Visite de l’association « Renaissance du vieux Besançon ».
Samedi 18 mai, a eu lieu une belle visite du village de Bèze et de l’abbaye avec l’association « Renaissance du vieux Besançon ». Belle journée avec une association de passionnés. Merci à notre guide d’un jour, Guy Bertin, qui a fait découvrir l’histoire de la commune de Fontaine-Française, au maire de la Commune de Bèze pour la visite du patrimoine de son village médiéval et aux propriétaires du château de Fontaine-Française et du château de Rosières. Un grand merci également à Jean-Pierre Bernardet, qui a proposé les livres écrits par les membres de la Société historique et touristique. Expérience à renouveler.
Étiquette : Besançon
La nigelle sauvée par un chanitois.
La nigelle sauvée par un chanitois.
Les personnels du Conservatoire s’appliquent à présent à la multiplication de la nigelle.
La nigelle des champs, est une plante originaire des zones aride d’Europe de su sud-est ou du Proche-Orient. Au gré des déplacements de l’homme et du développement de l’agriculture, elle colonise les cultures de céréales. Elle fait parie comme d’autres des mauvaises herbes, des cultures de la catégorie des plantes messicoles, ou littéralement « qui colonisent les moissons ». La plupart de ces plantes « messicoles », ont toutefois subi une forte régression avec l’avènement des techniques agricole modernes, le développement du travail mécanique des sols, l’usage des engrais, et, surtout des herbicides. La nigelles des champs se retrouve ainsi dans la catégorie : »en danger critique d’extinction », dans la liste rouge des plantes menacées en Franche-Comté. On ne la trouve plus aujourd’hui que sur la commune de Champlitte, où, elle a disparu à l’état sauvage. Sa sauvegarde en Franche-Comté, ne tient qu’à l’intervention du vigneron Pascal Henriot, amoureux de Dame Nature, qui a eu la bonne idée de la semer dans son jardin, et de la maintenir depuis de nombreuses années ! En 2014, un plan régional de conservation a été mis en place par le Conservatoire Botanique national de Franche-Comté–Observatoire Régional des Invertébrés (CBNFC-ORI).
Il s’est notamment traduit par la mise en culture de la nigelle des champs, à partir de graines de Champlitte, par le Jardin Botanique de Besançon, dès 2017.
Cette culture, a permis de multiplier l’espèce et d’obtenir environ 200 000 graines en in d’années 2018. Cette multiplication avait pour objectif de permettre une réintroduction de l’espèce en milieu naturel dans la région.
Environ 100 000 graines ont semées lundi 11 mars sur le site du Conservatoire d’Espace Naturel (CEN) de Franche Comté de la Combe Charton à Champlitte. Le CEN y a aménagé depuis 2010 une gestion spécifique en faveur de la flore messicole. Une parcelle de huit hectares de friches agricoles a été acquise par le Conservatoire et des cultures extensives y ont été mises en place avec un agriculteur local.
Un suivi sera organisé cette année par la CEN et le CBNFC-ORI et un second lot de 10 000 graines supplémentaires sera semé cet automne à la Combe Charton. Par ailleurs, le Jardin Botanique de Besançon va poursuivre la multiplication de l’espèce.
Souhaitons longue vie à la nigelle des champs en Franche-Comté.
Cérémonie du 19 mars à Orville.
Mardi 19 mars, a eu lieu la cérémonie du 19 mars en présence de Marie Perard, deuxième adjointe de la commune d’Orville, et de Michel Jardel, président du comité de la FNACA de Selongey. Roger Bourgeot né en 1941, a été affecté le 2 mai 1961 au 6 ème régiment de Dragon de Besançon, puis au 19 ème régiment de Chasseurs à Cheval à Bouira en Grande Kabylie (Algérie), puis rapatrié au quatrième régiment de Hussard à Sissonne (Nord). il a reçu à Orville, la médaille commémorative de la guerre d’Algérie.
Pensée du jour.
Pensée du jour.
Sous le pont de la voie de Chemin fer entre Dijon et Culmont-Chalindrey, lorsqu’on emprunte la route Langres-Besançon, on aperçoit cette inscription : « Je t’aime en silence pour toujours ! »
Les Gilets Jaunes à Champlitte.
Les gilets jaunes à Champlitte.
La fabuleuse histoire de Charles François Bonaventure Theuret.
La fabuleuse histoire de Charles François Bonaventure Theuret.
Roland Belin est un enfant de Montarlot, issu du monde rural, il a exercé la fonction de directeur d’école à Amance. Très attaché au terroir, il a découvert la fabuleuse histoire de Charles François Bonaventure Theuret, originaire de Vars en voyage à Monaco à ses enfants. La retraite venue, l’instituteur s’est consacré à l’histoire de ce personnage du cru, à la vie hors du commun.
Charles François Bonaventure Theuret, méritait bien un livre, celui-ci a été préfacé par le prince Albert II de Monaco.
Le fils d’un modeste cordonnier de Vars, a pu devenir directeur de l’école de Guillaume Apollinaire et précepteur du futur prince Albert 1er de Monaco.
Cet enfant du pays, après avoir affronté son père pour ne pas reprendre la ferme familiale a été élevé plus tard à la dignité de premier évêque du jeune diocèse Monaco. Il a suivi jour après jour la construction de la magnifique cathédrale de Monaco et de l’église saint Charles de Monaco. Il a accompagné la métamorphose économique et architecturale de la principauté de Monaco.
La personnalité de cet ecclésiastique est complexe, et des zones d’ombres demeurent.
Cette biographie a demandé à Roland Belin de longues et minutieuses investigations. Des archives privées du palais de Monaco, aux archives royales de Bruxelles, à la Grande Bibliothèque de Paris en passant par les archives de Vesoul et de Besançon, ce fut une longue quête sur la trace d’un précepteur hors norme.
Avec passion, opiniâtreté et gout de la précision, Roland Belin a reconstitué de façon quasi exhaustive l’ascension sociale de Charles François Bonaventure Theuret, comme le souligne Albert II de Monaco.
Roland Belin a réussi son ouvrage très documenté au sujet d’une saga très stendhalienne.
L’ouvrage est en vente librairie.
Une commune branchée
Une commune branchée.
La population est au courant, une borne de recharge pour véhicules électrique est implantée au cœur de la cité chanitoise.
Vendredi, la borne de recharge pour véhicules électrique a été mise en service, en présence du maire de la commune, Gilles Teuscher et de deux de ses adjoints : Martaresche Philippe et Nicole Clerget. Cette borne de recharge est située au cœur du bourg, devant la salle des fêtes, à deux pas du château, et des commerces.
La borne comprend deux points de recharge. Chaque point de recharge comprend une prise normale, il s’agit d’une prise domestique, notamment pour vélo ou coter et une prise de recharge accélérée qui permet de recharger un véhicule pour 120 km en 2 heures.
Les bornes sont accessibles par des badges fournis par le SIED 70. Ces bornes sont dites intelligentes et communicantes. Elles offriront notamment la possibilité de réserver à distance un emplacement et la durée de la charge. C’est en cours de développement.
Cette station de recharge sera accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le stationnement sur cet emplacement de deux places sera gratuit, il est réservé à la recharge des véhicules électriques. La charge sera, quant à elle gratuite pendant trois ans. Les habitants de départements limitrophes pourront avoir accès à cette borne aux mêmes conditions que les habitants de la Haute-Saône.
L’entreprise retenue pour la mise en place de ces bornes et du système de maintenance et de supervision est l’entreprise CITEOS de Besançon, avec des bornes de la société SOBEM de Sainte-Marie-sur-Ouche (21).
Le cout de cette opération est de 8456 €TTC pour l’investissement.
L’ADEME dans son projet d’Investissement d’avenir participe à hauteur de 50 %, la région Bourgogne-Franche-Comté donne une subvention de 10 % Le projet est porté par le SIED sans financement apporté par la commune.
Une nouvelle entreprise est née.
Jérome Bouillot, 32 ans, habitant de Dampierre et Flée depuis 5 ans, est installé comme entrepreneur de travaux publics au sein de ce village depuis le 1er avril. Auparavant il a été conducteur d’engin dans une petite entreprise de travaux public pendant 8 ans en Saône-et-Loire, puis conducteur d’engin chez Eiffage Route pendant 6 ans.
« J’ai décidé de me mettre à mon compte, c’est le début de mon activité. Il y a peu de concurrence sur l’ancien canton de Fontaine-Française. » : précise le jeune entrepreneur de travaux publics
Ce dernier effectue des travaux d’assainissement chez les particuliers, et du terrassement pour les maisons avec son tracto-pelle. Il effectue des travaux en location avec chauffeur pour les grands groupes. Actuellement il travaille comme prestataire chez Roger Martin Besançon.
Contact : 06.87.34.60.43.
Du nouveau pour les Amis des musées départementaux.
Du nouveau pour les Amis des musées départementaux.
L’assemblée générale annuelle des amis des musées départementaux de Champlitte et Château Lambert s’est tenue vendredi 9 mars. Reportée de 8 jours pour cause de routes verglacées, elle a réuni plus du quart des 80 adhérents. Ce fut l’occasion de faire le bilan des activités de l’année écoulée : accueil d’une classe patrimoine de Besançon, concert lors de l’inauguration de la saison « chassé-croisé » au château, sortie « arts nouveaux » à Nancy en septembre, et achèvement du CD « El Viage », le voyage, CD qui propose des musiques anciennes et des compositions du t’Rio Nautla réalisées pour les célébrations des 30 ans d’amitié avec le Mexique. Ce CD devrait être diffusé vers le Mexique par le conseil départemental dans le cadre du jumelage. Il sera en vente à la boutique du château de Champlitte au prix de 15 €.
Aurélie Dumain, ethnologue en poste au château, a fait le point pour les Amis des musées sur le fonctionnement de l’ethnopôle, label obtenu en 2016 par le musée.
Ont été abordés et discutés les projets 2018 qui tourneront autour du thème retenu par les services culturels du département pour cet été : les papiers peints. Les points forts de cette saison : un après midi musical le samedi 25 août : « musiques et danses au château », une sortie à Mulhouse, au musée des papiers peints de Rixheim, et au musée de l’impression sur étoffes, et un dernier point fort, en novembre, comme les Amis des musées départementaux l’avaient annoncé en 2014, une animation musicale en lien avec la fin de la guerre.
2 points ont été largement abordés au cours de ce débat : le projet de faire de 2019 une année « Philibert Jambe de fer » musicien de la renaissance né à Champlitte vers 1515, et comment tisser des liens forts avec le musée de la montagne à Château Lambert.
L’assemblée générale s’est terminée par l’élection des membres du conseil d’administration qui accueillera 4 nouveaux membres.