Historique du blog

J’ai ouvert ce blog le 28/06/08 afin de publier les légendes et les mythes, que je voulais faire connaître. Pendant un long moment je n’ai plus écrit sur ce blog. En mai 2009, je suis devenu correspondant de presse. J’ai écrit l’article sur le remembrement. La totalité du résumé du mémoire de maîtrise que j’avais écrit ne fut pas publiée. Il me fut proposé de mettre un lien à l’article afin de renvoyer le lecteur vers un récit augmenté. Sur ce blog, je poste toujours des articles relatifs aux mythes et légendes. J’y ai ajouté des éléments de biographies que je souhaitais partager car ils étaient pour la plupart introuvables ailleurs sur le net. De plus il y a également les renvois et les compléments des articles que j’envoie au BP. Sur ce blog, je consacre une grande place à l’actualité et à l’histoire locale: il y a un certain nombre d’informations sur les villages du canton de Fontaine-Française: Bourberain, Chaume et Courchamp, Dampierre/Vingeanne, Fontaine-Française, Fontenelle, Licey/Vingeanne, Montigny-Mornay-Villeneuve ,Orain, Pouilly sur Vingeanne, Saint- Maurice/Vingeanne, Saint-Seine /Vingeanne, Sacquenay et Chazeuil : une partie du canton de Selongey, Champlitte et son canton, le sud Haut Marnais. Is sur Tille et son canton peuvent être évoqué sainsi que la région dijonnaise ainsi que la Cote d’Or en général. Certains thèmes touchent toute la Bourgogne. D’autres  thèmes sont plus universels: comme les arts en général, l’art contemporain en particulier, l’agriculture, l’histoire, la géographie , la littérature, etc…

L’importance des haies pour l’environnement

Saint-Maurice-sur-Vingeanne

L’importance des haies pour l’environnement

Le conseil régional soutient les initiatives de plantations ou de restaurations de haies et de bosquets. Article publié le 24/08/09

De la graine au pain Sacquenay

L’EARL des Oisoles, maîtrise la filière de production agricole depuis le semis jusqu’à la transformation finale. Tout est produit, transformé sur place et commercialisé localement. 5 sortes de farines biologiques (froment, sarrasin, seigle, grand épeautre, petit épeautre) sont produites grâce au moulin présent dans la ferme. 4 sortes d’huiles biologiques (caméline, chènevis, colza, tournesol) de première pression à froid issues de la récolte familiale sont également disponibles sur place. Benoit Méot, pâtissier et confiseur de formation a diversifié ses activités agricoles afin de pallier le calme de l’hiver : (chocolats maison 100% beurre de cacao sans lécithine de soja sont fabriqués de novembre à avril). Il a installé sur l’exploitation une pâtisserie-confiserie de haute tenue comme on en trouve qu’en ville : le Murmure des Anges. Leurs produits sont en partie issus de la production agricole familiale : farines, œufs… . Les gourmets les comparent aux meilleurs connus dans la région. La boulangerie est installée au cœur du village. Elle se sert des produits de l’EARL des Oisoles pour l’élaboration des pains. Il y en a pour tous les goûts du plus classique au plus original. Les pains sont au levain naturel et cuit au four à bois. C’est un pain artisanal de saveur riche fabriqué par Arnaud Marin, boulanger. Ce pain est commercialisé sur les marchés et dans les magasins spécialisés. Le pain à l’épeautre a un gout unique, c’est une céréale ancienne résistante à la maladie et ne demandant que peu d’azote. En agriculture biologique, le parcellaire regroupé issu du remembrement et pouvant être entouré de haies permet une meilleur gestion des parcelles. L’avenir de cette agriculture passe sans doute par la formation d’îlot de parcelles vouées à l’agriculture biologique et évidemment par la commercialisation directe des produits du producteur au consommateur. Plus il y a d’intermédiaires plus le prix à payer est élevé pour le consommateur. Infos : EARL des Oisoles 10 rue de Malgouverne Sacquenay La Boulangerie les Champs du Destin 7 bis rue de la Montolle Sacquenay Marchés : vendredi Dijon et Besançon (centre) , samedi Beaune, Vesoul, Besançon (Palente). Article paru  dans le Bp, le samedi 14 novembre 2009 in extenso, ceci est un extrait.

L’ élevage plus qu’ un métier une passion

Cet article est paru le 11/12/09 sous le titre  » La vache, quelle passion ». Ils’ agit d’ un article au sujet du travail de sélection génétique bovine, concernant l’élevage de « charolaises » de Jacky Estivalet à Saint-Maurice sur Vingeanne.

Sélection génétique et élevage charolais

Mercredi  2 décembre à la salle des fêtes de Saint- Maurice Sur Vingeanne eut lieu  la réunion  d’une vingtaine d’éleveurs de bovins de race charollaise. Ces éleveurs étaient originaires  du canton de Fontaine-Française  et des environs (Cote D’Or et sud Haute-Marne) .Cette  rencontre était organisée par Coop Evolia dans le but de présenter les améliorations génétiques possibles en ce qui concerne la race charolaise. Coop ‘Evolia est située sur la commune de Fontaines, en Saône et Loire. C’est un acteur de la reproduction et de la génétique en Bourgogne, comptant 3200 adhérents. Cette coopérative est née de la fusion entre le centre d’insémination artificielle de Norges et celui de Verdun sur le Doubs. Cette cession fut suivie d’une présentation d’élevage par Jacky Estivalet  agriculteur à Saint -Maurice Sur Vingeanne.

Encadré :

Denis Ferradji, technicien, vaches allaitantes chez Coop Evolia :

«  La sélection des taureaux vise principalement 4 critères de sélection génétiques : la diffusion des gènes : «  vêlage facile »,  « sans cornes », « morphologie croissance »et du  gène : «  qualité maternelle de la mère  ». Toutes ces  catégories  sont  elles même évaluées par différents indices comme la fertilité, la croissance et la conformation. Grace au croisement de   taureaux améliorateurs  de la race avec des vaches présentant des qualités complémentaires, les éleveurs produisent des bêtes  ayant  un intérêt pour eux, et par ricochet pour toute «  la  filière viande ». Ces questions  de sélections génétiques  peuvent sembler arides, cependant, au-delà de l’intérêt qu’elles ont pour les éleveurs. Cependant la génétique ne suffit pas, les qualités d’un éleveur comme Jacky Estivalet qui bichonne ses charolaises, sont indispensables pour obtenir un bon résultat final avec un animal »

Jacky Estivalet éleveur de charolaises  à Saint Maurice Sur Vingeanne :

«  Des vaches allaitantes, sélectionnées,  comme celles  que j’ai présentées sont pour certaines un grand intérêt pour la sélection et d’autres  auront un intérêt pour la boucherie à terme. Les vêlages demandent beaucoup d’attention et de disponibilité. L’élevage, cela représente un travail important et c’est une passion. C’est aussi la recherche de la constitution d’un patrimoine génétique  pour un troupeau donné. Ce patrimoine peut  être transmis au même titre qu’une terre.  Les vaches produiront  durant leur vie notamment des taurillons ou baby réservés à la vente pour l’engraissement ou l’export. Je fais de la sélection  par insémination artificielle depuis plus de 20 ans, je commence à participer à des concours, et à développer des qualités comme « l’habitude à l’homme » et l’esthétique. »

Les semailles

De nos jours, le geste auguste du semeur, ou le modeste semoir de bois tiré par les chevaux a  cédé la place aux puissants tracteurs attelés à des semoirs de fortes capacités.

Ce que l’on sait moins, c’est que les semailles ont atteint un haut degré de contrôle et de technicité. Dans la plupart des cas, les agriculteurs choisissent la variété de blé à semer parmi un panel présenté par le technicien de l’organisme de collecte chargé de cette mission. Dans certains cas, dans le cadre de contrats, la récolte appartient déjà à l’acheteur qui impose ses exigences en matière de  pratiques culturales. Dans tous les cas, les organismes de collecte comme Dijon Céréales et le groupe Soufflet mettent en place la traçabilité. Il s’agit de suivre la production de céréales des semailles à la récolte, afin de déterminer l’origine et la composition de chaque sac de farine de qualité panifiable. Une procédure semblable existe en ce qui concerne l’orge de brasserie. Ceci occasionne, depuis quelques années maintenant un important suivi et des compétences nouvelles pour les céréaliers. Cette traçabilité s’inscrit dans un désir accru de sécurité alimentaire répondant à des impératifs légaux et à une exigence plus grande de la part du consommateur.  Cet article est paru dans le Bp en entier le 16/10 , ceci en est un extrait