bénitier particulier. Ces bénitier étaient très anciens, et restaient dans les familles. Ils étaient vendus par les colporteurs qui allaient de fermes en fermes. Ces colporteurs souffraient souvent d’une infirmité et c’était leur seule chance de gagner leur vie.

Les rameaux étaient bénis le jour des Rameaux, justement. Dans notre région, c’est du buis. Dans le midi, c’est de l’olivier, ailleurs ce sont des palmes.

Lorsqu’il y avait un défunt dans la maison, il fallait arrêter l’horloge comtoise, couvrir les miroirs. Les familles faisaient cela durant la période où l’âme du mort erre entre le monde des vivants et celui des morts, période qui s’arrête avec l’inhumation. On voilait les miroirs et tous les objets brillants car ils peuvent perturber l’âme qui hésite entre les deux mondes.

Arnold van Gennep a travaillé sur ce sujet. Albert Colombet.

Au XVII ème siècle, la belle mort, est une mort préparée, le mourant a pensé à sa mort, et a réfléchi à ce sujet, il a prié pour le repos de son âme, et reçu l’extrême-onction. Cette vision de la mort a duré dans le temps. L’extrême-onction est un sacrement de l’Église catholique, destiné aux fidèles en péril de mort, de nos jours les mots ont changé on parle de sacrement des malades. Ce sacrement a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le viatique, est l’eucharistie, corps du Christ, donnée à un mourant, pour le passage d’un monde à l’autre.

La rose des bois.

Deux personnes passèrent devant chez moi.

Je travaillais, je rentrais mon bois.

J’empilais le bois, et ‘attendais l’hiver.

Ces personnes déclamèrent ces vers :

« Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté. »

La via Francigena en rêve.

Cette nuit, j’ai rêvé à la via Francigena. Des célébrités marchaient sur la Via Francigena. Cette voie, était reconnue comme les chemins de Compostelle. La via Francigena avait obtenu, dans mon rêve, cinq pages dans gala, et Champlitte était à l’honneur avec des personnalités. Il y avait un coup de projecteur sur la région. C’était un doux rêve.

Les écorces

Les écorces de bois, servent à allumer le feu.

Un jour, ce fut un mot incompris du maître.

J’expliquais ce mot de tout mon être.

Les élèves cherchaient ce mot entre eux.

Personne ce jour ne comprenait ce mot.

Je me sentais étranger avec mes maux.

Je me sentais étranger dans mon pays.

Dans la classe, un élève incompris.

A la manière des étrangers en France.

Suscitant une incompréhension immense.