La château de la Romagne en 2011.

La château de la Romagne en 2011.
La réfection de la toiture d’une des tours de la porte Saint-Jean du château de la Romagne et de l’ancien bâtiment accueillant autrefois les écuries du commandeur a commencé. D’après les Chroniques de Bèze vers 1050, le chevalier Hérembert a donné à l’abbaye de Bèze des terres situées à Saint-Maurice et à La Romagne.

En 1101, Hugues Le Rouge et sa femme Reine a fait une donation à l’abbaye d’une terre à La Romagne. La Romagne, est une commanderie des Templiers, fondée vers 1144. À cette date, la Romagne n’appartient plus à l’abbaye de Bèze mais à la milice du Temple. La commanderie a été reprise après 1314 par l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La porte Saint-Jean illustre les travaux de fortifications effectuées alors. Cette porte est illustrée par les armoiries de Pierre de Boresdon, commandeur de La Romagne et conseiller de Louis XI, qui fit édifier ces fortifications.

Une statue de saint Jean est présente au centre de cette porte autrefois dotée d’un pont-levis. De grands noms se sont succédé à La Romagne : Jacques Chenu du Bellay au XVII e siècle et Claude de Saint-Simon, cousin éloigné du duc célèbre pour ses mémoires au XVIII e siècle.
Un domaine agricole fortifié

L’ordre de Malte a été propriétaire du château de La Romagne jusqu’à la Révolution. Les terres de la seigneurie s’étendaient sur près de dix-sept villages de la vallée de la Vingeanne, réparties sur les provinces de Bourgogne, de Champagne et de Franche-Comté.

La Romagne était un domaine agricole doté d’une chapelle et d’une enceinte. Ce château défendait la vallée située à la frontière avec le saint Empire, possession des Habsbourg. Percey-le-Grand, village tout proche était aux mains des Espagnols. En 1595, Henry IV a établi son camp à La Romagne, afin de mener une campagne en Franche-Comté.

La porte Saint-Jean accueille désormais des chambres d’hôtes. La Romagne est aujourd’hui un lieu paisible bordé par la Vingeanne, niché dans un écrin de verdure, de délicieux jardins dotés de plantes aquatiques se sont lovés dans les bassins de l’ancienne pisciculture. Les tours du château se mirent dans la rivière.

Inauguration de l’abreuvoir à Licey-sur-Vingeanne.

Licey-sur-Vingeanne : inauguration de l’abreuvoir en novembre 2012.
La commune a inauguré la fin des travaux de restauration et de mise en valeur du pont, de ses contreforts et de l’abreuvoir afin de conserver au cœur du village son aspect historique.
Les travaux de restauration réalisés dans la commune par l’association ont été effectués par Avenir Environnement. Quinze personnes en difficulté ont été employées sur ce chantier d’insertion.

Lors de l’inauguration de la fin de ces travaux, le maire Dominique Matiron a accueilli, parmi les nombreuses personnalités Michel Borderelle (président de la communauté de communes du Val de Vingeanne), Nicolas Urbano (conseiller général), François Sauvadet (président du conseil général), le maire Dominique Matiron, Alain Houpert (sénateur), Vincent Delatte (président Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne) et Vincent Molina (directeur d’Avenir Environnement, de nombreux maires du canton et Bénédicte Fournier, directrice technique d’Avenir Environnement.

Le conseil général a pris en charge en intégralité les coûts de main-d’œuvre. Pour acquérir les matériaux nécessaires à ces travaux, la commune a lancé une souscription publique, en partenariat avec la Fondation du patrimoine. Celle-ci est toujours ouverte aux particuliers et aux entreprises.

Les dons font l’objet d’un reçu fiscal émis par la Fondation du patrimoine, permettant aux donateurs de déduire 66 % de leur contribution de l’impôt sur le revenu. La Lyonnaise des eaux parraine cette souscription et le Crédit agricole a soutenu cette démarche.
La technique du hérisson

Cet ancien abreuvoir, situé près du moulin, à proximité du pont, permettait un accès à l’eau pour le bétail du village. C’est un des rares abreuvoirs pavés sur le cours de la Vingeanne.

Son pavage a été réalisé selon la technique du hérisson, les pierres de pavement sont disposées verticalement. Cette technique utilisée pour les routes et les écuries résistait mieux aux sabots des animaux. Il est aussi moins glissant, l’eau peut s’infiltrer facilement entre les pavés.

Aujourd’hui, l’abreuvoir accueille des chevaux de retour de promenade, autrefois il a accueilli surtout les troupeaux de vaches laitières du village.

– Les travaux ont coûté la somme de 49 340 €.

– Le conseil général a pris à sa charge 38 640 €.

– La souscription a rapporté 6 200 €.

– 2 000 € ont été octroyés par la Fondation du patrimoine.

– La commune a récupéré 1 100 € de TVA.

– La somme de 1 400 € reste à la charge de la commune.

– 2,9 % du montant des travaux sont à la charge de la commune, ce financement représente une performance pour la municipalité.

Lavoirs de Montigny-sur-Vingeanne.

Lavoirs de Montigny-sur-Vingeanne.
Montigny-sur-Vingeanne, commune associée de Montigny-Mornay-Villeneuve compte trois lavoirs. L’un est situé en contrebas du Village, deux autres sont situés de part et d’autres de la Vingeanne, près du moulin.
Celui qui est situé route de La Villeneuve près de la Vingeanne, est fermé afin d’éviter les dégradations.
Lors de la période de l’Avent, à Montigny-sur-Vingeanne, des bénévoles de Montigny, Mornay et La Villeneuve installent une crèche dans le lavoir pour la plus grande joie des petits et des grands.
C’est une manière pour les habitants du lieu de se réapproprier le petit patrimoine rural par une reconstitution festive.

Des places pour l’accueil touristique.

Des places pour l’accueil touristique.

La période estivale a déjà commencé dans le Mirebellois-Fontenois, avec, notamment, l’ouverture des grottes de Bèze et du vélorail de la Vingeanne.
L’office de tourisme de l’intercommunalité recherche actuellement une personne à l’accueil de l’antenne de Fontaine-Française. « Cela pourrait être bénéfique d’avoir une personne qui ait déjà une petite expérience dans le tourisme, explique Héloïse Mercier, directrice générale adjointe de la communauté de communes du Mirebellois et Fontenois, ou une personne qui suit une formation dans le tourisme ».

Le lavoir de Saint-Maurice-sur-Vingeanne.

Le lavoir de Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
L’ancien lavoir, situé au bord de la rivière, a la particularité de posséder 5 niveaux différents de lavage, ce qui lui permettait de fonctionner quelle que soit la hauteur des eaux.
D’après les délibérations du conseil municipal de Saint-Maurice-sur Vingeanne, le lavoir couvert a été construit par l’entrepreneur Ramelet pour la somme 3 399,80 francs. Une délibération du conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne a autorisé sa construction le 9 novembre 1865.

Ouverture de la pêche à la truite en Vingeanne.

Ouverture de la pêche à la truite en Vingeanne.

Samedi, dès 6 h 35, les pêcheurs sont venus taquiner la truite en Vingeanne. 220 kilos de truite Arc En Ciel ont déversés vendredi sur 42 kilomètres de rivière par l’Amicale des pécheurs de la Haute et Moyenne Vingeanne. A 7 heures, une truite a déjà été prise. Les mordus de la pêche à la ligne, ont répondu présent malgré le vent et la bruine.

Les Griffatins, petit peuple de l’herbe.

Le petit peuple de l’herbe.
Dans l’herbe vivait des gnomes. Un brin d’herbe était pour eux, un arbre. Une touffe d’herbe était une forêt. Les flaques étaient des lacs. Un filait d’eau paraissait être une rivière. Les écorces de bois étaient des grottes sous lesquelles se réfugier.
Les elficologues, les avaient baptisés Griffatins. Dans le folklore, les contes, les mythologies, les Griffatins, avaient une place à part. On les trouvait uniquement dans la vallée de la Vingeanne.
Les Griffatins étaient plus petits que les membres du peuple nain, plus minces que les elfes, plus drôles que les lutins.
Eole soufflait sur ce monde, un vent d’espoir, leur épopée était vouée au succès. Ils plaisaient beaucoup à leur créateur, le grand concepteur de leur histoire inconnue jusqu’alors.

Des vitraux du souvenir bien oubliés.

Des vitraux du souvenir bien oubliés.

La Société Historique et Touristique de la région de la région de Fontaine-Française (SHTRFF) travaille depuis soixante-cinq ans à étudier et faire connaitre le patrimoine de la vallée de la Vingeanne. Dans le dernier numéro de sa revue Terroir, ont été analysées les œuvres créées dans les années 1920 pour porter le souvenir des Poilus morts pendant la Grande Guerre. Cette recherche a mis en lumière un type de réalisations étudiées et inventoriées dans d’autres régions de France, notamment dans le Nord, mais quelque peu délaissées en Bourgogne, il s’agit des vitraux patriotiques ou vitraux du souvenir. Celui de l’église de Saint-Seine-sur-Vingeanne, signé Jacques Grüber, est une œuvre de qualité à rattacher à l’école de Nancy. C’est pour attirer l’attention du public sur ce patrimoine trop ignoré que la SHTRFF prépare pour l’été prochain, en collaboration avec l’association Patrimoine Ambiances et Couleurs de Bourgogne (PACoB), une exposition sur l’histoire des peintures murales en Bourgogne, avec un volet portant plus précisément sur les décors muraux et les vitraux des églises et châteaux de la vallée de la Vingeanne.