Le réveil de Leroi-Gourhan.

Le réveil de Leroi-Gourhan.
Transférée dans les locaux de l’ancien de documentation, la bibliothèque de prêt de Champlitte, a gagné en confort. Le collège, lui reprend un peu de vie.
C’est bien le tout premier projet depuis le projet depuis la fermeture du collège Leroi-Gourhan de Champlitte, intervenue en juillet 2017 : faire la salle du CDI. Tous étaient rassemblés nostalgiques, mais combatif, lors de l’inauguration, vendredi dernier, du nouveau local de la bibliothèque de Champlitte.. Située au premier étage, en première position, avant l’enfilade de salles de classes vides, la bibliothèque profite depuis son déménagement pendant les vacances de février d’un volume confortable, soit 87 m2 contre 37 m2 auparavant. Paulette Thiébaut, présidente depuis 23 ans mais présente depuis la création en 1992, est fière de relever le défi avec 4400 livres, occupant les étagères en us des 400 ouvrages mis à disposition par la Médiathèque Départementale. Romans de tous genres, historique, policier, sentimental, biographique, documentaire, la collection compte 170 ouvrages sur la Franche-Comté.
La bibliothèque compte déjà une quarantaine de lecteurs adultes, 85 enfants de l’école primaire, et une dizaine de la micro-crèche ; L’évolution de cet élément ne manquera pas d’attirer d’autres lecteurs. La commune impliquée dans son fonctionnement, participe à hauteur de 800 € et la CC4R participe, quant à elle, à 45 % du cout des livres. Nul ne doit hésiter à aller y faire un tour, tant les raisons de pousser la porte de cette bibliothèque fourmillent.

Lectures d’histoires

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Vendredi a eu lieu une séance de lecture d’histoires effectuée par les 18 élèves de la classe de 6e A du collège Leroi Gourhan. Ils ont lu des contes mis aux élèves de la classe de CP d’Anne Chapusot. Cela s’est déroulé au mini-théâtre de l’école primaire.
En amont de cette rencontre, Laurent Quinton (enseignant de français) et Dominique Vauthrot (professeur documentaliste) ont formé les élèves à la lecture à haute voix, via divers exercices : travail sur l’espace, la voix, le volume, l’adresse de la parole, et la position du corps.
Les élèves de 6e A ont profité de leur expérience acquise lors de la lecture de décembre auprès des enfants de la mini-crèche.
Les élèves ont préparé trois « lectures théâtralisées » de contes, anciens ou modernes, répartis en groupes de 6 ou 7 élèves : Le petit chaperon rouge de Charles Perrault, Copains comme cochons de Jean-François Dumont, et Le loup et les sept chevreaux des Frères Grimm.
Les élèves de CP ont apprécié cette rencontre. Ils ont pu entendre des contes qu’ils connaissaient déjà ou qu’ils découvraient pour la première fois. Ils ont été très attentifs.
Les élèves de 6e ont été contents de ce qu’ils avaient produits, et de n’avoir pas été stressé par la présentation devant un public.
Au vu de la réussite de cette rencontre, le partenariat entre l’école primaire et le collège va continuer, dans le cadre d’un projet intergénérationnel que poursuit le collège (en partenariat, par ailleurs, avec la maison de retraite et la micro-crèche de Champlitte).
Prochain rendez-vous, donc, avec les CP: en mars, avec d’autres lectures, faites à la fois par les CP et les 6e.

Opération petit déjeuner au collège

DSCN0001Opération petit déjeuner au collège
Vendredi, à l’initiative de Marica Rivière, infirmière de l’établissement, le collège Leroi Gourhan a vécu à l’heure de l’opération petit déjeuner.

Après une enquête réalisée dans le but de voir si les élèves prennent un bon repas le matin, ces derniers ont été amenés à découvrir les différentes qualités d’aliments.

Ils ont visité dans un deuxième temps l’exposition prêtée par le Conseil départemental, qui leur proposait le mode vie idéal pour un élève de leur âge : bien dormir, bien manger et bouger.

Enfin, ils ont partagé un petit déjeuner préparé par l’équipe de cuisine, et ont ainsi pu découvrir la cancoillotte au petit-déjeuner.

Le pain et les viennoiseries ont été offerts par la boulangerie Feichtinger.

Des collégiens à l’écoute de leur environnement

DSCN9964Des collégiens à l’écoute de leur environnement
Dans le cadre du programme « Petits bruits de caractères », des élèves du collège Leroi-Gourhan de Champlitte sont partis à la chasse aux sons, qu’ils ont rassemblés dans une carte postale virtuelle.
Depuis l’automne 2013, dans cinq Petites Cités comtoises de caractères, des groupes d’adolescents sont partis à l’écoute du paysage. Le micro à la main, le magnétophone en bandoulière et casque sur les oreilles, ils ont rapporté une collection de perles sonores, faites de bruissements, de cliquetis, de tintements, de chants, de souffles et de paroles, afin de faire parler le paysage.

Des élèves volontaires du collège Leroi-Gourhan ont participé à l’élaboration d’une carte postale sonore. Cet événement, intitulé “Les petits bruits de caractères”, est organisé par l’association Les Petites Cités comtoises de caractères, en partenariat avec Intermèdes géographiques et le Conseil d’architecture d’urbanisme et d’environnement (CAUE).

Les élèves ont été encadrés par Françoise Crémel, professeur diplômée à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles, et par Aurélien Bertini, ingénieur du son.

Ils ont appris la composition du son, choisi les lieux d’enregistrements, avant de passer au montage. La salle des fêtes, le château, Les Lavières, les jardins, la Pâturie, les maisons de vignerons et les cabordes font partie de cette sélection. Leur travail sera matérialisé par l’édition d’une carte postale, un “QR code” disposé à certains endroits du bourg permettant d’entendre ces petits bruits de caractères. Champlitte est transformé ainsi en « cité-musée » à ciel ouvert.

Pour 20 minutes de son diffusé, il y a eu trente heures enregistrées, fruits d’une semaine de travail.

Mais les élèves ont pu écouter le résultat de leurs efforts vendredi à la salle polyvalente de la mairie. A leur crédit, trois cartes postales sonores, avec « La vie naturelle » au bord du Salon, « La vie établie » au musée des arts et traditions populaires avec la voix de l’abbé Demard, et « La vie matérielle », avec la participation de Serge Paris et de son cheval.

Dans le même élan, trois dessins ont été primés. Troisième prix pour Océane Grappotte et sa représentation du château, second pour Mathilde Berthelier et sa fontaine de la place des Halles, et enfin premier prix, remis par le maire Gilles Teuscher, à Jessy Lemerle pour son cheval et ses cabordes.

Des gens, des voix, des ambiances ont été ainsi livrés à la postérité. Par le biais de cet exercice, les élèves se sont rapprochés des habitants et de la vie du bourg, et aussi de son histoire. Ils ont immortalisé un instant de vie du bourg et l’ont diffusé et illustré.

Entre tournage et vieux outils son cœur balance

DSCN8068Entre tournage et vieux outils, son cœur balance
Au temps de son activité, il aura exercé bien des métiers. Successivement agriculteur, puis plâtrier-peintre, avant de devenir homme d’entretien au collège Leroi Gourhan, puis au lycée Augustin Cournot et dans tout le bassin graylois au sein des « équipes mobiles », il s’est frotté à bien des spécialités, tout en restant généraliste. A 66 ans et en retraite depuis huit ans, Rémi Baulard n’entend pas rester les deux pieds dans le même sabot. Amoureux du bois depuis trois bonnes décennies, il s’est réellement tourné vers ses veines quand sont survenus les grands congés. Pour s’occuper et faire plaisir à la famille, il lui donne, depuis toutes les formes possibles et imaginables par le truchement de son tour. Toupies, coquetiers, boîtes, jouets, lampes de dentellière pour la décoration, chandeliers… autant d’objets qui, sous ses attentions, finissent par naître d’une banale pièce de buis, de cornouiller, ou d’arbre fruitier. Car, amateur des belles choses, Rémi Baulard choisit ses essences avec soin, en fonction de la couleur ou de la facilité à être travaillées.

« Un vrai loisir », insiste-t-il, « C’est mon occupation. J’aime réaliser des objets de mon invention ou d’après modèle ». Mais le sexagénaire a une autre passion avec laquelle doit bien savoir cohabiter le petit peuple de ses créations. Il est également, presque depuis toujours, un chineur invétéré, qui aime à se mettre en quête d’outils anciens, tenailles, marteaux, clés, compas, burettes d’huile et même bidons d’essence, qu’il déniche en principe sur les vide-greniers. Deux aspirations qui ne mangent pas beaucoup de pain, et qui méritaient sans doute d’être soulignées, à notre époque où la frénésie se porte beaucoup plus volontiers sur ce dont « l’âme » est électronique…

Champlitte : les collégiens à l’écoute de leur environnement

Champlitte : les collégiens à l’écoute de leur environnement
Dans le cadre du programme Petits bruits de caractères, des collégiens sont partis à l’écoute du paysage de façon à créer une carte postale sonore.
Petits bruits de caractère est un programme d’éducation au patrimoine, destiné aux collégiens de la commune, au cours duquel ils sont invités à venir réaliser une carte postale sonore représentant leur commune.

Toute cette semaine, des élèves volontaires du collège Leroi-Gourhan ont participé à l’élaboration d’une carte postale sonore. Cet événement intitulé “Les petits bruits de caractères” est organisé par l’association Les Petites Cités comtoises de caractères, en partenariat avec Intermèdes géographiques et le Conseil d’architecture d’urbanisme et d’environnement (CAUE).

Les élèves sont encadrés par Françoise Crémel, professeur diplômée à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles, et par Aurélien Bertini, ingénieur du son.

Les élèves ont appris la composition du son. Ils ont choisi les lieux d’enregistrements, la prise de son et effectuent le montage. La salle des fêtes, le château, Les Lavières, les jardins, la Pâturie, les maisons de vignerons, les cabordes ont été sélectionnés par les jeunes. Ils ont effectué au préalable un travail au cours duquel ils ont intégré les dessins représentant les lieux choisis dans une fresque sur le Mexique, située dans le foyer de l’établissement. En effet, la commune est ­jumelée avec San Rafael et ­Jicaltepec situés dans l’État de Vera Cruz au Mexique. Cela leur a permis un travail d’insertion d’images, prélude à l’insertion d’un son isolé dans la bande son.
« Voir et entendre leur paysage rural »

« Ils réalisent cette carte postale en une semaine en utilisant des techniques d’écoute et d’observation. Ils ont été sensibilisés à ­ ­l’aspect sonore de leur quotidien et ont pu effectuer de fructueuses observations sur le ­chemin du collège. Cela leur permet de mieux connaître leur vie et d’en parler et également, de se situer dans un paysage rural, de le voir et de l’entendre », précise Françoise Crémel.

Des gens, des voix, des ­ambiances vont être enregistrés. Nicolas, élève du collège chanitois a confié : « J’ai entendu un buisson ». « Ils vont apprendre le changement d’échelle, à être à l’écoute d’une goutte d’eau et à l’écoute d’un cours d’eau : le Salon. Ils vont enregistrer les ­Chanitois également. Par le biais de cet exercice, ils se rapprochent des habitants et de la vie du bourg, mais aussi de son ­histoire », ajoute la ­professeure.

Leur travail sera matérialisé par l’édition d’une carte postale pourvue d’un “QR code” permettant aux personnes qui le désirent d’entendre les petits bruits de caractères.
Depuis l’automne 2013, dans cinq Petites Cités comtoises de caractères, des groupes d’adolescents sont partis à l’écoute du paysage. Le micro à la main, le magnétophone en bandoulière et casque sur les oreilles. Ils ont rapporté une collection de perles sonores, faites de bruissements, de cliquetis, de tintements, de chants, de souffles et de paroles afin de faire parler le paysage.

Une belle fête autour des mots à Champlitte

L’écrivain et poète Bernard Friot est intervenu à l’école élémentaire et au collège Leroi-Gourhan pour un ­atelier d’écriture. Quelques surprises lui ont été ­réservées.

Denièrement, l’écrivain et poète Bernard Friot, qui réside à Besançon, est intervenu à l’école élémentaire de Champlitte et au collège ­Leroi-Gourhan. Il est tout d’abord intervenu le matin auprès des deux classes de sixième au cours d’un atelier d’écriture comportant une lecture de poèmes par les élèves qui ont posé des questions à l’auteur.

Au cours du repas pris par Bernard Friot à la cantine, une petite surprise lui a été réservée par les élèves qui lui ont entonné en chœur un de ses poèmes. « Des fragments de ses poèmes ont été affichés dans le self », précise Laurent Quinton, professeur de lettres au sein de l’établissement.

Treize élèves volontaires de sixième ont participé à des lectures de poèmes auprès d’élèves de CM2 de l’école élémentaire de Champlitte, de Roche et d’Oyrières.

Bernard Friot a ensuite passé l’après-midi avec les élèves de cycle 3 de ces trois écoles qui travaillent en ­réseau. Les jeunes ont lu des histoires écrites à la manière de l’écrivain, réputé pour ses écrits destinés à la jeunesse. Ils devaient utiliser cinq mots choisis et raconter une histoire comportant ces derniers. « Il s’agit là d’un projet littéraire destiné à constituer un recueil de douze histoires écrites par les élèves de cycle 3 des trois écoles », précise Gilles Michelat, enseignant de la classe chanitoise de CM1-CM 2. Les élèves ont ensuite posé des questions à l’auteur au sujet de son statut et pour connaître la façon dont il invente des histoires. Trois sketches inspirés des récits de Bernard Friot lui ont été présentés afin de conclure joyeusement cette journée littéraire