Le maire de Bourberain donne sa démission.

Le maire de Bourberain donne sa démission.

Guy Houdement, maire de Bourberain souhaite démissionner de son mandat municipal. Toutefois il envisage de rester au conseil municipal après les élections municipales anticipées.

Guy Houdement, maire de Bourberain, a déposé sa démission la 2 mai, à la préfecture, qui a accusé réception. L’acceptation du préfet est attendue.
Le premier édile, a exposé les raisons de sa démission et sa réflexion sur les difficultés de la fonction de marie.
« Cette démission est liée à une dégradation de ma condition physique, m’amenant à devoir restreindre mon activité. Cette dégradation ayant un impact sur mon état moral. » a précisé, le premier édile.
Guy Houdement, va fêter ses 81 ans dans quelques semaines. C’est donc des raisons de santé qui l’ont poussé à démissionner.
Le maire confie également, les difficultés rencontrées, ces dernières sont liées à ses fonctions d’élu de la République. Ces difficultés sont multiples, selon lui. « La fonction de maire est très exigeante et nécessite une disponibilité quasi totale, et un état de santé irréprochable. Lorsque ces conditions ne sont plus réunis, il convient de se retirer, et de passer le flambeau. » : a confié l’élu.
Le poids de la charge, a pesé lourd dans la décision de Guy Houdement. « Toutes les questions, liées à la gestion de la commune, depuis l’élaboration du budget, jusqu’à l’exécution des projets décidés par le conseil municipal, sont une lourde charge. » : a déclaré le maire démissionnaire.
Les semaines très chargées du premier édile ont pesé,. « Les représentations de la commune au sein des instances communautaires, ajoutées aux fonctions d’officier d’état-civil, dans la commune et d’officier de police judiciaire, font partie des charges du maire. » : a encore ajouter Guy Houdement.
Cependant, conscient de faire partie d’une équipe municipale le premier édile démissionnaire, Guy Houdement a déclaré :  » Je souhaite remercier ceux qui m’ont fait confiance, lors de mon mandat. »
Si le conseil municipal avait été complet, il aurait été réuni pour réélire un nouveau maire. Le préfet a deux mois pour répondre. Des élections municipales anticipées pourraient alors avoir lieu. Il y a deux conseillers municipaux à remplacer. Guy Houdement envisage de rester conseiller municipal jusqu’en mars 2020, date des prochaines élections municipales.

Chaume-et-Courchamp et son histoire.

Le patron de l’église de Chaume est Saint Michel, dont la fête est le 29 septembre.
Michel, dont le nom signifiait qui est comme Dieu, est l’ange par excellence, le vainqueur du démon, le chef des armées célestes, le protecteur d’Israël, c’est aussi le patron des métiers qui utilisent la chaleur du four., tels que les pâtissiers, les gaufriers.
En 1894, on s’aperçoit que l’église de Chaume, n’a pas d’existence légale, elle a été oubliée, lors de la signature du Concordat. Le desservant était le curé de Sacquenay. Cette année-là, Chaume n’est plus desservie religieusement, le curé de Sacquenay est décédé. Le cré de Sacquenay recevra 200 francs pour desservir Chaume. En 1907, l’église est donnée au curé en jouissance gratuite.
Depuis 1875, Chaume ne fait plus partie du canton de Selongey, Chaume, s’appelait Chaume-lès-Selongey.
L’église de Chaume renferme selon Guillaume, dans son livre, la Côte d’Or, un groupe en pierre du XVIème siècle (Dieu, le Père, et le Christ en Croix), un Saint Nicolas en bois et un Saint Pierre.
On disait des gens de Chaume que la moitié étaient fous, l’autre enragés.
Chaume et Courchamp, faisait partie du canton de Fontaine-Française, et comptait dernièrement 157 habitants; Aujourd’hui Chaume-et-Courchamp fait partie du canton de Saint Apollinaire.
Les villages de Chaume et Courchamp, distants de quatre kilomètres, ont été réunis en 1972, la mairie étant implantée à Chaume même.. La petite église Saint Martin de Courchamp, remonte au XVIIIème siècle. Elle possède un clocher en bardeaux et d’intéressants vitraux. En contrebas, au débouché d’un talweg, une fontaine alimente le lavoir. Les eaux qui se perdent ont montré, après coloration, qu’elles réapparaissaient à la source de Bèze. A Courchamp, on trouve un lavoir et une église. Une chapelle, plus exactement, d’aspect un peu triste avec son clocher noir couvert d’ardoises et ses fenêtres sans vitraux. Autrefois, les femmes stériles se rendaient à la source de Sainte-Brigitte qui coulait sous l’ancienne église et avoir beaucoup de lait. Pour ne pas être en reste, les hommes avaient droit à un sobriquet qui prouve leur désintérêt pour le lait. On les surnommait les « gotous », les buveurs de goutte ! Le lavoir de Courchamp, doté d’un long abreuvoir de pierre, se tient en bordure de la route qui file vers la forteresse de la Romagne.
A 500mètres au nord de Courchamp, on touche l’ancien moulin de Roche. Un lieu administrativement particulier, puis qu’il se trouve au carrefour des trois provinces de Bourgogne, Champagne, et Franche-Comté. Du coup, Côte d’Or, Haute-Marne et Haute-Saône se rejoignent ici. La tradition rapporte que ce lieu, serait une ancienne frontière gauloise, puis celle de plusieurs royaumes issus du partage entre les fils de Clovis. Cet ancien moulin appartenait autrefois aux Hospitaliers de Nuits-Saint Georges. On retrouve leur trace dans un texte expliquant qu’en 1144, ils prélevaient les dimes à Courchamp et possédaient la métairie de l’Envieuse au sud-ouest de Chaume.
L’édifice changera plusieurs fois d’activité. Une ordonnance du 29 mai 1835 autorise ainsi messieurs Toureau et Forgeot à conserver en activité un patouillet qu’ils possèdent sur la rivière la Vingeanne, à la tête d’eau du moulin de Roche. Il précise qu’en ce qui concerne la maintenue des lavoirs situés près de ce patouillet, les eaux boueuses provenant de la huche du patouillet seront reçues dans un récipient d’où elles seront surélevées et dirigées par un chenal de bois qui traversera la rivière, vers des bassins d’épuration conformément au tracé en rouge du plan de l’usine. Au milieu du XIXème, c’est la filature de laine qui s’active. Les bergers y portent la toison de leurs moutons. Ils repartent avec une moleskine de grande qualité appelée droguet ou peau du diable, utilisée par la confection de leurs vêtements. La filature avait aussi un atelier de teinturerie. Elle devint ensuite un relais pour les chevaux tirant les bateaux sur le canal. De nos jours, il ne reste que deux maisons.

Réhabilitation du cimetière à Orain

Réhabilitation du cimetière à Orain

A travers cette visite du cimetière, devant les tombes de leurs ancêtres, les personnes présentes se sont remémorées leurs souvenirs familiaux, les liens de parenté et la généalogie familiale d’Orain.

Vendredi, au cimetière d’Orain, a eu lieu une visite des lieux en présence du maire Michel Borderelle et de la première adjointe Véronique Pascard. Il a été constaté qu’un nombre important de concessions n’étaient plus entretenues par les familles. Pour des raisons tenant au bon ordre du cimetière, il a été nécessaire d’engager une procédure pour remédier à cette situation. Dans le cadre d’une réhabilitation du cimetière, un bureau d’étude a établi une carte et un listing des concessions du cimetière d’Orain et ainsi permis un premier constat. Une procédure de reprise des concessions à l’état d’abandon est engagée dès maintenant. Les personnes qui le désiraient ont pu ce jour là, conserver la concession qui les concernaient. Les personnes chargées de l’entretien de la concession, peuvent encore se manifester en mairie le plus tôt possible pour renouveler la concession. Les personnes qui le désirent peuvent également abandonner une concession. Plusieurs personnes se manifestées et ont exprimé leurs désirs pour l’avenir de leur concession familiale.

Téléphone de la mairie d’Orain : 03.80.75.91.34

Quand internet ne fonctionne pas.

Quand internet ne fonctionne pas.

Une coupure internet est survenue mercredi 15 mars vers 12 heures. Cette coupure a duré jusqu’au jeudi vers 16 heures. De nombreuses communes du secteur ont été touchées.

Guy Houdement, maire de Bourberain, a souhaité s’exprimer. Mercredi 15 mars, Guy Houdement s’est rendu compte de la coupure internet. Il a appelé le 39 00 pour demander une intervention. Le conseiller d’Orange n’a pu le renseigner. Ce dernier, a affirmé ne pas être compétent pour le défaut signalé. Après trois appels, Guy Houdement tombe toujours sur le même conseiller qui a finalement accepté de faire venir des techniciens. Le rendez-vous est donc pris pour le vendredi 17 mars.
Le jeudi 16 mars, en début d’après-midi, Guy Houdement apprend que toute la commune de Bourberain est privée de liaison téléphonique et internet pour les processeurs d’une box.

Le premier édile mène l’enquête auprès des particuliers

Cherchant à en savoir plus, l’édile de la commune prend contact avec diverses personnes du secteur : l’interruption de service est due à des travaux en cours et la connexion devrait être rétablie dans la soirée, après 24 heures de coupure. « Cela a pénalisé les activités du service public. Je surveille la distribution de l’eau qui est régie municipale, par internet. Je n’ai pas pu le faire pendant la durée de la coupure. Cela a pénalisé également les particuliers. Orange n’a prévenu ni la mairie, ni les usagers qu’il y aurait une interruption de plus de 24 heures. Dans les contacts aux usagers, personne n’a informé les abonnés de cette coupure. » : confie Guy Houdement.
« Par contre je suppose que la facturation mensuelle ne subira aucun abattement et que nous aurons droit à aucune excuse de la part d’Orange pour cette interruption de service non signalée. J’espère que la direction d’Orange changera son comportent à l’avenir. » : ajoute le maire de Bourberain.

L’économie locale a été impactée

Les professionnels du secteur du Fontenois ont été impactés. Au garage Cadet-Rondi, de Fontaine-Française, les diagnostiques et les démarches par internet n’ont pu être effectués. A La Poste, à Fontaine-Française, cela pénalisé les transactions. A la ferme de la Borde à Fontaine-Française, où la gestion de la traite est facilitée grâce à un robot, les appels téléphoniques par internet pour le suivi des vaches n’ont pas fonctionné.

Les particuliers possesseurs d’une box n’ont pas eu internet et le téléphone et la télé pendant 24 heures.

Un investissement pour l’avenir

Un investissement pour l’avenir.

4000 œufs de truites ont été achetés par la société de pêche La Source de Bèze, afin d’ implanter des truites qui auront grandi dans les eaux de la Bèze.

Les jeunes pêcheurs de Bèze ont introduit des œufs de truites dans le lavoir de Bèze avec l’aide de Jean-Michel Jeannin président de la société de pêche « La source » de Bèze.
L’ Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA) « La Source », fondée en 1922 comptait une vingtaine d’adhérents en 2016 ;

« Cette année, après avoir pris conseil auprès de la Fédération, nous avons décidé d’aleviner avec des truites Arc-en-ciel de la pisciculture de Velars sur Ouche et de faire éclore des œufs de truites Fario de souche méditerranéenne issus de la pisciculture du Tortelet à Arlay dans le Jura. En mai nous lâcherons également 3000 truitelles de 5 à 6 cm venant également du Tortelet » : explique Jean-Michel Jeannin; président de l’association de pêche « La Source »

Les œufs de truite ont été placé dans des petits bacs flottant avec une grille fine au fond sur laquelle on dépose les œufs. Les bacs sont installés de manière à ce qu’un léger courant d’eau traverse en permanence le bac pour bien oxygéner les œufs ; ils sont en incubation depuis 20 jours et devraient éclore d’ici une dizaine de jours. Les œufs de truites ont couté 12 € les milles. Ils devraient produire des truites de 30 centimètres dans 3 ans

Ce sont les jeunes adhérents de l’Association qui vont les surveiller chaque jour pour retirer les éventuels œufs avortés afin qu’ils ne contaminent pas leurs voisins par les bactéries qui se développent (les œufs morts deviennent blanc et sont faciles à distinguer des œufs toujours vivant de couleur rosée).

Après éclosion, les alevins se nourrissent grâce à leur poche vitelline remplie de nutriment le temps de s’adapter et de pouvoir trouver leur nourriture seuls dans la rivière.

On peut leur donner un peu d’aliment pour qu’ils grossissent un peu plus leur donnant plus de chance de survivre une fois relâchés dans la Bèze.

Tous les volontaires ont rendez-vous le samedi 1er avril à 8 heures au barrage de la Forge, non pas pour un poisson d’avril mais pour une séance de nettoyage des berges de la Bèze avec petite collation tirée du sac au bord de la Bèze vers 10 heures, évidemment si la météo le permet.

En cas de mauvais temps report au samedi 8 avril.

Les enfants se sont costumés à Fontenelle

Les enfants se sont costumés

Samedi, à l’invitation de l’association La Source du prés au claire de Fontenelle, les enfants du village, se sont costumés à l’occasion de Carnaval, et ont dégusté un délicieux gouter. Le Carnaval est un temps de fête et malgré le vent et la pluie, tout le monde a marché et rit tout en se protégeant le visage du froid.
Finalement, une accalmie aura permis de défiler sous une autre pluie, de confettis cette fois ci.
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Une prise de contact réussie

Une prise de contact réussie

Une rencontre a eu lieu mardi, dans les locaux de la communauté de communes à Fontaine-Française, entre les associations du Fontenois et les instances de la communauté de communes du Mirebellois et Fontenois, afin de nouer des contacts.

Didier Lenoir, président de la communauté de communes du Mirebellois et Fontenois a souhaité présenter aux associations du Fontenois, le fonctionnement associatif au sein du nouvel établissement public de coopération intercommunale (EPCI).
David Duret président de l’Office Intercommunal de la Culture dans le Mirebellois (OICM)a présenté son association à l’assistance. Il s’agit pour l’OICM de rayonner avec les autres associations culturelles, l’association fédère les associations culturelles de la nouvelle communauté de communes qui adhèrent à l’OICM. L’association organise une semaine culturelle en février et peut prêter du matériel. L’adhésion est de 15 €
Michel Jeandet président de l’Office Intercommunal des Sports (OIS), a présenté cette association qui organise différentes manifestations sportives. Cette année une sortie aux Rousses a été mise en place. L’adhésion à l’OIS est de 20 €.
Un des buts de cette réunion a été de préciser aux associations du Fontenois la modalité de perception des subventions. Les financements dispensés par la communauté de communes du Val de Vingeanne seront reportés cette année. Pour percevoir des subventions, l’an prochain les associations du Fontenois pourront faire une demande d’adhésion soit à l’OICM soit à l’OIS suivant si il s’agit d’une association culturelle ou sportive, et déposer un dossier de demande de subvention auprès de ces instances.
Henri Lechenet, vice-président de la communauté de communes du Mirebellois et Fontenois, chargé de la communication et de la culture, préside l’Office de Tourisme du Mirebellois et Fontenois (OTMF) accompagné de Mélanie Deline, agent d’accueil à l’Office du Tourisme ont présenté le fonctionnement de l’OTMF qui aura une antenne dans le local de la Plume Rouge à Fontaine-Française.
Virginie Meunier, vice-présidente de la communauté de communes du Mirebellois et Fontenois, en charge de l’école de musique et de danses, a précisé qu’il y aurait un moment musical par village du Fontenois et une fête de la musique dans le Fontenois en partenariat avec l’école de musique.
Les associations du Fontenois ont exprimés leurs espoirs, leurs remarques, leurs désirs qui ont été pris en compte.

Sébastien Monot en charge de la vie associative, de l’équipement sportif et du secteur jeune a présenté le forum de vie associative qui se déroulera le 2 septembre prochain à Belleneuve. Sébastien Monot fera lien entre les associations du fontenois et la nouvelle communauté de communes.
Courriel : s.monot@mfcc.fr

Pas de vague au congrès départemental de la pêche

Pas de vague au congrès départemental de la pêche

Dimanche a eu lieu le congrès départemental de la pêche, cela a été l’occasion de faire le point sur la pêche dans le département et de revenir sur les actions menées au niveau local.

Dimanche, à la salle polyvalente de Fontaine-Française a eu lieu le congrès départemental de la pêche de Côte d’Or organisé par la Fédération de pêche de Côte d’Or présidée par Jean-Pierre Sonvico. L’amicale des pêcheurs de la Haute et Moyenne Vingeanne a accueilli les 165 congressistes.
Jean-Philippe Maitre, président de l’Amicale des pécheurs de la Haute Moyenne Vingeanne a présenté cette association de pêche locale aux congressistes.
« L’amicale des pêcheurs de la Haute et Moyenne Vingeanne gère la rivière Vingeanne sur 18 communes. Cette association de pêche est particulièrement vigilante et engagée dans une politique de préservation et de restauration des milieux aquatiques et défend également une politique de communication de promotion de la pêche en faveur des jeunes et des personnes en situation de handicap en partenariale avec les élus locaux et la Fédération de pêche de Côte d’Or. ainsi qu’avec la Fédération Nationale de la pêche. » : a précisé Jean-Philippe Maitre.
Pierre Gohard, chargé de mission du contrat de rivière de la Vingeanne a présenté les travaux qui devraient avoir lieu sur la Vingeanne dans le cadre du contrat de bassin.
Dans ce cadre, une frayère à brochet est en cours de réalisation à Saint Seine sur Vingeanne, en partenariat avec la Fédération de pêche de Côte d’Or. Cette réalisation, n’aurait pu se faire sous le soutien de Louis Gentilhomme, maire de Saint Seine sur Vingeanne et du conseil municipal.
La renaturation de la Torcelle est également prévue dans le secteur.
Une pose de panneau visant la promotion de la pêche est prévu à Fontenelle est au programme cette année. C’est le fruit d’un partenariat entre la Fédération de pêche de Côte d’Or et L’amicale des pêcheurs de la Haute et Moyenne Vingeanne .
Des trophées ont récompensé ceux qui ont consacré du temps à la gestion de la pêche et des milieux aquatiques en Côte d’Or au sein des sociétés de pêche du département
Jean-Philippe Maitre, a récompensé par un trophée : Bruno Barloy, Jean-Paul Ferry, et Claude Antoine qui ont rendu de nombreux service à la société de pêche locale.

Rémi Delatte, député de la Deuxième circonscription de la Côte d’Or est intervenu au cours du congrès ainsi que Nicolas Urbano, maire de Fontaine-Française, vice président de la communauté de communes du Mirebellois et du Fontenois.

Moments magiques à la Chèvrerie de Clos Thomas.

Les mois de janvier et février sont des mois importants dans la vie de la chèvrerie. C’est la période où après une gestation de 5 mois la majorité des chèvres du troupeau mettent bas. Rencontre avec Jean-Charles Monget propriétaire de la chèvrerie du Clos Thomas à Saint Maurice sur Vingeanne

Cette année Jean-Charles a vu la deuxième naissance de quadruplés de sa carrière de chevrier. Il revient sur cette période riche en émotions et très intense.
« 2 mois avant la naissance les chèvres sont taries afin de permettre aux chevreaux de se développer, pour mettre les mamelles au repos et aussi pour la préparation de la phase colostrale (le colostrum est le premier lait). Je leur donne une alimentation moins riche en azote mais plus en protéine, avec des graines, du foin et des minéraux. »

Une période très intense

Durant cette période Jean-Charles est très présent à la ferme, ne pouvant assurer les marchés, mais la ferme reste ouverte on peut parfois assister à une naissance. « Les visiteurs sont émerveillés par la naissance d’un biquet. 3 à 4 jours avant la naissance, j’observe les premiers signes de la mise bas. J’isole la chèvre, dans un enclos avec beaucoup de paille, quand cela est possible, d’ailleurs la chèvre recherche l’isolement, et si je n’ai pas vu les signes annonciateurs, elle s’isole du troupeau et se met dans un coin de l’enclos. » Lors de la naissance, la chèvre se couche, les pattes avant et la tête du chevreau apparaissent. « La chèvre lèche alors son chevreau pour le sécher, je laisse les cabris 8 jours avec leur mère, pour qu’ils profitent du colostrum. Ensuite ils sont nourris avec du lait de chèvre reconstitué. Après la naissance de tous les petits d’une chèvre (entre 1 et 3) je vérifie la délivrance qui doit être faite dans les 24 heures. »

Instants magiques

La ferme accueille tous les jours des visiteurs « Je vois actuellement la deuxième génération de visiteurs, les enfants qui venaient avec leurs parents à mes débuts, viennent maintenant avec leur enfants. Ils sont heureux de revenir avec leurs enfants pour donner le biberon aux cabris. » poursuit Jean-Charles.

Du lait toute l’année

A la ferme du Clos Thomas, il existe une deuxième période de mise bas, Jean-Charles a en effet réussit à décaler une partie de son troupeau, lui permettant d’avoir du lait toute l’année : ‘J’ai recréé les conditions de la période naturelle de reproduction en plaçant une partie du troupeau à la lumière puis au noir, on appelle cela le désaisonnement.  »

Jean-Charles est présent le matin sur les marchés suivant : Mardi : Champlitte (70), Mercredi : Mirebeau, Vendredi : Messigny, Samedi: Fontaine Française. La vente à la ferme a lieu tous les jours de 16 h 30 à 19 heures. Les enfants peuvent donner le biberon aux cabris à 16 h 30 à la chèvrerie de Clos Thomas à Saint Maurice sur Vingeanne