Le lavoir de Saint-Maurice-sur-Vingeanne est un petit patrimoine remarquable.

Le lavoir, un petit patrimoine remarquable.

Le lavoir, fait partie du petit patrimoine rural. Longtemps négligé, il est aujourd’hui admiré. Celui de Saint-Maurice-sur-Vingeanne est particulier, car doté de 5 niveaux, donc adapté aux fluctuations des eaux..

C’est un lieu agréable, ombragé, en bord de rivière, propice à la méditation. Le lavoir a été rénové, les travaux, ont été réalisés par l’association Sentiers en 2008, dans le cadre de l’opération Cœur de village voulue par la municipalité.
« L’ancien lavoir, situé au bord de la rivière, alimenté par une source, a la particularité de posséder 5 niveaux différents de lavage, ce qui lui permettait de fonctionner quelle que soit la hauteur des eaux. Les lavandières pouvaient laver leur linge à différentes époques de l’année » : précise Georges Apert, premier édile.
D’après les délibérations du conseil municipal de Saint-Maurice-sur Vingeanne, le lavoir couvert a été construit par l’entrepreneur Ramelet pour la somme 3 399,80 francs. Une délibération du conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne a autorisé sa construction le 9 novembre 1865.
Le 25 juillet 2018, un article de notre journal relatait l’existence d’une bande de terre, à proximité du lavoir qui était depuis plusieurs années le lieu de rassemblement des jeunes aux beaux jours. Mais en 2018, plusieurs riverains se sont plaints de débordements. Bruit jusque tard le soir, déchets laissés partout, moteurs de voiture et de Mobylettes qui ronflent. Cette année, le calme semble revenu, même si les jeunes viennent toujours. Toutefois, il y a quelques années des grilles ont été posées sur les ouvertures du la voir pour préserver le lavoir.
Le lavoir, autrefois, était un lieu d’informations : les cancans et autres histoires croustillantes y circulaient bien vite. Les langues étaient bien déliées et l’ambiance printanière y était souvent fort agréable.
Dans chaque village, il y avait un lavoir. Dans la série des objets liés à la lessive, il faut évoquer le « carrosse de lavandière ». Le carrosse de lavandière est une simple caisse en bois, d’allure rustique mais toutefois pratique car elle permettait à la lavandière de se tenir à genoux devant le lavoir, sans mouiller sa robe. Le carrosse était calé sous la pierre à laver du lavoir. Il y a un carrosse visible au sein du lavoir Penaisot de Bèze.
Les fleurs ornant ce lavoir sont arrosées par les riverains.

Douleurs et blessures.

Dimanche 23 juin de 15 à 17 heures a lieu une conférence au musée des Arts et Traditions populaires de Champlitte.

Entre août 1914 et novembre 1918, quelques 1300 français résidant au Mexique sont partis en Europe pour participer à l’effort de guerre : plus de 250 ont été blessés et 300 ont péri sur le champ d’honneur.
Réalisée à l’occasion du centenaire 1914-1918, « Douleurs & blessures » revient sur les circulations et parcours des français du Mexique partis durant la Première Guerre Mondiale et sur les espoirs d’une communauté d’expatriés de retrouver la paix. Elle interroge aussi la manière spécifique dont les descendants de Haut-Saônois installés à San Rafael et Jicaltepec ont appréhendés ce conflit.

Cette conférence sera donnée par Javier Pérez Siller, historien de l’Université de Puebla (Mexique) et commissaire de l’exposition présentée au musée des Arts & Techniques de Champlitte.

Petite histoire de l’agriculture à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.

Lorsque les premiers hommes arrivèrent dans la vallée de la Vingeanne, ils virent une rivière entourée de forêts. Tout naturellement, ils s’établirent, hors de portée des crues. Les hommes du Néolithiques étaient présents à La Romagne. Les gallo-romains établirent trois villae, une en Violata (à gauche sur le coteau en allant à Montigny-sur-Vingeanne, lorsque l’on quitte Saint-Maurice-sur-Vingeanne), une à La Romagne, et une au Crepôt. Un cimetière Mérovingien existait en Mont Maurois. A l’époque chrétienne un sanctuaire fut établi sur un monticule, au pied d’une source. Il fut placé sous le vocable de Saint-Maurice. Le second patron fut saint Guérin, puis saint Blaise.  Sanctus Mauritius-super-Vingeannam  dépendait de l’évêché de Langres. La commanderie des Templiers de la Romagne fut établie en 1144. En 1227, dame Ynglette d’Orain et Agnès de Saint-Maurice firent des donatio pro remedio animae (donations pour le repos de leur âme), une terre et un moulin furent donnés aux Templiers. Jean de Courchamp fit également une donation aux dits Templiers. Ils devinrent seigneurs de Saint-Maurice. La Corvée de Saint-Maurice, et celle de La Romagne appartenaient à ces moines soldats.

Après 1314, la commanderie des Templiers passa aux mains des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

A l’époque de l’Ancien Régime, le finage de Saint-Maurice-sur-Vingeanne était divisé en plusieurs secteurs. Il y avait les bois du seigneur, et les bois communaux, les terres appartenant directement au seigneur comme les lieux-dits : La Corvée  et les terres soumises au cens. Le finage était divisé en trois épies ou soles : l’épie de Changevelle, l’épie de Genevrand et l’épie de La Romagne. Ces trois soles voyaient les cultures tourner sur trois ans. L’épie qui n’était pas cultivée, dans le cadre de l’assolement triennal avec jachère, était appelée : le sombre. Au XIXème siècle des cultures industrielles comme celle du chanvre et du houblon, firent leur apparition sous l’impulsion des grands propriétaires  comme monsieur Chambure. Les travaux d’Olivier de Serres sur la rotation des cultures et le cercle vertueux de l’agriculture ne furent mis en pratique qu’après la Révolution française et la redistribution des terres après la vente des biens du clergé comme bien nationaux, et même bien plus tard avec l’apparition de l’agriculture industrielle.

A Saint-Maurice-sur-Vingeanne, l’unité de mesure était le journal. Un journal valait 34 ares 28, c’était la surface de terre labourable par un homme en journée. Le nom de cette unité de mesure peut varier d’une région à l’autre et la mesure de terre également.

Lorsque l’on mesurait les surfaces d’une parcelle, on prenait deux enfants, à l’endroit où on mesurait les parcelles litigieuses, on giflait les enfants, pour qu’ils s’en souviennent toute leur vie. Georges Château et Michel Guenin,  ont subi cette pratique ancestrale, remontant à l’époque médiévale et me l’ont confié.

Pour connaitre l’histoire de l’agriculture, dans un lieu donné, il y a les terriers, les baux ruraux, les actes des tribunaux, le cadastre, la matrice cadastrale et les recensements agricoles.

Je m’attacherai à l’étude du recensement agricole de 1829, à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, comme un apprenti historien ruraliste.

En 1829, il y avait 6 chevaux entiers de trait, 50 hongres de trait, 60 jument de trait, 1 cheval de selle, 7 poulains, 8 pouliches, et aucun étalon. Il y avait 3 taureaux, 6 bœufs, et 200 vaches. Il y avait 300 moutons de race indigène. 200 porcs ont été comptés.

Au total : 130 chevaux, 209 bovins et 300 moutons !

Un propriétaire avait 7 vaches, 1 propriétaire avait6 vaches, 9 propriétaires avaient 4 vaches, 11 propriétaires avaient 3 vaches, 22 propriétaires avaient 2 vaches et 22 propriétaires avaient 1 vache.

C’était le règne de la petite propriété.

En 1837 : 375 hectares sur 1760 hectares était ensemencés en froment, 4500 hectolitres par ha ont été produits  65 hectares ont été ensemencés en seigle, 780 hectolitres ont été récoltés. 147 hectares ont été sen ensemencés en orge, 1470 hectolitres par ha ont été récoltes. 1  hectare a été ensemencé, 10 quintaux ont été récoltés.  293 hectares d’avoine ont ensemencés, 2516 hectolitres par hectare ont été récoltés. 5 hectares de légumes secs ont été ensemencés, 20 hectolitres par hectare ont été récoltés. 30 hectares de pommes de terre ont été plantés, 900 hectolitres par hectare ont été récoltés.

Pas de maïs, pas de colza, pas de soja !

1791 : assainissement de la prairie, très marécageuse.

1792 : un garde champêtre est nommé pour un salaire de 150 francs.

En 1831, il y avait 2 pâtres, l’un pour les bovins, l’autre pour les ovins et les caprins

En 1837, toujours à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, la vaine pâture est réglementée, d’une part dans la partie haute de la grande prairie, d’autre parte, la partie basse, la prairie de Vesvres  le rû d’Orain.

En 1842, le parcours du bétail est autorisé de la saint Michel à la saint André. Le canton de la Cloche, est autorisé au pacage.

La grande propriété existe, 7 propriétaires de Saint-Maurice-sur-Vingeanne sont assujettis à la taxe foncière, un de la Romagne, Victor Noel  possède le bois des Couées.

En 1839, il y a 129,5 hectares de terres labourables, 286 hectares de prés, 181 hectares de vignes, 139 hectares de chènevières, 258 hectares de jardin, 188 hectares de vergers, 139 hectares d’oseraies, 1 hectare de friches, 1 hectare de pâtis.

Les forêts ne sont pas comptées, les terres labourables sous évaluées ?

En 1855 : il y a 171 affouagistes.

1876 : la foire au houblon a lieu à Fontaine-Française.

1885 : foire au houblon à Saquenay. 1887 : suite au phylloxéra, intoduction de plans américains.

1890 : Amodiation de l’herbe des chemins.

1891 : Prime pour la destruction des hannetons.

1893 :  La grande sécheresse, les bêtes vont manger dans les bois. 910 francs sont alloués aux victimes de la sècheresse.

1893 : on dénombre 3 cultivateurs et 12 fermiers.

Un vide-greniers sous le soleil.

Un vide-greniers sous le soleil.

Jeudi de l’Ascension, aux abords de l’étang, à Fontaine-Française, a eu lieu un vide-greniers, organisé par l’association pour le jumelage de Fontaine-Française-Dorn-Dürkheim avec exposition de voitures anciennes. 52 exposants sont venus à ce vide-greniers sous le soleil. Un stand de vins de Dorn-Dürkheim a été installé au profit de l’échange franco-allemand des jeunes de cet été.

Une seconde vie pour l’orangerie du château?

Une seconde vie pour l’orangerie du château?

C’est une victoire pour le collège Henry Berger de Fontaine-Française, remportée le 17 mai par les élèves de l’établissement, coachés par leur professeur de technologie Francine Perrin, les élèves ont obtenu le premier prix de la finale régionale des Génies de la Construction (anciennement Bâtissiel).

« Les Génies de la Construction » est le nouveau nom du concours « Batissiel Plus » dont la finale régionale, a eu lieu à Fraisans (39). C’est la troisième année consécutive que le collège Henry Berger de Fontaine-Française, gagne ce prix. Une caméra GO Pro est venue concrétiser ce prix.
Ce premier prix régional pour le collège Henry Berger de Fontaine-Française, vient couronner, le travail de six classes, mobilisant 150 élèves.
Il s’est agi de créer un projet en se demandant comment cultiver des fruits et légumes bio pour alimenter le collège tout en réhabilitant un édifice patrimonial tout proche.
L’orangerie du château de Fontaine-Française, est située à proximité du collège. L’édifice n’a jamais été achevé. En accord avec le propriétaire, les élèves ont imaginé de de réhabiliter l’orangerie au cœur d’un jardin potager au cours de ce projet. L’intégrité patrimoniale du lieu a été respectée. Ce bâtiment est inscrit aux monuments historiques. Ce projet s’est inscrit dans le thème du concours, intitulé : territoires durables et connectés.
Une maquette de l’orangerie et du jardin a été réalisée par les collégiens. La maquette est à la fois virtuelle, réalisée grâce à un logiciel de simulation et réelle.
« Les élèves ont imaginé un projet afin de cultiver sans produit chimique. Ce projet durable prévoit la préservation des ressources naturelles par la récupération de l’eau et l’utilisation de granulés de paille pour afficher le bâtiment. La domotique n’est pas en reste avec l’installation de systèmes automatisés comme l’arrosage automatique du jardin. Les caractéristiques architecturales et historiques du bâtiment ont été préservées pour peaufiner ce projet.  » : précise Francine Perrin, professeure de technologie et ingénieure du patrimoine qui a encadré les élèves du collège Henry Berger de Fontaine-Française.
La cabinet d’architecture est l’œuvre des cinquièmes. le bureau d’étude a été conçu par les quatrièmes. Le pilotage et la programmation a été le travail mené par les troisièmes.
Rendez-vous est donné à Paris pour la finale nationale le 4 juin.

Témoignages:
Ethan Panteghini, de Saint-Seine-sur-Vingeanne, élève de 5ème, âgé de 12 ans témoigne : » C’était bien comme projet. Cela permettrait de mieux nous nourrir à la cantine. »
Julia Jeandet, de Bourberain, élève de cinquième, âgée de 12 ans : « C’était une bonne idée. Je ne pensais pas que cela fonctionnerait. Je suis fière de mon collège. »
Auréline Branger, de Loeuilley (70), élève de cinquième, âgée de 12 ans : « C’était super d’étudier l’orangerie, maintenant je sais ce que c’est. Ce projet réalisé sur un terrain privé, nous a amené à réaliser une maquette intéressante. »

Le conseil municipal de Selongey a choisi d’adhérer à Panneau Pocket.

Le conseil municipal de Selongey a choisi d’adhérer à Panneau Pocket.

A l’époque contemporaine, il existe des moyens modernes et rapides pour diffuser l’information. Dans un souci de modernité et d’information, le conseil municipal de Selongey, a choisi d’adhérer à Panneau Pocket, une application sur Smartphone, ordinateur ou encore tablette numérique.

Lundi, a eu lieu, à la mairie de Selongey, une séance du conseil municipale, réunie, autour de Gérard Leguay, premier édile.
Une décision concernant l’information à Selongey, a été prise. Lorsque la commune a une info à faire passer aux habitants, le secrétariat rentrera des données sur un ordinateur. Les habitants qui ont téléchargé l’application, recevront dès lors ce message. La commune n’a plus besoin d’avoir les adresses mails de tous les habitants. De plus les habitants qui ne consultent pas toujours le panneau d’information peuvent malgré tout être renseignés. Cette application est gratuite et arrive en temps réel sur les téléphones portables. « Autrefois visibles sur le panneau d’affichages, les informations arrivent directement dans les poches des selongéens. » : a précisé Dominique Duchamp, adjoint à la culture.
Les subventions aux associations se monteront à 43 920 € au total. 9 550 € pourront faire l’objet de subventions exceptionnelles venant s’ajouter à cette première somme de 43 920 €.
Parmi les bénéficiaires des subventions, se distinguent : Is Selongey Football avec 13 500 € de subvention, auquel s’ajoutera une somme de 2 000 €, si il y a des emplois au SC Selongey Football. L’Amicale du personnel de la commune recevra 8 000 €. L’association ASCEP (école élémentaire) recevra 4 000 €, et 3 000 € supplémentaires, pour le projet d’école sur justificatif. Le SCS (Sporting Club Selongéen) percevra 4 500 € et 1000 €, plafonnés, pour la fête des sapins sur justificatif. Les Culottes courtes (école maternelle), percevra 1500 €, pour l’achat de tablettes numériques. Les Sapeurs-pompiers et JSP percevront 1200 € et 800 € pour l’organisation d’une manifestation à caractère départemental. Loisirs et création percevra 1 000 €. L’Amicale des donneurs de sang percevra 650 €. Ciné -rencontres percevra 650 €, et une subvention de 750 € pour l’animation concernant le 1000 ème film itinérant à hauteur des montants engagés sur justificatif pourra être allouée à titre exceptionnel. Le Collectif Environnement Santé percevra 550 €. KDanse, est une association dédiée à la pratique de la danse, elle percevra 500 €.

La liste n’est pas exhaustive, au total 35 associations selongéennes percevront des subventions.

Rendez-vous aux jardins à Champlitte.

Rendez-vous aux jardins à Champlitte.
A Champlitte, les 8 & 9 juin prochains, profitez des parcs et jardins pour en apprendre davantage sur l’abeille, cet animal essentiel pour notre écosystème.
Pour cela, nous vous proposons une rencontre-dégustation avec une apicultrice de Champlitte, des ateliers jeune public ainsi qu’un spectacle intitulé « Les abeilles, quelle merveille ! » créé par la compagnie Str[u]del.

Ateliers et rencontres les 8 & 9 juin de 14h à 18h dans les deux musées de Champlitte.
Spectacle le samedi 8 juin à 16h (dès 4 ans) au musée des Arts et Techniques de Champlitte. Gratuit
En partenariat avec l’association des Amis des Musées départementaux.

Remise de képis au parc de la source.

Remise de képis au parc de la source.

C’est dans le cadre agréable du parc de la source à Bèze et à l’issue d’une marche de 25 kilomètres en forêt de Velours et près de Bèze, que les 117 élèves gendarmes de la première compagnie de la 16e promotion ont reçu leur képi et postillon pour les personnels féminins, jeudi, par les gradés d’encadrement de l’école de gendarmerie de Dijon, avec à leur tête le capitaine Christian Stéphan. Les élèves gendarmes ont été accueillis par René Krémer, maire de Bèze. Les enfants de l’école maternelle Le Petit Prince, et de l’école élémentaire Claude-Monet de Bèze, sont venus, encadrés par leurs enseignants, pour la cérémonie de remise de képis.
Au cœur de l’église Saint-Rémi de Bèze, a eu lieu la bénédiction des képis des gendarmes volontaires lors d’une cérémonie célébrée par l’aumônier militaire catholique Roland Milan; 80 élèves gendarmes volontaires sont venus participer à la traditionnelle bénédiction des képis et ont chanté. Le parrain de cette promotion est Jean Lopez, chef tué en Indochine en 1948.
Les élèves gendarmes ont déjà effectué 7 mois de formation, il leur reste trois mois afin de poursuivre leur cursus.