Un trésor caché : la statue de la Vierge d’Illy.

La statue actuelle de Notre dame d’Illy, en l’église d’Orain, date de la fin du XVème siècle.

La statue de Notre Dame d’Illy est une vierge bourguignonne typique du XV ème siècle. Un exemplaire de ce type est la Vierge dite de la Porte aux Lions acquise par le Louvre.
Ces vierges dites de l’école de Dijon, ont été célébrées par Louis Courajod, elles sont une expression de la sculpture bourguignonne médiévale.
Cette statue a vraisemblablement remplacé celle trouvée en 1240. C’est peut-être cette statue qui a été enfouie dans les bois par de pieux fidèles en prévision de l’invasion suisse de 1513. Cette statue a échappé à Gallas en 1636, et aux révolutionnaires en 1793. Elle a été respectée lors de la profanation de la chapelle vers 1900 et durant l’abandon complet de la ferme en 1919. La chapelle de Notre Dame d’Illy étant accolée à la ferme d’Illy (non loin d’Orain). Aujourd’hui le campanile est tombé, le bénitier a disparu.
La statue de Notre Dame d’Illy est en pierre polychrome. Elle mesure 50cm et 20cm de largeur à la base. La vierge debout, tient dans la main droite un lis presque mutilé et porte sur le bras gauche l’Enfant Jésus. Des mains de l’Enfant Jésus un rouleau ouvert descend, portant l’inscription, Ad Jesu Accur Rite : « Accourez à Jésus » (office de l’Épiphanie)
Les vêtements de la Vierge sont en bleu-foncé, ceux de l’Enfant Jésus en rose.
La Vierge d’Illy repose au centre de son ancien retable, sur un socle de terre cuite, dans une sorte d’exposition en bois doré et finement sculpté. Elle se détache sur un fond peint bleu-clair, parsemé d’étoiles dorées. Le retable est composé de quatre gracieuses colonnes torses, de 1,30 mètre de hauteur environ avec feuilles de vigne et grappes de raisins; il est surmonté d’un médaillon en ovale avec une peinture sur bois représentant Dieu le Père.
De chaque côté du retable sont suspendus dans 2 reliquaires en bois sculpté (style XV ème): les fers du seigneur de Coublanc et des sachets de terre miraculeuse.
Ce mobilier religieux provenant de la chapelle Notre Dame d’Illy a été transporté en l’église d’Orain. L’installation de la vierge en l’église d’ Orain a eu lieu le 5 septembre 1920 (voir le Bien Public du 15 septembre 1920). De nombreuses plaques de remerciement à Notre Dame d’Illly ornent l’église d’Orain. Des miracles ont été attribués à la Vierge d’Illy. Un pèlerinage était autrefois organisé en l’honneur de Notre-Dame d’iIlly le troisième dimanche d’aout, en dernier, c’était autour de l’église d’Orain. Le dernier pèlerinage a eu lieu en 2009.
La chapelle Notre Dame d’Illy fut édifiée en souvenir du seigneur de Coublanc, propriétaire des lieux au XIIIe siècle. La vierge fut découverte au pied d’une troche d’herbe. Un bœuf venait chaque jour manger l’herbe qui repoussait drue et verte que la veille chaque matin. On creusa à cet endroit, et on découvrit la statue. Il s’agissait d’une « vierge noire ». Déplacée en l’église d’Orain, la statue revint seule à l’endroit de sa découverte. Pour cette raison, une chapelle lui fut dédiée pour l’abriter. Prisonnier en 1250, lors de la bataille de La Mansour (Mansourah en Égypte), lors de la 8e croisade, le sire de Coublanc pria la vierge d’Illy et fut délivré de ses fers. La chapelle fut détruite en 1636 par Gallas, et reconstruite en 1675, elle est de nos jours en ruine. Un cantique fut composé commençant par le refrain : »Vierge d’Illy. Sois-nous propice, vierge d’Illy ô protectrice de notre cher pays. »

Les Créations de Lilou.

Les Créations de Lilou.

Stéphanie Chenevière a fondé son activité à Sacquenay. Ses créations font la joie des petits et des grands.

Stéphanie Chenevière, habitante de Sacquenay, originaire d’Orain, est âgée de 43 ans, elle est devenue auto-entrepreneur récemment. Son entreprise est intitulée :  » Les Créations de Lilou. »

L’artisane a décidé de se mettre à son compte après avoir bien réfléchi. « Je travaille chez Intersport à Saint Geosmes (52) depuis 16 ans. Un jour ma fille Lilou m’a dit qu’elle aimerait bien se faire des boucles d’oreilles, donc je lui ai acheté du matériel et elle a su se fabriquer ses boucles d’oreilles. Je me suis mise à lui en fabriquer aussi. Je trouvais très sympathique de passer du temps avec elle. Cependant, un jour elle m’a dit bon maintenant c’est bon, j’en ai assez et elle a arrêté. Toutefois, il y avait du matériel. Alors je me suis décidée à m’installer en tant qu’auto-entrepreneur et de continuer et de développer cette activité. » : confie l’artisane.

Les créations peuvent-être personnalisées avec des photos choisies par les clientes, Stéphanie Cheneviere met ces photos en forme informatiquement et enfin conçoit alors un bijou. Par choix, Stéphanie Cheneviere pratique des petits prix. « Les créations sont avant tout une passion, vu les prix que je pratique. Mon objectif est qu’un enfant puisse acheter un cadeau à offrir par exemple à sa maman avec son propre argent » : précise la créatrice de bijoux .

Des créations naissent selon l’inspiration de l’artisane. « Je fais principalement des créations avec des demi-sphères en verre, des cabochons, des porte-clés , colliers, stylos, et magnets de frigo. Je fais également des sautoirs, des boîtes à dents et des miroirs. » : souligne Stéphanie Cheneviere.

Stéphanie Chenevière souhaite faire connaitre ses créations. « J’organise un marché artisanal le dimanche 19 mai à Selongey au garage Renault Naigeon-Theurel. Il y aura un camion à pizzas cuite au feu de bois ainsi qu’un brasseur qui vendra sa bière en guise de buvette et Roger Flocard de Sacquenay vendra ses sirops. Le marché a lieu de 9 h 30 à 18 heures  » : note l’habitante de Sacquenay.

Le puits d’Orain.

Le puits d’Orain.
Le puits d’Orain, (21) est sculpté, il est situé à l’intersection de la route de Leffond (70) et de la route de Champlitte (70). Il était situé, auparavant dans la cour du château. Il a été déplacé, afin d’être mis en valeur. Il bien évidemment comblé et fleuri. Ce puits date du XVIIème siècle.

D’importants travaux à Orain.

D’importants travaux à Orain.

La commune d’Orain a entrepris d’importants travaux au sein du village. Les entreprises ont joué le jeu et ont travaillé ensemble.

Les travaux entrepris actuellement à Orain dureront jusqu’à la fin de l’année2019. Les travaux comprennent la reprise et le renouvellement en entier du réseau d’eau potable soit 2 150 mètres de conduit. La création d’un réseau d’assainissement séparatif avec la construction d’un réseau dédié aux eaux usées est en cours de réalisation. La création d’une station d’épuration qui traitera les eaux usées est au programme. L’enfouissement des réseaux électriques avec la mise en place d’un nouveau poste de transformation sont prévus. La rénovation du réseau d’éclairage public avec la mise en place de 24 points lumineux sera effectuée dans la foulée ainsi que l’enfouissement du réseau de télécommunication.
L’ensemble de ces travaux représentent un total de 1 443 000 HT (soit 1 732 000 € TTC). Les travaux pour l’eau et l’assainissement se monteront à 845 000 €, la station d’épuration coutera 214 000 €, 370 000 € seront consacrés aux travaux d’électricité et de télécommunication (réseaux secs).
« La commune d’Orain a réussi à coordonner l’ensemble de ces travaux, pour que la réalisation en soit commune. C’est ainsi qu’à ce jour, les travaux en partie publique sous le chemin de Saint-Maurice sont globalement achevés avec une réfection définitive de la chaussée, ce qui n’aurait pas été le cas si cette coordination entre tous les acteurs de ces travaux n’avait pas eu lieu. »: précise Michel Borderelle, maire d’Orain.
Cette coordination a commencé au niveau de la maitrise d’ouvrage le Syndicat Intercommunal d’Assainissement et Eau Potable de la Haute Vingeanne (SIAEP) a délégué sa maitrise d’ouvrage à la commune d’ Orain pour le réseau d’eau potable. Le cabinet EVI de Ronchamp (70) a eu en charge la maitrise d’œuvre, c’est à dire la conception et le suivi des travaux. L’entreprise Bongarzone SAS de Poinson-lès Fayl (52) a été choisie pour la construction des réseaux, après la procédure publique d’appel d’offres.
Le SICECO, à la fois maitre d’ouvrage et maitre d’œuvre a assuré la conception et le choix de l’entreprise après appel d’offres pour le réseau électrique et l’éclairage public.

Evi et Siceco ont coordonné leurs travaux. Les entreprises ont joué le jeu et ont travaillé ensemble.

Réaménagement de la place Henri IV pour le marché.

Réaménagement de la place Henri IV pour le marché.

Depuis 14 ans, le marché du samedi matin est présent sur la place Henri IV à Fontaine-Française.

Jeudi, à Fontaine-Française, les employés communaux de Fontaine-Française, sous l’autorité du maire Nicolas Urbano, et d’André Jourd’heuil, premier adjoint ont réalisé des travaux de sécurisation place Henri IV, à Fontaine-Française. La place Henri IV, accueille chaque samedi matin le marché à Fontaine Française. « Nous refaisons la configuration du marché afin de mettre en sécurité les consommateurs la municipalité souhaite faire évoluer cette institution commerciale en la sécurisant. » la municipalité de Fontaine-Française souhaite faire évoluer et réorganiser le marché du samedi matin.. » Des plots ont été alignés afin de définir un périmètre de sécurité pour les clients des différents stands comme celui de Seref Yantur de la SAS « La fraicheur du plateau», qui est présent depuis 13 ans sur le marché à Fontaine-Française. Christophe Pouly qa aménagé un camion (à l’enseigne : Eau bord de l’eau), propose poissons et coquillages frais, mais aussi articles de pêche, est présent depuis 6 ans.
Michel Cheneviere, apiculteur récoltant est installé non loin de Fontaine-Française, ce dernier habite à Orain. Il vend son miel, d’acacia, de printemps et toutes fleurs.
Habituellement présente sur le marché, Tiffany Pech des glaces de la conquête, de Saint-Seine-sur-Vingeanne, vend ses glaces sur le marché.
V’la le vrac est une épicerie itinérante, bio, et elle propose sur le marché de Fontaine-Française, certains produits locaux. Anne-Sophie Mouchard, âgée de 41 ans est habitante de La Villeneuve-sur-Vingeanne, commune associée de Montigny-Mornay-Villeneuve.
Marwine Granger, fromager itinérant, vient de Chalon-sur-Saône, depuis 4 ans à Fontaine-Française.
Le marché de Fontaine-Française a été fondé, le samedi matin, à l’initiative du docteur François Launoy, maire de Fontaine-Française et de son conseil municipal. Jean-Charles Monget était un des pionniers parmi les commerçants, venus pour fonder ce marché.
Les autres commerçants, présents, place Henri IV à Fontaine-Française bénéficient aussi de ce marché : Fleurs et Tralala, la boulangerie Rodet, le restaurant La Tour, Le bistrot gourmand, Pause Coiffure, Le Crédit Mutuel et la bibliothèque municipale bénéficient de l’attraction du marché. L’atelier brocante et patine est ouvert les jours de marché, place Henri IV.

Un salon qui a du chien.

Un salon qui a du chien.
Laurine Engels a ouvert son entreprise au sein du bourg chanitois.
Laurine Engels, habitante d’Orain (21), s’est installée début janvier comme toiletteuse pour chien place de la Gargouille, au cœur de la cité chanitoise.

« J’ai découvert le métier de toiletteur lors d’un stage découverte en entreprise réalisé en 3eme. De là s’en est découlé l’envie d’ouvrir mon salon. J’ai d’abord suivi le conseil de ma mère, travailleuse indépendante, de passer le Bac STMG sur la gestion et le management pour avoir les bases de la gestion d’une entreprise.  » : confie la jeune entrepreneuse

Ensuite, pour apprendre le métier, la jeune femme a commencé un contrat d’apprentissage de 2 ans en alternance pour passer le Certificat Technique des Métiers avec Caroline Vermeulen comme maître d’apprentissage, une grande championne de toilettage spécialiste des Terriers et située à Saint Germain en Laye à côté de Paris.

Cette dernière lui a enseigné la pratique et les différentes techniques de toilettage que ce soit aux ciseaux, à la tondeuse ou l’épilation.  » Elle m’a appris à persévérer en plus de me transmettre sa passion et l’amour du métier. Caroline m’a également permis de participer au Championnat de France de toilettage 2016 où je suis arrivée Vice-championne en catégorie Toilette de Salon Futur Pro avec un Yorkshire et Vice-championne en catégorie Épilation Futur Pro avec un scottish.  » : précise la pro du toilettage pour chien

Pour aller plus loin, Laurine a continué 1 an en alternance avec la même patronne pour obtenir le Brevet Technique des Métiers, nouveau diplôme encore en cour d’essai, permettant de se perfectionner sur le toilettage d’exposition et le standard des races. Durant cette année, elle a pu participer une seconde fois au Championnat de France avec un chat Persan, une scottish et un caniche qui lui ont permis d’arriver Championne de France en catégorie Chat Futur Pro et 4ème Meilleure Toiletteuse catégorie Futur Pro.

 » Aujourd’hui, je me suis éloignée de la capitale et après avoir trouvé ce local à Champlitte j’ai pu ouvrir début janvier. Je vis mon rêve tous les jours et je récolte les bouchons en plastique en faveur de l’association Coeur2bouchons qui les récupère au profit des personnes en situation de handicap.  » : note la toiletteuse.

C’est sous l’enseigne Zen canin que Laurine Engels bichonne chiens et chat en terres chanitoises.

Contact : 07.66.26.16.07

Petite histoire de l’école de Saint-Maurice-sur Vingeanne.

Il faut savoir qu’avant la révolution de 1789, l’école telle que nous la connaissons, n’existait pas. Les nobles, les riches avaient des précepteurs. Cependant il existait des écoles monastiques. Toutefois ce sont les lois de 1881-1882, qui ont institué l’école laïque, gratuite et obligatoire. Ce sont lois dites Jules Ferry.
En 1802, il fut question d’installé une école à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
En 1830, les sœurs de Montigny-sur-Vingeanne, les Ursulines, accueillent une quarantaine de filles du secteur, qu’elles instruisent. En 1877, elles sont une trentaine de filles à être accueillies au couvent.
En 1854, avec l’épidémie de choléra, sévit, la municipalité demande la venue de sœurs à Saint-Maurice-sur-Vingeanne. L’école des filles de Saint-Maurice-sur-Vingeanne n’ouvrira qu’en 1857, elle sera tenue par des sœurs, pourtant dès 1836, des voix demandaient l’ouverture de l’école des filles.
An X (1802) : ouverture d’une école à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
An X : Nomination de l’instituteur, Bernard Marchand, ancien instituteur à Courlon (21) instituteur de l’école primaire, avec un salaire de 500 francs par an, il est logé.
An XI (1803) : La maison commune est construite. Elle abrite la mairie, l’école des garçons, le logement de l’instituteur . C’est l’ancienne mairie, et actuelle salle des fêtes.
1835 : Proposition de devis pour la reconstruction de la maison commune.
1836 : Proposition faite par monsieur Gendel, maire et monsieur Clerc de la construction d’une école des filles.
1836. Démission de monsieur Marchand. Prosper Mention est nommé avec un traitement de 400 francs par an.
1839 : Réception de la maison commune. Elle a couté : 11 647, 587 francs, dont 685,03 francs pour l’architecte.
1847 : nomination de Simon Aubertot, ancien instituteur d’Isômes (52), en remplacement de Prosper Mantion, décédé.
1852 : le salaire de l’instituteur est de 440 francs par an.
1854 : demande d’autorisation d’installer une école des filles dirigées par des soeurs qui donneront des soins aux malades. C’est l’année du choléra. Demande de l’acquisition de la maison Signard pour établir l’école des filles.
1857 : Installation comme institutrice de l’école des filles de soeur Marie de la Croix de l’ordre de la Providence de Vitteaux.
1861 : Le traitement de l’instituteur est à 600 francs par an.
1868 : Construction d’une cave et d’un four pour l’école des filles. Le traitement de l’institutrice est à 600 francs par an, le traitement de l’instituteur est à 700 francs par an.
1872, Le traitement de l’instituteur se monte à 800 francs par an.
1877 : l’école est gratuite à Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
1881-82 : Lois Ferry.
1883 : Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne décide la substitution d’une école congréganiste des filles par une école laïque. Le salaire de l’institutrice se montait à 7000 francs par an, et celui de l’instituteur à 1 000 francs par an. La nouvelle institutrice publique est madame Bergeret. Son déménagement coute 85 francs. Son traitement sera de 900 francs par an.
1883 : Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Vingeanne décide de la construction d’une nouvelle école des filles, à l’emplacement de l’école ancienne.
1886 : Le devis de construction se monte à 17 546, 44 francs. Un mur sera construit : « pour protéger les filles et l’institutrice. »
L’école des garçons est réparée pour 4 834 francs. Le traitement de l’instituteur est de 1300 francs par an, l’institutrice perçoit 950 francs par an.
Donation d’un jardin pour l’instituteur par monsieur Charmoillat dit Charmaillac.
1888-89 : construction de la nouvelle école des filles, pendant les travaux, les cours ont lieu rue de la Cavitrey dans la maison d’Hubert Chaudot.
1893 : Acquisition de la maison Contet située contre l’école des filles.
1896 : Ouverture d’un cours pour adultes.
1949 : Réfection de la clôture de l’école des filles pour 300 000 francs.
1977 : Réfection de la toiture de l’école pour 18 527,28 francs. Installation de sanitaire pour le logement de l’instituteur pour 13 109,10 francs.
1981 : Création du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) avec Orain et Montigny-Mornay-Villeneuve. 17 familles sont concernées. La commune est favorable au RPI.
1985 : L’école ferme, malgré l’opposition de la municipalité. Le logement est loué à madame et monsieur François, puis à madame et monsieur Chapotot.
2000 : une classe est de nouveau ouverte dans les locaux de l’école.
2009 : l’école ferme.
2015 : la mairie pour des raisons d’accessibilité rejoint l’école. L’ancienne école des filles est devenue mairie. Depuis des années l’école des garçons est devenue salle des fêtes.

Les saints intercesseurs à Orain, dans la deuxième moitié du XIXème siècle et au début du siècle dernier à Orain.

Les saints intercesseurs à Orain, dans la deuxième moitié du XIXème siècle et au début du siècle dernier à Orain.
Saint Antoine de Padoue, était souvent invoqué, surtout quand on perdait quelque-chose, dans les familles autrefois. Par dévotion, la mère d’Anne-Antoinette Pascard, avait offert une statue de Saint Antoine de Padoue à l’église saint Bénigne d’Orain.
Le curé Augustin-Jacques Burtey, desservant Orain, devait sa vocation au saint curé d’Ars. Le 12 juin 1925, six jours après la canonisation de Jean-Marie Vianney, une des fenêtres de l’église d’Orain était consacrée au curé d’Ars. Le vitrail mesure un mètre de diamètre. Le saint curé est représenté la tête auréolée, avec ses abondants cheveux longs et blancs, son visage aminci et amaigri par le jeûne. Les mains égrènent le chapelet. Il porte son surplis, son étole et son bréviaire.
Orain a fait preuve de piété envers Jean-Marie Vianney, et de reconnaissance envers Augustin-Jacques Burtey, curé d’Orain. Jean-Marie Vianney, dit le Curé d’Ars ou le saint Curé d’Ars, est né le 8 mai 1786 à Dardilly (près de Lyon), et mort le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans (Ain). Il a inspiré de nombreux prêtres dont l’abbé Augustin-Jacques Burtey. C’est à ce dernier que l’église d’Orain, doit de nombreuses ornementations. Ce prêtre a beaucoup œuvré pour la restauration du culte à Notre-Dame-d’Illy. Augustin-Jacques Burtey, avait été surnommé : « Le recruteur des séminaires ». Je ne sais pas si le curé Badet, le curé Pascard, et le curé Charle, lui devaient leurs vocations. Les deux premiers étaient d’Orain et le troisième de Sacquenay. Le curé Charle était de Sacquenay, il avait été nommé à Agey (21) et avait su réconcilier les habitants du village au début du XXème siècle. N’oublions pas le curé Sauvageot et le chanoine Monvoisin de Saint-Maurice-sur-Vingeanne.
Le vitrail du curé d’Ars est issu du travail de Defrance et Thénot et a couté 300 francs. Defrance et Thenot est un atelier de, peintre-verrier.

Les seigneurs d’Orain.

Les seigneurs d’Orain.
Les terres d’Orain étaient divisées entre plusieurs processeurs. Les principaux étaient, jusqu’en 1791 : les Minimes de Dijon, les abbayes de Theuley et de Saint-Claude, cependant d’autres seigneurs possédaient des terres à Orain.
Les minimes de Dijon furent seigneurs d’Orain de 1640 au 26 février 1791. Ces religieux possédaient une grande partie du territoire d’Orain, probablement après des arrangements avec les abbayes de Theuley et de Saint-Claude.
Guillaume d’Attricourt était seigneur d’Orain en 1120. Pierre de Coublans (ancien orthographe de Coublanc) en 1175. L’abbaye de Theuley posséda des terres à Orain de 1177 à 1791. Odot Barchin fut seigneur d’Orain en 1177. Vuillencus de Saint-Seine fut seigneur d’Orain en 1181.Amiot de Saint-Seine lui succéda en 1208. Odot Beischer et Guilerme son frère furent seigneurs d’Orain en 1210. En 1240, ce fut le tour du célèbre Charles de Coublans (voir la légende de Notre-Dame d’Illy). Guy d’Orain et sa femme Odette en 1255, étaient seigneurs d’Orain. De 1255 à 1791, l’abbaye de Saint-Claude posséda des terres à Orain. En 1329, Guyot de Rouvre et sa femme Jeannette furent seigneurs d’Orain. En 1348, ce fut Philippe de Saint-Seine. Vers 1468, on retrouve Guyard de Saulx. Jean de Saulx-Tavannes est seigneur d’Orain en 1484 et 1513. Thomas de Montigny (escuyer), est seigneur d’Orain en 1560 en 1595, ce dernier est inhumé dans l’église d’Orain. Guillaume de Saulx en 1562. Étienne Dubois de la Rochette en 1567. Pierre de Sacquenay en 1617. En 1619, Pierre Dubois et François Dubois, tous deux fils du précédent sont seigneurs à Orain. Pierre de Cul est seigneur d’Orain en 1640 (d’où le nom de certains champs). Jean-Claude Dubois uni à Élisabeth de Mellin en 1652. Les enfants de ce couple, héritent des terres d’Orain, il s’agit de Marie, Charlotte, Jeanne et Jean-Claude Dubois de Mellin. En 1675, il s’agit de Claude de Montigny uni à Anne de Vaugécourt. En 1686, il s’agit de Bénigne de Trestondam. Vers 1700, les Minimes de Dijon (déjà signalés plus haut possède le château d’Orain et la ferme d’Illy). En 1791, les biens des Minimes furent vendus comme bien national au sieur Fourrel pour la somme ce 131 600 livres.
Les armes de Charles de Coublans sont d’argent à une clef, le penneton contourné de pourpre. La clef était la marque de la pudeur, de la sureté et de la puissance. Cela pourrait être interprété comme : « Je m’efforce d’être retenu et réservé pour être toujours maitre de moi. ». Certains voient en cette clé le symbole de la captivité de Charles de Coublans en 1250, la bataille de la Mansoure (ou Mansourah), durant la croisade de Saint-Louis. Charles de Coublanc (ou Coublans), accompagna Saint Louis en Égypte. Il passa le Nil avec toute l’armée, et il se distingua à la bataille de Mansourah en 1250. Mais la famine et la maladie ayant obligé les Français à reprendre le chemin de Damiette, les Sarrazins vinrent les attaquer pendant toute leur marche les mirent en déroute et en tuèrent beaucoup. Le roi dangereusement malade, fut pris à Mansourah avec tous les seigneurs de sa suite et la majeure partie de l’armée. Le Seigneur de Coublanc était du nombre des prisonniers. Pendant sa captivité, il se voua à Notre Dame d’Illy : miraculeusement, il fut mis en liberté, ses fers tombèrent et, avec Saint Louis qui s’était racheté, il put se rendre en Palestine. Fait prisonnier de nouveau à Tibériade en 1253, il tomba entre les mains des musulmans qui le jetèrent dans un cachot, les fers aux pieds. Dans ses souffrances, il pensait encore à Notre Dame d’Illy et, pendant un an, il ne cessa de l’invoquer, faisait vœu de lui bâtir sur ses terres une chapelle plus belle que celle qui existait, si il était délivré. Et ses chaines tombèrent, encore une fois. Il put rejoindre l’armée de Saint Louis et rentra en France, rapportant ses fers que l’on peut voir encore aujourd’hui dans l’église d’Orain. Surtout il tint sa promesse : une chapelle fut construite en 1255. Alors il entra à l’abbaye de Saint Claude.
Les armes des Minimes de Dijon sont d’azur à une vierge enlevée par deux anges, le tout d’or.
Les armes de l’abbaye de Saint-Claude : d’azur à un saint Claude, vêtu pontificalement en évesque d’or.