Au jour de sainte Colette, commence à chanter l’alouette.
À sainte Colette, on voit à vue d’œil, au sureau pousser les feuilles.
À la sainte Colette, siffle siffle l’alouette.

Les haies sont là pour l’avenir.

C’est rien de la dire.

Restaurer les paysages bocagers.

De Bourgogne-Franche-Comté.

Taille tôt taille tard, il n’est que taille de mars.
Quand en mars il pleut dru, il n’a pas assez plu.
À la sainte Olive, ne verra point la grive.
Souvent, à la saint Adrien, le froid mord le bout des doigts.
À la saint Adrien, froidure ne gèle que les nains.

La vie est d’un grand prix.

Souvent elle varie.

Bien fol qui s’y fie.

A la fin, nous disons merci !

Bonhomme ne regarde jamais ton blé en mars, ta fille en mai.
De Saint Casimir la douceur fait peur aux jardiniers et aux laboureurs.

Est-ce la fin des frimas?

Le printemps est-il là ?

Les fleurs nous disent oui.

Ainsi va la vie, c’est inouï.

À la saint Guénolé, au taureau ferme le pré.
À la sainte Cunégonde la terre redevient féconde.
À sainte Cunégonde le tonnerre, annonce un deuxième hiver.
S’il gèle à la saint Guénolé, au taureau ferme le pré.

Le moine Jean a écrit la chronique de Bèze.

Écrivain reconnu et aimé, il était très à l’aise.

J’écris modestement cette chronique sympa.

En espérant évidemment que le lecteur la lira.

À la saint Charles, la gelée parle.
À la saint Joavan dans nos pays, les pies commencent leur nid.
Si mars commence en courroux, il finira tout doux, tout doux.
À la saint Jacob, dans nos pays, les pies commencent leurs nids.
Mars venteux ; vergers pommeux.

Certains parmi vous se sont inquiéter de ne plus voire l’éphéméride et surtout les petits poèmes et m’ont écrit. Des rendez-vous matinaux m’ont empêchés de tenir cette chronique pendant quelques jours. J’espère pouvoir la tenir à l’avenir. Je ne sais pas si le moine Jean, qui tenait sa chronique de Bèze à l’abbaye a manqué de l’écrire certains jours ?