La Vingeanne pas à pas

La Vingeanne pas à pas

Jean Robinet

Ce livre de Jean Robinet a d’abord été publié en 1966, sous forme de feuilleton dans le journal Le Bien Public. Cet ouvrage a connu au moins quatre rééditions depuis 1968. Cet ouvrage est présent dans presque chaque foyer de vallée de la Vingeanne. L’auteur a mené ce livre comme un reportage sur cette vallée en brossant une portait vivant de cette rivière de sa source à la confluence avec la Saône. Aucun méandre n’est oublié. Une description  de la géographie,  de l’histoire et des contes et légendes de cette région fait  mieux comprendre au lecteur ce paysage particulier et son évolution.  Aucun village n’est oublié depuis Aprey (Haute Marne) à Heuilley / Saône (Cote d’Or). Jean Robinet a réfléchi à ce livre dès l’époque durant laquelle il fut prisonnier de guerre, entouré de camarades férus de littérature. L’auteur a parcouru tous les villages situés le long du cours de la Vingeanne et a recueilli après des habitants, la mémoire des anciens. Ce livre est une aimable invitation à la promenade, à la flânerie le long de cette rivière. Cet ouvrage est une ode, un chant d’amour dédié à la Vingeanne, souvent personnifiée par l’auteur sous une forme féminine : « Là vint Jeanne… La Vingeanne… ». Ainsi commence la lecture de ce livre enchanté comme les histoires racontées autrefois lors des veillées.

Jean Robinet

Jean Robinet, est né le 20 janvier 1913 à Percey-le-Grand (70) à la limite de la Cote d’or et de la Haute Marne près du carrefour des trois provinces, et mort le 14 mai 2010 à l’âge de 97 ans. Il se définissait comme un écrivain paysan, un autodidacte, d’ailleurs, jean Robinet  était le président fondateur de l’Association Internationale des Écrivains Paysans. Il  était agriculteur en Haute-Saône, mobilisé en 1939, il est prisonnier en 1940 en Silésie et côtoie des jeunes gens épris de littérature. Il commence alors à écrire son premier ouvrage sur les emballages de colis lui étant envoyés.  Son premier roman, est publié à la libération chez Flammarion : (Les compagnons de labour Roman d’un paysan et de ses chevaux, Flammarion, Paris, 1946. (réédité  en 1983). J’ai lu et relu plusieurs fois ce livre. Après la guerre il s’installe dans une ferme à Saint-Broingt-le-Bois en Haute-Marne. Jean Robinet a écrit plus d’une trentaine d’ouvrages, et a apporté sa contribution à plusieurs journaux dont Le Bien public. Il publia plusieurs textes dans la revue Terroir de la Société Historique et Touristique de la Région de Fontaine Française. Pour ma part Jean Robinet m’a toujours encouragé à écrire.  Jean Robinet était une bonne personne, pour lui ce terme n’est pas usurpé. Sa disparition m’a particulièrement attristé.