Douleurs et blessures.

Dimanche 23 juin de 15 à 17 heures a lieu une conférence au musée des Arts et Traditions populaires de Champlitte.

Entre août 1914 et novembre 1918, quelques 1300 français résidant au Mexique sont partis en Europe pour participer à l’effort de guerre : plus de 250 ont été blessés et 300 ont péri sur le champ d’honneur.
Réalisée à l’occasion du centenaire 1914-1918, « Douleurs & blessures » revient sur les circulations et parcours des français du Mexique partis durant la Première Guerre Mondiale et sur les espoirs d’une communauté d’expatriés de retrouver la paix. Elle interroge aussi la manière spécifique dont les descendants de Haut-Saônois installés à San Rafael et Jicaltepec ont appréhendés ce conflit.

Cette conférence sera donnée par Javier Pérez Siller, historien de l’Université de Puebla (Mexique) et commissaire de l’exposition présentée au musée des Arts & Techniques de Champlitte.

Concert à Montarlot.

Samedi, a eu lieu un concert en l’église de Montarlot-lès-Champlitte. Le public était venu nombreux, convié par l’association Montarlot Renouveau pour applaudir ce magnifique concert.  La chorale d’Amance :  Elmancia, est venue avec  aux choristes et leur chef de chœur pour leur belle prestation. La chorale Zest Orange, quant à elle, est venue de Dijon.

Rendez-vous aux jardins à Champlitte.

Rendez-vous aux jardins à Champlitte.
A Champlitte, les 8 & 9 juin prochains, profitez des parcs et jardins pour en apprendre davantage sur l’abeille, cet animal essentiel pour notre écosystème.
Pour cela, nous vous proposons une rencontre-dégustation avec une apicultrice de Champlitte, des ateliers jeune public ainsi qu’un spectacle intitulé « Les abeilles, quelle merveille ! » créé par la compagnie Str[u]del.

Ateliers et rencontres les 8 & 9 juin de 14h à 18h dans les deux musées de Champlitte.
Spectacle le samedi 8 juin à 16h (dès 4 ans) au musée des Arts et Techniques de Champlitte. Gratuit
En partenariat avec l’association des Amis des Musées départementaux.

Vernissage de l’exposition « Rafcalteplitte ».

Vernissage de l’exposition « Rafcalteplitte ».
Samedi 18 mai, a eu lieu le vernissage de l’exposition « Rafcalteplitte ».:
Cette exposition met en lumière les travaux artistiques réalisés, tout au long de l’année scolaire par les élèves de l’école élémentaire de Champlitte accompagnés par l’artiste plasticienne Caroline Desnoëttes au musée des Arts et Traditions Populaires de Champlitte.
Cette exposition a suscité l’étonnement et l’admiration.
Les productions plastiques, que les visiteurs ont pu découvrir ont attiré le regard avec leurs couleurs chatoyantes et ont invité au voyage vers le Mexique.
Caroline Desnoëttes a su guider les enfants dans leurs réalisations. Elle leur a apporté un regard différent. Un regard d’artiste, un regard d’artiste engagée et les a initiés à une véritable démarche artistique.
Julie Chevaillier, directrice des musées Albert et Félicie Demard, a initié ce projet.
C’est un travail d’artistes très riche, qui a été présenté à l’occasion de la Nuit des Musées.
Un tel projet contribue à la réussite et l’épanouissement des élèves. Les sourires étaient sur toutes les lèvres, lors des interventions de Caroline Desnoëttes. Grâce à elle les enfants ont vécu des moments de pur bonheur, notamment lors de la soirée-pyjama organisée dans son œuvre : »24 heures antipode circadien » au musée.
De plus, une résidence d’artiste est une occasion privilégiée pour les élèves d’une école rurale d’accéder à l’art de nourrir leur parcours d’éducation artistique et culturelle, tant au niveau de la rencontre sensible avec des œuvres et d’une artiste que de la pratique artistique.
Les élèves ont fréquenté régulièrement le musée des Arts et Traditions populaires de Champlitte. Cela leur donnera sans doute envie d’y revenir avec leur famille ou de visiter d’autres lieux culturels.
Ce projet a également permis aux enfants de découvrir une page d’histoire locale, l’émigration des chanitois vers le Mexique. Cela permettra sans doute de continuer une belle amitié entre Champlitte, Jicaltepec et San Rafael.
Cette nuit des musées est une occasion donnée aux familles de se retrouver avec leurs enfants, les enseignants, et les élus, en nouant des liens sociaux fédérateurs et importants.

I love Francigena

I love Francigena.
Ce 18 mai, la 1ère marche « I love Francigena », au départ de champlitte (70) vient de se terminer sous le soleil de Montot. Merci à tous les participants et aux intervenants sur le patrimoine et la gestion des déchets. On vous donne rendez-vous samedi prochain pour la 2nde marche entre Montot et Seveux !

L’objet de la semaine au musée de Champlitte.

L’objet de la semaine au musée de Champlitte.
Ce mois-ci, nos collections mexicaines sont à l’honneur, et pour cause, ce samedi, nous vernissons « Rafcalteplitte », une œuvre monumentale signée Caroline Desnoëttes accompagnée dans son processus créatif par 60 élèves-artistes de l’école de Champlitte ! Nous vous invitons bien sûr à venir la découvrir.
En attendant, nous vous faisons découvrir une autre œuvre, d’un certain artiste nommé Chimal qui a peint une scène de récoltes et pâturages sur un papier peu courant en France : le papier d’amate (papel de amate en espagnol).
Ce papier, fabriqué traditionnellement par les Otomis, est réalisé à partir de l’écorce de deux arbres : le morral (mûrier) et le lama (figuier). Le choix de la plante a ici toute son importance car il conditionne la couleur du futur papier. Ainsi, si le choix se porte sur le mûrier, le papier sera de couleur claire alors que le figuier permettra d’obtenir un papier plus foncé.
Pour sa fabrication, l’écorce est lavée puis plongée dans une grande marmite dans laquelle on met à bouillir de l’eau citronnée et des cendres. Les fibres sont rincées avec soin et étalées sur une table, croisées en double épaisseur. On les bat ensuite avec une pierre pour qu’elles s’homogénéisent. Après cela, les feuilles sont mises à sécher sous le soleil mexicain ! Le papier obtenu est alors rugueux, on ajoute donc une couche de chaux ou d’amidon de façon à obtenir une surface lisse prête à être peinte. Ici, l’artiste a utilisé de l’acrylique pour figurer cette scène de la vie quotidienne, sujet très souvent abordé sur ce type de support.

Nuit européennes des musées.

Nuit européennes des musées.

J-2 avant un des événements de l’année culturelle des musées à ne pas manquer : la Nuit européenne des Musées !

Samedi 18 mai, Champlitte,la nuit européennes des musées, sera l’occasion de vous dévoiler une nouvelle œuvre de l’artiste Caroline Desnoëttes entourée de 60 élèves-artistes de l’école de Champlitte. Ceux-ci ont la permission exceptionnelle de veiller plus tard que d’habitude pour tout vous expliquer sur leur grand projet artistique de l’année ! A l’aide de médiations sensorielles, c’est en écoutant, savourant et en jouant que vous en apprendrez plus sur l’histoire du jumelage entre le Haute-Saône et le Mexique.
A 20h30, les enfants vous laisseront leurs places dans les salons du château pour une soirée d’initiation aux danses latines ! Vous ne savez pas danser ?! pas de problème, nous sommes là pour vous apprendre !

Possibilité de se restaurer sur place.
Entrée libre. De 17h30 à Minuit !

La château de la Romagne en 2011.

La château de la Romagne en 2011.
La réfection de la toiture d’une des tours de la porte Saint-Jean du château de la Romagne et de l’ancien bâtiment accueillant autrefois les écuries du commandeur a commencé. D’après les Chroniques de Bèze vers 1050, le chevalier Hérembert a donné à l’abbaye de Bèze des terres situées à Saint-Maurice et à La Romagne.

En 1101, Hugues Le Rouge et sa femme Reine a fait une donation à l’abbaye d’une terre à La Romagne. La Romagne, est une commanderie des Templiers, fondée vers 1144. À cette date, la Romagne n’appartient plus à l’abbaye de Bèze mais à la milice du Temple. La commanderie a été reprise après 1314 par l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La porte Saint-Jean illustre les travaux de fortifications effectuées alors. Cette porte est illustrée par les armoiries de Pierre de Boresdon, commandeur de La Romagne et conseiller de Louis XI, qui fit édifier ces fortifications.

Une statue de saint Jean est présente au centre de cette porte autrefois dotée d’un pont-levis. De grands noms se sont succédé à La Romagne : Jacques Chenu du Bellay au XVII e siècle et Claude de Saint-Simon, cousin éloigné du duc célèbre pour ses mémoires au XVIII e siècle.
Un domaine agricole fortifié

L’ordre de Malte a été propriétaire du château de La Romagne jusqu’à la Révolution. Les terres de la seigneurie s’étendaient sur près de dix-sept villages de la vallée de la Vingeanne, réparties sur les provinces de Bourgogne, de Champagne et de Franche-Comté.

La Romagne était un domaine agricole doté d’une chapelle et d’une enceinte. Ce château défendait la vallée située à la frontière avec le saint Empire, possession des Habsbourg. Percey-le-Grand, village tout proche était aux mains des Espagnols. En 1595, Henry IV a établi son camp à La Romagne, afin de mener une campagne en Franche-Comté.

La porte Saint-Jean accueille désormais des chambres d’hôtes. La Romagne est aujourd’hui un lieu paisible bordé par la Vingeanne, niché dans un écrin de verdure, de délicieux jardins dotés de plantes aquatiques se sont lovés dans les bassins de l’ancienne pisciculture. Les tours du château se mirent dans la rivière.