50 nuances de Gray

50 nuances de Gray

Gray, est la ville la plus proche, de la vallée de la Vingeanne. Gray est une ville méconnue. La Saône et les quais sont magnifiques l’été. Pourtant, au niveau national, malgré les efforts des élus, on en parle peu. Lorsqu’on en parle au niveau national c’est pour un fait divers hors norme, ou pour ses orages. Son musée, son festival Rolling Saône, sont renommés. Ce qui est vrai pour Gray, l’est aussi pour la Haute-Saône. La Vingeanne située en Côte d’Or a le même problème, un déficit de notoriété. Les gens connaissent Dijon, Langres, cependant au niveau national, on situe mal Gray, la Vingeanne, Fontaine-Française ou sa voisine Champlitte. Is-sur-Tille est connue des amateurs de mots croisés. Culmont-Chalindrey est connue des voyageurs de la SNCF. Mais combien d’usagers de l’autoroute font un crochet par Gray ou la vallée de la Vingeanne, toute proche. Alors, lors des congés, sur l’autoroute des vacances, amis voyageurs vous pouvez aller voir du côté de la Vingeanne, de la Saône ou du Salon, vous serez dépaysés et bien accueillis.

Le lavoir de Nantilly.

Le lavoir de Nantilly.
Sur la route de Dijon à Gray par Fontaine-Française, se situe le charmant lavoir de Nantilly. Toujours pressé d’arriver à destination, l’automobiliste passe devant ce monument représentatif du petit patrimoine rural sans s’arrêter.
Ce lavoir date de 1841, il fut récemment rénové.
Il s’agit d’un lavoir à arcades, d’une belle architecture et joliment fleuri.
Ce lavoir clos permettait aux lavandières d’être à l’abri.
L’utilisation des lavoirs a progressivement été abandonnée au XXe siècle.
Les laveries automatiques ont vu le jour, mais ce qui a révolutionné les habitudes des ménagères ce sont les machines à laver.
Agrémentant le bas des arcades, des peintures représentatives du savoir-faire local.
Mais, la Bourgogne est toute proche, il est donc normal d’y voir le pesage du vin.
Ces peintures sont l’œuvre d’un artiste originaire de Gray, Frédéric Spinzi.

De belles petites foulées à Champlitte.

De belles petites foulées à Champlitte.
344 élèves de la grande section au CM2 de la circonscription de Gray ont arpenté Les Lavières à Champlitte pour le cross annuel.
En jeu des médailles offertes par l’USEP.
Mardi dernier, près de 350 participants des écoles de Champlitte, Dampierre-sur-Salon, Chargey-lès-Gray, et Autrey-lès-Gray, se sont élancés sur différentes distances. Le cross est inscrit au programme d’endurance en partenariat avec l’USEP et la Fédération française de Cardiologie. L’implication des parents a été très appréciée par les organisateurs. L’association « Les Amis de l’école », a offert les gouters aux enfants. Un concours artistique a été réalisé en parallèle pour la seconde année consécutive et a été remporté cette année par la famille Kessler, avec, à la clé, un bon d’achat de 50€ dans un magasin graylois. Les créations sont encore visibles pendant un mois au sein de la Médiathèque du village. Le prochain évènement de l’école, sera le festival de guitare organisé par les Amis e l’école, cet évènement aura lieu le 25 mai prochain, avec la tenue de la buvette et la restauration, afin de récolter des fonds pour les projets scolaires.

Une nouvelle secrétaire.

Une nouvelle secrétaire.

Florence Atlani, remplace Sophie Michelin partie à Arc-lès-Gray (70), comme secrétaire de mairie à Montigny-Mornay-Villeneuve. Florence Atlani habite Gray-la-Ville (70). Cette dernière travaille du lundi au vendredi. Le secrétariat est ouvert au public, tous les jours de 9 à 12 heures du lundi au vendredi.
Florence Atlani, travaillait auparavant dans la finance dans les Alpes Maritimes. Elle a choisi de retrouver sa famille établie à Gray (70).

De retour sur les planches.

De retour sur les planches.
Au menu l’improvisation.
Ils sont une petite douzaine à retrouver le chemin de la scène. En manque de créativité artistique et avec la volonté de redécouvrir le théâtre, Pascal Henriot et ses amis ont recrée une troupe de théatre sous l’égide de Catherine Mandret, animatrice d’origine chanitoise et sa Compagnie Théâtre Actif.
Depuis le 16 mars, un premier atelier a vu le jour au centre de loisirs de la commune de Champlitte, avec des participants de tous horizons ou presque de Fontaine-Française à Gray. L’objectif est de pratiquer l’improvisation. La troupe accepte tous les niveaux des arrivants de 10 à 77 ans, d’autant plus qu’ils seront en bonne compagnie avec Catherine Mandret, plusieurs fois récompensée en tant que comédienne.

Dans la lumière d’Alfred Giess.

Dans la lumière d’Alfred Giess.
Le peintre de grand talent, qui fut profondément amoureux de Champlitte est à l’honneur ce dimanche à Saint Amarin (68), dans son Alsace de naissance.
Pendant les dernières journées du patrimoine, Catherine Lemaire, sa petite-fille avait commenté la fresque peinte en l’église Saint-Christophe de Champlitte par son grand-père.
La bourse aux tableaux et l’exposition se déroule au complexe culturel Le Cap de Saint-Amarin. Entrée 3 €. Gratuit pour les moins de 16 ans.
Alfred Giess, né le 21 avril 1901 à Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin) et mort le 26 septembre 1973 à Gray, est un peintre français.
Il est le fils de Lucien Giess menuisier ébéniste et il a quatre sœurs. Jeune, il devient apprenti dans un atelier d’impression sur étoffe près de Mulhouse. La première guerre mondiale l’interrompt dans son apprentissage mais il peut suivre les cours du soir à l’école de dessin de la société industrielle de Mulhouse. En 1921, il part pour son service militaire en Syrie, entre Alep et Damas, au sein du 3ème Génie, puis il est affecté à Versailles et obtient l’autorisation de suivre les cours du soir de l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Il entre aux Beaux-Arts à Paris dans l’atelier de Jean-Pierre Laurens en 1924.
Il épouse Marie Huguet, de Champlitte en 1927 et a trois enfants. Grand Prix de Rome en 1929, il peut partir alors qu’il est marié puis se rendre à la Casa Velasquez entre 1934-35. Il devient Président du jury du Salon des artistes français en 1937 et réalise pour l’Exposition universelle de 1937, une fresque sur le thème des loisirs à la montagne. Il est mobilisé sur la ligne Maginot en 1939 puis à Suippes pour peindre des bâches. Il est ami de Robert Fernier qu’il fréquente en Franche-Comté, où il s’est réfugié pour la fin de la guerre.
Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1955. Il est conservateur du Musée national Jean-Jacques Henner à partir de 1957 et il est nommé vice-président de la fondation Taylor en 1969.

En 1961, Marie est victime d’un grave accident vasculaire. Elle s’éteint en août 1968, à Champlitte. En 1970, Alfred se remarie avec Fernande Gallois, dévouée au couple durant la maladie de Marie. Il meurt à Gray le 26 septembre 1973, à l’âge de 72 ans.

Un auxiliaire venu de très loin.

Un auxiliaire venu de très loin.
On pourra sans doute le croiser dans les ruelles de Champlitte. José Maria, 25 ans étudiant mexicain, en quatrième année de français est arrivé depuis samedi sur le commune de Champlitte. Il restera à Champlitte, jusqu’en juillet. Le musée départemental Albert et Félicie Demard, véritable acteur local accueille depuis 2015, des étudiants mexicains, dans le but de nourrir les liens qu’entretiennent la Haute-Saône et le Mexique.
José Maria interviendra comme assistant de langue au collège Gaston Ramon de Dampierre-sur-Salon et au collège Delaunay de Gray et en tant que médiateur culturel au château de Champlitte pour les projets sur le Mexique. Il va participer également à des actions ouvertes au public, parmi lesquelles La Nuit des musées avec le vernissage de la résidence d’artistes avec Caroline Desnoëttes le 18 mai, ou la nuit des mystères le 29 juin, avec une chasse aux trésors au sein du bourg chanitois, en attendant le jour des morts, El Dia des Los Mortos. L’étudiant mexicain va assister des classes d’espagnol jusqu’à la fin de l’année et préparer des animations pour mettre à l’honneur le Mexique, thématique clé de cette année 2019. Ace propos, une nouvelle salle sera créée au château de Champlitte, qui présentera les collections mexicaines et l’histoire du jumelage. Nombreux sont les partenaires engagés dans ce beau jumelage, au premier rangs desquels, se trouvent le département de la Haute-Saône, la commune de Champlitte, l’association Haute-Saone Mexique, les collèges, l’école élémentaire de Champlitte, Le Gang des Chiffonnières, et l’association Intercommunale pour l’enfance, le programme est à suivre.

Littérature 25.

Littérature 25.

La Haute-Saône voisine a du talent également.

Pour un premier ouvrage, c’est un coup de maitre. Didier Cheminot, enfant du pays attuarien a écrit « Les trois coups de la mort », roman mêlé d’éléments autobiographiques et de croyances populaires contées avec talent.
Les clins d’œil aux auteurs préférés de l’écrivain haut-Saônois sont nombreux. On retrouve l’influence de Guy de Maupassant, de Louis Pergaud et également de Marcel Pagnol. Yretau anagramme d’Autrey, village au sein duquel a grandi Didier Cheminot sert de théâtre aux aventures picaresques du truculent père Lépine, personnage principal de ce roman. « Les trous coups de la mort » devait être au départ la principale nouvelle d’un recueil.. Didier Cheminot confie : « L’idée de ce roman m’est venue, lorsque j’étais lycéen. Je l’ai écrit mentalement au fil des années. Ensuite je l’ai écrit rapidement. » L’étang situé au cœur du village tient une place importante dans le récit, il est le lieu de bien des farces et des exploits du héros haut en couleur et des personnages secondaires bien campés. Le Migueux, personnage simplet et complexe à la fois est remarquablement croqué. Une mémorable bataille de pommes, dont il est le personnage principal, est détaillée avec finesse et piquant.
Le monde l’enfance et les questions sur la mort que se pose le Père Lépine sont abordées avec subtilité pour aboutir sur une fin fantastique qui rappelle l’auteur de « Contes et Légendes ». Le père Lépine lors de ces dernières journées passées sur terre passera par bien des tourments, tour à tour il la bravera la mort, la défiera puis l’appellera de ses vœux, avant de la redouter de tout son être. La transmission de l’amour de la vie et la joie de faire de faire des facéties animera le père Lépine. jusqu’à son dernier jour. Les enfants du village n’auront pas perdu une miette de son enseignement. La mort frappe trois fois à Yretau comme trois coups de théâtre dont la déflagration touche tout un petit monde, hanté par la question. La croyance populaire se vérifie-t-elle. Telle est la question? Il y aura eu une suite : « La voix de la déraison ». Un jeu a été organisé. Une carte est à trouver dans un des livres. Le gagnant figurera dans le roman à venir.
Didier cheminot, rédacteur en chef de la Presse de Gray, a vu son livre édité aux chez Vesoul Editions, par Pascal Magnin, tiré à 400 exemplaires. Cet ouvrage est en vente à la librairie Benoit Lanao, rue Gambetta, à Gray, et aux tabacs presse de Dampierre sur Salon et de Champlitte.
Didier Cheminot, rédacteur en chef de La Presse de Gray a écrit ensuite son deuxième ouvrage : « La malédiction des trois flammes », un après le succès de son premier livre : « Les trois coups de la mort ».
Didier Cheminot livre un roman initiatique, dans la lignée d’Henri Vincenot qui a pour effet de faire redécouvrir et de mettre en lumière le patrimoine de Gray. L’auteur a construit une intrigue habile digne de Dan Brown au cœur de la cité grayloise.
Les deux héroïnes Louise et Camille les petites nièces de François Moissonneur devront trouver les clés des énigmes concoctées par ce dernier qui est décédé. Avec pour sésame, le vieux cahier jauni laissé par leur grand-oncle, elles seront fort occupées durant leurs vacances passées chez leurs cousins graylois.
Au cours de cette véritable chasse au trésor, les deux héroïnes vont aller de surprises en surprises et dévoiler peu à peu les secrets les mieux gardés du patrimoine de Gray.
Leur quête suivant le fil d’Ariane des indications de leur grand oncle les conduit à rencontrer des personnalités bien réelles de Gray. Les mystères de la ville se révèlent à elles. La statuaire du sculpteur de Constant Grandgirard qui orne la ville, le Tour Saint Pierre Fourier, curiosité architecturale unique au monde, ce dispositif a la particularité de masquer selon l’orientation qu’on lui donne l’accès à différente parties de l’habitation, qui livrent alors leurs secrets.
La cité de « Garalaïa Meloïes » : cité idéale, située originellement sur la colline dominant l’actuelle ville de Gray aurait généré une lignée de gardiens du secret qui protégeaient le secret des trois flaûm. Ces dernières auraient rendu la cité victorieuse en 171 face aux burgondes. Ces flaûm ou flammes figurent dans le blason de Gray.
Didier Cheminot à travers cette enquête étonne et instruit le lecteur qui découvre Gray avec d’autres yeux.
Dernièrement un personnage romanesque a été mis en lumière.
Roland Belin est un enfant de Montarlot, issu du monde rural, il a exercé la fonction de directeur d’école à Amance. Très attaché au terroir, il a découvert la fabuleuse histoire de Charles François Bonaventure Theuret, originaire de Vars en voyage à Monaco à ses enfants. La retraite venue, l’instituteur s’est consacré à l’histoire de ce personnage du cru, à la vie hors du commun.
Charles François Bonaventure Theuret, méritait bien un livre, celui-ci a été préfacé par le prince Albert II de Monaco.

Le fils d’un modeste cordonnier de Vars, a pu devenir directeur de l’école de Guillaume Apollinaire et précepteur du futur prince Albert 1er de Monaco.
Cet enfant du pays, après avoir affronté son père pour ne pas reprendre la ferme familiale a été élevé plus tard à la dignité de premier évêque du jeune diocèse Monaco. Il a suivi jour après jour la construction de la magnifique cathédrale de Monaco et de l’église saint Charles de Monaco. Il a accompagné la métamorphose économique et architecturale de la principauté de Monaco.
La personnalité de cet ecclésiastique est complexe, et des zones d’ombres demeurent.

Cette biographie a demandé à Roland Belin de longues et minutieuses investigations. Des archives privées du palais de Monaco, aux archives royales de Bruxelles, à la Grande Bibliothèque de Paris en passant par les archives de Vesoul et de Besançon, ce fut une longue quête sur la trace d’un précepteur hors norme.
Avec passion, opiniâtreté et gout de la précision, Roland Belin a reconstitué de façon quasi exhaustive l’ascension sociale de Charles François Bonaventure Theuret, comme le souligne Albert II de Monaco.

Roland Belin a réussi son ouvrage très documenté au sujet d’une saga très stendhalienne.
L’ouvrage est en vente librairie.

Les liens entre le territoire et la principauté de Monaco sont effectivement nombreux. Il y a la rue Honorine de Monaco à Fontaine-Française. Le prince Albert II de Monaco est venu à Fontaine-Française.

Nicolas Urbano, a fait part aux conseillers de la venue du prince Albert II de Monaco à Fontaine-Française. Le prince a visité la maison Sainte-Élisabeth samedi. Il a reçu un dossier sur la reconstruction de ce foyer d’accueil médicalisé (FAM). Le prince a été ­accueilli par Nicolas Urbano, qui a lui a remis des livres sur l’histoire de la commune, édités par la Société historique de Fontaine-Française et a reçu une cravate des mains du prince. Albert II de Monaco s’est ensuite recueilli sur la tombe de ses ancêtres et a dîné au château de Fontaine-Française en juillet 2015.

Rencontre autour de la littérature.

Jeudi 22 novembre, à Saint-Maurice-sur-Vingeanne, Aline Petiot, écrivaine grayloise, auteure de Turbulences, rêves aventureux, est venue lors d’une séance de l’atelier d’écriture du foyer rural local lire et travailler sur des textes.  » J’ai rencontré Aline Petiot, lors du salon du livre à Gray, Au Gray des mots, j’ai trouvé son adresse mail sur internet, je l’ai invitée. Les membres du foyer rural participant à l’atelier d’écriture ont pris en exemple, les écrits d’Aline Petiot. » : confie Madeleine Mercuzot, animatrice de l’atelier d’écriture.

L’atelier d’écriture du foyer rural de Saint-Maurice-sur-Vingeanne, travaille sur les mots, les photos, les évènements, cela permet d’exprimer des émotions et bien évidemment de se rencontrer, et partager des bons moments autour de la littérature.

Art’Mistice – Vision d’artiste

Art’Mistice – Vision d’artiste.

Il s’agit d’une exposition pour commémorer le centenaire de l’armistice 1918. C’est une exposition de maquettes réalisées par l’artiste Philippe Duwald retraçant les années de guerre.
Cette exposition d’art singulier constituée de maquettes, créées uniquement à partir d’objets de récupération et de trouvailles du quotidien, ne contiendra aucun vestige ou document historique. Il s’agit d’une création complète représentant environ 1 000 heures de travail et retraçant, dans les 400 m² de la salle des congrès, les 5 années de guerre en France. Les scènes exposées pourraient se passer n’importe où. Il ne s’agit pas là de parler d’un moment précis de la guerre ou d’un lieu particulier, il s’agit de parler d’hommes, de femmes, d’enfants, de familles pendant cette longue période. Cette partie de l’histoire touche tout le monde. Il est important de ne pas oublier et que les nouvelles générations sachent ce que leurs aïeux ont pu vivre.
Cette exposition aura lieu salle des congrès à Gray du 5 au 18 novembre de 14 à 19 heures et sur rendez-vous le matin.