Rendez-vous aux jardins à Champlitte.

Rendez-vous aux jardins à Champlitte.
A Champlitte, les 8 & 9 juin prochains, profitez des parcs et jardins pour en apprendre davantage sur l’abeille, cet animal essentiel pour notre écosystème.
Pour cela, nous vous proposons une rencontre-dégustation avec une apicultrice de Champlitte, des ateliers jeune public ainsi qu’un spectacle intitulé « Les abeilles, quelle merveille ! » créé par la compagnie Str[u]del.

Ateliers et rencontres les 8 & 9 juin de 14h à 18h dans les deux musées de Champlitte.
Spectacle le samedi 8 juin à 16h (dès 4 ans) au musée des Arts et Techniques de Champlitte. Gratuit
En partenariat avec l’association des Amis des Musées départementaux.

Vernissage de l’exposition « Rafcalteplitte ».

Vernissage de l’exposition « Rafcalteplitte ».
Samedi 18 mai, a eu lieu le vernissage de l’exposition « Rafcalteplitte ».:
Cette exposition met en lumière les travaux artistiques réalisés, tout au long de l’année scolaire par les élèves de l’école élémentaire de Champlitte accompagnés par l’artiste plasticienne Caroline Desnoëttes au musée des Arts et Traditions Populaires de Champlitte.
Cette exposition a suscité l’étonnement et l’admiration.
Les productions plastiques, que les visiteurs ont pu découvrir ont attiré le regard avec leurs couleurs chatoyantes et ont invité au voyage vers le Mexique.
Caroline Desnoëttes a su guider les enfants dans leurs réalisations. Elle leur a apporté un regard différent. Un regard d’artiste, un regard d’artiste engagée et les a initiés à une véritable démarche artistique.
Julie Chevaillier, directrice des musées Albert et Félicie Demard, a initié ce projet.
C’est un travail d’artistes très riche, qui a été présenté à l’occasion de la Nuit des Musées.
Un tel projet contribue à la réussite et l’épanouissement des élèves. Les sourires étaient sur toutes les lèvres, lors des interventions de Caroline Desnoëttes. Grâce à elle les enfants ont vécu des moments de pur bonheur, notamment lors de la soirée-pyjama organisée dans son œuvre : »24 heures antipode circadien » au musée.
De plus, une résidence d’artiste est une occasion privilégiée pour les élèves d’une école rurale d’accéder à l’art de nourrir leur parcours d’éducation artistique et culturelle, tant au niveau de la rencontre sensible avec des œuvres et d’une artiste que de la pratique artistique.
Les élèves ont fréquenté régulièrement le musée des Arts et Traditions populaires de Champlitte. Cela leur donnera sans doute envie d’y revenir avec leur famille ou de visiter d’autres lieux culturels.
Ce projet a également permis aux enfants de découvrir une page d’histoire locale, l’émigration des chanitois vers le Mexique. Cela permettra sans doute de continuer une belle amitié entre Champlitte, Jicaltepec et San Rafael.
Cette nuit des musées est une occasion donnée aux familles de se retrouver avec leurs enfants, les enseignants, et les élus, en nouant des liens sociaux fédérateurs et importants.

I love Francigena

I love Francigena.
Ce 18 mai, la 1ère marche « I love Francigena », au départ de champlitte (70) vient de se terminer sous le soleil de Montot. Merci à tous les participants et aux intervenants sur le patrimoine et la gestion des déchets. On vous donne rendez-vous samedi prochain pour la 2nde marche entre Montot et Seveux !

Vis ma vie de collégien

« Vis ma vie de collégien ».

Vis ma vie de collégien », est un tout nouveau dispositif porté par le Département, c’est une expérience inédite d’échanges entre collèges ruraux et urbains dans le département.

« Vis ma vie de collégien », prend la forme d’échanges scolaires au cours desquels les élèves s’immergent complètement dans l’univers de leurs camarades. Avec cette opération, le Département tient à favoriser les rencontres entre les jeunes côte-d’oriens vivant en ville et à la campagne et à créer du lien social entre les territoires de Côte-d’Or.
Mardi, au collège Henry Berger, l’établissement, a participé à l’opération Vis ma Vie de Collégien, proposée par le Conseil Départemental de la Côte d’Or. Cette opération est un échange entre deux classes de quatrième : la classe de 4ème B du collège Henry Berger, et une classe de 4ème 3 du collège Édouard Herriot de Chenôve. Parmi, les activités, un temps fort, la visite de la ferme de la Borde.
Annie Fournier, du Groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) de la Borde a présenté la ferme aux élèves. L’alimentation des vaches laitières a été présentée aux élèves par Vincent Fournier du GAEC de la Borde. Les vaches laitières ont été observées par les élèves. Un épis de blé a été montré aux élèves par Vincent Fournier, agriculteur à Fontaine-Française. Les impressionnantes balles de foin ont intéressé les élèves de quatrième. Annie Fournier a présenté le robot de traite.
Le lait de la ferme, est vendu à la laiterie Milleret à Charcenne (70) qui produit différents fromages. Les élèves ont pu déguster des fromages fabriqués avec le lait de production locale.
« L’exploitation agricole compte 70 vaches laitières, et produit 664 000 litres de lait par an. La ferme compte 300 hectares, dont 240 hectares consacrés aux céréales. Une vache laitière mange 2 kilos de foin tous les jours, 1 kilo de pulpe de betterave, 2 kilos de tourteau et 500 grammes de minéraux et bicarbonate et 100 grammes de sel. » : ont expliquer Annie et Vincent Fournier.
Ismaïl Faryssy, 14 ans, élève de 4ème 3 du collège Edouard Herriot confie : « C’était bien expliqué. C’est une grande ferme. Le robot de traite était impressionnant. »
Valentine Caisez, 13 ans, élève de 4ème 3 du collège Edouard Herriot confie : »C’est intéressant. Nous avons appris des choses. C’est la première que je visite une telle ferme. »

L’objet de la semaine au musée de Champlitte.

L’objet de la semaine au musée de Champlitte.
Ce mois-ci, nos collections mexicaines sont à l’honneur, et pour cause, ce samedi, nous vernissons « Rafcalteplitte », une œuvre monumentale signée Caroline Desnoëttes accompagnée dans son processus créatif par 60 élèves-artistes de l’école de Champlitte ! Nous vous invitons bien sûr à venir la découvrir.
En attendant, nous vous faisons découvrir une autre œuvre, d’un certain artiste nommé Chimal qui a peint une scène de récoltes et pâturages sur un papier peu courant en France : le papier d’amate (papel de amate en espagnol).
Ce papier, fabriqué traditionnellement par les Otomis, est réalisé à partir de l’écorce de deux arbres : le morral (mûrier) et le lama (figuier). Le choix de la plante a ici toute son importance car il conditionne la couleur du futur papier. Ainsi, si le choix se porte sur le mûrier, le papier sera de couleur claire alors que le figuier permettra d’obtenir un papier plus foncé.
Pour sa fabrication, l’écorce est lavée puis plongée dans une grande marmite dans laquelle on met à bouillir de l’eau citronnée et des cendres. Les fibres sont rincées avec soin et étalées sur une table, croisées en double épaisseur. On les bat ensuite avec une pierre pour qu’elles s’homogénéisent. Après cela, les feuilles sont mises à sécher sous le soleil mexicain ! Le papier obtenu est alors rugueux, on ajoute donc une couche de chaux ou d’amidon de façon à obtenir une surface lisse prête à être peinte. Ici, l’artiste a utilisé de l’acrylique pour figurer cette scène de la vie quotidienne, sujet très souvent abordé sur ce type de support.

Nuit européennes des musées.

Nuit européennes des musées.

J-2 avant un des événements de l’année culturelle des musées à ne pas manquer : la Nuit européenne des Musées !

Samedi 18 mai, Champlitte,la nuit européennes des musées, sera l’occasion de vous dévoiler une nouvelle œuvre de l’artiste Caroline Desnoëttes entourée de 60 élèves-artistes de l’école de Champlitte. Ceux-ci ont la permission exceptionnelle de veiller plus tard que d’habitude pour tout vous expliquer sur leur grand projet artistique de l’année ! A l’aide de médiations sensorielles, c’est en écoutant, savourant et en jouant que vous en apprendrez plus sur l’histoire du jumelage entre le Haute-Saône et le Mexique.
A 20h30, les enfants vous laisseront leurs places dans les salons du château pour une soirée d’initiation aux danses latines ! Vous ne savez pas danser ?! pas de problème, nous sommes là pour vous apprendre !

Possibilité de se restaurer sur place.
Entrée libre. De 17h30 à Minuit !

La château de la Romagne en 2011.

La château de la Romagne en 2011.
La réfection de la toiture d’une des tours de la porte Saint-Jean du château de la Romagne et de l’ancien bâtiment accueillant autrefois les écuries du commandeur a commencé. D’après les Chroniques de Bèze vers 1050, le chevalier Hérembert a donné à l’abbaye de Bèze des terres situées à Saint-Maurice et à La Romagne.

En 1101, Hugues Le Rouge et sa femme Reine a fait une donation à l’abbaye d’une terre à La Romagne. La Romagne, est une commanderie des Templiers, fondée vers 1144. À cette date, la Romagne n’appartient plus à l’abbaye de Bèze mais à la milice du Temple. La commanderie a été reprise après 1314 par l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La porte Saint-Jean illustre les travaux de fortifications effectuées alors. Cette porte est illustrée par les armoiries de Pierre de Boresdon, commandeur de La Romagne et conseiller de Louis XI, qui fit édifier ces fortifications.

Une statue de saint Jean est présente au centre de cette porte autrefois dotée d’un pont-levis. De grands noms se sont succédé à La Romagne : Jacques Chenu du Bellay au XVII e siècle et Claude de Saint-Simon, cousin éloigné du duc célèbre pour ses mémoires au XVIII e siècle.
Un domaine agricole fortifié

L’ordre de Malte a été propriétaire du château de La Romagne jusqu’à la Révolution. Les terres de la seigneurie s’étendaient sur près de dix-sept villages de la vallée de la Vingeanne, réparties sur les provinces de Bourgogne, de Champagne et de Franche-Comté.

La Romagne était un domaine agricole doté d’une chapelle et d’une enceinte. Ce château défendait la vallée située à la frontière avec le saint Empire, possession des Habsbourg. Percey-le-Grand, village tout proche était aux mains des Espagnols. En 1595, Henry IV a établi son camp à La Romagne, afin de mener une campagne en Franche-Comté.

La porte Saint-Jean accueille désormais des chambres d’hôtes. La Romagne est aujourd’hui un lieu paisible bordé par la Vingeanne, niché dans un écrin de verdure, de délicieux jardins dotés de plantes aquatiques se sont lovés dans les bassins de l’ancienne pisciculture. Les tours du château se mirent dans la rivière.

Le lavoir de Nantilly.

Le lavoir de Nantilly.
Sur la route de Dijon à Gray par Fontaine-Française, se situe le charmant lavoir de Nantilly. Toujours pressé d’arriver à destination, l’automobiliste passe devant ce monument représentatif du petit patrimoine rural sans s’arrêter.
Ce lavoir date de 1841, il fut récemment rénové.
Il s’agit d’un lavoir à arcades, d’une belle architecture et joliment fleuri.
Ce lavoir clos permettait aux lavandières d’être à l’abri.
L’utilisation des lavoirs a progressivement été abandonnée au XXe siècle.
Les laveries automatiques ont vu le jour, mais ce qui a révolutionné les habitudes des ménagères ce sont les machines à laver.
Agrémentant le bas des arcades, des peintures représentatives du savoir-faire local.
Mais, la Bourgogne est toute proche, il est donc normal d’y voir le pesage du vin.
Ces peintures sont l’œuvre d’un artiste originaire de Gray, Frédéric Spinzi.

Les lavoirs de Haute-Saône.

Les lavoirs de Haute-Saône.
Comme bien d’autres régions, la Franche-Comté, territoire du Nord-Est de la France, a su développer une culture et une identité propre. Patrimoine forgé par les hommes, les lavoirs et fontaines constituent un riche héritage artistique franc-comtois !

Construits pour la plupart d’entre eux, entre 1760 et 1914, les lavoirs et fontaines sont érigés dans tous les villages de Franche-Comté. Même les plus petits hameaux n’échappent pas à ces constructions architecturales. Le département de la Haute-Saône en est l’exemple, on compte près de 2500 édifices. Destinés à canaliser et distribuer l’eau des sources, très abondantes dans la région grâce au relief karstique, les lavoirs et fontaines, véritables ouvrages d’art naissent d’une volonté de l’État et d’une réelle intervention des communes, désireuses de répondre aux besoins de la population.

Ce choix de réaliser un projet architectural s’est ainsi développé autour du besoin d’hygiène, de santé publique ou encore de la nécessité d’abreuver les bêtes. C’est aussi une envie de créer un édifice modeste ou majestueux mettant en avant la prouesse et la beauté architecturale ; celle-ci étant facilitée par une grande richesse de forêts permettant également aux communes de s’enrichir.

Ainsi naissent les lavoirs et fontaines au cœur de nos villages. Toujours présents sur les places centrales, ils sauvegardent une partie de l’âme de nos ancêtres. En effet, ces lieux étaient incontournables pour, par exemple, la lessive à la cendre mais aussi propice à la convivialité. De plus, ce patrimoine est sans cesse valorisé car les communes sont conscientes que ces édifices sont de véritables décors présentant une importante diversité de style architectural (façades serliennes, toits à l’impériale…).

Le Pays de Dampierre-sur-Salon et la Région de Champlitte offrent de nombreuses opportunités de découvertes des lavoirs et fontaines, permettant alors de sillonner les routes de ce territoire. Les lavoirs et fontaines font donc entièrement partie du patrimoine artistique régional !