Sully Pathurin

 

Sully Pathurin est un roman bourguignon écrit par Marie Jade.  Ce roman a été tiré à 25 exemplaires il y a un an et achevé d’imprimer le 29/06/2009 chez Didier Martory-Vos Impressions. Ce feuilleton, d’abord paru sous forme de feuilleton dans la presse locale il ya soixante douze ans,  a reçu le Grand Prix Littéraire de la ville de Dijon, présidé par Édouard Estaunié de l’Académie Française

Marie Jade  http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Jade

Marie Jade, (c’est nom de plume), a côtoyé de nombreux artistes.  Armand Seguin élève de Paul Gauguin a peint le portrait de Marie Jade enfant (retouché par Gauguin). Marie Jade a écrit plusieurs romans, a collaboré à de nombreux journaux. Marie Jade  a notamment reçu le  prix de poésie Vendémiaire. L’ensemble de son œuvre a été couronnée par un prix de l’Académie Française.

http://www.google.com/imgres?imgurl=http://nga.gov.au/exhibition/masterpiecesfromparis/Im

En 1928 ou 29 elle s’installe à Saint Maurice sur Vingeanne. En 1930, elle commence à écrire Sully Pathurin, un roman au sujet de la vie rurale à cette époque. Ce roman a été terminé en 1934 à Curtil Vergy et publié en 1937 dans la Bourgogne Républicaine, journal aujourd’hui disparu. La Bourgogne Républicaine est devenue Les Dépêches. Ce journal a été racheté par Le Bien Public.

Marie Jade (c’est son nom de plume, elle s’appelle en fait Gabrielle Vien) mêle réalité et fiction. Elle dépeint la société rurale de l’époque. Vers 1930 près de 70% de la population française est rurale. La majorité de cette population est paysanne. Marie Jade quitte Saint Maurice en 1932, village dans lequel elle s’est mariée avec Henry Bédet (Henry Jadoux). On sent à la lecture de ce livre son amour pour cette région au carrefour de 3 provinces. Elle vécu dans une propriété bordée par la Vingeanne, dans laquelle elle trouva l’inspiration. Ce feuilleton a été retrouvé par Jacques Desbois, à la bibliothèque municipale de Dijon et a été imprimé en édition limitée.

Ce roman rappelle Colas Breugnon, de Romain Rolland, Louis Pergaud et Gaston Roupnel, rien de moins. L’auteur pose le problème de l’hérédité, du désespoir, de l’angoisse, de la mort, de l’héritage, des rapports sociaux à cette époque, et des amours contrariées, de manière haute en couleur avec  une verve toute bourguignonne (d’adoption). Son style est claire, limpide comme l’eau de la Vingeanne, elle décrit de manière tendre et nuancée le caractère des gens du pays. Marie pose sur les paysages de la vallée de la Vingeanne un regard d’aquarelliste. C’est un roman à clé, certains villageois s’étaient reconnus dans les personnages fictifs… . Elle avait par exemple emprunté le prénom du héros à Sully Mielle, récemment décédé.

Courts extraits :

« Chaque fois qu’il revenait de peindre dans la campagne, M. Béchaud s’arrêtait sur le pont de pierre qui enjambe la rivière et relie la partie de Saint-Maurice au quartier qui s’enorgueillit de l’église. »

« Mes compliments Monsieur Sully Pathurin! Vous voici possesseur du plus beau domaine du canton. Ah!  Vous pouvez dire que votre grand père vous fait là un superbe cadeau!  Ça personne ne pourra vous le contester, c’était un homme remarquable, il a su mener son affaire en maitre cultivateur ; sans aucune défaillance. »

Ce roman pourrait bien connaitre une seconde vie prochainement sous une forme inattendue.

On peut se référer au site de sa petite- fille : http://rebeccazabriel.artblog.fr/r1258/MARIE-JADE/

 

 

Général Robert Loth

LOTH (Robert Armand, Joseph), Général (C.R.) (1898 – 1983). Né le 21 mai 1898 à Champlitte-et-le-Prelot (Hte-Saône). Fils de Maurice Loth, Professeur, et de Mme, née Fanny Contet. Mar. le 28 avril 1923 à Mlle Élise Cambet (2 enfants : Jacqueline (Mme Gérard Pinon), Chantal). Études : Lycée Victor Hugo à Besançon, puis il intègre l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr.

 

  II sort de Saint-Cyr en 1918. Sous-lieutenant(1918), lieutenant(1920), capitaine(1933), commandant(1941), lieutenant-colonel(1943). En 1943 il est lieutenant-colonel chef du 3e bureau du corps expéditionnaire en Italie. C’est en qualité de chef d’État-major du maréchal Juin qu’il participe à la bataille de Monte-Cassino. Il a écrit d’ailleurs un article sur cette bataille dans la revue « Terroir ».  Colonel, commandant le 4e régiment de Spahis Marocains (1944-45). Chef d’état-major de la 5′ division blindée (1945-1948), Commandant le groupement blindé n° 3 à Reims (1948-1950), Adjoint au général commandant la 5e division blindée (1950-1952), Général de brigade (1950), Commandant la 5e division blindée et la zone Centre en Allemagne (1952-1954), Général de division (1954), Adjoint au général commandant la 6e région militaire à Metz (1954), Chef de l’état-major particulier d’Emmanuel Temple (ministre de la Défense nationale, 1954-1955), Inspecteur général de l’arme blindée et de la cavalerie (janvier 1956), Général de corps d’armée (octobre 1956), Commandant le corps d’armée de Constantine (1957-1958).

  

   Décorations. : Grand Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45, Croix de la valeur militaire, Officier du British Empire, Bronze Star Medal.

   Le général de corps d’armée Loth était également grand officier de la Légion d’honneur.

Il aimait se reposer à Saint-Maurice dans ce coin de Bourgogne proche de sa Comté natale et il a souhaité établir sa dernière demeure au cimetière du village de Saint-Maurice sur Vingeanne.Il habita la meme maison que Marie Jade, une trentaine d’années plus tard. Cette maison appartenait à son gendre Gérard Pinon.

Marie Jade

« Marie Jade, de son vrai nom Marie, Gabrielle Vien de Saint-Maure, est une journaliste et écrivain française, née en 1886 à Pontgibaud et décédée en 1980 à Ploumanach (22).

Pendant son enfance à Paris avec sa mère Elizabeth de Saint-Maure, elle côtoie le gratin intellectuel (Gauguin, Rodin, Mallarmé, Picasso, entre autres) et Armand Seguin, élève de Gauguin qui fera son portrait alors que le Maître y travaillera l’arrière-plan dont la fenêtre. Ce tableau se trouve aujourd’hui au Musée d’Orsay : Gabrielle Vien par Armand Seguin)

  Veuve à l’âge de 20 ans, avec deux fils (Georges et Pierre), elle entreprend une carrière internationale de chanteuse lyrique sous le nom de Mary Christian. D’une liaison restée secrète, elle aura un autre fils, Christian (qui sera adopté plus tard par Marc de Gastyne) D’un mariage de 10 ans avec Marco de Gastyne, elle aura une fille Marie-Claire qui deviendra elle-même écrivain et poète mais sans être jamais reconnue. Après leur séparation, elle devient journaliste, conférencière, romancière, poète sous le nom de Marie Jade. » Elle se marie en 1930, (à Saint-Maurice sur Vingeanne où elle vécu entre 1929 et 1932) avec Marcel Bedet, artiste peintre qui deviendra lui-même le secrétaire et biographe de Sacha Guitry sous le nom d’Henri Jadoux.

Bibliographie :

Le « Masque du génie » 1925, illustration : Paul Gauguin

 «  « Le masque du génie  »: est un ouvrage faisant référence au second mari de sa mère Charles Morice

« Mon amour où es-tu ?» 1927

« Maïta ou la connaissance de l’amour » 1947

« Manoa » la ville d’or, 1959″

« Sully Pathurin » paru dans la « Bourgogne Républicaine » entre le1/02 et le 20/03 /1937 et édité en 2009, par les soins de monsieur Desbois . Ce roman a reçu le Grand Prix Littéraire de la ville deDijon présidé par Edouard Estaunié de l’Académie Française.

rebeccazabriel.artblog.fr/…/MARIEJADE

Sources:

Wikipédia

revue Terroir

Sully Pathurin. Roman Bourguignon. Marie Jade. Didier Mathory Vos impressions. Juin 2009 274 p

Portrait de Marie Jade enfant peint par Armand Seguin élève de Gauguin. Gauguin l’a retouché. Musée D’orsay

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