Concert à Hortes 52

Dans le cadre de son concert annuel, l’association Arts et Loisirs en Haute-Amance organise dimanche 13 octobre à 16 h en l’église Saint Didier de Hortes, une rencontre autour du grand orgue. Après un long parcours de plus de vingt années, L’association fondée en 1995 par Claude Pajusco, a permis la construction de l’orgue de l’église Saint Didier de Hortes. Bien modeste, avec ses 500 tuyaux mais grand orgue par sa technique, il est conçu pour quatre claviers et 120 registres, ce qui permet la diversité dans le choix de ses timbres. La tribune est accessible à tous les musiciens ou visiteurs qui le souhaitent. Des tuyaux d’orgue sont encore disponibles pour un parrainage. Des œuvres variées seront proposées : Bach, Couperin, Alain, Telemann, Haendel,Dvorak, Clérambault, Franck, Loeillet … Claude Gerboud à la flûte de Pan et à la flûte traversière sera accompagné à l’orgue par Gérard de Rollat. Laure Fontaine, soprano avec Claude Pajusco aux claviers. Jean-François Guyot et François Rohmer en solistes au grand orgue. Au saxophone, Davy Bianchi et Nathalie Lallemand, Jean-Rémi Compain à la trompette avec Claude Pajusco aux claviers. Tous ces interprètes partageront avec les auditeurs leur même passion, la Musique. Un agréable après-midi attend le public pour un moment de détente. Le verre de l’amitié sera offert à l’issue de cette rencontre. Rendez-vous aussi sur la toile : hortes.fr et YouTube >=>hortes où 199 vidéos sur les concerts de l’association sont présentes et déjà plus de 138 000 visites. L’entrée est libre et gratuite. Pour tous renseignements : 03 25 90 07 85 ou 06 07 21 00 99.

Le Festi’Van attend les visiteurs les 18 et 19 mai à Fayl-Billot

Le Festi’Van attend les visiteurs les 18 et 19 mai à Fayl-Billot.

L’ensemble des bénévoles du Festi’Van s’attèle aux derniers préparatifs de la manifestation qui aura lieu les 18 et 18 mai. Le programme de la manifestation annuelle autour de la vannerie, des métiers d’art, des produits du terroirs et de l’agriculture est déjà bien ficelé et s’annonce chargé en animations. De plus, le lycée horticole, fêtera ce même week-end et sur le site du Festi’Van, ses 50 ans.
Pendant les deux jours, près de 80 exposants sont attendus et les bénévoles sont sur leur 31 pour faire de ce rendez-vous une manifestation de qualité. Ils espèrent être récompensés de leurs efforts par une météo clémente et une forte fréquentation.
L’espace du lycée horticole de Fayl-Billot sera ouvert dès le samedi 18 mai à 10 heures avec, pour ses 50 ans, visite des locaux, accueil des anciens élèves et ancien personnel, plantation d’un arbre à 11 heures suivie d’un apéritif et d’un repas pour les inscrits. A découvrir notamment, des démonstrations horticoles, concours paysagistes, visites des serres, compositions florales et tressage d’osier. La partie Festi’Van ouvrira à 14 heures dans une décoration de circonstance. Pendant les deux jours des 18 et 19 mai : exposants, démonstrations, animations et spectacles, ateliers de création, course aux œufs, restauration et buvette. Mais aussi, à voir samedi 18 uniquement : présence du bus de l’autonomie, cinématir, concert du groupe Backlive à partir de 21 h 30, feu d’artifice, match de foot féminin. Dimanche 19, les visiteurs pourront profiter de l’espace agricole, présent uniquement le dimanche, avec concours départemental Montbéliard, présentations d’animaux divers, repas campagnard à midi avec les Fa Sonneurs.

Une force vive pour Champlitte.

Une force vive pour Champlitte.
Tony Anzalone et son adjointe Laure Bohème sont bien connus des chanitois, des habitants de la Côte d’Or et de la Haute-Marne, toutes proches.
En pleine opération chocolats de Pâques, Tony Anzalone et Laure Bohème, le gérant du Carrefour Contact et son adjointe, s’investissent à 100 % dans le lancement d’une action qui aura lieu le 27 avril en faveur de la Ferme pédagogique de Leffond. L’objectif n’est autre que la récolte de produits à destination des animaux, rongeurs, cochons, moutons, chiens, chats, volailles.
Il s’agit de la première action de ce genre pour l’Union des Professionnels de la commune de Champlitte, que vient précisément de rejoindre Tony Anzalone.
Tony Anzalone n’en est pas à son coup d’essai, depuis son installation sur la commune de Champlitte en 2013, il a su insuffler un bel esprit avec des jeux concours anniversaires, il s’est investi également dans la lutte contre le gaspillage, par le don de légumes abimés et le solde de produits en veille de péremption. Sans oublié la livraison gratuite, qu’il assure dans un rayon de 10 kilomètres. Doté d’un service traiteur pour les évènements de la vie, le rayon bio compte s’agrandir, en plus de la présence des vins de Champlitte et des biscuits de Montbozon.
Enfin, un nouveau service a vu le jour, depuis quelques temps : le relais colis Pick Up. Que tous les aficionados du barbecue le sachent le Carrefour Contact de Champlitte les attend.

Littérature 21.

Littérature 21.

Jean Robinet et Jean-Christophe Demard, auteurs locaux, se reconnaissent un illustre prédécesseur, il s’agit de Joseph Cressot.

Pour avoir publié de nombreuses chroniques dans le journal Le Républicain lorrain, Jean Robinet est très populaire en Lorraine. Plusieurs de ses œuvres sont illustrées par Jean Morette. Sa sensibilité à l’écoute du monde paysan évoque Joseph Cressot, d’autant plus que les deux écrivains proviennent de la même région, une région que Jean Christophe Demard a appelé : « le Haut-Gué », sur les confins haut-saônois et haut-marnais. La ressemblance ne s’arrête pas là. En effet, Joseph Cressot parti de Chatoillenot a fait une bonne partie de sa carrière en Moselle et c’est là qu’il est devenu chroniqueur dans un journal lorrain comme plus tard Jean Robinet, dans le Républicain Lorrain. « Le pain au lièvre » a ainsi d’abord été publié en petites livraisons, dans un journal de Metz.

Joseph Cressot naît le 10 janvier 1882 à Châtoillenot, département de la Haute-Marne en France dans une famille de petits vignerons. Après avoir été élève de l’École Normale de Chaumont, il devient instituteur, puis inspecteur de l’Instruction publique à Bar-sur-Seine en 1909, et à Saverne à partir de 1919. Il publie régulièrement des leçons modèles d’histoire et de morale dans « La Collaboration pédagogique », la revue publiée à Strasbourg par les éditions Istra. En 1930, il est nommé directeur de l’École Normale de garçons de Montigny-lès-Metz, en Moselle et en 1941, inspecteur général des Écoles Normales.

Il meurt le 15 février 1954 à Saint-Cloud, département de la Seine et sera enterré dans le petit village d’Avril en Meurthe-et-Moselle.

C’est pendant son séjour en Moselle qu’il fait paraître en 1937 dans le journal Le Républicain lorrain Le Paysan et son village sous forme de feuilleton. Il y raconte son enfance dans un village des environs de Langres aux confins de la Champagne-Ardenne.

En 1943, ces mêmes souvenirs sont repris en un livre Le Pain au lièvre, qui connaîtra un franc succès et plusieurs rééditions.
Joseph Cressot, empreint de son expérience professionnelle a écrit finalement un livre conformé aux nécessités de la rédaction des écoles primaires. Son écriture sobre est en phase avec son sujet, celui de la pauvreté, dans les campagnes, à la fin du XIXe siècle et rencontre dans l’esprit des lecteurs de la fin du XXe siècle, un écho de la nostalgie d’un monde bucolique, sans moteur. Il rappelle celui d’Alain-Fournier, la dimension romanesque en moins. Mais ce qu’il raconte dans son texte le plus connu, « le pain aux lièvres », c’est surtout la servitude de l’agriculteur, à la merci de la météo, à l’époque comme aujourd’hui, mais aussi ses servitudes matérielles à une époque où la mécanisation de l’agriculture n’est pas encore commencée chez les petits agriculteurs. C’est finalement à la question « Pourquoi je me suis engouffré dans la fonction publique » que répond l’auteur en version subliminale de son texte. Il est ainsi devenu une source pour l’historien, pour la compréhension de la dynamique sociale du XXe siècle. Il montre comment une France paysanne a engendré une France de fonctionnaires.

Joseph Cressot est bien plus que cela, son « Pain au lièvre », évoque le bon pain, emmené, par les travailleurs ruraux en forêt ou à la vigne, lorsqu’ils coupaient leur bois. Ce pain ensuite ramené aux enfants, était supposé avoir une saveur particulière, celle du gout de la nature et des lièvres sauvages.

La fête de l’avent se prépare à Chazeuil.

La fête de l’avent se prépare.

Les Pierres Chazubéennes innovent avec l’organisation d’une fête de l’Avent au cœur du village.

Mercredi, l’association : Les Pierres Chazubéennes présidée par Bénédicte de La Tour d’Artaise, s’est réunie pour peaufiner son premier évènement festif. Cette nouvelle association a pour vocation la préservation et la restauration du patrimoine local. Cette année le premier décembre, l’association : Les Pierres Chazubéennes organise sa première fête de l’Avent à la salle des fêtes de la commune, à partir de 17 heures. « C’est un choix délibéré de se différencier des autres marchés de Noël, en se positionnant le premier dimanche de l’Avent. » : confie Bénédicte de la Tour d’Artaise. Une dizaine d’exposants sont attendus. Du jus de pommes artisanal et local sera proposé au public. La bière artisanale de Haute-Marne: la Choue sera également à l’honneur. Un sandwich, original sera proposé, il s’agit d’une création de Joël Cadet, habitant du village et membre de l’association. « C’est un sandwich, vu à Estoril, au Portugal, à l’occasion d’une course automobile, il s’agit d’une création à base de sauté de porc, j’ai choisi de l’orner de frites.  » : confie le bénévole qui garde une partie de la recette secrète de son sandwich baptisé : Le chazubéen. Une soirée avec des jeux d’exception, pour enfants et adultes animée par Oika Oika, sera proposée au public. Oika Oika est une société de vente à domicile dans le domaine du jeu et du loisir créatif Le jeu Times’up sera au programme, parmi d’autres.
La crèche ancienne du village sera exposée à l’église du village. « Les exposants sont les bienvenus. » : précise la présidente de l’association.

Les personnes ou les exposants intéressés peuvent téléphoner, en laissant un message au : 07.68.27.89.25.

Succès pour le Festival médiéval de Montsaugeon.

Succès pour le Festival médiéval de Montsaugeon.

Le festival médiéval de Montsaugeon, a été organisé par la Maison départementale du tourisme de la Haute-Marne avec de nombreuses animations: tournoi à pied et à cheval, danses, marché historique, montreur d’ours, etc. Ce festival médiéval a encore eu lieu encore ce dimanche de 9 h 30 à 21 heures à Montsaugeon (52).

Un rallye est organisé pour découvrir l’artisanat local.

Un rallye est organisé pour découvrir l’artisanat local.

Le rallye de Fabrik&Sens se prépare. Le collectif artisanal Fabrik & sens organise son rallye artisanal qui fera parcourir 7 communes et visiter 8 ateliers d’artisanes au cœur du territoire rural.

Un rallye artisanal orignal est mis en place afin de permettre de découvrir ou redécouvrir des ateliers partenaires du collectif d’artisanes intitulé Fabrik&sens.
Une balade libre à travers le sud de la Haute-Marne, la vallée de la Vingeanne et la Haute-Saône, sur la journée avec un minimum de 5 ateliers visités pour participer au jeu proposé (gain : un panier d’objets artisanaux). Le lancement du rallye se fait à Attricourt (70) ou à Courcelles Val d’Esnoms (52) par groupes inscrits auprès des ateliers de ces villages. « Il y a une autre manière de participer au rallye, à son rythme, sans contrainte. » : précise Bérengère Robin qui crée ses propres bijoux et les commercialise. Elle a fondé sa propre entreprise, 5 Doigts et Fantaisies à Fontenelle et participe à ce rallye de découverte artisanale.

8 ateliers sur 7 villages seront ouverts afin de découvrir l’artisanat local au cœur du monde rural. « Les participants seront accueillis autour d’un café et de petits gâteaux » : ajoute Bérengère Robin.

Cécile Peres d’EnJeux et créations d’Attricourt, L’Atelier Califourchon : Angélique Carboni de Sacquenay, Mary Framboisine d’Attricourt également,spécialisée en décoration d’intérieur, et tapissière, Les boutons cavertine de Catherine Lacroute de Noiron sur Bèze, l’atelier Brocante et Patine de Fontaine-Française, Martine Joly une céramiste de Vars (70), et Pernette Bétrancourt de Courcelle Val d’Esnom,spécialisée en céramique historique, participent également à cet évènement qui crée du lien social sur le territoire.

Les personnes souhaitant faire la balade librement s’inscrivent pour récupérer le plan par mail et profiter des ateliers aux horaires voulues entre 10 et 18 heure. Les amateurs peuvent appeler pour tous renseignements: 07.81.00.28.01. ou 06.28.34.00.90.

Rallye artisanal à travers la Côte d’Or, la Haute-Saône et Haute-Marne

Un rallye artisanal orignal permettant de (re-)découvrir des ateliers partenaires du collectif dynamique Fabrik&sens.
Une balade libre sur la journée avec un minimum de 5 ateliers visités pour participer au jeu proposé (gain : un panier d’objets artisanaux). Le lancement du rallye se fait à Attricourt (70) ou à Courcelles Val d’Esnoms (52) par groupes inscrits auprès des ateliers de ces villages.
Les personnes souhaitant faire la balade librement s’inscrivent pour récupérer le plan par mail et profiter des ateliers aux horaires voulues (entre 10h et 18h). Appelez pour tous renseignements: 07.81.00.28.01. ou 06.28.34.00.90.

Du nouveau à La Tour des Villains à Montsaugeon

Ivan Gil et Frederic Richaud (« Bérézina ») à la Tour des Villains à Montsaugeon
Le samedi 17 mars, Les visiteurs pourront rencontrer Ivan Gil et Frederic Richaud, les auteurs de « Bérézina » à la Tour des Vilains à Montsaugeon. 16h : inauguration de l’exposition, suivie d’un café BD et de dédicaces des auteurs.
19h : sur réservation, apéro-dînatoire avec les auteurs,

Réservations : latourdesvillains@gmail.com ou +33 (0)7.71.70.38.85

La Côte au loup livre ses secrets.

La Côte au loup livre ses secrets.

Le lieu-dit la Côte au loup tire son nom d’une histoire vraie. Pourquoi la Côte au loup ?

Le lieu-dit tire son nom d’une histoire vraie, révélée par les archives municipales.
Dans la presse écrite, comme dans les actualités télévisuelles, il est souvent question du plan loup destiné à rassurer les éleveurs. Le loup a toujours fait peur et a marqué la mémoire collective.
Au sein de l’ancien canton de Fontaine-Française et au sein de l’ancien canton de Selongey, de nombreux lieux-dits ont un nom évoquant le loup : ‘le loup pendu, la Queue du loup, le Creux du loup, le Cul du loup, la Côte au loup, la Grotte aux loups etc…
Voici l’histoire vraie du lieu-dit La Côte au loup de Sacquenay qui endeuilla ce village en 1793, d’après les archives de la commune et les recherches effectuée par Suzanne Martin née Sampré.
Saisi par l’animal
« Aubin Charles ayant conduit le bétail de Nicolas Méchet, chez lequel il demeurait au lieu-dit Pâquit de Vèvres où étant avec les filles de François Moris et Jean-Baptiste Cornetet, les trois âgés de 10 à 14 ans, un loup poursuivi par les gens de Cusey et passant par les vignes du Soc, où il s’était réfugié par le dit Pâquit, les deux filles s’écrièrent : voici le loup sauvons-nous. Elles se sauvèrent. Mais le dit Aubin Charles, effrayé et moins agile sans doute que sa compagnie, fut saisi par le loup, qui après l’avoir terrassé lui mordit le cou et le visage, de manière qu’il lui suça tout son sang.
Jean Seracq, vigneron de ce lieu, et Pierre Baudinet accoururent au cri des jeunes gens poursuivis et parvinrent à dégager le jeune homme des griffes du carnassier, le jeune homme respirait encore. Dans cet état, il fut emmené chez ses parents et malgré tous les soins, il succomba à ses blessures, ainsi que nous venons de le reconnaitre avec lesdits Seracq et Baudinet, en présence de l’officier public et les dits père et mère. »
Au début du XIXème siècle, les drames se renouvelèrent souvent dans les environs de Champlitte et de Choilley. A notre connaissance, aucune autre mort due au loup n’a été signalée à Sacquenay à cette époque. Mais le souvenir de cette tragédie a longtemps marqué les habitants qui ont baptisé la Côte par où se sont échappées les deux filles, la Côte au loup.