50 nuances de Gray

50 nuances de Gray

Gray, est la ville la plus proche, de la vallée de la Vingeanne. Gray est une ville méconnue. La Saône et les quais sont magnifiques l’été. Pourtant, au niveau national, malgré les efforts des élus, on en parle peu. Lorsqu’on en parle au niveau national c’est pour un fait divers hors norme, ou pour ses orages. Son musée, son festival Rolling Saône, sont renommés. Ce qui est vrai pour Gray, l’est aussi pour la Haute-Saône. La Vingeanne située en Côte d’Or a le même problème, un déficit de notoriété. Les gens connaissent Dijon, Langres, cependant au niveau national, on situe mal Gray, la Vingeanne, Fontaine-Française ou sa voisine Champlitte. Is-sur-Tille est connue des amateurs de mots croisés. Culmont-Chalindrey est connue des voyageurs de la SNCF. Mais combien d’usagers de l’autoroute font un crochet par Gray ou la vallée de la Vingeanne, toute proche. Alors, lors des congés, sur l’autoroute des vacances, amis voyageurs vous pouvez aller voir du côté de la Vingeanne, de la Saône ou du Salon, vous serez dépaysés et bien accueillis.

Le Bourguignon est repris.

Vendredi 31 mai, au restaurant, Le Bourguignon à Bèze, a eu lieu une passation entre Nicole et Jacques Bourgeois, anciens propriétaires, et Audrey Mouilleseaux Jacques Nicolas, nouveaux propriétaires.

Nicole et Jacques Bourgeois se sont installés au restaurant Le Bourguignon à Bèze le 8 août 1981. Ils ont proposé une cuisine traditionnelle du terroir. Le restaurant et l’hôtel sont bien implantés dans le tissu économique du territoire. Le couple était impliqué dans la fédération internationale Les Logis de France depuis 1984, cette fédération est devenue Les Logis. Nicole et Jacques Bourgeois ont été des acteurs de la vie associative locale pendant 38 ans.  » J’étais maître restaurateur, j’ai travaillé avec des produits frais et locaux. Le service traiteur répondait à une demande de la clientèle qui était proche de nous. Nous partons en retraite, c’est une passation souhaitée. «  : confie Jacques Bourgeois.
Audrey Mouilleseaux et Jacques Nicolas, nouveaux propriétaires du Bourguignon à Bèze sont des professionnels de la restauration. Audrey Mouilleseaux est titulaire d’un bac pro hôtellerie et restauration. Elle a travaillé notamment au restaurant les Moulins bleus à Chenôve et au restaurant Les Douanes à Longvic. Jacques Nicolas est doté d’un BTS hôtellerie et restauration et d’un brevet de technicien hôtelier option de cuisine classique, a bourlingué dans le monde de la restauration avec plus de 25 d’expérience comme cuisinier et responsable d’hôtellerie et restauration au sein du groupe Sodexo notamment. « Ma vocation remonte à mon enfance, où mon grand-père, boucher charcutier, me laissait « cuisiner » dans son laboratoire. Première incursion dans la vie professionnelle, et première aventure, je m’expatrie pour Londres, dans un restaurant gastronomique français. Cela m’a fait progresser professionnellement. M’installer à Bèze est un de vie, car c’est également par conviction, et après y avoir longuement réfléchi, que je me suis tourné vers un établissement situé en zone rurale. Cette implantation me permettra de favoriser les circuits courts, et développer des partenariats avec des producteurs locaux mais également accéder à une qualité de vie en tout point compatible avec le concept d’une hôtellerie familiale à Bèze. » : précise Jacques Nicolas.
« Nous avons développé 7 chambres en 1981, 11chambres en 1987 puis jusqu’à 25 chambres en 1994, avec une clientèle venant du Benelux, et d’Allemagne notamment. Nous avons travaillé avec la SA Magyar et le groupe SEB. Nous remercions René Krémer, maire de Bèze et la municipalité, qui nous a toujours soutenu. Nous souhaitons une pleine réussite à nos successeurs. Nous restons à Bèze et nous accompagnerons les nouveaux propriétaires pendant plusieurs mois. Mon meilleur souvenir reste la coupe du monde de football en 1998. Lors de la victoire de la France, une bonne partie de la population de Bèze s’est retrouvée au Bourguignon. » a souligné Jacques Bourgeois.

Une seconde vie pour l’orangerie du château?

Une seconde vie pour l’orangerie du château?

C’est une victoire pour le collège Henry Berger de Fontaine-Française, remportée le 17 mai par les élèves de l’établissement, coachés par leur professeur de technologie Francine Perrin, les élèves ont obtenu le premier prix de la finale régionale des Génies de la Construction (anciennement Bâtissiel).

« Les Génies de la Construction » est le nouveau nom du concours « Batissiel Plus » dont la finale régionale, a eu lieu à Fraisans (39). C’est la troisième année consécutive que le collège Henry Berger de Fontaine-Française, gagne ce prix. Une caméra GO Pro est venue concrétiser ce prix.
Ce premier prix régional pour le collège Henry Berger de Fontaine-Française, vient couronner, le travail de six classes, mobilisant 150 élèves.
Il s’est agi de créer un projet en se demandant comment cultiver des fruits et légumes bio pour alimenter le collège tout en réhabilitant un édifice patrimonial tout proche.
L’orangerie du château de Fontaine-Française, est située à proximité du collège. L’édifice n’a jamais été achevé. En accord avec le propriétaire, les élèves ont imaginé de de réhabiliter l’orangerie au cœur d’un jardin potager au cours de ce projet. L’intégrité patrimoniale du lieu a été respectée. Ce bâtiment est inscrit aux monuments historiques. Ce projet s’est inscrit dans le thème du concours, intitulé : territoires durables et connectés.
Une maquette de l’orangerie et du jardin a été réalisée par les collégiens. La maquette est à la fois virtuelle, réalisée grâce à un logiciel de simulation et réelle.
« Les élèves ont imaginé un projet afin de cultiver sans produit chimique. Ce projet durable prévoit la préservation des ressources naturelles par la récupération de l’eau et l’utilisation de granulés de paille pour afficher le bâtiment. La domotique n’est pas en reste avec l’installation de systèmes automatisés comme l’arrosage automatique du jardin. Les caractéristiques architecturales et historiques du bâtiment ont été préservées pour peaufiner ce projet.  » : précise Francine Perrin, professeure de technologie et ingénieure du patrimoine qui a encadré les élèves du collège Henry Berger de Fontaine-Française.
La cabinet d’architecture est l’œuvre des cinquièmes. le bureau d’étude a été conçu par les quatrièmes. Le pilotage et la programmation a été le travail mené par les troisièmes.
Rendez-vous est donné à Paris pour la finale nationale le 4 juin.

Témoignages:
Ethan Panteghini, de Saint-Seine-sur-Vingeanne, élève de 5ème, âgé de 12 ans témoigne : » C’était bien comme projet. Cela permettrait de mieux nous nourrir à la cantine. »
Julia Jeandet, de Bourberain, élève de cinquième, âgée de 12 ans : « C’était une bonne idée. Je ne pensais pas que cela fonctionnerait. Je suis fière de mon collège. »
Auréline Branger, de Loeuilley (70), élève de cinquième, âgée de 12 ans : « C’était super d’étudier l’orangerie, maintenant je sais ce que c’est. Ce projet réalisé sur un terrain privé, nous a amené à réaliser une maquette intéressante. »

Visite de l’association « Renaissance du vieux Besançon ».

Visite de l’association « Renaissance du vieux Besançon ».
Samedi 18 mai, a eu lieu une belle visite du village de Bèze et de l’abbaye avec l’association « Renaissance du vieux Besançon ». Belle journée avec une association de passionnés. Merci à notre guide d’un jour, Guy Bertin, qui a fait découvrir l’histoire de la commune de Fontaine-Française, au maire de la Commune de Bèze pour la visite du patrimoine de son village médiéval et aux propriétaires du château de Fontaine-Française et du château de Rosières. Un grand merci également à Jean-Pierre Bernardet, qui a proposé les livres écrits par les membres de la Société historique et touristique. Expérience à renouveler.

Commémorations du 8 mai à Fontenelle et Fontaine-Française.

Commémorations du 8 mai à Fontenelle et Fontaine-Française.

Mercredi 8 mai, sous une pluie battante, une cérémonie du 8 mai a eu lieu au monument aux morts de Fontenelle, avec dépôt de gerbe. Ensuite, a eu lieu un dépôt de gerbe sur la stèle à l’entrée du cimetière de Fontenelle suivi d’une cérémonie au carré militaire du cimetière de Fontaine-Française. Enfin, a eu lieu une cérémonie au monument aux morts de Fontaine-Française avec dépôt d’une gerbe.

Des travaux conséquents à Sacquenay.

Des travaux conséquents à Sacquenay.

Afin de se mettre en conformité avec les nouvelles règles d’accessibilité, le parking de l’église de Sacquenay, a été agrandi et l’entrée aménagée. La coupe de 2 tilleuls a favorisé la création d’ une place PMR (personnes à mobilité réduite) tout en permettant au bus scolaire de faire demi-tour à cet endroit. Ces travaux améliorent la capacité du parking et apportent plus de visibilité sur l’église, ils s’inscrivent donc dans un esprit de progrès.
Après plusieurs tranches de travaux sur la toiture de l’église (clocher, toiture nord puis sud), le conseil municipal de Sacquenay, a poursuivi ce programme en faisant rénover les transepts nord et sud. Les entreprises Ducherpozat et les Charpentiers Bourguignons réalisent cette couverture. Ainsi toutes les faiblesses présentes depuis des années seront consolidées. Le cout des travaux est de 38 576,77 euros HT. Les subventions de la DRAC et du conseil départemental de la Côte d’Or se montent à 30 861,42 euros soit le reste à charge est de 7715,35 euros pour la commune.

18 ans maire de la commune.

18 ans maire de la commune.

Samedi, à la salle des fêtes de la commune, le maire actuel, Georges Apert, a remis, au nom du conseil municipal, à Jean-Louis Comparon, une médaille pour 18 ans passés, à la tête de la commune comme maire à Jean-Louis Comparon. Ce dernier, a été maire de Saint-Maurice-sur-Vingeanne de 1995 à 2013.

Sous les différentes mandatures de Jean-Louis Comparon, Saint-Maurice-sur-Vingeanne, a changé de visage. Le pont de La Romagne a notamment été restauré, l’école a été rénovée et ouverte de 2000 à 2009 (ce bâtiment abrite aujourd’hui la mairie). La municipalité, avec à sa tête, Jean-Louis Comparon, a décidé d’acheter des maisons qui tombaient en ruine, une convention a été signée entre la commune et la région. Une étude d’aménagement du village a été réalisée, puis présentée aux habitants en décembre 2004. La première maison a été louée en décembre 2006 et la seconde en février 2008, permettant l’arrivée de deux familles au village. Les annuités d’emprunts ont été couvertes par les loyers. La salle des fêtes a été ravalée, avec notamment la réfection du parquet, du chauffage et surtout la création de l’office. La rénovation de l’illumination du pont de la Vingeanne, au centre du village avec 40 mètres de leds posés de chaque côté, met en valeur le patrimoine du village. Le lavoir a été lui aussi rénové : les travaux, réalisés eux aussi par l’association Sentiers concernant la construction d’un mur en pierre sur 31 mètres de long, ont été effectués à cette époque.

Le puits d’Orain.

Le puits d’Orain.
Le puits d’Orain, (21) est sculpté, il est situé à l’intersection de la route de Leffond (70) et de la route de Champlitte (70). Il était situé, auparavant dans la cour du château. Il a été déplacé, afin d’être mis en valeur. Il bien évidemment comblé et fleuri. Ce puits date du XVIIème siècle.